Archive pour le Tag 'couple'

Étoiles de David : un couple moldave en situation irrégulière notamment responsable

Étoiles de David : un couple moldave en situation irrégulière notamment responsable


Deux auteurs, un couple Moldave en situation irrégulière, ont été interpellés le 27 octobre pour avoir dessiné 15 étoiles à l’aide de pochoir dans le 10e arrondissent de Paris.

Dans le 10e arrondissement de Paris, dans la nuit du 26 au 27 octobre vers 2h du matin, un riverain, Jean, a aperçu depuis sa fenêtre un couple, un homme et une femme, dessiner des étoiles de David sur les murs. Quinze au total, taguées au pochoir et à l’encre bleue.

Le riverain dit avoir trouvé « ça vraiment honteux, lâche et intolérable ».

Ayant « halluciné », il a pris son téléphone pour prendre « quelques clichés », puis « entre temps » appeler la police du 10e arrondissement de Paris « qui est intervenue très rapidement, 5 minutes après ».

Après l’appel de cet homme, la police a arrêté ce couple moldave. En situation irrégulière, ils ont été placés dans un centre de rétention administrative afin d’être reconduits dans leur pays, d’après des informations communiquées par une source proche du dossier à BFMTV. Le couple était inconnu de la justice et a assuré avoir commis cette infraction sur la commande d’un tiers.

Ils ont été placés en rétention administrative pour ces tags, une dégradation aggravée ar le fait qu’elle a été commise en raison de l’origine ou de la religion. Mais la procédure judiciaire a fait l’objet d’un classement en raison de leur expulsion du territoire.

D’autres ont été retrouvées sur des bâtiments n’ayant aucun lien avec la religion, notamment à Paris. D’après une source proche de l’enquête, un autre couple, non identifié à ce stade, est recherché. Le parquet de Seine-Saint-Denis a ouvert 2 enquêtes.

BFMTV

Couple franco-allemand : mésentente cordiale !

Couple franco-allemand : mésentente cordiale !


Si la dynamique européenne patine face aux géants chinois et aux États-Unis notamment c’est notamment dû à la mésentente cordiale entre la France et l’Allemagne. Un couple qui n’a jamais vraiment existé mais qui aujourd’hui diverge sur de nombreuses questions (énergie, endettement, défense, économie en général, immigration, technologie etc.) . L’historien et germaniste Jacques-Pierre Gougeon analyse, dans une tribune au « Monde », la dégradation de l’image de la France outre-Rhin, alors que le président Macron vient d’annuler sa visite d’Etat en Allemagne.

Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, vient d’annuler, en raison des émeutes en France, sa visite d’Etat en Allemagne, prévue du 2 au 4 juillet, il est utile de se pencher sur la situation des relations entre les deux pays. La visite d’Etat triomphale de Charles de Gaulle en Allemagne, du 4 au 9 septembre 1962, au sujet de laquelle son conseiller, l’universitaire Pierre Maillard, relate dans son livre De Gaulle et l’Allemagne. Le rêve inachevé (Plon, 1990), avec quelle minutie elle a été préparée. Elle portait l’idée que le « rapprochement franco-allemand devait comporter un rapprochement en profondeur des esprits, une perception commune et réciproque des problèmes de la vie » et fut une étape essentielle dans la gestation de ce qui est devenu le traité de l’Elysée du 22 janvier 1963.

La volonté de Charles de Gaulle de haranguer en allemand la population et de s’adresser aussi bien aux ouvriers qu’aux officiers et aux jeunes a montré qu’il voulait « sentir » l’Allemagne pour mieux en faire « le » partenaire de la France. Cette visite fut un succès politique, que les Etats-Unis s’empressèrent de déprécier, la visite de John Kennedy à Berlin-Ouest, le 26 juin 1963, ayant même été conçue comme un contrepoids.

La visite d’Etat de Jacques Chirac, les 26 et 27 juin 2000, a également eu un certain retentissement, car c’était une visite à la nouvelle Allemagne, réunifiée, réinstallée dans sa capitale, avec un discours important sur l’Europe, des rencontres avec des intellectuels, des chefs d’entreprise et des étudiants. Mais les lendemains immédiats furent moins fructueux, puisque le sommet européen de Nice de décembre 2000 devint l’une des rencontres au cours desquelles la France et l’Allemagne se sont le plus ardemment affrontées. Une partie de la diplomatie française, fidèle à de vieux réflexes, était convaincue que le chancelier Gerhard Schröder n’allait pas user de la supériorité démographique. Il n’en fut rien et le sommet dura trois jours. Ces deux exemples montrent à quel point une visite d’Etat peut comporter des débouchés différents.

Cette constatation apparaît d’autant plus opportune aujourd’hui que la relation franco-allemande traverse une phase difficile. Rarement autant de sujets auront été source de conflit entre les deux pays. Cette désunion contribue à fragmenter l’Union européenne (UE), tant cet ensemble franco-allemand constitue une « masse critique » : 48 % du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, 32 % de la population et 31 % du budget de l’UE.

Politique et Europe : l’illusion du couple Franco allemand

Politique et Europe : l’illusion du couple Franco allemand

Pour Guy Maugis , président de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie, les récents accrocs ne doivent pas faire oublier l’essentiel: la solidité du lien entre les deux plus importantes puissances industrielles et technologiques de l’Union n’est pas une option

Il paraît assez logique que le président de la chambre franco-allemande de commerce défende les relations entre nos deux pays. Il n’est d’ailleurs pas question de divorce d’autant plus que ce concept de couple franco allemand n’existe qu’en France. En Allemagne, la France est un simple partenaire. Et souvent même un concurrent redoutable qui fait tout pour affaiblir l’industrie française ( voir les innombrables obstacles à la mise en œuvre de projets industriels communs) et qui a contribué à tuer la politiques énergétique françaises en s’appuyant sur l’abondant gaz russe à bon marché. Renforcer la coopération et sans doute nécessaire mais de manière lucide en faisant comme l’Allemagne qui en priorité protège ses propres intérêts NDLR

Schadenfreude : « Joie maligne provoquée par le malheur d’autrui ». Il semblerait que ce sentiment pour lequel le français n’a pas de mot tout en le pratiquant avec délices, ait envahi la presse française ces dernières semaines.
Beaucoup de commentateurs mettent en exergue la « crise » qui affecterait la relation politique entre la France et l’Allemagne. De fait, des motifs d’incompréhension, voire de discorde, sont apparus : plan de soutien des entreprises allemandes de 200 milliards d’euros, décisions de Berlin en matière d’armement, visite d’Olaf Scholz en Chine, approches divergentes en matière de stratégie européenne dans le contexte des embargos sur le gaz et le pétrole russe, transition « verte ». Certains y ont vu une résurgence de « l’égoïsme » allemand, symbolisé par des décisions solitaires dont la conséquence serait un effritement de la solidité du couple franco-allemand. Il remettrait même en cause la solidarité, voire la souveraineté européenne dans une période de crises multiples.

Alors que nous approchons du soixantième anniversaire du Traité de l’Elysée, signé en janvier 1963 par le Général de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer et qui scellait officiellement la réconciliation entre la France et l’Allemagne, il convient de garder la tête froide et de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Divergences. Les divergences de point de vue entre Paris et Berlin sur la défense ou l’énergie existent depuis longtemps. La nouvelle donne géopolitique crée par la guerre en Ukraine et ses conséquences oblige à les traiter « à chaud ». Avec dans chaque pays des situations politiques intérieures singulières. A Berlin, une coalition tripartite inédite donne lieu à d’intenses négociations internes sur des sujets particulièrement stratégiques : la remise en cause douloureuse de la relation avec la Russie, la gestion des conséquences des choix énergétiques passés, le « réarmement » de l’Allemagne. A Paris, l’exécutif doit faire avec une absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, sans coalition, ce qui n’aide pas à la définition d’axes stratégiques qui feraient consensus.
Ce capital de confiance, accumulé depuis des décennies entre entreprises françaises et allemandes, ne doit pas faire les frais de l’agitation politique de certains. Au contraire, ce sont elles qui détiennent les clés car ce sont elles qui font

Cela ne doit pas faire oublier l’essentiel : la solidité du lien entre la France et l’Allemagne – les deux plus importantes puissances industrielles et technologiques de l’Union – n’est pas une option dans un contexte où l’Europe doit répondre à « l’Inflation Reduction Act » (IRA) américain et la montée en puissance de la Chine. Cela implique que les gouvernements français et allemand soient en mesure de défendre des positions communes à Bruxelles concernant à la fois le dimensionnement des investissements publics, mais aussi la coordination des aides nationales aux activités industrielles et énergétiques.

Coopération. L’Europe y joue une partie de son avenir industriel et les entreprises le savent mieux que quiconque. Elles sont engagées dans de nombreux projets de coopération, s’agissant notamment des énergies propres et de la mobilité.L’attractivité de la France pour les entreprises allemandes n’est d’ailleurs pas remise en cause, si l’on en croit les résultats de la dernière étude menée par EY et la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie et dans laquelle plus de neuf entreprises allemandes sur dix se déclarent satisfaites de leurs activités en France. Par ailleurs, l’Allemagne reste, comme on le sait, le deuxième investisseur étranger en France derrière les Etats-Unis.
Ce capital de confiance, accumulé depuis des décennies entre entreprises françaises et allemandes, ne doit pas faire les frais de l’agitation politique de certains. Au contraire, ce sont elles qui détiennent les clés car ce sont elles qui font. Je forme donc le vœu que des convictions et des décisions communes se dégagent des multiples rencontres politiques qui se sont déroulées ces dernières semaines entre les dirigeants des deux pays, afin que l’esprit du Traité de l’Élysée continue de nous inspirer. Le récent accord sur le SCAF en est bien un signe d’espoir.
Guy Maugis est président de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie.

Europe : l’illusion du couple Franco allemand

Europe : l’illusion du couple Franco allemand

Pour Guy Maugis , président de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie, les récents accrocs ne doivent pas faire oublier l’essentiel: la solidité du lien entre les deux plus importantes puissances industrielles et technologiques de l’Union n’est pas une optionn

Il paraît assez logique que le président de la chambre franco-allemande de commerce défende les relations entre nos deux pays. Il n’est d’ailleurs pas question de divorce d’autant plus que ce concept de couple franco allemand n’existe qu’en France. En Allemagne, la France est un simple partenaire. Et souvent même un concurrent redoutable qui fait tout pour affaiblir l’industrie française ( voir les innombrables obstacles à la mise en œuvre de projets industriels communs) et qui a contribué à tuer la politiques énergétique françaises en s’appuyant sur l’abondant gaz russe à bon marché. Renforcer la coopération et sans doute nécessaire mais de manière lucide en faisant comme l’Allemagne qui en priorité protège ses propres intérêts NDLR

Schadenfreude : « Joie maligne provoquée par le malheur d’autrui ». Il semblerait que ce sentiment pour lequel le français n’a pas de mot tout en le pratiquant avec délices, ait envahi la presse française ces dernières semaines.
Beaucoup de commentateurs mettent en exergue la « crise » qui affecterait la relation politique entre la France et l’Allemagne. De fait, des motifs d’incompréhension, voire de discorde, sont apparus : plan de soutien des entreprises allemandes de 200 milliards d’euros, décisions de Berlin en matière d’armement, visite d’Olaf Scholz en Chine, approches divergentes en matière de stratégie européenne dans le contexte des embargos sur le gaz et le pétrole russe, transition « verte ». Certains y ont vu une résurgence de « l’égoïsme » allemand, symbolisé par des décisions solitaires dont la conséquence serait un effritement de la solidité du couple franco-allemand. Il remettrait même en cause la solidarité, voire la souveraineté européenne dans une période de crises multiples.

Alors que nous approchons du soixantième anniversaire du Traité de l’Elysée, signé en janvier 1963 par le Général de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer et qui scellait officiellement la réconciliation entre la France et l’Allemagne, il convient de garder la tête froide et de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Divergences. Les divergences de point de vue entre Paris et Berlin sur la défense ou l’énergie existent depuis longtemps. La nouvelle donne géopolitique crée par la guerre en Ukraine et ses conséquences oblige à les traiter « à chaud ». Avec dans chaque pays des situations politiques intérieures singulières. A Berlin, une coalition tripartite inédite donne lieu à d’intenses négociations internes sur des sujets particulièrement stratégiques : la remise en cause douloureuse de la relation avec la Russie, la gestion des conséquences des choix énergétiques passés, le « réarmement » de l’Allemagne. A Paris, l’exécutif doit faire avec une absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, sans coalition, ce qui n’aide pas à la définition d’axes stratégiques qui feraient consensus.
Ce capital de confiance, accumulé depuis des décennies entre entreprises françaises et allemandes, ne doit pas faire les frais de l’agitation politique de certains. Au contraire, ce sont elles qui détiennent les clés car ce sont elles qui font

Cela ne doit pas faire oublier l’essentiel : la solidité du lien entre la France et l’Allemagne – les deux plus importantes puissances industrielles et technologiques de l’Union – n’est pas une option dans un contexte où l’Europe doit répondre à « l’Inflation Reduction Act » (IRA) américain et la montée en puissance de la Chine. Cela implique que les gouvernements français et allemand soient en mesure de défendre des positions communes à Bruxelles concernant à la fois le dimensionnement des investissements publics, mais aussi la coordination des aides nationales aux activités industrielles et énergétiques.

Coopération. L’Europe y joue une partie de son avenir industriel et les entreprises le savent mieux que quiconque. Elles sont engagées dans de nombreux projets de coopération, s’agissant notamment des énergies propres et de la mobilité.L’attractivité de la France pour les entreprises allemandes n’est d’ailleurs pas remise en cause, si l’on en croit les résultats de la dernière étude menée par EY et la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie et dans laquelle plus de neuf entreprises allemandes sur dix se déclarent satisfaites de leurs activités en France. Par ailleurs, l’Allemagne reste, comme on le sait, le deuxième investisseur étranger en France derrière les Etats-Unis.
Ce capital de confiance, accumulé depuis des décennies entre entreprises françaises et allemandes, ne doit pas faire les frais de l’agitation politique de certains. Au contraire, ce sont elles qui détiennent les clés car ce sont elles qui font. Je forme donc le vœu que des convictions et des décisions communes se dégagent des multiples rencontres politiques qui se sont déroulées ces dernières semaines entre les dirigeants des deux pays, afin que l’esprit du Traité de l’Élysée continue de nous inspirer. Le récent accord sur le SCAF en est bien un signe d’espoir.
Guy Maugis est président de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie.

Europe : Maintenir la solidité du couple Franco allemand ?

Europe : Maintenir la solidité du couple Franco allemand ?

Pour Guy Maugis , président de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie,
Les récents accrocs ne doivent pas faire oublier l’essentiel: la solidité du lien entre les deux plus importantes puissances industrielles et technologiques de l’Union n’est pas une option

Il paraît assez logique que le président de la chambre franco-allemande de commerce défende les relations entre nos deux pays. Il n’est d’ailleurs pas question de divorce d’autant plus que ce concept de couple franco allemand n’existe qu’en France. En Allemagne, la France est un simple partenaire. Et souvent même un concurrent redoutable qui fait tout pour affaiblir l’industrie française ( voir les innombrables omis à la mise en œuvre de projets industriels communs) et qui a contribué à tuer la politiques énergétique françaises en s’appuyant sur l’abondant gaz russe à bon marché. Renforcer la coopération et sans doute nécessaire mais de manière lucide en faisant comme l’Allemagne qui en priorité protège ses propres intérêts NDLR

Schadenfreude : « Joie maligne provoquée par le malheur d’autrui ». Il semblerait que ce sentiment pour lequel le français n’a pas de mot tout en le pratiquant avec délices, ait envahi la presse française ces dernières semaines.
Beaucoup de commentateurs mettent en exergue la « crise » qui affecterait la relation politique entre la France et l’Allemagne. De fait, des motifs d’incompréhension, voire de discorde, sont apparus : plan de soutien des entreprises allemandes de 200 milliards d’euros, décisions de Berlin en matière d’armement, visite d’Olaf Scholz en Chine, approches divergentes en matière de stratégie européenne dans le contexte des embargos sur le gaz et le pétrole russe, transition « verte ». Certains y ont vu une résurgence de « l’égoïsme » allemand, symbolisé par des décisions solitaires dont la conséquence serait un effritement de la solidité du couple franco-allemand. Il remettrait même en cause la solidarité, voire la souveraineté européenne dans une période de crises multiples.

Alors que nous approchons du soixantième anniversaire du Traité de l’Elysée, signé en janvier 1963 par le Général de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer et qui scellait officiellement la réconciliation entre la France et l’Allemagne, il convient de garder la tête froide et de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Divergences. Les divergences de point de vue entre Paris et Berlin sur la défense ou l’énergie existent depuis longtemps. La nouvelle donne géopolitique crée par la guerre en Ukraine et ses conséquences oblige à les traiter « à chaud ». Avec dans chaque pays des situations politiques intérieures singulières. A Berlin, une coalition tripartite inédite donne lieu à d’intenses négociations internes sur des sujets particulièrement stratégiques : la remise en cause douloureuse de la relation avec la Russie, la gestion des conséquences des choix énergétiques passés, le « réarmement » de l’Allemagne. A Paris, l’exécutif doit faire avec une absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, sans coalition, ce qui n’aide pas à la définition d’axes stratégiques qui feraient consensus.
Ce capital de confiance, accumulé depuis des décennies entre entreprises françaises et allemandes, ne doit pas faire les frais de l’agitation politique de certains. Au contraire, ce sont elles qui détiennent les clés car ce sont elles qui font

Cela ne doit pas faire oublier l’essentiel : la solidité du lien entre la France et l’Allemagne – les deux plus importantes puissances industrielles et technologiques de l’Union – n’est pas une option dans un contexte où l’Europe doit répondre à « l’Inflation Reduction Act » (IRA) américain et la montée en puissance de la Chine. Cela implique que les gouvernements français et allemand soient en mesure de défendre des positions communes à Bruxelles concernant à la fois le dimensionnement des investissements publics, mais aussi la coordination des aides nationales aux activités industrielles et énergétiques.

Coopération. L’Europe y joue une partie de son avenir industriel et les entreprises le savent mieux que quiconque. Elles sont engagées dans de nombreux projets de coopération, s’agissant notamment des énergies propres et de la mobilité.L’attractivité de la France pour les entreprises allemandes n’est d’ailleurs pas remise en cause, si l’on en croit les résultats de la dernière étude menée par EY et la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie et dans laquelle plus de neuf entreprises allemandes sur dix se déclarent satisfaites de leurs activités en France. Par ailleurs, l’Allemagne reste, comme on le sait, le deuxième investisseur étranger en France derrière les Etats-Unis.
Ce capital de confiance, accumulé depuis des décennies entre entreprises françaises et allemandes, ne doit pas faire les frais de l’agitation politique de certains. Au contraire, ce sont elles qui détiennent les clés car ce sont elles qui font. Je forme donc le vœu que des convictions et des décisions communes se dégagent des multiples rencontres politiques qui se sont déroulées ces dernières semaines entre les dirigeants des deux pays, afin que l’esprit du Traité de l’Élysée continue de nous inspirer. Le récent accord sur le SCAF en est bien un signe d’espoir.
Guy Maugis est président de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie.

Union économique–Couple franco-allemand : le divorce !

Union économique–Couple franco-allemand : le divorce !


En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Couple franco allemand: De l’eau dans le gaz !

Couple franco allemand: De l’eau dans le gaz !

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle inter nationale dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas!

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Politique– couple franco-allemand : une chimère ?

Politique– couple franco-allemand : une chimère ?

Le normalien et agrégé de philosophie Jean-Loup Bonnamy revient sans le Figaro sur les causes profondes des tensions entre les deux pays.(extrait)

Le couple franco-allemand est une chimère. Cette expression n’est jamais employée outre-Rhin. Déjà en 1963, de Gaulle avait été déçu par l’attitude allemande lorsqu’il comprit que la RFA ferait toujours passer son engagement au sein de l’Otan avant l’alliance française. La réunification a aggravé les choses en faisant basculer le centre de gravité de l’Allemagne vers l’est, comme l’a bien analysé Coralie Delaume dans Le couple franco-allemand n’existe pas. Bonn, l’ancienne capitale de la RFA, n’était qu’à 250 kilomètres de Metz. Aujourd’hui, Berlin est à 800 kilomètres de Metz, mais à seulement quelques dizaines de kilomètres de la frontière polonaise. Ensuite, deuxième axiome, la France s’épuise en vain en demandant à Berlin de se montrer davantage coopératif, car l’Allemagne a, depuis sa réunification, une politique égoïste, se résumant à la stricte défense de ses intérêts nationaux. Puis, c’est le troisième axiome, l’Allemagne a opté pour une politique du « passager clandestin » vis-à-vis de l’UE. L’Allemagne soutient le projet européen à chaque fois qu’elle peut en tirer bénéfice. Mais elle freine des quatre fers lorsque ce projet impliquerait qu’elle mette la main au porte-monnaie. Enfin, il y a un malentendu entre l’Allemagne et la France.

Plus généralement, l’Allemagne a pour ambition de saper méthodiquement tous les restes de la puissance française.

La seule obsession de l’Allemagne, ce sont ses excédents commerciaux. Sur le plan comptable, ils sont vitaux pour porter la charge d’une démographie germanique vieillissante. Sur le plan affectif, l’Allemagne entretient une relation névrotique avec ses excédents qui sont pour elle un véritable fétiche, alors qu’ils déséquilibrent toute l’économie mondiale. Pour maintenir cet excédent, l’Allemagne bénéficie de l’avantage de l’euro. Surévalué par rapport au franc (et étouffant donc l’économie française), l’euro est sous-évalué par rapport au mark et donne à l’Allemagne un puissant avantage compétitif. Elle se distingue également par son opposition forcenée à tout protectionnisme européen. Un exemple est révélateur : les panneaux solaires chinois fabriqués bénéficient d’une politique de dumping de l’État chinois, des subventions publiques massives permettant aux entreprises chinoises de vendre à perte et ainsi d’asphyxier la concurrence européenne et américaine. Une PME allemande, Solar World, avait porté plainte devant la Commission européenne. Une fois n’est pas coutume, la Commission a reconnu que les règles de la concurrence n’étaient pas respectées et a mis en place des barrières protectionnistes. Par peur de voir ses propres exportations frappées de mesures de rétorsion par la Chine, l’Allemagne a fait pression et a finalement obtenu la suppression de cette protection antidumping, et ce, contre l’intérêt de tous les autres Européens et même des entreprises photovoltaïques allemandes.

Plus généralement, l’Allemagne a pour ambition de saper méthodiquement tous les restes de la puissance française. En Australie, l’an dernier, c’est contre notre concurrent allemand TKMS que le français Naval Group avait décroché le contrat de vente des sous-marins. Peu adeptes du fair-play, nos «amis» allemands ont ardemment soutenu la campagne de presse et de lobbying qui a conduit à la rupture du contrat par les Australiens. Même ligne sur le plan énergétique.

En 2011, Berlin a renoncé au nucléaire sans consulter ses partenaires européens. Peu importe que cela fasse bondir ses émissions de CO2 ou gêne les entreprises françaises. En effet, les centrales nucléaires émettent en moyenne 80 fois moins de CO2 par kilowattheure produit que les centrales à charbon et 45 fois moins que les centrales à gaz. En abandonnant le nucléaire et en portant l’éolien au pinacle, Angela Merkel a donc considérablement développé le charbon, ce qui a fait exploser la pollution émise par l’Allemagne, au grand détriment de la qualité de l’air en Allemagne et dans le monde. En Allemagne, 17 % de l’énergie provient du charbon (contre 3 % pour la France). Et 61 % provient du gaz et du pétrole (contre 45 % en France). L’Allemagne est aujourd’hui le sixième pollueur mondial, loin devant la France, émettant annuellement en moyenne plus du double de CO2 par rapport à nous. Le nucléaire français – synonyme d’indépendance stratégique, d’excellence technologique, d’électricité peu chère et d’énergie décarbonée – a pour principal ennemi les manigances allemandes. Que ce soit sur le gaz et les gazoducs (avec l’exigence de prolonger vers l’est le gazoduc franco-espagnol MidCat) ou sur le nucléaire, la politique allemande est un péril pour nos grands énergéticiens (et donc pour nos ménages et nos entreprises).

Europe : le couple franco-allemand mis en cause

Europe : le couple franco-allemand mis en cause

 

 

 

Fondateur d’EuropaNova, Guillaume Klossa préside l’association Civico (civico.eu). A quelques jours d’un important Conseil européen, et au lendemain de la visite à Paris de la Chancelière Angela Merkel, il présente ses idées pour refonder le projet européen et met en garde contre « les forces sapant nos fondamentaux démocratiques » partout en Europe. Son dernier livre, Une jeunesse européenne , a été publié en 2014 chez Grasset. L’intéressé remet en cause dans l’Opinion l’efficacité du couple franco-allemand. (Notons cependant que ce concept de couple admis en France ne l’est guère en Allemagne NDLR)

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Emmanuel Macron, qui a reçu vendredi Angela Merkel, a du mal à faire avancer son projet de refonder l’Europe. Pourquoi ?

Avec le discours de la Sorbonne d’Emmanuel Macron, la France est à peu près le seul pays à avancer une vision pour l’avenir de l’Europe. Pour bouger les lignes, il lui faut des partenaires et le soutien des opinions publiques. Or l’Allemagne et l’Italie, nos partenaires naturels, étaient aux abonnés absents, et les autres gouvernants, faute de sentir le soutien de leurs opinions, sont rétifs. Pour refonder l’Europe, un couple franco-allemand à l’initiative n’est plus suffisant. Il faudrait une dynamique transversale associant société civile, syndicats, leaders d’opinion et gouvernants. Jean Monnet l’a compris après-guerre, avec son comité d’action pour les Etats-Unis d’Europe, une coalition de bonnes volontés dépassant les clivages traditionnels ; c’est ce que nous essayons de renouveler avec Civico depuis l’appel du 9 mai 2016, publié dans quinze pays.

Les citoyens, très critiques à l’égard du projet européen, ne risquent-ils pas de faire défaut ?

Après le référendum britannique les citoyens ont pris conscience que l’Europe était mortelle. Il y avait un boulevard pour relancer, c’est alors qu’il aurait fallu agir. Ce mouvement n’a pas pris corps, faute d’une synchronisation entre les temps politique et civique. Le « business as usual » est de retour et la fenêtre d’opportunité s’est réduite. Un enjeu majeur est à mon sens que chaque citoyen ait un sentiment de responsabilité dans cette relance.

Vous proposiez, dans votre rapport « La voie européenne pour un futur meilleur », une « feuille de route concrète et ambitieuse » à mettre en œuvre après les élections allemandes. Où en êtes-vous ?

L’idée de feuille de route me semble avoir été reprise par Angela Merkel et Emmanuel Macron vendredi à l’Elysée. Il y a cependant une contradiction à surmonter : les Etats attendent beaucoup de Paris et Berlin mais en même temps ils les soupçonnent d’hégémonie. Il faut donc un couple franco-allemand inclusif, discutant avec tous, donnant l’impression à chacun qu’il a eu l’idée des initiatives mises sur la table. Il faut aussi sans doute qu’il utilise mieux la Commission, dont le rôle est de faire émerger des propositions d’intérêt général. C’est un exercice d’équilibriste.

Peut-on relancer l’idée des listes transnationales, torpillée par le Parlement européen ?

Pour 2019, il est tard pour modifier les lois électorales des Vingt-Sept. Miser sur 2024 est plus réaliste. Mais ces listes ne sont qu’un ingrédient pour créer un espace public européen. Une éducation civique commune est également nécessaire, de même que la définition d’un enjeu clair pour les élections européennes qui soit de choisir le président de la Commission. Il serait sain que ce dernier soit un « Spitzenkandidat », l’un des chefs de file des partis européens. Il faut aussi sortir des silos nationaux pour développer une expérience démocratique commune.

Il y a une fenêtre d’opportunité pour créer une force rassemblant ceux qui en Europe veulent sortir du dilemme droite-gauche

C’est que vous vous tentez de faire avec Civico.eu ?

Nous voulons profiter des « consultations citoyennes sur l’Europe », auxquelles participeront la quasi-totalité des Etats membres, pour expérimenter une plateforme permanente permettant de consulter et faire débattre les citoyens de manière transnationale. Des universités, des médias, des syndicats, de grandes entreprises, des PME et des startups participeront à cette expérimentation qui est un laboratoire de réinvention démocratique.

Une nouvelle force politique peut-elle, comme en France, émerger lors des élections de 2019 ?

Partout en Occident, les partis traditionnels sont remis en question. Il y a une fenêtre d’opportunité pour créer une force rassemblant ceux qui en Europe veulent sortir du dilemme droite-gauche.

Craignez-vous une progression des partis populistes ?

Elle est possible. Le vrai sujet est l’affaiblissement des chrétiens-démocrates et des sociaux-démocrates qui portent le projet européen depuis 1950. Il complique le processus de refondation de l’Europe. La démocratie, le pluralisme et l’indépendance des médias qui la conditionnent, l’indépendance de la justice, les libertés, n’ont jamais été aussi menacés depuis la chute du mur. En tant que citoyen engagé, j’invite les leaders d’opinion intellectuels mais aussi syndicaux ou entrepreneuriaux à se coaliser d’urgence aux côtés des citoyens pour contrer les forces sapant nos fondamentaux démocratiques partout en Europe. Nous ne pouvons assister les bras ballants à l’effondrement de ce qui a constitué la modernité de nos sociétés.

UE: Macron et Merkel, le faux couple

UE: Macron et Merkel, le faux couple

Les grands medias titrent  que Merkel et Macron sont décidés à avancer ensemble pour faire progresser l’Europe. La vérité c’est qu’il n’est rien sorti de la rencontre entre les intéressés à Marseille si l’on se fie aux propos de Macron lui-même : « “Préparer cette rentrée et un agenda des six prochains mois qui s’annonce chargé mais où, je le sais, l’Allemagne et la France continueront d’œuvrer ensemble pour préparer l’avenir”. Certes on a évoqué les problèmes mais aucun accord ne s’est dessiné. Le président français et la chancelière allemande ont notamment évoqué au début de leur rencontre à Marseille l’approfondissement de la zone euro, l’union bancaire, la taxation des géants du numérique et les migrations, sans oublier la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Mais aucune position commune n’a conclu la rencontre Macron Merkel. Pas étonnant depuis déjà des mois l’Allemagne montrent la plus grande indifférence à l’égard des propositions du président de la république française. Un président de la république française qui voulait un budget de la zone euro, une réforme de l’union économique avec la théorie des cercles et plus particulièrement pour la zone euro, un budget unique, un ministre des finances commun, un plan de relance des investissements et un véritable fonds monétaire européen. De tout cela, il n’en n’est pas question en Allemagne. Une Allemagne qui sent derrière les propositions de la France la tentation permanente d’imposer une solidarité financière qui ferait payer à l’Allemagne les insuffisances de gestion de pays trop laxistes comme la France. Et ce n’est pas la remontée du taux d’endettement français à 100 % du PIB en 2018 ou encore les déséquilibres accrus dans le budget 2019 qui pourraient convaincre Merkel. Même sur la question des migrations Merkel a été contrainte de mettre la pédale douce compte tenu de la montée du nationalisme et du populisme en Allemagne. Macron ne fait d’ailleurs pas même s’il affirme le contraire. Notons enfin que sur la taxation des géants du numérique l’Allemagne est très réticente pour ne pas encourir les sanctions américaines sur ses exportations notamment d’automobiles. Du coup, la discussion s’est conclue par des considérations très générales. Chancelière allemande ont évoqué au début de leur rencontre à Marseille l’approfondissement de la zone euro, l’union bancaire, la taxation des géants du numérique et les migrations, sans oublier la sortie du Royaume-Uni de l’UE, sujet sur lequel Londres et Bruxelles peinent encore à s’accorder, la politique étrangère et la défense. Objectif des discussions, “préparer cette rentrée et un agenda des six prochains mois qui s’annonce chargé mais où, je le sais, l’Allemagne et la France continueront d’œuvrer ensemble pour préparer l’avenir”, a dit Emmanuel Macron. “Notre programme sera bien rempli”, a dit Angela Merkel, en énumérant les sujets comme autant de défis auxquels l’Union est confrontée. “Je pense que nous allons pouvoir progresser en faveur d’une Europe indépendante qui est capable de résoudre elle-même ses problèmes.”Bref la langue de bois !

Taxe d’habitation : à partir de 2500 € pour une personne seule et 4000 € pour un couple

Taxe d’habitation : à partir de 2500 € pour une personne seule et 4000 € pour un couple

 

 

On sait que la taxe d’habitation représente l’un des impôts les plus lourds pour nombre de Français. En moyenne la taxe d’habitation représente 1000 € (2000 € avec la taxe foncière) mais avec de très fortes disparités selon les communes. Taxe foncière et taxe d’habitation peuvent représenter plus d’un mois de salaire. Les 20 % de Français qui ne seront pas exonérés de la taxe d’habitation sont ceux dont les revenus seront de 2500 € nets (et au-dessus) pour une personne seule et de 4000 € (et au-dessus) pour un couple. . On connaît en effet  les plafonds d’exonération pour cet impôt local. Autrement dit, on sait qui bénéficiera de cette mesure-phare voulue par Emmanuel Macron. Ces plafonds seront de 27.000 euros de revenu fiscal de référence (obtenu après un abattement de 10% sur les salaires réels) pour une personne seule et 43.000 euros pour un couple sans enfant. Pour un couple avec un enfant, le plafond pour être exonéré de taxe d’habitation est de 49.000 euros de revenu fiscal de référence. Il faudra ensuite rajouter 6000 euros au revenu fiscal de référence pour chaque enfant supplémentaire.  Selon les calculs du gouvernement, 80 % des Français, soit 17 millions de foyers, sont sous ces plafonds et devraient être exemptés de taxe d’habitation… dans 3 ans. En 2018, première étape de cette réforme, leur taxe baissera de 30%. Suivra ensuite un autre tiers avant d’arriver à la suppression complète. Pour savoir si vous serez exonérés ou pas de la taxe d’habitation en 2020, Le Figaro Immobilier vous propose ce simulateur. Il vous suffit de renseigner votre situation familiale (célibataire ou en couple), votre nombre de parts et votre revenu fiscal de référence.

 




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