Archive pour le Tag 'coup'

Page 10 sur 11

Coup de froid sur l’économie mondiale

Coup de froid sur l’économie mondiale

 

Les bourses qui dévissent, le baril de pétrole sous  les 60 dollars, l’industrie manufacturière en croissance zéro en Europe (et même encore en baisse en France en décembre), en recul auusi en Chine, le rouble qui perd 45%de sa valeur en an, la déflation au Japon qui menace  autant de mauvaises nouvelles pour l’économie. D’autant que les pays émergents ne prennent pas le relai ; seuls les Etats-Unis résistent bien pour le moment, bien soutenus par la FED. En Europe, on tergiverse ;  en faiat Draghi (BCE) est paralysé par l’Allemagne qui s’oppose toujours à des rachats d’obligations souveraines qui viendraient alléger les contraintes budgétaires. Du coup c’est l’attentisme général. Obama avait déjà prévenu (comme le FMI), les Etats Unis ne peuvent à eux seuls soutenir la croissance mondiale. Concernant les bourses, i faut bien étendu prendre en considération que la période est à la prise de bénéfices, pour autant l’attentisme risque d’être encore de rigueur comte tenu des interrogations sur la croissance de 2015. En France ce n’est plus seulement l’attentisme mais la paralysie et pour de longs mois. D’une certaine manière le quinquennat de Hollande est terminé. Ce dernier oriente d’ailleurs ses discours  sur le terrain des valeurs délaissant l’économie. On est déjà entré dans la problématique des élections de 2017. En attendant, il faudra digérer le succès du FN aux élections départementales (le FN est prévu nettement en tête). Pas de quoi remobiliser le gouvernement  autour de la relance et des réformes  par peur des rections corporatistes, peur  aussi de Bruxelles qui menace toujours de sanction pour non respect de règle budgétaires. La croissance mondiale est handicapée par une méfiance de ceux qui manquent de pouvoir d’achat mais tout autant par ceux qui pourraient consommer davantage mais qui ne le font pas par crainte  de l’avenir. Cela vaut pour les ménages (consommation) comme pour les entreprises (investissements).

CGT -Lepaon: un sale coup pour le syndicalisme

CGT -Lepaon,: un sale coup pour le syndicalisme

laffaire Lepaon ( dont la démission est maintenant demandée par la première fédération de la CGT)  est un sale coup pour le syndicalisme en général qui n’était déjà pas très apprécié.  Près de 70% des Franaçis ne font pas confiance aux syndicats qui comptent de l’ordre de 5% de syndiqués à jour de leurs cotisations. Les syndicats sont victime d’un discrédit qui frappent toutes les  institutions mais la désaffection est plus ancienne, elle a commencé dans les années 70. En cause d’abord la compétence des syndicats à intégrer la problématique économique et le poids excessif de la culture étatique. Du coup le syndicalisme n’attire plus les meilleurs. La faute aussi à certains patrons qui ont  réduit le syndicalisme à pas grand-chose. Bref le contraire d’une démocratie réellement participative (contrairement à ce qui se passe en Allemagne). Limage du syndicalisme est aussi très affectée par les grèves à répétition de nature corporatiste qui prennent  en charge les intérêts de ceux qui sont loin d’être les moins favorisés. Enfin la culture anarcho-gauchiste qui domine encore trop  le syndicalisme français.  L’affaire de Thierry Lepaon concerne sa retraite chapeau  peu justifié de 31  euros puisqu’en réalité il  a bénéficié d’une sorte de promotion. Une affaire qui s’ajoute aux plus de 100 000 euros de réfection de son appartement de fonction et aux 60 000 de remise en état de son bureau. Ça fait beaucoup pour un seul homme, syndicaliste au demeurant. Une affaire qui porte atteinte  au syndicalisme en général dont la plupart des responsables vivent dans de conditions plutôt modestes. Les affaires dans le syndicalisme sont heureusement très exceptionnelles pour autant les dégâts de l’affaire Lepaon seront lourds pour la CGT d’abord et par ricochet pour les autres syndicats. Il faut enfin ajouter que Lepaon ne s’est guère manifesté jusque là par une grande compétence et qu’il na sans doute pas la stature nécessaire pour diriger une organisation comme la CGT.

CGT : affaire Lepaon, un sale coup pour le syndicalisme

CGT : affaire Lepaon, un sale coup pour le syndicalisme

C’est aujourd’hui que se réunit la commission exécutive de la CGT  pour discuter du cas de son secrétaire général. De  toute manière c’est un sale coup pour le syndicalisme en général qui n’était déjà pas très apprécié.  Près de 70% des Franaçis ne font pas confiance aux syndicats qui comptent de l’ordre de 5% de syndiqués à jour de leurs cotisations. Les syndicats sont victime d’un discrédit qui frappent toutes les  institutions mais la désaffection est plus ancienne, elle a commencé dans les années 70. En cause d’abord la compétence des syndicats à intégrer la problématique économique et le poids excessif de la culture étatique. Du coup le syndicalisme n’attire plus les meilleurs. La faute aussi à certains patrons qui ont  réduit le syndicalisme à pas grand-chose. Bref le contraire d’une démocratie réellement participative (contrairement à ce qui se passe en Allemagne). Limage du syndicalisme est aussi très affectée par les grèves à répétition de nature corporatiste qui prennent  en charge les intérêts de ceux qui sont loin d’être les moins favorisés. Enfin la culture anarcho-gauchiste qui domine encore trop  le syndicalisme français.  L’affaire de Thierry Lepaon concerne sa retraite chapeau  peu justifié de 31  euros puisqu’en réalité il  a bénéficié d’une sorte de promotion. Une affaire qui s’ajoute aux plus de 100 000 euros de réfection de son appartement de fonction et aux 60 000 de remise en état de son bureau. Ça fait beaucoup pour un seul homme, syndicaliste au demeurant. Une affaire qui porte atteinte  au syndicalisme en général dont la plupart des responsables vivent dans de conditions plutôt modestes. Les affaires dans le syndicalisme sont heureusement très exceptionnelles pour autant les dégâts de l’affaire Lepaon seront lourds pour la CGT d’abord et par ricochet pour les autres syndicats. Il faut enfin ajouter que Lepaon ne s’est guère manifesté jusque là par une grande compétence et qu’il na sans doute pas la stature nécessaire pour diriger une organisation comme la CGT.

Mistral : face à la Russie nouveau coup de menton de Valls

Mistral : face à la Russie nouveau coup de menton de Valls

 

 

Valls a profité de l’absence de Hollande (au G20) pour se faire le champion de l’autorité et de l’indépendance de la France en intervenant à propos des Mistral (porte hélicoptères commandés par la Russie à la France). Une déclaration peut-être auusi pour gêner la discussion qui intervient au G20 sur ce sujet entre Hollande et Poutine.  Face aux menaces russes donc un  nouveau coup de menton de Valls, des coups de mentons souvent proches de la provocation et qui agacent de plus en plus l’Elysée.   « Personne ne «dicte sa conduite» à la France, a prévenu ce vendredi soir Manuel Valls. Une réponse à l’ultimatum lancé un peu plus tôt dans la journée par Moscou au gouvernement français, qui a refusé livrer le Mistral à la Russie mercredi, comme l’y invitaient pourtant les autorités russes depuis plusieurs semaines.  Moscou a ainsi laissé jusqu’à fin novembre aux autorités françaises pour remettre un premier navire militaire si elle ne veut pas s’exposer à de «sérieuses demandes de compensation», selon une source russe «haut placée» citée, vendredi, par l’agence Ria Novosti.  «J’ai déjà eu l’occasion de dire qu’à ce stade, aujourd’hui, les conditions n’étaient pas réunies pour la livraison du Mistral», a déclaré ce vendredi soir le Premier ministre à la presse, en marge d’un déplacement à Auxerre. «La France honore ses engagements, mais la France est une nation qui compte, qui pèse dans le concert des nations et qui exige la paix en Ukraine. Et qui prend ses décisions de manière souveraine, sans que quiconque ne lui dicte sa conduite de l’extérieur», a assuré le Premier ministre. «Ce qui est essentiel, et François Hollande va l’évoquer aussi avec plusieurs chefs d’État et de gouvernement pendant le G20, c’est que l’on retrouve le chemin de la paix entre l’Ukraine et la Russie», a-t-il ajouté.«Nous en sommes malheureusement loin. Les tensions encore ces derniers jours, ces dernières semaines, sont là pour malheureusement le démontrer. Il y a la guerre, il y a des morts. On meurt tous les jours en Ukraine, à Donetsk», a déploré Manuel Valls. «Et tout doit être fait pour la paix. Chacun doit y prendre sa part.» L’annonce de Moscou a fait figure d’énième rebondissement dans le feuilleton Mistral. Vendus pour 1,2 milliards d’euros à la Russie sous le mandat de Nicolas Sarkozy en juin 2011, ces bâtiments de projection et de commandement se retrouvent au cœur d’un imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision du président François Hollande de suspendre leur livraison au règlement politique de la crise ukrainienne. Fin octobre, Moscou avait affirmé avoir été invité à recevoir le premier de ces navires le 14 novembre à Saint-Nazaire. Une annonce immédiatement démentie par le constructeur, le groupe DCNS (chantier navals) et le gouvernement français. Mercredi, le ministre de la Défense réaffirme qu’«aucune date de livraison» d’un navire Mistral à la Russie «ne peut être fixée à ce stade».

Notre Dame des landes : coup de menton de Valls

Notre Dame des landes : coup de menton de Valls

 

Finalement plus personne ne se préoccupe vraiment de l’avenir immédiat du pays, désormais c’est la recherche de la meilleure posture pour 2017. Ce que fait encore Valls qui réaffirme que l’aéroport inutile de Notre Dame des Landes se fera. Façon de montrer que lui a de l’autorité ( en creux que qu’ Hollande n’en a pas !),  qu’il a chaussé les bottes de Clémenceau ! Un nouveau coup de menton évidemment.  Un projet pourtant qui a peu de chance de se faire car il faudra épuiser les procédures juridiques, encore des mois et des mois et l’aéroport (qui est en fait une vaste opération immobilière) n’a guère de chances d’être engagé avant 2017.  Manuel Valls réaffirme pourtant la détermination du gouvernement à l’installation d’un aéroport sur le site de Notre-Dame des Landes. C’est en tout cas ce qu’il écrit à une association locale, favorable au projet. Ce courrier, que France info a pu se procurer, relance le débat. Eté conforte les militants pro-aéroport dans leur certitude qu’il verra bien le jour.  C’est inscrit noir sur blanc : « Les travaux ne s’engageront qu’une fois les recours contre le projet jugés« . Mais travaux il y aura à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), c’est ce que la formule sous-entend. Il n’y a pas de conditionnel. Et donc plus de doutes pour l’association Des Ailes pour l’Ouest, à qui le courrier daté du 28 octobre est adressé.  Un courrier signé Manuel Valls, que s’est procuré France Info (voir ci-dessous), dans lequel il écrit que « la détermination de l’Etat à voir ce projet réalisé est intacte« . Le projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes fait l’objet de très vives contestations, tout comme celui du barrage de Sivens en ce moment. En ce qui concerne NDDL, depuis sa prise de fonction en avril dernier, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal essayait pourtant de ménager la chèvre et le chou. Jusqu’ici, la position du gouvernement supposait que de nouvelles discussions pourraient être engagées. Ségolène Royal aussi répétait qu’il fallait attendre. Mais attendre pour décider si le projet serait maintenu et sous quelles modalités. Le chef du gouvernement va donc plus loin. En continuant toutefois à s’abriter derrière les tribunaux, qui ne devraient pas trancher avant le printemps prochain.
 

 

Valls : coup de menton contre les patrons !

Valls : coup de menton contre les patrons !

Encore un nouveau coup de mentons contre les patrons cette fois pour leur demander de créer des emplois. En fait, un coup de menton surtout politique mais qui sur le plan économique ne peut servir à grand chose. En effet les patrons ne pourront embaucher que su la croissance revient et en même temps si  leurs carnets de commandes se regarnissent ; Manuel Valls va donc faire semblant de demander  des comptes au patronat. Mardi 4 novembre, le Premier ministre va ainsi réunir les partenaires sociaux pour faire le point sur les aides aux entreprises, qui représentent un peu plus de 40 milliards d’euros.  L’objectif est de rappeler que ce geste n’est pas à sens unique. « Quand la nation toute entière consent un effort aussi important, il faut que les entreprises assument leurs responsabilités », déclarait ainsi Manuel Valls dans un entretien à L’Obs, le 22 octobre dernier.  Le message est donc clair: le patronat doit désormais passer des paroles à l’acte. Dans cette optique, un nouvel outil va être mis en place pour suivre de près les efforts du patronat. Ainsi le comité du suivi du CICE (Crédit d’impôt compétitivité pour l’emploi) va être élargi pour être transformé en un comité de suivi et d’évaluation des aides publiques aux entreprises, animé par Jean Pisani-Ferry, commissaire général à la stratégie et à la prospective. Il s’agira ainsi de veiller de près à ce que le patronat tienne ses engagements sur l’emploi et l’investissement. L’exécutif a toujours en tête le fameux pin’s de Pierre Gattaz, qui promettait la création d’un million d’emplois. Une communication qui a passablement agacé le gouvernement.   »Monsieur Gattaz avait un pin’s à un million: qu’il tienne sa promesse », a ainsi rappelé Michel Sapin dimanche dans l’émission Tous Politiques. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que le patronat français cesse d’être dans une revendication qui se nourrit d’elle-même, pour être dans la mobilisation : c’est dans l’intérêt des entreprises », a-t-il poursuivi. Evidemment le discours est sensiblement différent du côté du patronat. « On nous dit qu’on fait des cadeaux aux entreprises. Mais ce discours est insupportable. Car on a alourdi de 30 milliards d’euros ces dernières années les charges sur les sociétés », déclarait Pierre Gattaz à l’Opinion vendredi dernier.  Dans cette interview, le patron du Medef soulignait aussi que les décrets d’application du pacte tardaient à paraître. « Les fédérations veulent jouer le jeu (du pacte de responsabilité, ndlr) mais sont très énervées par tous les messages » du gouvernement, poursuivait-il.  Les négociations sur les contreparties du pacte de responsabilité se font actuellement au niveau des branches. Pour le moment, seuls deux secteurs ont signé des accords sur l’investissement et l’emploi, à savoir la chimie et la métallurgie.  Les banques via l’Association française des banques (AFB), ont elles proposé entre 40.000 et 42.000 recrutements entre 2015 et 2017. Un objectif jugé insuffisant par la CFDT qui estime que le pacte de responsabilité doit rapporter au secteur « 1,3 milliard d’euros ». Pierre Gattaz veut aboutir « à une dizaine d’accord d’ici à la fin de l’année ».

 

Afrique- Burkina : encore un coup d’Etat en préparation

Burkina : encore un coup d’Etat en préparation

 

Cette fois encore c’set encore un coup d’Etat qui semble se préparer au Burkina Faso avec la désignation du lieutenant colonel Isaac Zida come président de transition et la suspension de la constitution. D’une certaine manière les manifestants se sont fait voler  leur révolution. L’enjeu pour la clique militaire c’est évidemment de constituer une nouvelle oligarchie qui se partagera le gâteau du pouvoir. En bref changer la corruption par une autre et maintenir le pays dans un sous-développement économique, social et démocratique.  L’armée a  donc désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré. A peine nommé, le chef du régime de transition a pris la décision de rouvrir des frontières aériennes du Burkina Faso. L’opposition et la société civile burkinabè ont appelé samedi la population à un grand meeting sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche à 8 heures du matin.  Les partis de l’opposition et les organisations de la société civile burkinabè, réunis samedi à Ouagadougou, ont exigé une transition « démocratique et civile », refusant la confiscation du pouvoir par l’armée après la chute du président Blaise Compaoré. « La victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l’armée », selon un communiqué. L’opposition et la société civile burkinabè ont donc appelé samedi la population à un grand meeting sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche à 8 heures du matin. La Place de la Nation, située dans le centre de Ouagadougou, a été le lieu de rassemblement privilégié cette semaine des manifestations populaires qui ont chassé du pouvoir le président Blaise Compaoré. Même son de cloche du côté de l’Union africaine (UA) a appelé samedi à une transition « civile et consensuelle » au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré, désormais réfugié en Côte d’Ivoire. La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, « appelle les acteurs politiques et la société civile du Burkina Faso à travailler ensemble dans un esprit de consensus et de responsabilité pour convenir d’une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d’élections libres, régulières et transparentes », indique l’UA dans un communiqué. L’organisation tiendra un conseil de paix et de sécurité lundi pour examiner la situation dans le pays.

 

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

 

C’est bien un coup d’Etat qui se prépare au Burkina avec la tentative de changement de constituions qui permettrait au président actuel de se faire élire encore trois  fois. Des centaines de milliers de Burkinabés sont descendus dans la rue, mardi 28 octobre, pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré, avec pour résultat une manifestation politique d’une ampleur historique sur le continent. Les syndicats ont appelé à une grève générale mercredi 29 octobre. L’Assemblée nationale doit examiner, jeudi 30 octobre, un texte visant à réviser l’article 37 de la Loi fondamentale. Ce dernier vise à faire passer de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels. Un changement qui permettrait à l’actuel chef d’État, Blaise Compaoré, de concourir à nouveau à la présidentielle. Ce dernier devrait quitter la tête du pays en 2015. Au Burkina, où 60 % des 17 millions d’habitants ont moins de 25 ans et n’ont jamais connu d’autre régime, une grande partie de la jeunesse refuse une perpétuation de son pouvoir. Si la modification de l’article 37 est évoquée depuis des mois, l’annonce le 21 octobre du projet de loi a fait franchir un cap aux contestataires. Un référendum peut être organisé en cas d’adoption du texte, sauf si celle-ci se fait avec plus de deux tiers des voix.  L’opposition craint en effet que ce changement constitutionnel, qui ne devrait pas être rétroactif, conduise Blaise Compaoré – déjà élu quatre fois avec des scores soviétiques – à accomplir non pas un, mais trois mandats supplémentaires : soit 15 ans de plus au pouvoir.

 

 

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

 

UMP, PS, FN, front de gauche, centristes tous veulent changer de nom pour dissimuler le pathétique vide programmatique. En réalité, un coup de peinture sur de vieilles façade ;  ce qui est en cause ce n’est évidemment pas un changement de nom illusoire mais la révolution qui doit affecter tout le système politique. Un système confisqué par les pros de la politique qui ont transformé en carrière et métier ce qui ne devrait être qu’une mission temporaire au service de l’intérêt général. En France (ailleurs aussi) la démocratie est à bout de souffle et jamais sans doute dans l’histoire de la démocratie moderne le fossé n’a été aussi grand entre les appareils et le peuple. Ce qui se traduit dans la montée inexorable de l’abstention. La constitution est à bout de souffle, le parlement discrédité, et les partis ne sont que des machines de guerre  conquérir le pouvoir et à servir les écuries. Tout doit être changé, le mode d’émergence des futurs élus, lesquels n’ont strictement aucune chance s’ils ne se plient  pas à la logique des appareils. La sociologie des représentants du peuple doit être profondément modifiée pour être représentative de toutes les catégories socio professionnelles. Les fonctionnaires qui trustent les fonctions électives doivent être interdits d’élection sauf à démissionner de leur statut. Le nombre d’élus doit être divisé par 10 car chaque élu  plombe la compétitivité et même la liberté ; des évaluations régulières doivent être faite des politiques tant au plan national qu’au plan local ce qui éviterait les gaspillages monstrueux qui expliquent une grande partie de la dette (plus de 2000 milliards soit environ 30 000 euros pour chaque français). C’est d’une évolution institutionnelle dont nous avons besoin mais aussi culturelle. Il faut un autre discours, une autre forme. Bref une démocratie moderne, vivante, inventive débarrassée des oripeaux de cette monarchie républicaine décadente et des discours verbeux incompréhensible de la langue énarchique. Ce n’est pas emballage qui doit être modifié mais le contenu.

Budget 2015: coup de menton de Valls contre Bruxelles

Budget 2015: coup de menton de Valls contre Bruxelles

 

Encore un coup de menton bien illusoire de Valls contre Bruxelles. Le Premier ministre veut du respect de la part de l’Europe or le respect ne se demande pas, il se mérite ; et c’est justement l’objet du différend, la France ne respecte pas les 3% de déficit du budget. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler  que c’est la France qui est à l’origine de ce critère de 3% (du temps de Mitterrand), un critère inventé un jour sur un coin de bureau par un « expert » de Bercy. Critère imposé ensuite à toute l’Europe. Pourquoi d’ailleurs 3%du PIB ?  Une gestion rigoureuse c’est 0% de déficit. Certes en ces temps difficiles l’ austérité n’est sans doute pas le meilleur remède pour relancer la croissance. Et on ne gère pas en trois ans une dette accumulée depuis 30 ans. Coincé Valls s’en remet à se coups de menton bien connus « Ce que nous demandons uniquement aux Européens, c’est de tenir compte de la réalité qui s’impose malheureusement à nous: la crise qui mine la zone euro », a déclaré à la presse Manuel Valls à Blois où il était venu participer à un débat historique. Jugeant que l’Europe est en « quasi déflation », le Premier ministre français a relevé que l’Allemagne n’était pas épargnée. « Il faut respecter la France, c’est un grand pays. Je n’accepte pas de leçons de bonne gestion. Je demande à chacun beaucoup de sang-froid, beaucoup de respect, surtout de la part de partenaires européens », a martelé Manuel Valls.  Le Premier ministre français a par ailleurs estimé que l’impact budgétaire des engagements militaires de la France devrait être pris en compte par Bruxelles dans son appréciation. « Les engagements militaires et financiers qui sont les nôtres doivent être davantage intégrés » dans l’appréciation par Bruxelles du budget français par Bruxelles, a jugé le Premier ministre. « La France, avec la Grande-Bretagne, assume des responsabilités, non seulement pour l’Europe, mais pour le monde », a relevé Manuel Valls.   »Nous accomplissons ainsi d’une certaine manière une très grande mission pour la France et pour l’Europe (…). Chacun doit considérer que la France accomplit là une mission très particulière », a argumenté le chef du gouvernement français.

 

Affaire Guérini : Véolia dans le coup !

Affaire Guérini : Véolia dans le coup !

Les élus  se sucrent, ils ont raison, le pouvoir ça sert à cela faute de conviction. Certains le font discrètement (comme Hollande ou Valls) grâce au statut d’apparatchik qui assure à vie des revenus confortables et sans grand risque, d’autre plus bêtement comme Guérini, Sarko, Copé, Cahuzac et bien d’autres. Guérini, lui, a faiat un excès de vitesse corruptive cette fois avec Véolia.  Le parquet de Marseille a en effet  annoncé ce vendredi la mise en examen, en tant que personne morale, du groupe Veolia Environnement pour « recel de trafic d’influence » dans un des volets de l’affaire Guérini sur des marchés publics présumés frauduleux dans les Bouches-du-Rhône.  La justice s’intéresse au versement d’une indemnité de plusieurs millions d’euros, daté de 2006, à Somedis, une filiale de Veolia. Cette indemnité a été versée lors de la résiliation d’un contrat la liant avec la communauté d’agglomération de Salon-de-Provence pour l’exploitation d’une décharge située à La Fare-les-Oliviers. Or une fois ce contrat rompu, la gestion de la décharge est revenue à une autre entreprise, la SMA, dirigée par le frère de Jean-Noël Guérini, Alexandre Guérini. « Veolia a été mis en examen le 2 juin« , a indiqué le procureur adjoint de Marseille, Catherine Alexandre, confirmant une information du site Internet de La Provence. Cette mise en examen fait suite à une première, le 18 décembre, pour « trafic d’influence et recel de détournement de fonds publics« , selon la magistrate. C’est un ancien cadre du groupe qui était alors concerné. L’origine de l’enquête remonte à une plainte de l’Agglo de Salon, une collectivité regroupant 17 communes, auprès de la justice administrative. Elle souhaite faire annuler cette transaction d’un montant total de 14,8 millions d’euros, dont 9 millions pour la seule résiliation du contrat.  Elle s’estime victime de « manoeuvres dolosives » de la part de son ancien avocat parisien, Régis de Castelnau, qui a été mis en examen fin février pour complicité de trafic d’influence dans cette affaire. Sollicité par l’AFP, Veolia s’est refusé à tout commentaire.

 

Démantèlement d’Alstom : Siemens et avec Mitsubishi sur le coup

Démantèlement d’Alstom : Siemens et  avec Mitsubishi sur le coup

Le conglomérat allemand Siemens a annoncé mercredi s’être allié avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) pour étudier la possibilité d’une offre commune de rachat d’une partie des activités du français Alstom.  Siemens et MHI ont précisé dans un communiqué commun qu’ils décideraient le 16 juin au plus tard de soumettre ou non une offre au conseil d’administration d’Alstom. « Nous sommes persuadés que nous pouvons contribuer à un partenariat avec Alstom qui créera de la valeur pour toutes les parties impliquées, notamment pour la France », dit dans le communiqué le PDG de Mitsubishi Heavy, Shunishi Miyanaga. Des sources avaient déclaré auparavant à Reuters que les deux groupes discutaient d’une offre potentielle sur les activités de production d’énergie d’Alstom, déjà visées par une offre de 12,35 milliards d’euros de l’américain General Electric. Une source proche d’Alstom a estimé mercredi qu’un éventuel rachat d’une partie d’Alstom par Siemens et MHI risquerait d’entraîner un « démantèlement » du groupe français. « Ça aboutirait à un dépeçage, ce n’est pas du tout l’esprit du ‘deal’ et je ne vois pas comment l’Etat pourrait soutenir une offre de ce type », a dit cette source, précisant qu’Alstom « n’a rien reçu » de la part de Siemens et que MHI n’a pas eu accès aux comptes détaillés du groupe français. Alstom n’a pas souhaité commenter les annonces de Siemens et de MHI. Pour sa part, l’Elysée a fait savoir, en fin de journée, que le président François Hollande réunirait jeudi matin le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, et le directeur général de l’Agence des participations de l’Etat, David Azéma, pour faire le point sur le dossier. Après avoir fait part, le mois dernier, de son intérêt pour le pôle énergie d’Alstom et évoqué le transfert au français de l’ensemble de ses activités de matériel ferroviaire roulant, Siemens s’était donné jusqu’au 16 juin pour présenter une offre formelle. GE a de son côté accordé fin mai trois semaines supplémentaires – soit jusqu’au 23 juin – à Alstom, qui lui est favorable, pour examiner son offre, accédant ainsi à une demande du gouvernement français. L’exécutif français, qui craignait fin avril d’être mis devant le fait accompli avec une transaction en faveur du groupe américain, a publié mi-mai un décret lui permettant d’opposer un veto à toute vente d’actifs stratégiques français. Paris a cherché ces dernières semaines à obtenir de GE et de Siemens qu’ils améliorent leurs propositions afin de protéger l’emploi, l’avenir du pôle ferroviaire – sur lequel Alstom se recentrerait – ou encore des activités clés telles que les turbines pour centrales nucléaires, les éoliennes et l’hydroélectricité.  L’action Siemens a perdu 0,96% à 98,92 euros mercredi à la Bourse de Francfort, où l’indice Dax a cédé 0,79%. A Paris, Alstom a abandonné 0,46% tandis que le CAC 40 a reculé de 0,87%.

 

Coup de gueule contre Taubira

Coup de gueule contre Taubira

 

Avec la position de Taubira tous les délits pourront s’affranchir de la prison. Du Coup Hollande a poussé un coup de gueule contre la fantasque ministre de la justice. François Hollande serait « furieux » contre Christiane Taubira. C’est ce que rapporte vendredi Le Parisien. Le Président reproche à la ministre de la Justice d’avoir laissé passer, lors de l’examen mardi du texte sur la réforme pénale par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, un amendement auquel le gouvernement était opposé. Il s’agit d’étendre la contrainte pénale – une peine en milieu ouvert, hors de prison – à tous les délits, alors que le texte initial prévoit qu’elle ne s’applique qu’aux délits passibles de cinq ans d’emprisonnement. Le trafic de drogue ou l’agression sexuelle étaient donc de facto exclus de la mesure, comme le souhaite le Premier ministre Manuel Valls. Sauf que la garde des Sceaux, a, selon le quotidien, omis de dire l’opposition du gouvernement sur la question et donc laissé passer l’amendement. La veille, une réunion interministérielle avait pourtant arrêté la ligne du gouvernement. La ministre de la Justice a été convoquée mercredi matin dans le bureau du Président. « Elle s’est fait vertement rappelé à l’ordre sur son devoir de loyauté », rapporte un proche de l’Elysée, cité par Le Parisien. » « Il faut garder la logique et les équilibres du texte, et faire attention aux amendements qui pourraient venir », lui a dit le Président selon Le Monde.  Depuis le début, Christiane Taubira plaide depuis le début pour une extension de la contrainte pénale à tous les délits. Elle n’a pas changé de position. « Il est cohérent, logique et plus efficace que dans certains cas, l’on puisse prononcer une contrainte pénale plus contraignante que le sursis avec mise à l’épreuve, qui couvre tout le champ des délits. On va priver les magistrats d’un outil. C’est mieux de donner le choix aux magistrats, c’est un outil supplémentaire. C’est une bonne mesure. Maintenant il y a l’arbitrage du Président », explique la ministre de la Justice au Monde.  Elle s’était déjà opposée à Manuel Valls sur plusieurs points de la réforme à l’été 2013. Selon Le Monde, elle aurait indiqué au Premier ministre que les députés socialistes étaient prêts à la soutenir sur l’idée d’étendre la contrainte pénale à tous les délits. « Le groupe PS à l’Assemblée m’a dit qu’il va voter cet amendement. Donc si tu veux que je fasse battre le gouvernement dans une séance publique, je le fais… », a-t-elle glissé au chef du gouvernement mercredi. Mais la chancellerie assure de son côté au Parisien que la ministre défendra la semaine prochaine dans l’hémicycle les amendements pour « rétablir le texte du gouvernement ».

 

Européennes : coup de pied au cul historique pour Hollande

Européennes : coup de pied au cul historique pour Hollande

 Le PS à 14% 25% pour le FN, 20% pour l’UMP, 14% pour le PS, 10% pour les verts et le Modem, 6% pour le front de gauche, de résultats encore plus catastrophiques qu’attendus pour Hollande et le PS ; selon une premier estimation CSA. Le PS obtiendrait même le score le plus bas de son histoire aux élections européennes. En fait si on tient compte de l’abstention, autour de 58%, le PS représente de l’ordre de 5% des électeurs. Autant dire que la légitimité de Hollande et du gouvernement est remise en question. En cause évidemment un rejet de cette Europe technocratique et ultra libérale, paralysée devant la crise et qui s’est montrée incapable de relancer l’économie. Une Europe qui au contraire à travers l’austérité n’a fait qu’aggraver le chômage. C’est un coup de pied au cul sans précédent pour Hollande. Certes Valls dira que cela ne change rien, que le gouvernement va continuer son travail de « redressement « mais personne ne peut y croire sérieusement si on s’en tient aux chiffres du chômage annoncés (+200 000 encore ‘ici 2015 ou encore aux chiffres de la croissance (croissance presqu’à zéro pour le premier semestre et très molle pour le second). C’est donc une double sanction d’une part à l’égard de l’Europe, d’autre part vis-à-vis du PS et de Hollande. Il faut dire que rarement sans doute un président et un gouvernement ne se sont montrés auusi incompétents en particulier dans les domaines économiques et sociaux. Le message envoyé par les Français est clair, les français ne supporte plus Hollande et sa majorité. Il est évident que le FN a capitalisé tous les mécontentements mais en même temps toutes les contradictions et que ce vote ne va pas renforcer la position de la France au sein de l’Europe. La France ne pesait déjà plus grand-chose avec Hollande mais avec ce vote elle va y ajouter le ridicule. Avec Hollande le pays ne pourra pas supporter encore 3 ans d’agonie et avec ce résultat la crise politique est désormais ouverte. En face de tels résultats un de Gaulle aurait immédiatement démissionné, Hollande lui va s’accrocher de manière pathétique entrainant le pays dans le même déclin.

Hollande : un coup à droite, un petit coup à gauche

Hollande : un coup à droite, un petit coup à gauche

 

Champion du slalom spécial Hollande navigue, un coup à droite, un petit coup à gauche. L’ennemi c’est la finance pendant la campagne mais en fait pas de vraie réforme bancaire ( ce sont les banquiers qui ont gagné) , le redressement du pays mais en fait des réformes sociétales pour les bobos, l’équité fiscale mais en fait une année on augmente , une autre on diminue ( un peu pour les ménages en 2015), l’inversion du chômage en 2013 mais en fait reportée à plus tard, ; le «  capitaine de pédalo » navigue au gré des vents, des courants, des sondages, des modes. Pour les déficits même chose, on promet 3% de déficit du budget mais on va essayer de reporter l’échéance à 2016 ou 2017, voire plus tard. On annonce la réorientation de la politique économique de Bruxelles mais en réalité on se couche devant Merkel. C’est du Hollande dans le texte. Un président qui a fusillé son mandat en seulement deux ans, de contradictions, de fausses promesse, de reniements. Il s’étonne après que la France soit divisée. Pas surprenant il n’a aucune colonne vertébrale, sa politique ressemble à du mou de veau. La sanction était inévitable depuis longtemps : une première raclée aux municipales. Surtout une débâcle aux européennes et là il aura cramé toutes ses cartouches, Valls y compris qui n’aura aucune marche manœuvre en dépit de son affichage volontariste. Pour 2017, les carottes sont cuites, Hollande ne sera même en deuxième position (s’il se représente ce qui n’est même pas certain). Finalement un président assez pathétique  qui flotte dans le costume trop grand pour lui. Conséquence la plus grave, le chômage qui n’en finit pas de grimper ; le seul et unique problème dont découlent tous les autres. De toute manière le mandat de Hollande est d’ores et déjà terminé. En mai, il ne lui restera que la dissolution après les européennes.

1...7891011



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol