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Présidentielle 2022: Taubira à côté de ses pompes !

Présidentielle 2022: Taubira à côté de ses pompes !

Une nouvelle fois  Lucienne Taubira a affiché son incompétence totale sur des questions économiques et sociales. L’intéressée, sortie de nulle part, et qui a mangé dans toutes les gamelles politiques y comprises en faisant perdre Jospin  en 2002 démontre à l’évidence l’incongruité de sa candidature. On avait déjà noté dans ses déclarations la nullité de ses orientations. Interrogée comme d’autres candidats, sur le dossier du mal-logement, l’ex-garde des Sceaux est apparue incertaine, et même en difficulté pour répondre à certaines questions techniques, bafouillant à plusieurs reprises.

Le résultat évidemment de cette fameuse consultation dite populaire sans débat, sans organisation, sans programme et qui permet seulement à une exhibitionniste de se montrer pendant quelques semaines à la télévision. Le pire c’est que la fameuse consultation populaire a fait appel à une bourgeoise gauchisant qui a déjà tué une première fois la gauche en 2002. Avec cette candidature, ce pourrait être la mort définitive de toute la gauche en tout cas celle du parti socialiste mais aussi des écologistes et même du parti de Mélenchon lesquels vont réaliser des scores encore plus ridicules qu’avant la déclaration de Taubira

Présidentielle 2022 : et pourquoi pas le droit de vote dès la maternelle ?

Présidentielle 2022 : et pourquoi pas le droit de vote dès la maternelle ?

 

 

À défaut d’une campagne électorale de haut niveau, on doit se satisfaire d’un débat démagogique et au ras des pâquerettes. Ainsi par exemple les promesses d’augmentation de salaire des différentes catégories sociales. Ainsi récemment concernant le droit de vote que la candidate socialiste veut ramener à 16 ans. Une proposition également soutenue par député François Jolivet (LREM). L’objectif est évidemment de rabattre une clientèle électorale jeune en espérant qu’elle récompensera les auteurs de la proposition.

Un débat évidemment surréaliste car on a déjà bien du mal en France à élever le niveau de responsabilité de jeunes gens de 18 ans . Pourquoi pas aussi le vote à 14 ans, à 12 ans voir à la maternelle.

 On comprend évidemment que la candidate socialiste à la ramasse dans les sondages se laisse aller à la pire démagogie dans nombre de domaines. On comprend moins que la république en marche rejoigne le mouvement général de complaisance vis-à-vis de la nullité du débat.  À moins évidemment que dans les rangs de la majorité on commence à s’inquiéter quant aux certitudes de réélection de Macon. Lors d’un débat organisé à Midi Libre sur le thème des jeunes et l’Europe, la députée européenne Irène Tolleret (LREM) s’était curieusement elle aussi dit favorable à un «droit de vote à 16 ans». L’eurodéputée marcheuse rappelle cette semaine que «ces jeunes ont une conscience politique, une capacité de mobilisation. Pourquoi ne pas leur donner le droit de vote ?».

La candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, en rajoute une couche. Dans une interview à Franceinfo ce lundi matin, la maire de Paris va jusqu’à suggérer «qu’il faudrait aussi permettre aux jeunes d’être éligibles». Elle estime notamment que le droit de vote dès 16 ans permettrait de «prendre conscience de ce que cela signifie d’être dépendant des autres», et de la «fragilité de la démocratie». Et pourquoi pas effectivement un président de la république de 16 ans et même de 8 ans ?

Sécurité routière : Zemmour complètement à côté de la plaque

Sécurité routière : Zemmour complètement à côté de la plaque

 

De toute évidence Zemmour dans sa démarche populiste a commis une grave erreur en essayant de flatter les automobilistes et en s’attaquant aux vertus de la sécurité routière. Visiblement il ne connaît pas grand-chose à la problématique. Les facteurs explicatifs de l’insécurité sont très majoritairement liés à la vitesse et à l’alcool ( maintenant aussi à la drogue). Certes d’autres éléments ont sans doute contribué à améliorer les chiffres de la sécurité comme les progrès techniques de la voiture ou des infrastructures.

 

Mais il est évident que le permis à points comme les radars ont été les mesures les plus radicalement efficients. C’est ainsi qu’on a pu passer par exemple en d’une trentaine d’années de 9000 morts à 2500 ; ce qui évidemment est encore trop.

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Parmi les réactions aux propos d’Éric Zemmour, celle de Jean-Yves Lamant, vice-président de la Ligue contre la violence routière, interrogé ce dimanche par RTL, est sans appel : «Les spécialistes disent que c’est le permis à points, combiné avec les radars, qui a permis de diviser par deux le nombre de morts entre 2002 et 2012».

Passe sanitaire et allocations-chômage : Élisabeth borne encore complètement à côté de ses pompes

Passe sanitaire et allocations-chômage : Élisabeth Borne encore complètement à côté de ses pompes

 

 

Non seulement Élisabeth Borne s’est complètement plantée à propos de l’annonce de licenciement en  cas d’absence de passe sanitaire  ( elle a été désavouée par le Parlement et le conseil constitutionnel) mais elle récidive en annonçant que les salariés dont le salaire sera suspendue ne pourront pas prétendre aux allocations de chômage.

Juridiquement, politiquement et socialement, une position qui démontre une posture psychorigide, injuste évidemment et  très malhabile. Pas étonnant, l’intéressée a surtout goûté au statut de fonctionnaire (ou équivalent ) et ne connait pas grand-chose des réalités du monde privé. Et ce n’est pas son passé de militant « de gauche » qui pourrait compléter son CV. L’intéressé est en effet passé directement de la technocratie à la politique.

Juridiquement cette décision ne tient pas. Il suffit de prendre l’exemple de ceux  qui ont bénéficié du chômage partiel pour cause covid alors que leur contrat de travail n’était nullement rompu. D’une certaine manière, on peut s’étonner que les syndicats ne réagissent pas avec davantage de vigueur contre les atteintes répétées au code du travail avec lequel Élisabeth Borne entretien des liens ésotériques.

Fin de l’opération Barkhane : Les militaires à côté de leurs pompes


 

Agénéral Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue « Défense nationale », estime ce jeudi 10 juin sur franceinfo qu‘ »il est temps de recentrer notre effort sur la lutte contre les groupes jihadistes », au Sahel. Selon lui, « il s’agit d’une évolution qui était en fait déjà perceptible depuis plusieurs mois ».Il considère que les forces armées n’ont pas à se préoccuper de développement économique et de rétablissement des institutions étatiques. Pour lui, le rôle de l’armée c’est de chasser uniquement les terroristes. Justement les raisons de l’échec total de la force Barkhane. En effet pour la population, la priorité est celle précisément du développement économique plus prosaïquement comment se nourrir tous les jours. En outre, comment se fier aux institutions publiques  ( école, police, justice etc) quand ces dernières se replient aussi sur les capitales et abandonne les deux tiers des territoires aux islamistes et autres bandes de pillards. Tant que la France n’aura pas compris que l’aide au développement est aussi importante que la chasse aux terroristes, cette politique diplomatique nous mène directement à l’échec piteu.. À l’intérieur de l’armée certaines unités sont dédiées à ce développement économique et à la restitution d’un minimum d’organisation étatique mais ces moyens sont dérisoires et en plus contestés par certains caciques de l’armée
franceinfo : Est-ce qu’on assiste ce soir à un enterrement de première classe pour Barkhane huit ans après le début de cette opération au Sahel ?

Non, je crois qu’il ne s’agit pas d’un enterrement. Il s’agit d’une évolution qui était en fait déjà perceptible depuis plusieurs mois. Le président Macron, mais également la ministre des Armées, s’étaient exprimés à plusieurs reprises sur le besoin de faire évoluer. Par contre, nous abordons une séquence internationale extrêmement importante dans les jours qui viennent le sommet du G7 demain [vendredi], le sommet de l’OTAN, puis de l’Union européenne avec Joe Biden. Donc, c’était un moment important pour le président de la République de réaffirmer le besoin de faire évoluer l’opération Barkhane.

Ces dernières semaines, ces derniers mois, il avait déjà indiqué que les jours de Barkhane dans sa forme actuelle étaient comptés ?

Oui, parce qu’il y a une forme de lassitude notamment par rapport aux problématiques de gouvernance dans la région. Le fait que l’opération Barkhane a dû assumer la faillite de la gouvernance de certains Etats et donc au bout des années, nous sommes depuis huit ans engagés dans cette opération, il est temps de recentrer notre effort sur la lutte contre les groupes jihadistes terroristes, qui reste une réalité. On l’a vu, hélas, au Burkina Faso il y a quelques jours, mais également de se désengager parce que ce n’est pas notre rôle de suppléer les services publics, les administrations. C’est aussi un signal fort qui est envoyé à nos partenaires africains. Nous allons nous recentrer sur cette lutte contre le terrorisme. Et effectivement, Barkhane va évoluer et se transformer.

Vous parlez de la faillite de certains Etats. Est-ce-que vous pensez notamment au Mali, où un deuxième coup d’Etat en l’espace de quelques mois a eu lieu à la fin du mois de mai ?

Oui, je pense au Mali. Je pense aussi à toute la propagande anti-française qui est instrumentalisée dans la région. Or, il faut se rappeler que nos soldats sont morts en opération. On a eu des blessés. L’aide humanitaire. Il faut savoir que chaque jour, nous apportons à peu près 400 actes de soins pour la population locale. Donc, il y a un moment où le président de la République, à juste titre, dit : face à l’hostilité croissante, face à la méfiance de l’opinion publique locale instrumentalisée, il y a un moment donné où il faut effectivement prendre nos responsabilités et dire aux gouvernants de ces régions : prenez vos responsabilités.

Comment ça va se passer ?

Nous allons diminuer notre empreinte sur le sol, certainement rétrocéder quelques bases temporaires parce que nous n’avons pas vocation à être installés définitivement là-bas. Et puis agir ponctuellement sur ces groupes terroristes avec de l’acquisition du renseignement. Et là, nous travaillons avec nos partenaires occidentaux, les Etats-Unis, les Anglais, nos partenaires européens, mais aussi, bien sûr, les armées locales qui ont un rôle majeur à jouer pour rétablir la sécurité dans cette région. La force Takouba représente aux alentours de 500 combattants, mais ce qui est également important, c’est l’environnement et en particulier cette acquisition du renseignement. Pouvoir traquer ces groupes terroristes. L’année dernière, nous avons neutralisé entre 1 200 et 1 500 terroristes, il faut les traquer, poursuivre, cela nécessite beaucoup de mobilité. Les hélicoptères, les drones, mais là encore se concentrer sur cette mission et ne plus assumer des missions qui ne sont pas de notre ressort.

Gauche : l’union mais chacun de son côté

Gauche : l’union mais chacun de son côté

 

La réunion de samedi n’a évidemment pas débouché sur une perspective très claire de stratégie et encore moins de désignation d’un candidat unique pour l’élection de 2022. Une ambiance cependant détendue mais où on aura noté la possibilité peut-être d’une union de ce qui restent des socialistes avec les écolos. Parallèlement, les insoumis affichent leur volonté de continuer leur chemin politique de manière indépendante.

Les propos du député insoumis Eric Coquerel sont significatifs « S’ils veulent créer un espace commun du centre gauche, ça les regarde », dit-il à propos de ses camarades du jour. L’air de rien, il met les points sur les « i » : « À nous seuls, nous représentons l’équivalent de tous les autres. » Il a tout de même un motif de satisfaction. Comme il le souhaitait, les participants se sont mis d’accord sur plusieurs points : « un socle commun de résistance face aux agressions des macronistes, de la droite et de l’extrême droite », dixit Faure ; enfin des débats publics autour des programmes ; et un « cessez-le-feu » entre eux. Ils ont un mois, d’ici à leur prochain rendez-vous, pour s’assurer qu’il est respecté.

 

De toute façon même unie la gauche a peu de chances de ce qualifier pour le second tour tellement elle est discréditée auprès de l’opinion publique qui considère à 80 % dans un récent sondage qu’elle est très malade.

La relance publique implique de mettre de côté les règles budgétaires en Europe

La  relance publique implique de mettre de côté les règles budgétaires en Europe

Roel Beetsma est professeur et vice-doyen de la faculté des sciences économiques et commerciales, à l’université d’Amsterdam, aux Pays-Bas. Il est membre du comité budgétaire européen, un organe consultatif indépendant qui conseille la Commission sur le cadre budgétaire. Il fait aussi partie d’une commission indépendante conseillant le gouvernement néerlandais sur les positions à adopter en matière de politiques financières et économiques de l’Union. (Interview dans l’Opinion)

Faut-il réformer le Pacte de stabilité et de croissance ? Qui fixe les règles budgétaires européennes ?

Habituellement, après une crise, l’investissement public chute. De fait, les études que nous avons menées montrent qu’il a été plus faible après la crise financière mondiale. C’est en particulier le cas pour les pays très endettés, comme l’Italie et le Portugal. Au comité budgétaire européen, nous avons recommandé à la Commission européenne de reprendre le Pacte de stabilité et de croissance et d’adopter ce que nous appelons une règle d’or budgétaire modifiée, permettant un relâchement du plafond d’augmentation de la dépense publique pour permettre de l’investissement public. Nous sommes conscients des inconvénients : les gouvernements sont incités à reclasser des dépenses comme de l’investissement. Donc nous suggérons que la règle d’or modifiée s’applique uniquement aux investissements déjà classifiés comme tels par la Commission. Par exemple, ceux financés par les fonds structurels, qui répondent à certains critères. La part du financement qui vient des Etats membres pourrait être exemptée des règles budgétaires et même majorée par les gouvernements, en ayant un plafond plus élevé.

« Vous devez donc trouver un compromis en permettant, d’un côté, des dépenses favorables à la croissance et en vous assurant, d’un autre, que ces dépenses facilitées en soient vraiment porteuses »

Quels sont ces investissements ? Est-ce si simple de différencier dépenses d’investissement et de fonctionnement ?

Classiquement, ce sont les investissements dans les infrastructures : routes, réseaux électriques, chemins de fer, bâtiments scolaires ou gouvernementaux… A contrario, les salaires des enseignants ne sont pas considérés comme des investissements, alors qu’ils encouragent la croissance. Dans l’idéal, on rendrait flexibles les règles budgétaires pour toute dépense publique porteuse de croissance. Mais les gouvernements souhaitent présenter comme telles toutes sortes de dépenses. Vous devez donc trouver un compromis en permettant, d’un côté, des dépenses favorables à la croissance et en vous assurant, d’un autre, que ces dépenses facilitées en soient vraiment porteuses. C’est plus facile dans le cas des investissements en infrastructures. Il faut noter que les règles budgétaires européennes autorisent déjà une certaine flexibilité pour les investissements publics. Dans le bras préventif du Pacte de stabilité, les gouvernements qui affichent un déficit structurel [c’est-à-dire des recettes inférieures à leurs dépenses sans tenir compte de l’impact de la conjoncture] doivent améliorer ce dernier de 0,5 % du PIB par an. Mais la flexibilité pour l’investissement public peut atteindre environ 0,2 % du PIB. Ce n’est pas rien. Néanmoins, en pratique, les pays n’ont presque jamais utilisé cette possibilité. Ils ont de nombreuses autres possibilités de flexibilité qu’ils exploitent déjà auprès de la Commission : événements inhabituels, réformes structurelles, marges d’incertitudes…

Comment se positionnent les grands pays européens par rapport à la réforme du Pacte de stabilité ?

Les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche et les pays scandinaves sont sceptiques et craignent davantage de flexibilité dans les règles budgétaires européennes. En revanche, la France, l’Espagne et l’Italie y sont favorables. On retrouve la division classique. La Commission va lancer très prochainement des consultations à propos de potentiels changements concernant le Pacte. Il y aura des débats, mais ce qui en sortira n’est pas encore clair…

Alimentation : Audrey Pulvar à côté de ses pompes

Alimentation : Audrey Pulvar à côté de ses pompes

 

Alexandra Dublanche (*), vice-présidente de la région Île-de-France chargée du Développement économique et de l’Attractivité, de l’Agriculture et de la Ruralité dénonce l’approche agricole et alimentaire complètement hors-sol d’André Puvar,  conseillère de Paris en 2020 et adjointe d’Anne Hidalgo, chargée de l’alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts et pur produits des médias.(l’Opinion)

 

 

Il y a peu encore, les agriculteurs franciliens ne trouvaient pas place dans la vision obstinée de la Maire de Paris d’un Grand Paris cantonné à la Métropole. Exit les territoires ruraux et les franges de l’Île-de-France, exit les départements de grande couronne, exit donc ceux qui nous nourrissent. Seule la zone dense trouvait grâce aux yeux d’élus de l’exécutif parisien qui en 2018 accusaient les agriculteurs, boucs-émissaires de choix, d’être responsables des inondations qui touchaient la région parisienne. Pourtant, sans son agriculture environnante, jamais Paris ne serait devenu Paris.

C’est ce que découvre Audrey Pulvar depuis quelques mois au gré de ses ambitions personnelles. Celle-ci nous explique dans une tribune que l’exécutif de la Mairie de Paris va s’atteler dans les mois à venir à un travail de concertation sur l’alimentation durable ? « Ils sont très motivés » nous dit-elle. Nous nous en réjouissons.

Afin que cet intérêt soudain ait une quelconque utilité pour les 12 millions de franciliens qui se préoccupent avec raison chaque jour un peu plus du contenu de leur assiette, encore faut-il dépasser le stade des constats (erronés) pour proposer des idées novatrices et concrètes.

Prenons ses propos inexacts pour de l’ignorance plutôt que pour du mépris du chemin parcouru depuis près de cinq ans par la profession agricole – avec le soutien du Conseil régional – pour transformer et diversifier les exploitations en prenant en compte les demandes nouvelles des consommateurs franciliens et les exigences environnementales.

Commençons par le bio. Ce ne sont pas 4% mais 10% des exploitations franciliennes qui sont aujourd’hui certifiées en bio. Cela reste perfectible mais trois fois plus élevé que le bilan que nous avait laissé la majorité précédente, proche d’Anne Hidalgo. Avec 2,7% des surfaces cultivées en bio en 2015, l’Île-de-France était dernière de la classe au niveau national. Grâce aux efforts de notre majorité, notre région est devenue la première de France pour le nombre de conversions en Agriculture Biologique (AB) pour la deuxième année consécutive.

Jamais l’Île-de-France n’aura consacré un budget aussi élevé depuis l’arrivée de Valérie Pécresse à la tête de la Région pour développer le bio local. L’Île-de-France est aussi la seule Région à avoir pris en charge l’aide au maintien de l’AB à la suite du désengagement de l’État depuis le début du mandat.

Madame Pulvar nous explique ensuite que l’Île-de-France est une terre céréalière et qu’il est donc nécessaire de « changer la nature des cultures » ? Certes. C’est la raison pour laquelle, nous nous attelons avec Valérie Pécresse à renforcer et diversifier l’offre de notre agriculture francilienne.

Depuis 2018, plus de 28M€ ont été affectés au soutien des investissements portés par les agriculteurs : 92 projets dans les filières, 357 investissements dans les filières végétales. L’aide à la diversification a permis à 408 projets de se réaliser entre 2018 et 2020, pour un total de 7,4M€ de subventions régionales, dont 110 ateliers de transformation de produits et de créations d’espaces de vente à la ferme pour 2,3M€ de subvention.

Nous ne comptons pas nous arrêter là. C’est tout l’objet du « Plan régional pour une alimentation locale, durable et solidaire » qui s’adresse à tous les Franciliens.

Ce plan résulte de réflexions et de consultations initiées avec les Assises de l’alimentation organisées par la Région en 2019 rassemblant agriculteurs, associations, entreprises de l’agroalimentaire, proviseurs de lycées ou encore Rungis. On ne peut que regretter que la Ville de Paris ait fait le choix de ne pas y participer !

S’agissant de la restauration scolaire des lycées, la Région a fixé des objectifs ambitieux pour que 100% des 460 lycées soient approvisionnés en produits locaux dont 50% bio d’ici à 2024. A cette fin, nous mobilisons des moyens importants pour organiser les filières d’approvisionnement comme les 4,6 millions d’euros pour la Plateforme de l’Est francilien qui constituera une véritable unité industrielle pour l’approvisionnement des restaurants scolaires des collèges et lycées seine-et-marnais, val-de-marnais et audoniens (15,2 millions de repas par an). Deux autres plateformes logistiques seront déployées pour couvrir les besoins des restaurants scolaires des établissements présents sur le reste du territoire.

La campagne des Régionales est pour certains candidats une occasion de découvrir avec émerveillement les richesses de la Région dans laquelle ils vivent. Les 12 millions de franciliens méritent mieux pour avancer concrètement sur la relocalisation de leur assiette. C’est ce que nous nous efforçons de faire avec Valérie Pécresse depuis 5 ans car il en va de notre alimentation mais aussi de notre climat, de nos emplois et de notre souveraineté.

Terrorisme : craintes en Côte d’Ivoire

Terrorisme : craintes en Côte d’Ivoire

D’après une information du JDD Le directeur de la DGSE, Bernard Emié, s’inquiète d’une pénétration du terrorisme en direction du golfe de Guinée et plus particulièrement vers la Côte d’Ivoire. Sans doute une contamination vient de Burkina Faso et le Mali. N’a pas l’habitude de s’exprimer publiquement. 1er février, lors d’un comité exécutif du ministère de la Défense consacré au contre-terrorisme, il dévoilait une vidéo, recueillie un an plus tôt par des sources humaines de l’agence de renseignement française, sur laquelle on distingue les chefs d’Al-Qaida au Sahel. « C’est lors de cette réunion qu’ils ont conçu leur projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée, affirme Bernard Emié. Ces pays sont désormais des cibles, eux aussi. Pour desserrer l’étau dans lequel ils sont pris, et pour s’étendre vers le sud, les terroristes financent déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin. »

 

Six mois plus tard, en juin 2020, une dizaine de soldats ivoiriens sont tués lors d’une attaque à Kafolo, dans l’extrême nord du pays, à la frontière avec le Burkina Faso. « Les forces de sécurité ivoiriennes ont déployé un maillage sécuritaire important à la frontière commune avec le Burkina Faso, près de la forêt de la Comoé et le Mali, nous précise le colonel Etienne Otchélio, porte-parole de l’armée ivoirienne. Des unités sont constituées avec un volume variable que nous ne souhaitons pas communiquer pour des raisons évidentes de sécurité. Ce déploiement a été renforcé récemment car il est important que la Côte d’Ivoire soit en mesure de contenir la menace. » Selon nos informations, une centaine d’hommes sont positionnés à Kafolo dans le cadre d’une opération dénommée « Frontière étanche ».

Pour le chercheur Arthur Banga, spécialiste du terrorisme à l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan, la Côte d’Ivoire est dans l’œil du cyclone. « L’an dernier, Amadou Koufa, chef de la Katiba de Macina, a appelé tous les Peuls, et notamment ceux de Côte d’Ivoire, à se rebeller. L’Etat islamique veut des territoires, donc, pour lui, atteindre le golfe est un objectif de longue haleine, surtout pour défier l’Occident. » Et notamment la Côte d’Ivoire, où sont stationnées une partie des troupes françaises venues renforcer l’opération Barkhane l’an dernier.

Lundi à N’Djamena (Tchad), la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), présidée actuellement par le Ghana, sera représentée au sommet du G5 Sahel. Pour l’Elysée, tous les Etats membres de l’organisation, dont la Côte d’Ivoire, « seront associés systématiquement aux formats de discussion », notamment en matière d’échanges de renseignements antiterroristes. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est attendu d’ici à la fin du mois à Paris pour sa première rencontre avec Emmanuel Macron depuis sa réélection controversée l’automne dernier.

Côte d’Ivoire : Soro sollicite l’intervention de l’armée !

Côte d’Ivoire : Soro sollicite l’intervention de l’armée !

 

Il est probable que Soro ne remettra pas de sitôt les pieds en Côte d’ivoire après son appel à la prise de pouvoir par l’armée afin de s’opposer au renouvellement du mandat de Ouattara. Il va faire effectivement rapidement l’objet d’une poursuite judiciaire qui va lui interdire pendant longtemps de retrouver le sol Ivoirien.

La Côte d’Ivoire a l’expérience d’une dictature militaire qui s’est d’ailleurs terminée dans le sang y compris de son chef Guéi assassiné dans des conditions très mystérieuses. C’est notamment à partir de cet épisode militaire que la crise ivoirienne s’est amplifiée au plan politique depuis précisément l’intervention de l’armée de 1999 et qui a encore des conséquences jusqu’à aujourd’hui sur le contexte politique.

 

Heureusement la Côte d’Ivoire est une terre de métissage qui a grandement favorisé la diminution des affrontements interethniques. En outre ,la Côte d’Ivoire presque toujours bénéficie d’un développement économique sans comparaison avec ses voisins. Par exemple la richesse nationale a doublé ces 10 dernières années.

Ces tensions alimentent la crainte d’une escalade des violences dans un pays ensanglanté par une guerre civile de plusieurs mois consécutive à l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara en 2010 au détriment du président sortant de l’époque Laurent Gbagbo. Quelque 3.000 personnes avaient trouvé la mort dans les affrontements.

Une quarantaine de personnes ont été tuées dans les troubles ayant éclaté en amont du scrutin de cette année.

Dans un message publié sur Facebook mercredi soir, Guillaume Soro a appelé l’armée à joindre ses forces au gouvernement formé par l’opposition.

« Je vous demande de désobéir aux ordres illégaux et de vous joindre au conseil de transition national », a dit celui qui avait contribué à porter Alassane Ouattara au pouvoir au terme de la brève guerre civile. « Nous ne pouvons pas, par peur, permettre la dictature d’Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Sapins de Noël : le maire de Bordeaux à côté de ses pompes

Sapins de Noël : le maire de Bordeaux à côté de ses pompes

Il est clair que le nouveau maire écolo de Bordeaux ne connaît pas grand-chose aux réalités concrètes notamment de l’agriculture ( normal, lui aussi a fait Sciences-po!). En effet, pour justifier la suppression du sapin de Noël, il évoque les effets supposés sur la forêt. Or chacun sait que la production de sapins est une activité agricole spécifique. Que des sapins sont cultivés exclusivement pour servir de décor à la fête traditionnelle de Noël . Certains sapins sont d’ailleurs parfois replantés.

L’Association française du sapin de Noël naturel a publié un communiqué dans lequel elle s’indigne de déclarations relevant d’une «vision dogmatique, sans aucun fondement, qui vise clairement à nier une tradition familiale appréciée et largement suivie».

Regroupant 130 adhérents, l’Association française du sapin de Noël naturel sanctionne des propos qui permettent au maire de «s’offrir une couverture médiatique à bon marché, tout en jetant l’opprobre sur toute une profession et porte atteinte à notre production et à nos emplois». Pierre Hurmic s’exprime sans «aucune caution scientifique», par des «propos excessifs» ajoute l’organisation, qui critique sa «réelle méconnaissance du monde agricole». L’association exprime son «vif mécontentement» et dénonce un «bien mauvais procès fait au sapin de Noël».

Les sapins cultivés par ses membres sont produits «dans le plus strict respect des normes et réglementations en vigueur», rappelle-t-elle, et ils n’ont aucun lien avec la déforestation : «l’arbre de Noël n’est pas un sapin sauvage déraciné en forêt mais bien une plante cultivée». En outre, un arbre est planté en forêt pour chaque sapin «proposé pour les fêtes de Noël». Sur Facebook, l’organisation martèle qu’il «n’y a pas de déboisement de forêts» pour produire les arbres. «Je plains nos collègues viticulteurs du Bordelais, à partir de maintenant pour préserver les chênes, le tonneau en bois sera interdit. Ce serait stupide ? Oui bien sûr, pourtant c’est la même logique», écrit-elle.

 

 

Refus d’indemnisation de restaurant : le tribunal de commerce du côté d’Axa

Refus d’indemnisation de restaurant : le tribunal de commerce du côté d’Axa

 

Il est clair qu’un restaurant même étoilé ne pèse pas lourd par rapport à un assureur mondial comme Axa. Ce dont a tenu compte le tribunal de commerce de Toulouse qui a tranché du » côté du manche ». Le tribunal de commerce de Toulouse a en effet débouté ce mardi le chef toulousain Michel Sarran, qui demandait à son assureur Axa d’indemniser ses pertes d’exploitation, estimées à plus de 180.000 euros, dues au confinement à la suite de la pandémie de coronavirus.

 «Je suis débouté et dégouté, c’est dénué de bon sens, je vais faire appel», a réagi auprès de l’AFP le chef qui a un restaurant deux étoiles à Toulouse et est membre du jury de l’émission Top Chef sur M6. «Cette décision était attendue car il s’agit du premier jugement (en France) sur le fond rendu concernant notre contrat d’assurance standard, proposé par les agents généraux d’assurance», a pour sa part souligné Axa dans un communiqué transmis à l’AFP. «Nous avons donc été entendus par le tribunal qui reconnaît la validité de notre clause d’exclusion», ajoute l’assureur.

Il est clair qu’un restaurant même étoilé ne pèse pas lourd par rapport à un assureur mondial comme Axa. Ce dont a tenu compte le tribunal de commerce de Toulouse qui a tranché du » côté du manche ». Le tribunal de commerce de Toulouse a en effet débouté ce mardi le chef toulousain Michel Sarran, qui demandait à son assureur Axa d’indemniser ses pertes d’exploitation, estimées à plus de 180.000 euros, dues au confinement à la suite de la pandémie de coronavirus.

 «Je suis débouté et dégouté, c’est dénué de bon sens, je vais faire appel», a réagi auprès de l’AFP le chef qui a un restaurant deux étoiles à Toulouse et est membre du jury de l’émission Top Chef sur M6. «Cette décision était attendue car il s’agit du premier jugement (en France) sur le fond rendu concernant notre contrat d’assurance standard, proposé par les agents généraux d’assurance», a pour sa part souligné Axa dans un communiqué transmis à l’AFP. «Nous avons donc été entendus par le tribunal qui reconnaît la validité de notre clause d’exclusion», ajoute l’assureur.

Côte d’Ivoire: Alassane candidat

Côte d’Ivoire: Alassane candidat

Après la mort subite premier ministre Amadou Coulibaly, successeur présumé d’Alassane comme président, le chef de l’Etat actuel devrait se représenter. Cela pour éviter des risques de division qui pourraient surgir avec la multiplication des candidatures. Alassane Ouattara avait dit en mars dernier qu’il ne se représenterait pas mais la mort le mois dernier de son successeur désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a incité le parti au pouvoir, le RDHP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), à lui demander de solliciter un nouveau mandat.

 

Côte d’Ivoire: Bédié et Duncan , candidats

Côte d’Ivoire: Bédié et Duncan , candidats

 Henri Konan Bédié, 86 ans désigné candidat,et: Kablan Duncan, ( PDCI-Renaissance) sans doute aussi

 

Le politicien de 86 ans, Bédié,  a qualifié sa victoire dans son parti de «véritable plébiscite». L’ancien chef d’État ivoirien Henri Konan Bédié, 86 ans, a été désigné candidat à la présidentielle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) avec 99,7% des voix à l’issue d’une convention de ce parti, a-t-il annoncé lundi 27 juillet à Abidjan.

Les «résultats provisoires» du vote des délégués dimanche «mettent en évidence mon élection avec un score de 99,7% des suffrages exprimés». «C’est un véritable plébiscite», a déclaré M. Bédié, président du PDCI, premier parti d’opposition ivoirien, lors d’un bref point de presse à sa résidence d’Abidjan. «La joie qui m’anime en ce jour est immense. Je suis heureux et fier d’avoir été élu comme candidat du PDCI», a ajouté M. Bédié, qui était candidat unique à cette convention, la seule autre candidature ayant été invalidée avant le vote.

Au pouvoir de 1993 à 1999, Henri Konan Bédié avait été renversé par un putsch militaire – le premier de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Sa candidature à l’élection présidentielle de 2000 avait été invalidée. En 2010, il était arrivé troisième. Alors que ses adversaires critiquent son âge avancé pour prétendre de nouveau à la magistrature suprême, M. Bédié a estimé dimanche que «l’âge est un atout».

Homme politique ivoirien qui s’est toujours illustré comme un technocrate, Daniel Kablan Duncan a été Premier ministre de 1993 à 1999 puis du 21 novembre 2012 au 10 janvier 2017, date à laquelle il a été nommé au poste de vice-président de la République par le président Alassane Ouattara dont il a démissionné pour prendre du champ avec le président de la république.

Marchés financiers : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Marchés financiers : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

 

 

C’est un ancien du FMI qui le dit il y a quelque chose qui ne fonctionne pas par la cohérence entre les réalités économiques et les évolutions des cotations Il est clair qu’on constate une nette contradiction entre la remontée des cours boursiers et la dégradation économique et sociale. Même si les perspectives économiques ne paraissent pas aussi noires que dans les scénarios les plus pessimistes ,il n’empêche que la croissance en 2020 subira une chute importante qui ne sera même pas compensée par celle de 2021. D’où un décalage incompréhensible entre ces deux tendances. Peut-être certains hypothèquent-t-ils sur les énormes gains de productivité qui pourraient être fait grâce aux plans de licenciement qui compenseraient alors plus que largement la baisse de la demande. Le problème c’est que les croissances internationaux sont surtout alimentées par la demande intérieure. Pourtant la baisse attendue du pouvoir d’achat moyen risque de porter atteinte au niveau global  de la demande, donc au niveau de l’activité et des rentabilités en attendre. «Au milieu de la tragédie humaine et de la récession économique causées par la pandémie, la récente augmentation de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers a retenu l’attention des analystes», résument dans un blog Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, et Fabio Natalucci, responsable du GFSR. Ils s’inquiètent du fait que les investisseurs semblent parier sur une aide «solide et durable des Banques centrales qui soutiendra une reprise rapide, même si les données économiques indiquent une récession plus profonde que prévu». Le FMI a prévenu mercredi que la récession mondiale en 2020 serait plus sévère qu’estimé en avril (-4,9%) et il observe une reprise plus lente que prévu au début du troisième trimestre.

«Cette divergence fait naître le spectre d’une nouvelle correction des prix des actifs à risque si l’attitude des investisseurs changeait, menaçant la reprise», ajoutent-ils. C’est à la mi-mars qu’à Wall Street l’indice vedette, le Dow Jones, est entré en «bear market», c’est à dire une tendance à la baisse, perdant plus de 30% par rapport à son dernier record. Mais à partir de fin mars/début avril, les indices ont entamé une nette remontée. La hausse est depuis presque ininterrompue en dépit de petits creux mi-avril, mi-mai et début juin.

Le soutien «sans précédent» et «non conventionnel» des autorités qui ont déployé liquidités, prêts et taux d’intérêt bas, «a sans aucun doute amorti l’impact de la pandémie sur l’économie mondiale et atténué le danger immédiat pour le système financier mondial», selon le GFSR. Mais la dette des entreprises, qui était déjà élevée avant la pandémie, après une décennie de taux d’intérêt bas, a maintenant atteint des «niveaux historiquement élevés» et la dette des ménages augmente également, ce qui pourrait créer des problèmes si les emprunteurs ne sont pas en mesure de rembourser dans un contexte de lente reprise, relève le rapport.

Si l’aide des gouvernements et des banques centrales était incontournable pour éviter des vagues encore plus grandes de licenciements et de faillites, la facilité d’obtention des crédits, pourrait entraîner des «effets pervers», mettent-ils en garde.

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