Coup de froid sur l’économie mondiale
Les bourses qui dévissent, le baril de pétrole sous les 60 dollars, l’industrie manufacturière en croissance zéro en Europe (et même encore en baisse en France en décembre), en recul auusi en Chine, le rouble qui perd 45%de sa valeur en an, la déflation au Japon qui menace autant de mauvaises nouvelles pour l’économie. D’autant que les pays émergents ne prennent pas le relai ; seuls les Etats-Unis résistent bien pour le moment, bien soutenus par la FED. En Europe, on tergiverse ; en faiat Draghi (BCE) est paralysé par l’Allemagne qui s’oppose toujours à des rachats d’obligations souveraines qui viendraient alléger les contraintes budgétaires. Du coup c’est l’attentisme général. Obama avait déjà prévenu (comme le FMI), les Etats Unis ne peuvent à eux seuls soutenir la croissance mondiale. Concernant les bourses, i faut bien étendu prendre en considération que la période est à la prise de bénéfices, pour autant l’attentisme risque d’être encore de rigueur comte tenu des interrogations sur la croissance de 2015. En France ce n’est plus seulement l’attentisme mais la paralysie et pour de longs mois. D’une certaine manière le quinquennat de Hollande est terminé. Ce dernier oriente d’ailleurs ses discours sur le terrain des valeurs délaissant l’économie. On est déjà entré dans la problématique des élections de 2017. En attendant, il faudra digérer le succès du FN aux élections départementales (le FN est prévu nettement en tête). Pas de quoi remobiliser le gouvernement autour de la relance et des réformes par peur des rections corporatistes, peur aussi de Bruxelles qui menace toujours de sanction pour non respect de règle budgétaires. La croissance mondiale est handicapée par une méfiance de ceux qui manquent de pouvoir d’achat mais tout autant par ceux qui pourraient consommer davantage mais qui ne le font pas par crainte de l’avenir. Cela vaut pour les ménages (consommation) comme pour les entreprises (investissements).