Archive pour le Tag 'Corse'

Poutine va-t-il annexer la Corse et la Bretagne ?

Poutine va-t-il annexer la Corse et la Bretagne ?

 

Un recul très net sur le terrain et peut-être même proche de la débâcle, Poutine substitue l’action juridique à l’action militaire. Ainsi a-t-il annexé des territoires compris sur des parties occupées par les forces ukrainiennes. Il lui a fallu pour cela des référendums d’un homme bidon qui sans doute aurait pu afficher un succès de 279 % de oui au rattachement.

De proche en proche, Poutine grappille un peu partout autour de la Russie des territoires nouveaux par la force tout autant que par des décisions politiques délictueuses autant que ridicules. Récemment hier il a déclaré que le grand problème est le plus grave pour la Russie était la disparition de l’Union soviétique. On comprend mieux sa volonté d’annexer les territoires voisins. Il faut convenir qu’en face la réponse occidentale est assez mollassonne ; en cause le fait que nombre de responsables à droite comme à gauche seraient bien près à sacrifier des territoires annexés pour avoir la paix dans le reste de l’Europe.

Le seul problème c’est qu’il n’y a pas de limite au nouvel impérialisme colonial de Poutine. Faudra-t-il qu’il envisage d’annexer la Corse ou la Bretagne  pour que l’Occident décide enfin de sanctions à la hauteur des crimes ? L’esprit munichois résiste beaucoup chez les spécialistes de la géopolitique et chez  j’ai beaucoup de responsables. Il ne s’agit sans doute pas de bombarder la Russie à coups de frappes nucléaires mais de prendre fin tous les moyens pour couper totalement ce pays du reste du monde en tout cas avec l’Occident .

Société : « Mafia corse. Une île sous influence »

Société : « Mafia corse. Une île sous influence » 

« La Corse vit bien sous le joug d’un système mafieux » ; extraits du nouveau livre-enquête de Jacques Follorou, journaliste au « Monde »

Livre

La Corse semble s’enfoncer inexorablement sous le poids du pouvoir mafieux, mortifère et prédateur. Sur le continent, c’est l’indifférence générale. Sur l’île, le fatalisme cohabite avec une crainte justifiée. Les premiers piliers du crime organisé sont aujourd’hui morts mais le système n’a pas disparu pour autant. Son emprise paraît même avoir progressé. Ses acteurs sont plus nombreux, plus disséminés, et le voyou s’est aujourd’hui largement imposé comme une figure positive et dominante aux yeux des jeunes générations insulaires.

(…)

Longtemps apparue sans fondement aux yeux des principales figures de l’île, la parole anti-mafia a surgi en 2019. Au cours de l’été, Jean-André Miniconi, candidat à l’élection municipale d’Ajaccio, voit ses entreprises visées par des incendies criminels. Puis, le 12 septembre 2019, Maxime Susini, un militant nationaliste, est assassiné à Cargèse. L’émotion suscitée par ces actes entraîne la création de deux collectifs anti-mafia et l’annonce par le président (autonomiste) du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, de l’ouverture, fin octobre, d’une session extraordinaire de l’Assemblée territoriale sur la violence.

Fin septembre 2019, à Ajaccio, une vingtaine de personnalités de la société civile ont baptisé leur rassemblement « A maffia no, a vita iè » (« non à la mafia, oui à la vie »), revendiquant 2 500 membres. Le second collectif, appelé « Massimu Susini », voit le jour, début octobre, à Cargèse, où vivait la victime. Ces deux mouvements entendent fédérer tous ceux qui veulent « résister à la mafia », une démarche relayée par un débat sur l’emprise criminelle sur la société, organisé à l’université de Corte fin septembre, ayant connu un certain succès d’affluence.

Ces paroles dispersées ont reçu, dans un premier temps, un certain écho auprès du pouvoir politique de l’île. Le mal concerne l’ensemble du territoire, dit Gilles Simeoni. « Il y a une situation de dérive mafieuse en Corse et ce phénomène est ancien. » Fort de ce constat, dit-il, « nous allons faire passer notre société d’une logique archaïque et mortifère à une logique de vie et de respiration démocratique ». Selon lui, « il faut dire haut et fort que nous n’avons pas peur »« les élus doivent prendre leurs responsabilités ; certains ont des porosités critiquables avec ces milieux, y compris chez les nationalistes ».

Le propos n’est pas anodin. Les Corses, dans leur majorité, ont pris pour acquis que la pègre était une composante inaliénable de la société. Ils semblent avoir admis qu’une partie de la richesse est captée par les truands et leurs prête-noms. Sur cette île, l’inversement des valeurs n’est pas une vue de l’esprit. Les homicides sont considérés, ici, comme une composante de la vie, des vecteurs de régulation d’une justice privée qui échapperait au droit commun, mais obéirait à des règles non dites, celles d’un pouvoir parallèle, davantage craint que celui de l’Etat. Chacun, de près ou de loin, mesure son emprise sur le commerce, le foncier, les marchés publics, les élections et toute activité générant des bénéfices.

Société- France-Corse : je t’aime moi non plus !

Société-  France-Corse : je t’aime moi non plus !

 

 

Il y a évidemment quelque chose d’ambigu dans les relations entre la France et la Corse, des régions et des populations tellement proches mais qui paraissent aussi tellement éloignées au point que certains envisagent jusqu’à l’indépendance de l’île.

 

La Corse est admirée pour sa beauté en même temps que pour la douceur de vivre de ses  habitants. Elle est cependant détestée du fait de l’extrémisme d’indépendantistes irresponsables et de mafieux.

 

Le dossier corse pourrit les relations depuis des dizaines et des dizaines d’années au point que les Français de l’Hexagone ont montré dans différents sondages qu’ils seraient prêts a accordé l’indépendance à cette île toujours en état de révolution infantile.

 

S’il y a effectivement un mouvement de revendication d’indépendance en Corse, il reste cependant très minoritaire dans la population. Et plusieurs sondages ont démontré qu’en cas de référendum par exemple une majorité de Corses seraient contre ce concept d’indépendance ( à distinguer de l’autonomie qui, elle ,d’ailleurs pourrait s’appliquer à d’autres régions d’outre-mer voir même à toutes les régions françaises comme en Allemagne).

 

C’est le paradoxe, une minorité agissante qui instrumentalise la mauvaise humeur des Corses pour donner une légitimité à la revendication d’indépendance mais des Corses qui globalement n’en veulent pas car économiquement et même culturellement attachés à la France. Et inversement le ras-le-bol des Français vis-à-vis d’un territoire aux représentants versatiles, démagogiques et souvent irresponsables.

Politique-France-Corse : je t’aime moi non plus !

Politique-France-Corse : je t’aime moi non plus !

 

 

Il y a évidemment quelque chose d’ambigu dans les relations entre la France et la Corse, des régions et des populations tellement proches mais qui paraissent aussi tellement éloignées au point que certains envisagent jusqu’à l’indépendance de l’île.

 

La Corse est admirée pour sa beauté en même temps que pour la douceur de vivre de ses  habitants. Elle est cependant détestée du fait de l’extrémisme d’indépendantistes irresponsables et de mafieux.

 

Le dossier corse pourrit les relations depuis des dizaines et des dizaines d’années au point que les Français de l’Hexagone ont montré dans différents sondages qu’ils seraient prêts a accordé l’indépendance à cette île toujours en état de révolution infantile.

 

S’il y a effectivement un mouvement de revendication d’indépendance en Corse, il reste cependant très minoritaire dans la population. Et plusieurs sondages ont démontré qu’en cas de référendum par exemple une majorité de Corses seraient contre ce concept d’indépendance ( à distinguer de l’autonomie qui, elle ,d’ailleurs pourrait s’appliquer à d’autres régions d’outre-mer voir même à toutes les régions françaises comme en Allemagne).

 

C’est le paradoxe, une minorité agissante qui instrumentalise la mauvaise humeur des Corses pour donner une légitimité à la revendication d’indépendance mais des Corses qui globalement n’en veulent pas car économiquement et même culturellement attachés à la France. Et inversement le ras-le-bol des Français vis-à-vis d’un territoire aux représentants versatiles, démagogiques et souvent irresponsables.

France-Corse : je t’aime moi non plus !

France-Corse : je t’aime moi non plus !

 

 

Il y a évidemment quelque chose d’ambigu dans les relations entre la France et la Corse, des régions et des populations tellement proches mais qui paraissent aussi tellement éloignées au point que certains envisagent jusqu’à l’indépendance de l’île.

 

La Corse est admirée pour sa beauté en même temps que pour la douceur de vivre de ses  habitants. Elle est cependant détestée du fait de l’extrémisme d’indépendantistes irresponsables et de mafieux.

 

Le dossier corse pourrit les relations depuis des dizaines et des dizaines d’années au point que les Français de l’Hexagone ont montré dans différents sondages qu’ils seraient prêts a accordé l’indépendance à cette île toujours en état de révolution infantile.

 

S’il y a effectivement un mouvement de revendication d’indépendance en Corse, il reste cependant très minoritaire dans la population. Et plusieurs sondages ont démontré qu’en cas de référendum par exemple une majorité de Corses seraient contre ce concept d’indépendance ( à distinguer de l’autonomie qui, elle ,d’ailleurs pourrait s’appliquer à d’autres régions d’outre-mer voir même à toutes les régions françaises comme en Allemagne).

 

C’est le paradoxe, une minorité agissante qui instrumentalise la mauvaise humeur des Corses pour donner une légitimité à la revendication d’indépendance mais des Corses qui globalement n’en veulent pas car économiquement et même culturellement attachés à la France. Et inversement le ras-le-bol des Français vis-à-vis d’un territoire aux représentants versatiles, démagogiques et souvent irresponsables.

Corse : je t’aime moi non plus !

Corse : je t’aime moi non plus !

 

 

Il y a évidemment quelque chose d’ambigu dans les relations entre la France et la Corse, des régions et des populations tellement proches mais qui paraissent aussi tellement éloignées au point que certains envisagent jusqu’à l’indépendance de l’île.

 

La Corse est admirée pour sa beauté en même temps que pour la douceur de vivre de ses  habitants. Elle est cependant détestée du fait de l’extrémisme d’indépendantistes irresponsables et de mafieux.

 

Le dossier corse pourrit les relations depuis des dizaines et des dizaines d’années au point que les Français de l’Hexagone ont montré dans différents sondages qu’ils seraient prêts a accordé l’indépendance à cette île toujours en état de révolution infantile.

 

S’il y a effectivement un mouvement de revendication d’indépendance en Corse, il reste cependant très minoritaire dans la population. Et plusieurs sondages ont démontré qu’en cas de référendum par exemple une majorité de Corses seraient contre ce concept d’indépendance ( à distinguer de l’autonomie qui, elle ,d’ailleurs pourrait s’appliquer à d’autres régions d’outre-mer voir même à toutes les régions françaises comme en Allemagne).

 

C’est le paradoxe, une minorité agissante qui instrumentalise la mauvaise humeur des Corses pour donner une légitimité à la revendication d’indépendance mais des Corses qui globalement n’en veulent pas car économiquement et même culturellement attachés à la France. Et inversement le ras-le-bol des Français vis-à-vis d’un territoire aux représentants versatiles, démagogiques et souvent irresponsables.

Corse: le choc Colonna

Corse: le choc Colonna

Une semaine d’émeutes dans l’île aura permis d’obtenir ce que sept années de victoires électorales des nationalistes n’ont pas su concrétiser, analyse le professeur de science politique Xavier Crettiez, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

Avec la mort d’Yvan Colonna, victime de la fureur islamiste et, pour certains, de l’inaction d’un Etat qui se voulait protecteur de ses prisonniers « particulièrement signalés », la Corse risque de renouer avec la violence émeutière qu’elle a connue ces dernières semaines. Le temps du deuil retardera la mèche de la colère, mais nul doute que les plus radicaux célébreront sa mémoire.

Le parcours mémoriel d’Yvan Colonna a été fluctuant : figure dérangeante, après l’assassinat du préfet Erignac en 1998, pour une famille nationaliste dépassée par le choc de l’événement, il sera, au moment de son procès et de la confrontation avec ses acolytes, une figure ambiguë de la « résistance corse » en refusant d’assumer la responsabilité de son engagement militant.

Après son agression dans la prison d’Arles, il acquiert le double statut de victime du terrorisme aveugle, incarné par son agresseur salafo-djihadiste, et de victime d’une politique pénitentiaire d’Etat peu soucieuse de la sécurité de ses incarcérés. Enfin, sa mort, qui survient après un long coma observé par les médias, lui offre ce statut de martyr d’une jeunesse en mal de référents contestataires visibles, à l’heure où les cagoules sont rangées.

 

Traçons quatre lignes d’explications pour comprendre cette résurgence, passée et probablement à venir, de la violence identitaire dans l’île, qui, paradoxe étonnant, se « continentalise », abandonnant le répertoire classique des explosifs clandestins pour celui de l’émeute urbaine, façon black bloc.

L’agression – avant le décès – du plus célèbre détenu corse dans sa prison d’Arles a constitué ce que les sociologues qualifient de « choc moral », compris comme un événement aux retombées émotionnelles puissantes, qui est venu réactiver le sentiment d’injustice tant répandu dans l’île lorsqu’il s’agit de penser son rapport à l’Etat. Injustice mais aussi acharnement, puisque la demande de levée du statut de DPS (« détenu particulièrement signalé ») est ancienne mais toujours refusée, au motif que dans les prisons continentales adaptées la surveillance serait meilleure. La violente agression subie vient remettre en cause la parole légale et instiller le poison du doute sur la volonté de protection des détenus nationalistes. La figure de l’agresseur, un terroriste salafo-djihadiste jugé très dangereux, ajoute au scandale et vient offrir au militant corse une forme d’absolution aux yeux de beaucoup : lorsque le « terroriste » insulaire est victime du terrorisme total des fous de Dieu, il devient martyr.

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne !

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne ! 

 

 

Le moins que l’on puisse dire est que le bilan sécurité de Macron constitue une véritable catastrophe aussi bien concernant la grande criminalité, l’islamisme radical , la drogue dans les banlieues ou encore les violences dans certaines régions.

Ces déclarations sont assez surréalistes et irresponsables, il n’en reste pas moins vrai qu’elles sont aussi d’une certaine manière le produit d’un centralisme étatique qui n’a jamais été en capacité d’accorder des responsabilités réelles aux régions et autres structures qui ne servent qu’à créer des postes d’élus dans les territoires.

Le  front de libération de la Bretagne veut s’inspirer de la Corse pour faire valoir ses revendications. Leurs revendications se présentent à la suite des récents évènements en Corse. Jugeant que le gouvernement ne prête attention «qu’à la suite d’actions violentes», ils menacent de s’engager à leur tour dans une lutte armée, qu’ils considèrent comme «un complément à la lutte politique». Si les référendums n’ont pas été réalisés d’ici le 31 décembre 2022, ils garantissent que l’Armée révolutionnaire bretonne «passera à l’action». Ces derniers mois, des militants du FLB ont manifesté, aux côtés de centaines de personnes, pour obtenir gain de cause. Le dernier rassemblement en date est celui de février, où le «plus grand drapeau breton du monde» a été dressé.

 

 

 

Historique de violences

En 2021, le Front de Libération de la Bretagne avait revendiqué une série «d’attaques de résidences secondaires ou de profiteurs de l’industrie touristique». Dans un courriel, ils détaillent une quinzaine de lieux concernés, associés à des dates. Pour certaines des localisations, il s’agit, d’après France Bleu, d’incendies de maisons secondaires -dont on ignore s’ils étaient volontaires.

Depuis leur création dans les années 1960, les groupes FLB et ARB ont usé massivement de la violence. Des centaines d’attentats matériels ont été commis, dont des dizaines à la bombe, entre vague d’arrestations et reformations des groupes. Les plus célèbres d’entre eux restent l’endommagement d’une aile du château de Versailles, l’attaque de la cité judiciaire de Rennes, de la mairie de Belfort, ou encore d’un engin d’aviation. Néanmoins, les groupes activistes de la région ne semblaient plus user de tels procédés depuis l’attentat du MacDonald de Quévert où une jeune femme avait perdu la vie en avril 2000.

Corse:  » L’exemple à suivre  » ! (Poutou, Nouveau parti anticapitaliste , NPA)

Corse: «  L’exemple à suivre  » ! (Poutou, Nouveau parti anticapitaliste , NPA)

 

Le candidat communiste -anticapitaliste -( NPA) ne fait pas dans la dentelle comme d’habitude ni dans la nuance. Pour lui, ce qui se passe en Corse est l’exemple à suivre. De quoi vraiment s’interroger sur la légitimité d’une candidature aussi irresponsable. Pas étonnant que le candidat révolutionnaire stagne autour de un pour cent avec un discours aussi simpliste et démago.

« Ce qui se passe en Corse, pour nous, c’est l’exemple à suivre », a déclaré Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle, samedi 19 mars sur franceinfo. « Quand ça pète, c’est comme cela que le gouvernement tremble, et c’est comme cela que le pouvoir se rend compte qu’il est allé trop loin. » La visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour apaiser les tensions sur l’île, s’est achevée vendredi. Le mot « autonomie » est écrit noir sur blanc dans le compte rendu de ses échanges avec le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.

« Nous, on est dans la continuité de ce que faisait le camarade Alain Krivine [le fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, ancêtre du NPA, décédé le 12 mars], dans la continuité de ce que fait Olivier Besancenot [ancien candidat du NPA à la présidentielle], on est là et on dit ‘oui, ce monde-là, il faut le combattre’ », a-t-il aussi déclaré.

« Dans une société qui est pourrie comme celle d’aujourd’hui, dans une société où il y a des milliardaires en même temps qu’il y a des gens précaires, dans une société où Macron se permet d’expliquer qu’il va falloir travailler plus longtemps alors que la plupart des gens qui ont 60 ans sont déjà au chômage ou usés par le travail, quand on a un cynisme comme ça, quand on a un discours violent comme ça, on a aucun scrupule à dire, effectivement, que la révolte est légitime », a-t-il insisté. « Si la redistribution ne se fait pas il va falloir l’imposer », a assené Philippe Poutou.

Politique-Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Politique-Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Le gouvernement a fait savoir qu’il était disposé à envisager « l’autonomie » de l’île, une position contraire à la fermeté affichée jusque-là par Emmanuel Macron. Ce changement, en pleine campagne électorale et après des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, accrédite l’idée dangereuse que la violence paie explique un papier du « Monde ».

 

Dépêché en Corse pour tenter de ramener le calme après deux semaines de manifestations et de violents affrontements avec les forces de l’ordre, Gérald Darmanin n’a pas cherché à finasser. Dans un entretien à Corse-Matin, paru mercredi 16 mars, au premier jour de son déplacement dans l’île, le ministre de l’intérieur a évoqué une piste qu’aucun gouvernement n’avait jusqu’à présent voulu mettre sur la table : « Nous sommes prêts à aller jusqu’à l’autonomie », a-t-il promis tout en faisant du retour au calme une condition sine qua non.

Ce geste d’ouverture, fait en pleine campagne présidentielle, n’a pas soulevé, sur le fond, de tollé. L’extrême droite a martelé que la Corse devait « rester française », mais la candidate Les Républicains Valérie Pécresse n’a pas fermé la porte à une évolution statutaire pourvu que l’autonomie se fasse « dans le cadre de la République ». La plupart des candidats de gauche s’y sont également montrés favorables.

Sur ce dossier épineux, le problème ne réside pas dans la proposition formulée par le gouvernement mais dans la volte-face opérée par Emmanuel Macron et dans le moment où elle intervient. Pendant cinq ans, le président de la République a en effet fermé la porte à toutes les demandes politiques formulées par les dirigeants de l’île. La tension a connu son point culminant lors de son premier déplacement sur le territoire, en février 2018. Le chef de l’Etat a opposé une fin de non-recevoir à l’autonomiste Gilles Simeoni et à l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, qui se partageaient alors le pouvoir et qui lui demandaient de reconnaître le « caractère politique de la question corse ». Perçu comme une humiliation, le ton présidentiel a douché toutes les attentes.

Une concession majeure

En juin 2021, la confortable réélection de Gilles Simeoni à la tête de la Collectivité de Corse aurait pu être l’occasion d’un nouveau départ. Débarrassé de son alliance parfois encombrante avec Jean-Guy Talamoni, affranchi du carcan des équilibres entre les différentes fractions nationalistes, l’autonomiste a cette fois cherché des alliés, notamment auprès de Régions de France, désormais favorable à l’élaboration d’un statut d’autonomie pour l’île. Un déplacement du premier ministre a été envisagé, mais rien n’est venu parce que la crise sanitaire a de nouveau frappé et parce que l’Elysée n’était, au fond, pas convaincu.

 

Le revirement opéré intervient au pire moment : l’Etat est mis en accusation parce qu’il n’a pas su protéger Yvan Colonna, qui purgeait à la maison centrale d’Arles une peine de prison à perpétuité pour avoir participé à l’assassinat du préfet Erignac en 1998. La sauvage agression dont a été victime le nationaliste par un codétenu particulièrement dangereux a déclenché un nouveau cycle de violence sur l’île que le gouvernement tente à présent d’éteindre en faisant une concession majeure avant même l’ouverture de toute discussion. Non seulement le chef de l’Etat donne l’impression de jeter aux orties ses convictions pour sauver sa campagne, mais il laisse penser que, pour débloquer des dossiers compliqués, deux semaines de manifestations musclées valent mieux que cinq années de travail des élus.

 

La crise des « gilets jaunes » avait déjà commencé à accréditer cette idée que la violence paie. Le dossier corse la renforce, avec qui plus est un sérieux risque de surenchère entre les différents courants nationalistes qui s’étaient mis en sommeil. Cela s’appelle jouer avec le feu.

Le Monde

Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Corse et autonomie : une promesse électoraliste ?

Le gouvernement a fait savoir qu’il était disposé à envisager « l’autonomie » de l’île, une position contraire à la fermeté affichée jusque-là par Emmanuel Macron. Ce changement, en pleine campagne électorale et après des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, accrédite l’idée dangereuse que la violence paie explique un papier du « Monde ».

 

Dépêché en Corse pour tenter de ramener le calme après deux semaines de manifestations et de violents affrontements avec les forces de l’ordre, Gérald Darmanin n’a pas cherché à finasser. Dans un entretien à Corse-Matin, paru mercredi 16 mars, au premier jour de son déplacement dans l’île, le ministre de l’intérieur a évoqué une piste qu’aucun gouvernement n’avait jusqu’à présent voulu mettre sur la table : « Nous sommes prêts à aller jusqu’à l’autonomie », a-t-il promis tout en faisant du retour au calme une condition sine qua non.

Ce geste d’ouverture, fait en pleine campagne présidentielle, n’a pas soulevé, sur le fond, de tollé. L’extrême droite a martelé que la Corse devait « rester française », mais la candidate Les Républicains Valérie Pécresse n’a pas fermé la porte à une évolution statutaire pourvu que l’autonomie se fasse « dans le cadre de la République ». La plupart des candidats de gauche s’y sont également montrés favorables.

Sur ce dossier épineux, le problème ne réside pas dans la proposition formulée par le gouvernement mais dans la volte-face opérée par Emmanuel Macron et dans le moment où elle intervient. Pendant cinq ans, le président de la République a en effet fermé la porte à toutes les demandes politiques formulées par les dirigeants de l’île. La tension a connu son point culminant lors de son premier déplacement sur le territoire, en février 2018. Le chef de l’Etat a opposé une fin de non-recevoir à l’autonomiste Gilles Simeoni et à l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, qui se partageaient alors le pouvoir et qui lui demandaient de reconnaître le « caractère politique de la question corse ». Perçu comme une humiliation, le ton présidentiel a douché toutes les attentes.

Une concession majeure

En juin 2021, la confortable réélection de Gilles Simeoni à la tête de la Collectivité de Corse aurait pu être l’occasion d’un nouveau départ. Débarrassé de son alliance parfois encombrante avec Jean-Guy Talamoni, affranchi du carcan des équilibres entre les différentes fractions nationalistes, l’autonomiste a cette fois cherché des alliés, notamment auprès de Régions de France, désormais favorable à l’élaboration d’un statut d’autonomie pour l’île. Un déplacement du premier ministre a été envisagé, mais rien n’est venu parce que la crise sanitaire a de nouveau frappé et parce que l’Elysée n’était, au fond, pas convaincu.

 

Le revirement opéré intervient au pire moment : l’Etat est mis en accusation parce qu’il n’a pas su protéger Yvan Colonna, qui purgeait à la maison centrale d’Arles une peine de prison à perpétuité pour avoir participé à l’assassinat du préfet Erignac en 1998. La sauvage agression dont a été victime le nationaliste par un codétenu particulièrement dangereux a déclenché un nouveau cycle de violence sur l’île que le gouvernement tente à présent d’éteindre en faisant une concession majeure avant même l’ouverture de toute discussion. Non seulement le chef de l’Etat donne l’impression de jeter aux orties ses convictions pour sauver sa campagne, mais il laisse penser que, pour débloquer des dossiers compliqués, deux semaines de manifestations musclées valent mieux que cinq années de travail des élus.

 

La crise des « gilets jaunes » avait déjà commencé à accréditer cette idée que la violence paie. Le dossier corse la renforce, avec qui plus est un sérieux risque de surenchère entre les différents courants nationalistes qui s’étaient mis en sommeil. Cela s’appelle jouer avec le feu.

Le Monde

Corse: fin du tabou ?

Corse: fin du tabou ?

 

 

Face à la chienlit récurrente en Corse, le pouvoir politique se résoud à étudier la question de l’autonomie de l’île revendiquée par les nationalistes modérés.

Pas sûr cependant que cette éventualité satisfasse tout le monde tellement sont mêlés des intérêts politiques locaux très ambigus, des formes de mafias et des délinquances manipulées. Après l’attentat dont a été victime Yvon Colonna en prison le ministre de l’intérieur a cependant accepté d’ouvrir ce dossier de l’autonomie.

Après deux week-ends successifs de violences, qui ont fait 93 blessés dont 70 parmi les forces de l’ordre dimanche à Bastia, le ministre de l’Intérieur se rend en Corse mercredi et jeudi. Afin, selon la place Beauvau, d’ »ouvrir un cycle sans précédent de discussions» avec «l’ensemble des élus et des forces vives de l’île».

Les jeunes militants qui jettent des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre au cri de «Etat français assassin» n’étaient pas nés le 6 février 1998, jour de l’assassinat du préfet Erignac. Un quart de siècle qui semble n’avoir servi à rien. Résultat, 35% des Français souhaitent que la Corse devienne indépendante (ils étaient 38% au lendemain de l’attentat de 1998), selon un sondage Ifop-Corse Matin.

Le paradoxe sans doute cest qu’il y a davantage de français pour une indépendance que de Corses.

Corse: de « pays » ami de la France à partenaire

Corse: de « pays » ami de la France à partenaire

 

 

Depuis le retrait du fantaisiste indépendantiste Talamaoni qui refusait le plus souvent de s’exprimer en français (pourtant  né à Saumur et qui a appris le corse par la suite) , il semble bien que le courant indépendantiste qui considère la France seulement comme un amiait  évolué en matière de sémantique. Talamoni  mettait France et la Corse sur le même pied considérant la France comme un pays comme les autres. Beaucoup plus politique Gilles Simeoni a ramassé la mise avec un courant autonomiste conscient que la Corse ne saurait vivre sans la France. (Interview dans le Figaro)

 

Vous êtes réélu avec 40,6 % des voix dans un scrutin où le vote nationaliste, porté par 4 listes, représente 67,98 %. Quelles leçons retenez-vous?

 

Gilles SIMEONI. - Massivement, dans des proportions inédites, les Corses ont validé la vision stratégique de ma liste Fà Populu Inseme (Faire peuple ensemble). C’est la première fois qu’une liste nationaliste obtient la majorité absolue à elle seule. Cette victoire est d’autant plus éclatante compte tenu du taux de participation. La légitimité démocratique de cette victoire est incontestable.

Comment travaillerez-vous avec les courants nationalistes?

Ma ligne est très largement majoritaire au sein d’un mouvement où il y a encore des divergences. Ma responsabilité est de m’adresser aux autres nationalistes pour les convaincre de nous rassembler autour de principes essentiels que je défends depuis 2015, dans le respect du pluralisme.

Alerte -Grippe aviaire: après la Corse, les Yvelines

Alerte -Grippe aviaire: après la Corse, les Yvelines

 

Un deuxième cas de grippe aviaire a été détecté en France, dans une animalerie située dans les Yvelines, trois jours après l’annonce d’un premier foyer en Haute-Corse, a indiqué ce jeudi le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

 «Un nouveau foyer vient d’être confirmé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans une animalerie des Yvelines», indique le ministère dans un communiqué. Des analyses ont révélé «la présence du virus H5N8, identique à celui détecté en Haute-Corse, non transmissible à l’Homme» et «l’enquête épidémiologique se poursuit afin d’identifier les liens entre ces deux foyers et l’origine de la contamination». Tous les oiseaux de l’animalerie des Yvelines ont été euthanasiés et des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer, comme en Corse, selon le texte.

Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie, qui n’est pas dangereuse pour l’homme, a progressé récemment vers l’Europe de l’Ouest, où les niveaux d’alerte ont été relevés. Les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique sont notamment touchés. Ce virus se propage par le truchement des oiseaux migrateurs. La maladie n’est pas considérée comme dangereuse pour l’homme et la consommation de volailles et d’oeufs n’est pas déconseillée.

 

Un clavier d’ordinateur français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi pas un breton ou un corse !

Un clavier français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi  pas un breton ou un corse !

Il aura fallu  3 ans à : l’Association française de normalisation (Afnor), pour définir de nouveaux claviers spécifiques aux Français qui viserait à se substituer au  clavier international AZERTY. Une proposition surréaliste car évidemment les ordinateurs sont conçus sur des normes internationales. Par ailleurs il n’existe même plus un fabricant d’ordinateurs français. Parmi les incongruités, il faut signaler que les utilisateurs devront faire un nouvel apprentissage du clavier Bleu-Blanc-Rouge alors que beaucoup ont déjà eu d’énormes difficultés à apprendre à se servir du vivier classique AZERTY. On se demande si certaines institutions ne sont pas tombées sur la tête ;  cela d’autant plus qu’avec le temps de plus en plus de textes seront rédigés en anglais. On peut évidemment le regretter mais c’est ainsi. En outre la proposition déjà surprenante vient un peu tard avec le développement des logiciels à reconnaissance vocale. Bref l’AFNOR à une génération technologique en retard ! L’organisme qui définit les normes des objets que nous utilisons, a donc évoilé, après trois ans de réflexion, deux nouveaux claviers, deux nouvelles organisations des touches pour être précis. Sur demande du ministère de la Culture, l’Afnor a consulté des spécialistes français et internationaux de l’informatique, des fabricants, des scientifiques et des citoyens pour finalement aboutir à une nouvelle norme, joliment baptisée NF Z71-300. Le besoin de changer l’organisation des touches des claviers français peut ne pas sembler évident de prime abord. Mais le constat fait par l’Afnor est très sévère. Dans un rapport, elle estime ainsi qu’il est « presque impossible d’écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France ». Il faut savoir que le clavier AZERTY tel qu’on le connaît est un héritage du 19ème siècle. Il a été conçu pour les machines à écrire, de façon à ce que les marteaux des caractères ne se bloquent pas les uns les autres. La conséquence, c’est que les lettres les plus courantes se sont retrouvées très éloignées. Les deux imperfections observées en matière de Français sont certainement à imputer à bien d’autres facteurs explicatifs qu’au clavier AZERTY ! Pourquoi ne pas aussi envisager un clavier pour les Bretons ou les Alsaciens ?

 

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