Archive pour le Tag 'Corse'

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Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne !

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne ! 

 

 

Le moins que l’on puisse dire est que le bilan sécurité de Macron constitue une véritable catastrophe aussi bien concernant la grande criminalité, l’islamisme radical , la drogue dans les banlieues ou encore les violences dans certaines régions.

Ces déclarations sont assez surréalistes et irresponsables, il n’en reste pas moins vrai qu’elles sont aussi d’une certaine manière le produit d’un centralisme étatique qui n’a jamais été en capacité d’accorder des responsabilités réelles aux régions et autres structures qui ne servent qu’à créer des postes d’élus dans les territoires.

Le  front de libération de la Bretagne veut s’inspirer de la Corse pour faire valoir ses revendications. Leurs revendications se présentent à la suite des récents évènements en Corse. Jugeant que le gouvernement ne prête attention «qu’à la suite d’actions violentes», ils menacent de s’engager à leur tour dans une lutte armée, qu’ils considèrent comme «un complément à la lutte politique». Si les référendums n’ont pas été réalisés d’ici le 31 décembre 2022, ils garantissent que l’Armée révolutionnaire bretonne «passera à l’action». Ces derniers mois, des militants du FLB ont manifesté, aux côtés de centaines de personnes, pour obtenir gain de cause. Le dernier rassemblement en date est celui de février, où le «plus grand drapeau breton du monde» a été dressé.

 

 

 

Historique de violences

En 2021, le Front de Libération de la Bretagne avait revendiqué une série «d’attaques de résidences secondaires ou de profiteurs de l’industrie touristique». Dans un courriel, ils détaillent une quinzaine de lieux concernés, associés à des dates. Pour certaines des localisations, il s’agit, d’après France Bleu, d’incendies de maisons secondaires -dont on ignore s’ils étaient volontaires.

Depuis leur création dans les années 1960, les groupes FLB et ARB ont usé massivement de la violence. Des centaines d’attentats matériels ont été commis, dont des dizaines à la bombe, entre vague d’arrestations et reformations des groupes. Les plus célèbres d’entre eux restent l’endommagement d’une aile du château de Versailles, l’attaque de la cité judiciaire de Rennes, de la mairie de Belfort, ou encore d’un engin d’aviation. Néanmoins, les groupes activistes de la région ne semblaient plus user de tels procédés depuis l’attentat du MacDonald de Quévert où une jeune femme avait perdu la vie en avril 2000.

Corse:  » L’exemple à suivre  » ! (Poutou, Nouveau parti anticapitaliste , NPA)

Corse: «  L’exemple à suivre  » ! (Poutou, Nouveau parti anticapitaliste , NPA)

 

Le candidat communiste -anticapitaliste -( NPA) ne fait pas dans la dentelle comme d’habitude ni dans la nuance. Pour lui, ce qui se passe en Corse est l’exemple à suivre. De quoi vraiment s’interroger sur la légitimité d’une candidature aussi irresponsable. Pas étonnant que le candidat révolutionnaire stagne autour de un pour cent avec un discours aussi simpliste et démago.

« Ce qui se passe en Corse, pour nous, c’est l’exemple à suivre », a déclaré Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle, samedi 19 mars sur franceinfo. « Quand ça pète, c’est comme cela que le gouvernement tremble, et c’est comme cela que le pouvoir se rend compte qu’il est allé trop loin. » La visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour apaiser les tensions sur l’île, s’est achevée vendredi. Le mot « autonomie » est écrit noir sur blanc dans le compte rendu de ses échanges avec le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.

« Nous, on est dans la continuité de ce que faisait le camarade Alain Krivine [le fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, ancêtre du NPA, décédé le 12 mars], dans la continuité de ce que fait Olivier Besancenot [ancien candidat du NPA à la présidentielle], on est là et on dit ‘oui, ce monde-là, il faut le combattre’ », a-t-il aussi déclaré.

« Dans une société qui est pourrie comme celle d’aujourd’hui, dans une société où il y a des milliardaires en même temps qu’il y a des gens précaires, dans une société où Macron se permet d’expliquer qu’il va falloir travailler plus longtemps alors que la plupart des gens qui ont 60 ans sont déjà au chômage ou usés par le travail, quand on a un cynisme comme ça, quand on a un discours violent comme ça, on a aucun scrupule à dire, effectivement, que la révolte est légitime », a-t-il insisté. « Si la redistribution ne se fait pas il va falloir l’imposer », a assené Philippe Poutou.

Politique-Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Politique-Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Le gouvernement a fait savoir qu’il était disposé à envisager « l’autonomie » de l’île, une position contraire à la fermeté affichée jusque-là par Emmanuel Macron. Ce changement, en pleine campagne électorale et après des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, accrédite l’idée dangereuse que la violence paie explique un papier du « Monde ».

 

Dépêché en Corse pour tenter de ramener le calme après deux semaines de manifestations et de violents affrontements avec les forces de l’ordre, Gérald Darmanin n’a pas cherché à finasser. Dans un entretien à Corse-Matin, paru mercredi 16 mars, au premier jour de son déplacement dans l’île, le ministre de l’intérieur a évoqué une piste qu’aucun gouvernement n’avait jusqu’à présent voulu mettre sur la table : « Nous sommes prêts à aller jusqu’à l’autonomie », a-t-il promis tout en faisant du retour au calme une condition sine qua non.

Ce geste d’ouverture, fait en pleine campagne présidentielle, n’a pas soulevé, sur le fond, de tollé. L’extrême droite a martelé que la Corse devait « rester française », mais la candidate Les Républicains Valérie Pécresse n’a pas fermé la porte à une évolution statutaire pourvu que l’autonomie se fasse « dans le cadre de la République ». La plupart des candidats de gauche s’y sont également montrés favorables.

Sur ce dossier épineux, le problème ne réside pas dans la proposition formulée par le gouvernement mais dans la volte-face opérée par Emmanuel Macron et dans le moment où elle intervient. Pendant cinq ans, le président de la République a en effet fermé la porte à toutes les demandes politiques formulées par les dirigeants de l’île. La tension a connu son point culminant lors de son premier déplacement sur le territoire, en février 2018. Le chef de l’Etat a opposé une fin de non-recevoir à l’autonomiste Gilles Simeoni et à l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, qui se partageaient alors le pouvoir et qui lui demandaient de reconnaître le « caractère politique de la question corse ». Perçu comme une humiliation, le ton présidentiel a douché toutes les attentes.

Une concession majeure

En juin 2021, la confortable réélection de Gilles Simeoni à la tête de la Collectivité de Corse aurait pu être l’occasion d’un nouveau départ. Débarrassé de son alliance parfois encombrante avec Jean-Guy Talamoni, affranchi du carcan des équilibres entre les différentes fractions nationalistes, l’autonomiste a cette fois cherché des alliés, notamment auprès de Régions de France, désormais favorable à l’élaboration d’un statut d’autonomie pour l’île. Un déplacement du premier ministre a été envisagé, mais rien n’est venu parce que la crise sanitaire a de nouveau frappé et parce que l’Elysée n’était, au fond, pas convaincu.

 

Le revirement opéré intervient au pire moment : l’Etat est mis en accusation parce qu’il n’a pas su protéger Yvan Colonna, qui purgeait à la maison centrale d’Arles une peine de prison à perpétuité pour avoir participé à l’assassinat du préfet Erignac en 1998. La sauvage agression dont a été victime le nationaliste par un codétenu particulièrement dangereux a déclenché un nouveau cycle de violence sur l’île que le gouvernement tente à présent d’éteindre en faisant une concession majeure avant même l’ouverture de toute discussion. Non seulement le chef de l’Etat donne l’impression de jeter aux orties ses convictions pour sauver sa campagne, mais il laisse penser que, pour débloquer des dossiers compliqués, deux semaines de manifestations musclées valent mieux que cinq années de travail des élus.

 

La crise des « gilets jaunes » avait déjà commencé à accréditer cette idée que la violence paie. Le dossier corse la renforce, avec qui plus est un sérieux risque de surenchère entre les différents courants nationalistes qui s’étaient mis en sommeil. Cela s’appelle jouer avec le feu.

Le Monde

Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Le gouvernement a fait savoir qu’il était disposé à envisager « l’autonomie » de l’île, une position contraire à la fermeté affichée jusque-là par Emmanuel Macron. Ce changement, en pleine campagne électorale et après des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, accrédite l’idée dangereuse que la violence paie explique un papier du « Monde ».

 

Dépêché en Corse pour tenter de ramener le calme après deux semaines de manifestations et de violents affrontements avec les forces de l’ordre, Gérald Darmanin n’a pas cherché à finasser. Dans un entretien à Corse-Matin, paru mercredi 16 mars, au premier jour de son déplacement dans l’île, le ministre de l’intérieur a évoqué une piste qu’aucun gouvernement n’avait jusqu’à présent voulu mettre sur la table : « Nous sommes prêts à aller jusqu’à l’autonomie », a-t-il promis tout en faisant du retour au calme une condition sine qua non.

Ce geste d’ouverture, fait en pleine campagne présidentielle, n’a pas soulevé, sur le fond, de tollé. L’extrême droite a martelé que la Corse devait « rester française », mais la candidate Les Républicains Valérie Pécresse n’a pas fermé la porte à une évolution statutaire pourvu que l’autonomie se fasse « dans le cadre de la République ». La plupart des candidats de gauche s’y sont également montrés favorables.

Sur ce dossier épineux, le problème ne réside pas dans la proposition formulée par le gouvernement mais dans la volte-face opérée par Emmanuel Macron et dans le moment où elle intervient. Pendant cinq ans, le président de la République a en effet fermé la porte à toutes les demandes politiques formulées par les dirigeants de l’île. La tension a connu son point culminant lors de son premier déplacement sur le territoire, en février 2018. Le chef de l’Etat a opposé une fin de non-recevoir à l’autonomiste Gilles Simeoni et à l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, qui se partageaient alors le pouvoir et qui lui demandaient de reconnaître le « caractère politique de la question corse ». Perçu comme une humiliation, le ton présidentiel a douché toutes les attentes.

Une concession majeure

En juin 2021, la confortable réélection de Gilles Simeoni à la tête de la Collectivité de Corse aurait pu être l’occasion d’un nouveau départ. Débarrassé de son alliance parfois encombrante avec Jean-Guy Talamoni, affranchi du carcan des équilibres entre les différentes fractions nationalistes, l’autonomiste a cette fois cherché des alliés, notamment auprès de Régions de France, désormais favorable à l’élaboration d’un statut d’autonomie pour l’île. Un déplacement du premier ministre a été envisagé, mais rien n’est venu parce que la crise sanitaire a de nouveau frappé et parce que l’Elysée n’était, au fond, pas convaincu.

 

Le revirement opéré intervient au pire moment : l’Etat est mis en accusation parce qu’il n’a pas su protéger Yvan Colonna, qui purgeait à la maison centrale d’Arles une peine de prison à perpétuité pour avoir participé à l’assassinat du préfet Erignac en 1998. La sauvage agression dont a été victime le nationaliste par un codétenu particulièrement dangereux a déclenché un nouveau cycle de violence sur l’île que le gouvernement tente à présent d’éteindre en faisant une concession majeure avant même l’ouverture de toute discussion. Non seulement le chef de l’Etat donne l’impression de jeter aux orties ses convictions pour sauver sa campagne, mais il laisse penser que, pour débloquer des dossiers compliqués, deux semaines de manifestations musclées valent mieux que cinq années de travail des élus.

 

La crise des « gilets jaunes » avait déjà commencé à accréditer cette idée que la violence paie. Le dossier corse la renforce, avec qui plus est un sérieux risque de surenchère entre les différents courants nationalistes qui s’étaient mis en sommeil. Cela s’appelle jouer avec le feu.

Le Monde

Corse: fin du tabou ?

Corse: fin du tabou ?

 

 

Face à la chienlit récurrente en Corse, le pouvoir politique se résoud à étudier la question de l’autonomie de l’île revendiquée par les nationalistes modérés.

Pas sûr cependant que cette éventualité satisfasse tout le monde tellement sont mêlés des intérêts politiques locaux très ambigus, des formes de mafias et des délinquances manipulées. Après l’attentat dont a été victime Yvon Colonna en prison le ministre de l’intérieur a cependant accepté d’ouvrir ce dossier de l’autonomie.

Après deux week-ends successifs de violences, qui ont fait 93 blessés dont 70 parmi les forces de l’ordre dimanche à Bastia, le ministre de l’Intérieur se rend en Corse mercredi et jeudi. Afin, selon la place Beauvau, d’ »ouvrir un cycle sans précédent de discussions» avec «l’ensemble des élus et des forces vives de l’île».

Les jeunes militants qui jettent des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre au cri de «Etat français assassin» n’étaient pas nés le 6 février 1998, jour de l’assassinat du préfet Erignac. Un quart de siècle qui semble n’avoir servi à rien. Résultat, 35% des Français souhaitent que la Corse devienne indépendante (ils étaient 38% au lendemain de l’attentat de 1998), selon un sondage Ifop-Corse Matin.

Le paradoxe sans doute cest qu’il y a davantage de français pour une indépendance que de Corses.

Corse: de « pays » ami de la France à partenaire

Corse: de « pays » ami de la France à partenaire

 

 

Depuis le retrait du fantaisiste indépendantiste Talamaoni qui refusait le plus souvent de s’exprimer en français (pourtant  né à Saumur et qui a appris le corse par la suite) , il semble bien que le courant indépendantiste qui considère la France seulement comme un amiait  évolué en matière de sémantique. Talamoni  mettait France et la Corse sur le même pied considérant la France comme un pays comme les autres. Beaucoup plus politique Gilles Simeoni a ramassé la mise avec un courant autonomiste conscient que la Corse ne saurait vivre sans la France. (Interview dans le Figaro)

 

Vous êtes réélu avec 40,6 % des voix dans un scrutin où le vote nationaliste, porté par 4 listes, représente 67,98 %. Quelles leçons retenez-vous?

 

Gilles SIMEONI. - Massivement, dans des proportions inédites, les Corses ont validé la vision stratégique de ma liste Fà Populu Inseme (Faire peuple ensemble). C’est la première fois qu’une liste nationaliste obtient la majorité absolue à elle seule. Cette victoire est d’autant plus éclatante compte tenu du taux de participation. La légitimité démocratique de cette victoire est incontestable.

Comment travaillerez-vous avec les courants nationalistes?

Ma ligne est très largement majoritaire au sein d’un mouvement où il y a encore des divergences. Ma responsabilité est de m’adresser aux autres nationalistes pour les convaincre de nous rassembler autour de principes essentiels que je défends depuis 2015, dans le respect du pluralisme.

Alerte -Grippe aviaire: après la Corse, les Yvelines

Alerte -Grippe aviaire: après la Corse, les Yvelines

 

Un deuxième cas de grippe aviaire a été détecté en France, dans une animalerie située dans les Yvelines, trois jours après l’annonce d’un premier foyer en Haute-Corse, a indiqué ce jeudi le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

 «Un nouveau foyer vient d’être confirmé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans une animalerie des Yvelines», indique le ministère dans un communiqué. Des analyses ont révélé «la présence du virus H5N8, identique à celui détecté en Haute-Corse, non transmissible à l’Homme» et «l’enquête épidémiologique se poursuit afin d’identifier les liens entre ces deux foyers et l’origine de la contamination». Tous les oiseaux de l’animalerie des Yvelines ont été euthanasiés et des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer, comme en Corse, selon le texte.

Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie, qui n’est pas dangereuse pour l’homme, a progressé récemment vers l’Europe de l’Ouest, où les niveaux d’alerte ont été relevés. Les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique sont notamment touchés. Ce virus se propage par le truchement des oiseaux migrateurs. La maladie n’est pas considérée comme dangereuse pour l’homme et la consommation de volailles et d’oeufs n’est pas déconseillée.

 

Un clavier d’ordinateur français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi pas un breton ou un corse !

Un clavier français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi  pas un breton ou un corse !

Il aura fallu  3 ans à : l’Association française de normalisation (Afnor), pour définir de nouveaux claviers spécifiques aux Français qui viserait à se substituer au  clavier international AZERTY. Une proposition surréaliste car évidemment les ordinateurs sont conçus sur des normes internationales. Par ailleurs il n’existe même plus un fabricant d’ordinateurs français. Parmi les incongruités, il faut signaler que les utilisateurs devront faire un nouvel apprentissage du clavier Bleu-Blanc-Rouge alors que beaucoup ont déjà eu d’énormes difficultés à apprendre à se servir du vivier classique AZERTY. On se demande si certaines institutions ne sont pas tombées sur la tête ;  cela d’autant plus qu’avec le temps de plus en plus de textes seront rédigés en anglais. On peut évidemment le regretter mais c’est ainsi. En outre la proposition déjà surprenante vient un peu tard avec le développement des logiciels à reconnaissance vocale. Bref l’AFNOR à une génération technologique en retard ! L’organisme qui définit les normes des objets que nous utilisons, a donc évoilé, après trois ans de réflexion, deux nouveaux claviers, deux nouvelles organisations des touches pour être précis. Sur demande du ministère de la Culture, l’Afnor a consulté des spécialistes français et internationaux de l’informatique, des fabricants, des scientifiques et des citoyens pour finalement aboutir à une nouvelle norme, joliment baptisée NF Z71-300. Le besoin de changer l’organisation des touches des claviers français peut ne pas sembler évident de prime abord. Mais le constat fait par l’Afnor est très sévère. Dans un rapport, elle estime ainsi qu’il est « presque impossible d’écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France ». Il faut savoir que le clavier AZERTY tel qu’on le connaît est un héritage du 19ème siècle. Il a été conçu pour les machines à écrire, de façon à ce que les marteaux des caractères ne se bloquent pas les uns les autres. La conséquence, c’est que les lettres les plus courantes se sont retrouvées très éloignées. Les deux imperfections observées en matière de Français sont certainement à imputer à bien d’autres facteurs explicatifs qu’au clavier AZERTY ! Pourquoi ne pas aussi envisager un clavier pour les Bretons ou les Alsaciens ?

 

Corse : accords sur les désaccords

Corse : accords sur les désaccords

 

 

  • Pour résumer le gouvernemenet et les élus corses sont accord sur leurs désaccords. En clair, les modifications de la constitution sont de pure forme et ne changeront rien. Le porte est seulement entrouverte pour une éventuel évolution du statut fiscal de l’ile le moment venu et le cas échéant. Il  ne fallait pas s’attendre à autre chose avec d’uen coté un gouvernemenet très centraliste, d’autre part des indépendantistes qui n’acceptent plus l’appartenance à la nation française.  Place donc à la langue de bois :
  •  « Le Premier ministre a indiqué au président du Conseil exécutif de Corse que l’inscription de la Corse dans la Constitution, avec ses spécificités géographiques, économiques et sociales”, permettrait au Parlement de tenir compte de ses spécificités dans l’élaboration de la loi, précisent ses services dans un communiqué. L’article 72-5 du projet de loi constitutionnel permettrait également à la collectivité de Corse de “procéder elle-même, sur habilitation du Parlement ou du pouvoir réglementaire, à des adaptations dans les matières où s’exercent ses compétences”. Il appartiendra aux parlementaires de préciser le cas échéant les conditions de mise en œuvre de cette disposition”, a précisé le chef du gouvernement.

Gilles Simeoni a déploré à l’issue de l’entretien une occasion manquée et critiqué une réforme constitutionnelle insuffisante. L’autre principal élu autonomiste, le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, avait décliné l’invitation d’Edouard Philippe, fustigeant “un faux dialogue” et le mépris de Paris. Dans un entretien à paraître mardi dans Le Figaro, l’élu estime qu’Edouard Philippe “ne répond pas” aux enjeux ou “répond à côté”. “La dimension politique est totalement absente de nos discussions, ce qui est incompréhensible.” “L’article 72-5 ne fonctionnera pas, car, à la virgule près, il correspond à l’article 73 actuel, qui n’a pas marché dans les départements et régions d’outre-mer”, juge-t-il.

Corse : pas d « autonomie » dans la Constitution

Corse : pas  d « autonomie » dans la Constitution

  • Sans surprise  Le mot « autonomie » ne sera pas écrit dans l’article qui doit inscrire la Corse dans la Constitution, a annoncé dimanche la ministre Jacqueline Gourault, la « Madame Corse » du gouvernement. On peut sans doute convenir qu’il est souhaitable de déléguer davantage de responsabilité aux régions en général, leur donner une certaine autonomie notamment pour le développement économique mais on ne peut évidemment leur donner une exemption totale en matière de fiscalité. Un texte des autonomiste corses rappelle l‘alpha et l‘oméga des revendications nationalistes : “Cette résolution solennelle entend demander à l‘Etat un dialogue sans tabou pour aller vers cette révision constitutionnelle”, avait  expliqué le patron de l‘exécutif corse qui réclame une dérogation au droit commun en matière de foncier, de langue et de fiscalité, une réévaluation des ressources techniques et financières de la collectivité corse et enfin le rapprochement des prisonniers politiques. Il est clair que Macron va décevoir les indépendantistes et autres nationalistes. En effet rien que sur le plan financier, la Corse bénéficie déjà de nombreuses exemptions fiscales « un maquis fiscal » pour la Cour des Comptes. On se demande bien pourquoi il faut une référence à la Corse dans la constitution d’autant que précisément l’objectif de certains indépendantistes comme Talamoni est  de quitter la France et sa constitution. Si l’on devait modifier la constitution, on voit mal pourquoi il ne serait pas fait allusion aux autres régions. En effet ce qui ce pose en Corse, c’est-à-dire une plus grande autonomie, se pose tout autant sinon davantage les autres régions françaises. La France est un des rares pays hyper centralisé ;  tout dépend de l’Etat même si une certaine décentralisation s’est réalisée mais une décentralisation qui n’a fait que rajouter des couches au millefeuille administratif et politique sans donner de vrais pouvoirs territoriaux. D’une certaine manière en France,  la totalité des collectivités locales sont sous tutelle des préfets et de leurs services même la plus petite des communes. Les administrations centrales présentes localement font d’ailleurs double emploi avec les administrations territoriales qui ont augmenté leurs effectifs d’environ 50 % en une vingtaine d’années. Il n’y a toujours pas de véritable politique économique régionale. La meilleure preuve c’est que l’État tout dernièrement  envisage m^me de rapatrier au niveau national la question de l’apprentissage. Le poids de l’État est encore essentiel dans nombre de champs économiques et sociaux. Ce pose la problématique d’un État fédéral en France comme il en existe ailleurs notamment en Allemagne ou en Espagne. C’est le rapport de l’État aux régions, la reconnaissance des régions qui peuvent figurer dans la constitution et non seulement la Corse.

Constitution : un article sur la Corse mais sans contenu

 Constitution : un article sur la Corse   mais sans contenu

Un compromis sans doute sur la forme mais pas sur le fond entre gouvernement et indépendantistes. Il y aura un article sur la Corse dans la constitution mais pas question d’autonomie notamment fiscale.la Corse n’est pas la Catalogne qui est très riche (20% du PIB espagnol) et peut se permettre quelques fantaisies gauchistes irresponsables (la Corse représente 0.4% du PIB en France). Des fantaisies qui auront quand même un coût non négligeable pour  l’Espagne et la Catalogne bien sûr. Il en est tout autrement pour la Corse qui dépend en majorité des ressources de l’État et dont l’économie est structurellement atone. Notons aussi que la grande majorité ne vit pas dans l’ile et que massivement ces populations ne sont pas favorables à l’indépendance.  Signe des réticences  du gouvernement , Edouard Philippe a reconnu lors de l’entretien que “la question corse divisait souvent, que les prises de position étaient transversales à toutes les familles politiques et qu’ils avaient une majorité à essayer de trouver y compris à travers le vote du Congrès”, a fait savoir Gilles Simeoni.“Nous ne sous-estimons pas la difficulté de l’exercice pour le gouvernement mais nous disons que s’il y a une volonté politique clairement affirmée de la part du gouvernement et de la part de la Corse, cela va créer une dynamique politique qui permettra de convaincre un grand nombre de députés ou de sénateurs”, a-t-il ajouté. Reste à savoir ce que contiendra l’article en question. Pour l’heure le gouvernement n’a pas précisé si la question de l’autonomie, comme pour l’outremer,  y figurerait comme le réclament les élus corses. Pour l’instant, le gouvernement est en désaccord avec les principales revendications des indépendantistes.  Par exemple, Le statut de résident réclamé revient à réserver l’exclusivité de l’achat du foncier aux corses, ce qui n’est même pas autorisé en Europe. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas réguler la spéculation foncière. De la même manière le transfert du droit fiscal favoriserait l’établissement de baronnies  et de clans. La cooficialité de la langue corse n’a pas davantage de fondements réalistes et les concepts de prisonniers politiques heurtent la conscience et le droit quand il s’agit de criminels. Ceci étant, il existe de gros progrès à faire en matière de régionalisation et pas seulement pour la Corse. Certaines des questions posées par les nationalistes corses concernent tout autant sinon davantage la plupart des régions françaises à savoir la question de l’élargissement de leurs responsabilités bref une réelle autonomie. Pas sûr que nourris de l’étatisme les responsables du gouvernement saisissent l’opportunité de modifier la constitution dans ce sens pour répondre à la fois à la Corse et aux autres régions mais dans un souci d’égalité de traitement territorial.

Corse : contre la révision de la Constitution

Corse : contre la révision de la Constitution

Dans un article du Figaro, l’ex-sénateur PRG Nicolas Alfonsi, fervent défenseur de la Corse dans la République, estime  que cette possibilité de révision présente des risques pour l’avenir de la région. «Je redoute que cet arrimage à l’article 72 ne soit pas un moyen de lier la Corse à la République mais, au contraire, le début d’un processus qui consisterait à l’en faire sortir». « Macron prend le risque d’ouvrir la boîte de Pandore. ». L’ex sénateur voit sans doute juste dans le faux marchandage de Macron : inscrire  la Corse de manière virtuelle dans la constitution mais pour mieux refuser souveraineté fiscale ou souveraineté législative  plus générale, co-officialité de la langue corse, prisonniers politiques et statut de résident.

En fait les nationalistes veulent un statut de territoire d’outre mer  prévu dans l’article 74.  L’article 74-1 de la Constitution française prévoit une procédure, plus légère que la procédure législative ordinaire, qui permet d’adapter dans les collectivités situées outre-mer les lois applicables en France métropolitaine. Mais des territoires qui juridiquement et historiquement pourraient être amenés un jour à se prononcer sur leur indépendance. Ce que souhaitent finalement «  le moment venu » Talamoni. Il ‘y a aucune raison  de donner de donner satisfaction aux  nationalistes. Ils peuvent sans doute bénéficier dune autonome plus large dans certains domaines mais comme les autres régions ni plus ni moins. Mais là on se heurte à l’étatisme qui prévaut en France qui définit des régions mais dont  le rôle économique notamment est symbolique. D’où par parenthèse les doublons des administrations centrales et locales, d’où l’inefficacité globale et la dérives des déficits budgétaires.

 

Macron : oui à la Corse, non aux nationalistes

Macron : oui à la Corse, non aux nationalistes

C’est en quelque sorte ce qu’a répondu Macon aux dirigeants nationalistes face à des revendications de souveraineté masquant mal des intentions d’indépendance. Il n’y aura pas de statut de résident, évidemment non conforme au droit français et européen, pas de co officialité de la langue corse, pas d’amnistie pour les prisonniers dits politiques et surtout pas d’autonomie financière plus généralement d’autonomie législative. La fermeté de Macron ne devrait pourtant pas surprendre des nationalistes qui ont joué à l’apprenti sorcier en se faisant élire sur des promesses irréalisables. D’une certaine façon,  les nationalistes en choisissant une stratégie extrémiste mélange de gauchisme, de nationalisme et de corporatisme géographique ont commis une grave erreur politique. Ils se sont conduits comme des gauchistes corpo type Sud,  comme des irresponsables. Ce n’est pas Macon qui n’est pas à la hauteur des enjeux mais des élus aux jérémiades infantiles et contradictoires permanentes. Exemple quand ils font semblant d’adopter une attitude très conciliante et cinq minutes après reviennent à la provocation (Talamoni  par exemple qui n’assiste pas aux cérémonies officielles ou qui ne reconnaît pas Macron comme président). La Corse est une « spécificité dans la République » mais en aucun cas en dehors de la République. Tel est le message martelé par Emmanuel Macron mercredi, au deuxième jour de son déplacement sur l’île. Dans un discours de plus d’une heure, à Bastia, le chef de l’Etat a répondu aux dirigeants nationalistes, issus des élections de décembre et qui attendent de Paris une réponse favorable à plusieurs de leurs revendications.  »Dire que la Corse est au cœur de la République, ce n’est pas faire l’éloge de l’uniformité », « demeurer dans le giron de la République, ce n’est pas perdre son âme ni son identité », « l’identité corse ne doit pas être un ferment de division », a ainsi enchaîné le Président.  Une réponse plutôt ferme aux aspirations autonomistes, qui intervient à l’issue d’une visite sous tension : le bras de fer à distance entre l’exécutif et les dirigeants de l’île a rythmé la préparation de ce déplacement. Un peu plus tôt, mardi, les principaux dirigeants nationalistes corses avaient même marqué leur mécontentement en boycottant un déjeuner avec le Président. Devant eux, Emmanuel Macron leur a rappelé leurs responsabilités – ils sont à la tête d’une nouvelle collectivité déjà largement dotée de compétences propres, a-t-il fait savoir.

Corse : pas d’amnistie

Corse : pas d’amnistie

 

Les mises en demeure des nationalistes vis-à-vis de Macron auront sans doute eu l’effet contraire attendu. Pour Macron en effet pas question d’amnistie (même s’il y aura sans doute des rapprochements de prisonniers). En outre, l’absence de Talamoni à la cérémonie d’hommage au préfet assassiné n’est évidemment pas de nature à créer le climat nécessaire à d’éventuelles concessions du pouvoir central ni pour l’amnistie, ni pour le statut de résident, ni pour l’autonomie financière et encore moins pour la cooficialité de la langue corse. Les propositions de Macron se réduiront à des aides économiques. “ La “justice de la République a été rendue et elle sera suivie, sans complaisance, sans oubli, sans amnistie”, a assuré le chef de l‘Etat devant la veuve et les deux enfants du préfet, balayant sous les applaudissements une des revendications majeures des nationalistes au pouvoir. Le président de l‘Assemblée de Corse, l‘indépendantiste Jean-Guy Talamoni, qui avait suscité l‘ire de Paris à l’époque en condamnant l‘assassinat “mais pas les auteurs”, n’était lui pas présent à la cérémonie. “Ce qui s‘est passé ici ne se justifie pas, ne se plaide pas, ne s‘explique pas, ce fut un assassinat, un attentat”, a souligné Emmanuel Macron, en présence de Gilles Simeoni, l‘avocat qui avait défendu devant la justice Yvan Colonna, condamné définitivement pour l‘assassinat du préfet Erignac. “Un tel acte n‘a rien à voir avec une prétendue lutte de libération, c‘est un de ces actes de terrorisme dont notre nation eut encore récemment à subir la barbarie.” Le 6 février 1998, un commando armé tirait trois balles dans le dos du préfet de Corse Claude Erignac. Yvan Colonna, présenté comme le tireur, -ce qu‘il a toujours nié -, qui s’était soustrait à la justice pendant quatre ans a été finalement définitivement condamné en 2011 à la perpétuité. Dans l‘entourage d‘Emmanuel Macron, on évoque comme signe d‘apaisement le transfèrement de “huit détenus” à l‘exclusion du trio, (sans reconnaître qu‘ils sont des “prisonniers politiques”, ainsi que les qualifient les nationalistes). Les nationalistes demandent notamment l‘instauration d‘un statut de résident pour l‘accès à la propriété, d‘un statut fiscal dérogatoire, la reconnaissance du peuple corse et l‘officialisation de sa langue, ainsi que le rapprochement puis l‘amnistie des prisonniers dits politiques. Le droit à l‘expérimentation accordé par la constitution aux collectivités territoriales leur permet actuellement d‘expérimenter des processus adaptés pendant plusieurs années avant une éventuelle généralisation et le rapprochement des prisonniers se fera au cas par cas, a dit le gouvernement, qui refuse toutefois la “co-officialité” de la langue corse. “La République doit conserver cette ambition de ménager à la Corse un avenir qui soit à la hauteur de ses espérances, sans transiger avec les requêtes qui la feraient sortir du giron républicain”, a déclaré Emmanuel Macron.

Corse : le mauvais exemple de la Catalogne ?

Corse : le mauvais  exemple de la Catalogne ?

 

Depuis longtemps la Corse s’est faite une spécialité de l’agit-propre qui serait fondé sur des singularités. Avec le triomphe des nationalistes aux élections locales,  on peut s’attendre à la multiplication d’expressions politiques très médiatiques et assez caricaturales. Pourtant les nationalistes se trompent sur l’état d’esprit des Corses. En effet si les nationalistes ont triomphé aux élections ils le doivent surtout à l’usure et au discrédit des partis traditionnels. Finalement les Corses se sont dit pourquoi ne pas essayer maintenant les nationalistes. Pour autant, les Corses sont majoritairement contre l’indépendance. Un peu la même situation qu’en Catalogne. Une province espagnole qui pourrait inspirer les nouveaux dirigeants de la Corse avec une différence toutefois la Catalogne est très riche (20% du PIB espagnol) et peut se permettre quelque fantaisies gauchistes irresponsables (la Corse représente, elle, seulement  0.4% du PIB en France). Des fantaisies qui auront quand même un cout non négligeable pour  l’Espagne et la Catalogne bien sûr. Une situation due à l’entêtement conjoint de Puigdemont l’ancien président du gouvernement régional et  du Premier ministre Rajoy.  La problématique est toutefois différente  pour la Corse qui dépend en majorité des ressources de l’État et dont l’économie est structurellement atone. Notons aussi que la grande majorité ne vit pas dans l’ile et que massivement ces populations ne sont pas favorables à l’indépendance. Le statut de résident réclamé revient à réserver l’exclusivité de l’achat du foncier aux Corses, ce qui n’est même pas autorisé en Europe. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas réguler la spéculation foncière. De la même manière,  le transfert du droit fiscal favoriserait l’établissement de baronnies et de clans. La cooficialité de la langue corse n’a pas davantage de fondements réalistes et les concepts de prisonniers politiques heurtent la conscience et le droit quand il s’agit de criminels. Ceci étant, il existe de gros progrès à faire en matière de régionalisation et pas seulement pour la Corse. Certaines des questions posées par les nationalistes corses concernent tout autant sinon davantage la plupart des régions françaises à savoir la question de l’élargissement de leurs responsabilités ; bref ; une réelle autonomie mais qui n’est pas la souveraineté. Pas sûr que nourris de l’étatisme les responsables du gouvernement saisissent l’opportunité de modifier la constitution dans ce sens pour répondre à la fois à la Corse et aux autres régions mais dans un souci d’égalité de traitement territorial.

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