Archive pour le Tag 'cour'

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Union économique : une procédure judiciaire contre la cour de justice allemande

Union économique : une procédure judiciaire contre la cour de justice allemande

 

 

 

L’Allemagne si soupçonneuse vis-à-vis du respect des dispositions européennes pourrait bien se retrouver face à la justice pour avoir contrevenu aux orientations de l’union européenne

On considère en effet dans l’union européenne que la fameuse Cour de justice de Karlsruhe   a violé les réglementations de l’Union européenne en contestant un programme d’achat de la Banque centrale européenne (BCE) déjà approuvé par la plus haute juridiction du bloc communautaire.

 

La Cour fédérale (en allemand : Bundesgerichtshof, BGH) est l’organe juridictionnel allemand placé au sommet de l’ordre judiciaire et jugeant en dernière instance en matière civile, où elle entend l’appel des jugements des tribunaux provinciaux supérieurs (Oberlandesgerichte), et en matière pénale, où elle entend celui des jugements des tribunaux provinciaux (Landgerichte). Elle est organisée en douze chambres civiles, cinq chambres pénales et huit chambres spéciales. La poursuite pénale y est exercée par le procureur général fédéral près la Cour fédéraleLa Cour a été créée en 1950 et a succédé au Tribunal du Reich (Reichsgericht) qui remplissait des fonctions comparables sous le Reich allemand. Elle a son siège à Karlsruhe, dans l’ancien palais du grand-duc héritier, la 5e chambre pénale étant localisée à Leipzig.

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En mai 2020, la Cour constitutionnelle allemande a jugé que la BCE n’avait pas autorité pour effectuer des achats de titres (PSPP) et a ordonné à la banque centrale allemande, qui achetait des emprunts d’Etats de la zone euro pour le compte de la BCE, d’abandonner le programme.

La BCE avait cependant obtenu au préalable le feu vert de la Cour de justice de l’UE, laquelle a rappelé par la suite qu’elle seule pouvait décider si des organes du bloc communautaire violaient les normes de celui-ci.

D’après les deux sources, la Commission va s’accorder mercredi sur l’envoi d’une lettre à Berlin pour le notifier d’une enquête visant à déterminer si la décision du tribunal allemand a violé les règles de l’UE.

L’envoi d’un tel courrier marque la première étape d’une procédure pouvant déboucher sur une demande formelle de la Commission auprès de la Cour de justice afin que celle-ci impose des pénalités.

L’une des sources a déclaré que le jugement allemand avait créé aux yeux de Bruxelles une jurisprudence dangereuse pour le droit européen, avec le risque que d’autres pays membres du bloc jugent leurs tribunaux plus compétents que celui de l’UE.

Frontex : inefficace d’après Cour des comptes européenne

Frontex : inefficace d’après Cour des comptes européenne

 

C’est une condamnation sans nuance de Frontex  par la Cour des Comptes européenne. Frontext normalement chargé d’assurer la gestion et le contrôle des frontières. Une agence qui en faite n’arrête rien, ne contrôle rien, ne régule rien.

 

La vérité c’est que les frontières européennes sont de véritables passoires et qu’en fait on a sous-traité la régulation des migrations au pays d’origine. «Notre opinion, basée sur des faits, est que Frontex ne s’acquitte pas de cette tâche de manière efficace actuellement. C’est d’autant plus inquiétant à un moment où elle se voit confier des responsabilités accrues», a déclaré le responsable d’un rapport de la Cour des Comptes européenne publié lundi, Leo Brincat.

 

L’agence européenne, créée en 2004, a vu son mandat élargi en 2016, pour aider les Etats membres à lutter contre l’immigration illégale et la criminalité transfrontalière. Ce mandat a encore été renforcé en 2019, en prévoyant la mise en place d’un contingent permanent de 10.000 membres d’ici 2027 – alors que ses effectifs n’étaient que de 750 en 2019 – et un budget moyen d’environ 900 millions d’euros par an. Pour l’avenir on envisage de faire monter les effectifs 10 000 d’ici 2027, ce qui représente en moyenne autour de 300 personnes pour chaque pays, c’est-à-dire pas grand-chose pour faire face à l’ampleur des phénomènes migratoires irréguliers.En France ont compté 22 000 douaniers en 1980, aujourd’hui on est autour de 18 000. À comparer évidemment aux chiffre de Frontex.

Brésil : Lula complètement innocenté par la cour suprême

Brésil : Lula  complètement innocenté par la cour suprême

 

 

 

La cour suprême du Brésil a reconnu que le juge Moro avait faire preuve d’une grande partialité pour accuser l’ancien président Lula ce qu’il a conduit en prison et lui a interdit de se présenter aux dernières élections présidentielles en 2018. «C’est une victoire du droit sur l’arbitraire. Il s’agit du rétablissement d’une procédure régulière et de la crédibilité du système judiciaire au Brésil», ont déclaré les avocats de Lula une fois la majorité des 11 juges acquise., cette décision renforce encore le discours de l’ancien président de gauche (2003-2010) selon lequel il a été victime d’un complot visant à l’écarter de la course électorale de 2018 dont il faisait figure de favori et finalement remportée par le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Plan de relance européen. La cour suprême allemande s’y oppose

Plan de relance européen. La cour suprême allemande s’y oppose

Bizarrerie juridique la cour constitutionnelle allemande a toujours le pouvoir de s’opposer à des décisions notamment financières de l’Europe y compris lorsqu’elles sont adoptées par le Parlement d’outre-Rhin.

Il s’agit pour cet organisme très orthodoxe de s’opposer au plan de relance de 750 milliards pourtant adopté par les autorités européennes et allemandes. En fait, il s’agit peut-être non pas d’empêcher un plan de relance qui a reçu la bénédiction de toutes les institutions démocratiques mais peut-être de s’opposer aux velléités dépensières de pays du Sud et de la France. En effet hier macron a lancé l’idée d’un plan supplémentaire pour soutenir l’économie.  

Un appel considéré comme très laxiste par les orthodoxes allemands qui oublient cependant que les liquidités largement distribuées par la banque centrale européenne et par l’union européenne soutiennent la demande des pays européens à l’Allemagne. La cour constitutionnelle allemande critique la globalité du plan de 750 milliards mais surtout la partie qui sera versée sous forme de subventions, à peu près la moitié.

Politique- Évasion fiscale : la cour suprême lâche Trump

PolitiqueÉvasion fiscale : la cour suprême lâche Trump

 

Trump avaient toujours réussi jusque-là à éviter toute transparence sur sa situation fiscale. En fait, il n’aurait pas payé d’impôts pendant plusieurs exercices grâce à des procédures d’évitement très discutables ( en 2016 et 2017 il aurait payé 750 $ et rien du tout pendant de nombreuses années !) . Un juge américain a demandé que soit publié cette situation fiscale. Trump a attaqué cette décision mais les juges de la cour suprême ont rejeté la demande de Trump de suspendre cette décision.

Trump a publié une déclaration décrivant l’enquête qui le concerne comme «la plus grande chasse aux sorcières politique de l’histoire de notre pays», accusant les démocrates de New York de dépenser leur énergie pour abattre un opposant politique au lieu de s’attaquer aux crimes violents.

« C’est du fascisme, pas de la justice – et c’est exactement ce qu’ils essaient de faire à mon égard, sauf que les habitants de notre pays ne le supporteront pas », a ajouté Trump.

Contrairement à tous les autres présidents américains récents, Trump a refusé de rendre ses déclarations de revenus publiques. Les données pourraient fournir des détails sur sa richesse et les activités de sa société immobilière familiale, la Trump Organization.

Le New York Times a rapporté l’année dernière que Trump avait payé 750 $ d’impôt fédéral sur le revenu en 2016 et 2017, et aucun impôt sur le revenu dans 10 des 15 années précédentes, reflétant des pertes commerciales chroniques qu’il avait utilisées pour éviter de payer des impôts. Trump a contesté le rapport du Times.

Évasion fiscale : la cour suprême lâche Trump

Évasion fiscale : la cour suprême lâche Trump

 

Trump avaient toujours réussi jusque-là à éviter toute transparence sur sa situation fiscale. En fait, il n’aurait pas payé d’impôts pendant plusieurs exercices grâce à des procédures d’évitement très discutables ( en 2016 et 2017 il aurait payé 750 $ et rien du tout pendant de nombreuses années !) . Un juge américain a demandé que soit publié cette situation fiscale. Trump a attaqué cette décision mais les juges de la cour suprême ont rejeté la demande de Trump de suspendre cette décision.

Trump a publié une déclaration décrivant l’enquête qui le concerne comme «la plus grande chasse aux sorcières politique de l’histoire de notre pays», accusant les démocrates de New York de dépenser leur énergie pour abattre un opposant politique au lieu de s’attaquer aux crimes violents.

« C’est du fascisme, pas de la justice – et c’est exactement ce qu’ils essaient de faire à mon égard, sauf que les habitants de notre pays ne le supporteront pas », a ajouté Trump.

Contrairement à tous les autres présidents américains récents, Trump a refusé de rendre ses déclarations de revenus publiques. Les données pourraient fournir des détails sur sa richesse et les activités de sa société immobilière familiale, la Trump Organization.

Le New York Times a rapporté l’année dernière que Trump avait payé 750 $ d’impôt fédéral sur le revenu en 2016 et 2017, et aucun impôt sur le revenu dans 10 des 15 années précédentes, reflétant des pertes commerciales chroniques qu’il avait utilisées pour éviter de payer des impôts. Trump a contesté le rapport du Times.

États-Unis : rejet du recours de Trump par la Cour suprême

États-Unis : rejet du recours de Trump  par la Cour suprême

 

Le recours de Trump auprès de la cour suprême constituait  l’atout majeur de sa contestation des résultats. Trump affirmait  en effet que l’État de Pennsylvanie, état stratégique pour l’élection, avait enregistré des fraudes massives. La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté mardi un recours déposé par des alliés républicains de Donald Trump qui réclamaient l’annulation de jusqu’à 2,5 millions de suffrages exprimés dans l’Etat de Pennsylvanie à l’occasion de l’élection présidentielle du 3 novembre.

La victoire du candidat démocrate dans cet Etat des Grands lacs, qui désigne 20 grands électeurs au Collège électoral, a scellé l’annonce de son élection face à Donald Trump.

En l’état des résultats déclarés, le futur 46e président des Etats-Unis est crédité de 306 grands électeurs contre 232 pour le président républicain sortant.

Crise sanitaire–Macron a-t-il menti ? (Cour de justice de la République )

Crise  sanitaire–Macron a-t-il menti ?  (Cour de justice de la République )

La Cour de justice de la république s’interroge officiellement pour savoir si Macron a menti ou non à propos des pseudos consultations qu’il aurait eues avant sa déclaration à la télévision du 16 mars. Une lettre officielle a donc été adressée aux personnalités supposées consultées pour qu’elles apportent à la cour de justice de la république les preuves formelles de cette consultation.

En bref, la cour de justice de la république se demande si Macon a menti. Les juges de la commission d’instruction de la Cour de justice de la République (CJR) ont adressé, le 9 novembre, une requête officielle aux présidents de l’Assemblée nationale, ­Richard Ferrand, et du Sénat, Gérard Larcher, ainsi qu’aux ­anciens présidents de la ­République Nicolas Sarkozy et François Hollande.

 

Cette initiative s’inscrit dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, ouverte le 7 juillet pour « abstention de combattre un sinistre » à la suite d’une série de plaintes et visant l’ex-premier ministre Édouard Philippe et ses deux ministres de la Santé successifs, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Selon le courrier de la CJR – que le JDD a pu consulter –, les juges s’intéressent aux discussions ­engagées par Emmanuel Macron au mois de mars, avant de décider du calendrier des élections municipales, perturbé par la pandémie.

Rappelant que le chef de l’État avait déclaré à la télévision, le 16 mars, « avoir consulté le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale et [ses] prédécesseurs », les juges demandent à chacun d’eux de « préciser par courrier si [lui]-même [a] été consulté sur ces problématiques et, dans l’affirmative, les dates et les natures de ces consultations ainsi que le positionnement qui était le [sien], tant au sujet du maintien du premier tour qu’à celui de la suppression du second ». En haut lieu et dans la macronie,  on s’interroge sérieusement sur la légalité de cette intervention de la cour de justice de la république dans la vie publique. Plus clairement, on considère que la cour de justice de la république n’est pas légitime à interroger des responsables cars ce serait contraire à la constitution !

Justice -Les ministres enquêtés par la cour de justice ne risquent pas grand chose

Justice -Les ministres enquêtés par la cour de justice ne risquent pas grand chose

 

  • Les membres du gouvernement enquêtés à propos de la crise sanitaire par la cour de justice ne risquent  pas grand-chose devant la très spéciale cour de justice de la république (CJR). En effet, cette cour a été spécialement créée pour juger les affaires des membres du gouvernement, ce qui constitue  déjà une inégalité de traitement par rapport aux autres citoyens. Mais surtout cette cour est essentiellement composée d’élus qui évidemment n’ont pas trop intérêt à sanctionner leurs collègues pour peu qu’ils soient eux-mêmes un jour impliqués dans des affaires du même type. Cette curiosité juridique a été crée en 1993 aux fins précisément de mettre les membres du gouvernement à l’abri des sanctions applicables aux citoyens ordinaires. Pour preuve jusqu’alors, la cour de justice n’a prononcé que des peines accessoires. Témoin encore la récente décision concernant l’ancien ministre de la justice qui vient d’écoper seulement un mois de prison avec sursis pour avoir communiqué à un collègue politique l’état de son dossier juridique concernant des fraudes fiscales.
  •  Ce que dit wikipédia :
  • La  Cour de justice de la République (CJR) est la juridiction française d’exception compétente pour juger les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions. Pour les faits commis en dehors de leurs fonctions, les juridictions de droit commun classiques sont compétentes.
  • La Cour de justice de la République est créée en 1993. Le statut de la Cour de justice de la République et ses attributions sont fixés par la Constitution ; la Cour de justice de la République comprend quinze juges dans sa formation de jugement : douze parlementaires (dont six députés et six sénateurs) et trois magistrats du siège de la Cour de cassation, dont l’un est président de la Cour. Les parlementaires sont élus par l’Assemblée nationale et par le Sénat après chaque renouvellement général ou partiel de ces assemblées. Les magistrats sont élus par la Cour de cassation. Chaque juge a un suppléant élu dans les mêmes conditions. »

 

En conclusion les retombées de la crise sanitaire seront davantage médiatiques que judiciaires.

La Cour d’appel de Paris contre Moretti

  • La Cour d’appel de Paris contre Moretti
  • Une affaire qui risque de faire du bruit avec cette motion unanime de la cour d’appel de Paris( qui s’ajoute à la centaine de motions déjà votées par d’autres tribunaux) qui réclame la mise à l’écart du ministre de la justice du fait du conflit d’intérêts dans lequel il est impliqué vis-à-vis notamment du parquet national financier. À l’unanimité. La Cour d’appel de Paris et ses chefs de cour, son premier président, Jean-Michel Hayat et son procureur général, Catherine Champrenault, ont voté une motion clouant au pilori le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. Cette motion dénonce notamment le «conflit d’intérêts majeur dans lequel se place le garde des Sceaux qui a mis en cause le parquet national financier»«s’alarme d’un détournement pur et simple de procédure», accuse le ministre de la Justice de «piétiner le principe démocratique de la séparation des pouvoirs au profit d’intérêts strictement privés» et appelle le président de la République à agir. Le ministre de la justice est impliqué dans une affaire d’écoute alors  qu’il était avocat. Le problème c’est qu’il intervient en tant que ministre de la justice sur une affaire le concernant personnellement.

Trou de la sécu : revoir l’organisation sanitaire (Cour des Comptes)

Trou de la sécu : revoir l’organisation sanitaire (Cour des Comptes)

 

 

 

Alors que la sécurité sociale était proche de l’équilibre la crise sanitaire a agrandi d’un coup le trou. Rien que cette année le déficit va atteindre 44,4 milliards d’euros en 2020 et les perspectives 2021 pourront encore faire apparaître une insuffisance de 27 milliards. Un déficit qui va se prolonger encore 2024 avec un trou de 20 milliards par an. La Cour des comptes considère qu’il est fondamental de revoir l’organisation sanitaire.

 

La Cour des Comptes estime que la discussion Ségur s’est surtout préoccupée de dépenses mais pratiquement pas d’économies concernant l’offre de soinsL’une des principales mesures proposées concerne la carte des hôpitaux. En clair, la Cour des Comptes propose la suppression et la fusion de certains hôpitaux. Un processus pourtant engagé depuis longtemps puisque certains hôpitaux n’offrent que des spécialités de plus en plus réduites. Dans nombre de départements cela conduit à ne faire subsister qu’un seul établissement hospitalier.

Sont mises aussi en cause la gestion des agences régionales de santé. Finalement, un ensemble de considérations et de propositions qui ne sont guère nouvelles. La cour des comptes fait l’impasse cependant sur l’impérative nécessité de procéder à des audits systématiques de la gestion des hôpitaux devenus de véritables usines incontrôlables et incontrôlées  sinon par des critères de gestion trop globaux.

Affaire Sarkozy : le financement libyen retenu par la cour d’appel

Affaire Sarkozy : le financement libyen retenu par la cour d’appel

Le recours à la cour d’appel par Sarkozy visait à rendre illégale l’enquête sur des soupçons de financement de sa campagne électorale de la part de Kadhafi et de la Libye. La cour d’appel a considéré que cette enquête était valable. Les investigations ont été lancées il y a huit ans, après la publication par Mediapart en 2012, dans l’entre-deux tours de la présidentielle, d’un document censé prouver un financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime de Kadhafi.

En novembre 2016, l’homme d’affaires Ziad Takieddine a affirmé avoir remis, entre fin 2006 et début 2007, cinq millions d’euros à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant.

Toutefois, aucune preuve matérielle n’avait été retrouvée, même si des mouvements de fonds suspects ont conduit à neuf mises en examen à ce jour.

Justice : le parquet français trop dépendant du pouvoir ( Cour européenne des droits de l’homme)

Justice : le parquet  français trop dépendant du pouvoir ( Cour européenne des droits de l’homme)

Pour les juges de Strasbourg, les procureurs présentent deux défauts rédhibitoires : leur partialité et leur dépendance envers le pouvoir.

Un article du monde rend compte de la cour européenne des droits de l’homme qui considère que le parquet français est trop dépendant du pouvoir.

 

« La Cour européenne des droits de l’homme ne goûte guère le parquet « à la française ». Alors que la tradition hexagonale célèbre les vertus d’un corps unique rassemblant à la fois les juges du siège et les procureurs de la République, la Cour de Strasbourg insiste sur leurs profondes différences : interrogée sur la possibilité, pour les procureurs, de contrôler la privation de liberté, elle affirme, dans deux arrêts rendus en 2010, qu’ils ne sont ni des juges, ce que chacun savait, ni même des « magistrats habilités par la loi à exercer des fonctions judiciaires », ce qui est un peu vexatoire.

Pour la Cour, le parquet « à la française » présente en effet deux défauts rédhibitoires : sa partialité – il n’est pas un tiers mais une autorité de poursuite – et sa dépendance envers le pouvoir – les procureurs « ont tous un supérieur hiérarchique commun, le garde des sceaux, ministre de la justice, qui est membre du gouvernement, et donc du pouvoir exécutif, constate la Cour. Contrairement aux juges du siège, ils ne sont pas inamovibles en vertu de l’article 64 de la Constitution. Ils sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchiques au sein du parquet, et sous l’autorité du garde des sceaux, ministre de la justice ».

Ces décisions signent-elles l’arrêt de mort du parquet « à la française » ? « La Cour de Strasbourg ne rejette pas l’institution par principe, analyse Nicolas Hervieu, juriste et enseignant à Sciences Po. Elle se borne à dire que seuls des magistrats indépendants et impartiaux – ce qui n’est pas le cas des membres du parquet – peuvent assumer le rôle de protecteur du droit à la liberté et à la sûreté proclamé par la Convention européenne des droits de l’homme. » Depuis 2010, les responsables politiques ont d’ailleurs privilégié une lecture minimaliste de la jurisprudence européenne : ils se sont contentés de ne plus confier aux procureurs le contrôle de mesures privatives de liberté.

Si le législateur respecte cette ligne de conduite, le parquet « à la française » pourrait survivre aux arrêts de 2010. « Les traditions juridiques des 47 Etats membres sont aussi variées que respectables, poursuit Nicolas Hervieu. La Cour ne cherche pas à imposer un modèle judiciaire unique : elle se contente de veiller au respect effectif des principes posés par la Convention de 1950 – le droit à la vie, à la sûreté, à un procès équitable, au respect de la vie privée et familiale, ainsi que la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, de réunion et d’association. En somme, pour la Cour, peu importe le flacon institutionnel pourvu qu’on ait l’ivresse des droits et libertés ! »

 

Cour pénale internationale : Trump veut sanctionner la procureur !

Cour pénale internationale : Trump veut sanctionner la procureur !

 

On sait que les États-Unis ont toujours contesté le bien fondé de la cour pénale internationale. Ils récusent son rôle pour éviter que des ressortissants américains aient  à rendre des comptes à cette justice à dimension mondiale. Mais cette fois Trump veut même prendre des sanctions à l’égard de la procureur comme il l’avait déjà fait pour plusieurs membres du tribunal. Des sanctions qui sont d’ailleurs sans doute de nature médiatique. En effet les intéressés n’ont le plus souvent aucun intérêt financier au États-Unis. Évidemment on peut leur interdire l’entrée sur le territoire. «Aujourd’hui nous passons de la parole aux actes», a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, «car la CPI continue malheureusement de viser des Américains».

Il a annoncé l’inscription sur la liste noire des États-Unis de la procureure Fatou Bensouda et de Phakiso Mochochoko, directeur de la division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération de la juridiction qui siège à La Haye, aux Pays-Bas. «Tout individu ou entité qui continuera à assister matériellement ces individus s’expose également à des sanctions», a prévenu Mike Pompeo lors d’une conférence de presse. «Nous ne tolérerons pas les tentatives illégitimes de la CPI pour soumettre les Américains à sa juridiction.». Une position encore très nationaliste de la part du président américain qui réfute toute légitimité au organise multi latéraux. Voir à ce sujet sa position récente vis-à-vis de l’organisation mondiale de la santé mais plus généralement vis-à-vis de l’ONU ou encore de l’organisation mondiale du commerce.

Les sanctions annoncées mercredi par Washington contre la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda sont «inacceptables», a déclaré le Président de l’assemblée des États parties de la Cour basée à La Haye, le juge O-Gon Kwon. «Je rejette fermement ces mesures sans précédent et inacceptables contre une organisation internationale fondée sur des traités», a-t-il fait savoir dans un communiqué.

l’EPR de Flamanville : des critiques de la Cour des Comptes qui n’ont rien d’une nouveauté

l’EPR de Flamanville : des critiques de la Cour des Comptes qui n’ont rien d’une nouveauté

 

Depuis l’arrivée de Moscovici à la tête de la Cour des Comptes, l’institution se contente de banalités soit pour reprendre les inquiétudes connues relatives aux déséquilibres macro-économiques français mais sans apport bien original. Et maintenant la Cour des Comptes choisit de tirer sur une ambulance à savoir la dérive de l’EPR de Flamanville . Cette centrale nucléaire de nouvelle génération dont les coûts et le calendrier ne cessent  de dériver. La Cour des Comptes reprend les principales dérives : Coût prévisionnel multiplié par 3, à 12,4 milliards d’euros pour l’instant, et des délais de construction par 3,5, à 187 mois ! Le gouvernement est bien sûr conscient des difficultés de la filière nucléaire , le ministre de l’économie a demandée un rapport non seulement sur les éléments objectifs de la situation concrète mais aussi sur les mesures qu’entend prendre EDF pour redresser la gestion notamment du nucléaire. Notons cependant que la plupart des projets d’EPR dans le monde ont connu des aléas à peu près du même type concernant les rallonges financières et le report des délais. Sans doute pas une raison pour justifier les retards particuliers de Flamanville ou visiblement on a accumulé insuffisance de gestion, insuffisance technique( le problème des soudures) et même insuffisance de gestion globale projet en raison en particulier de la rivalité complètement stérile entre Areva et EDF.

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