Archive pour le Tag 'Corruption'

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Corruption marchés publics : un coût de 120 milliards d’euros

Corruption marchés publics : un coût de  120 milliards d’euros

Selon un rapport publié lundi 3 février par la Commission européenne, qui fait la liste des secteurs où la situation pourrait être améliorée. « La corruption sape la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques et l’état de droit, elle nuit à l’économie européenne et prive les pouvoirs publics des recettes fiscales dont ils ont cruellement besoin », a souligné dans un communiqué la commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström. « Les Etats membres ont beaucoup fait au cours des dernières années pour lutter contre la corruption, mais le rapport publié aujourd’hui montre que ces efforts sont loin d’être suffisants », selon elle. Ce rapport, le premier du genre, n’établit pas de classement entre pays européens en matière de corruption, mais relève les principales lacunes observées dans la lutte anti-corruption au niveau européen. En particulier, les contrôles internes portant sur les procédures au sein des administrations publiques sont insuffisants, et les règles relatives aux conflits d’intérêts varient d’un Etat à l’autre, de même que l’efficacité de la répression et des poursuites.  Le rapport déplore aussi que la plupart des Etats de l’UE ne disposent pas de statistiques globales sur les délits de corruption, ce qui rend la comparaison et l’évaluation plus difficiles. Il souligne enfin que l’intégrité de la vie politique reste un problème dans de nombreux États membres: il n’est par exemple pas courant que des partis politiques ou des assemblées élues se dotent de code de conduite en matière de corruption, et ceux qui existent manquent souvent d’effets réels. Des lacunes importantes subsistent notamment en matière de financement des partis politiques. Enfin, le secteur des marchés publics est particulièrement exposé à la corruption, note le rapport. Le chapitre sur la France insiste en particulier sur ce dernier point, ainsi que sur les risques de corruption dans les transactions commerciales internationales. La Commission publie parallèlement un sondage Eurobaromètre qui montre que 76% des Européens pensent que la corruption est un phénomène très répandu. Ils sont 8% à affirmer avoir fait l’objet ou été témoin d’un acte de corruption au cours de l’année qui précède. En France, 68% des personnes interrogées estiment que la corruption est très répandue et 2% disent y avoir été confrontées au cours de l’année écoulée. Le rapport est consultable sur le site de la Commission européenne.

Corruption en Turquie : démission de la moitié du gouvernement et de 500 policiers

Corruption en Turquie : démission de la moitié du  la moitié du gouvernement et de 500 policiers

Enième affaire de corruption dans le milieu politique, cette fois en Turquie ou la moitié du gouvernement et 500 policiers ont été démissionnés. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mercredi soir le remplacement de dix des vingt ministres de son gouvernement, après la démission de trois d’entre eux dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption. Les ministres de l’Intérieur, de l’Economie et de l’Environnement avaient démissionné dans la journée après l’arrestation chacun de leur fils dans une affaire qui tourne à l’épreuve de force entre le chef du gouvernement et la justice. Parmi les ministres remplacés figure celui des Affaires européennes, Egemen Bagis, dont le nom a été mentionné dans le dossier de corruption présumée, mais qui n’avait pas démissionné. Immédiatement après l’annonce de sa démission, Erdogan Bayraktar, ministre de l’Environnement, a conseillé à Recep Tayyip Erdogan de quitter lui aussi ses fonctions, ce qui marque une contestation inédite du Premier ministre dans son propre camp. « Pour le bien de cette nation et de ce pays, je crois que le Premier ministre devrait démissionner », a dit sur une chaîne de télévision Erdogan Bayraktar, dont le fils a brièvement été arrêté le 17 décembre, au début de l’enquête publique. Ses collègues de l’Intérieur et de l’Economie, Muammer Guler et Zafer Caglayan, comptent eux aussi un fils chacun parmi les 24 personnes interpellées ce jour-là. Ils affirment l’un comme l’autre que leurs proches sont innocents. Idris Naim Sahim, actuel député et prédécesseur de Muammer Guler au ministère de l’Intérieur a par ailleurs, annoncé mercredi son départ du Parti pour la justice et du développement (AKP), la formation islamiste et conservatrice de Recep Tayyip Erdogan. L’enquête, qui implique en premier lieu le directeur général de la banque publique Halkbank, a fragilisé Recep Tayyip Erdogan. De nombreux observateurs lient l’agitation en cours à la rivalité entre le Premier ministre et un ancien allié, l’influent prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis. Le Premier ministre a répliqué à la vague d’arrestations en limogeant plusieurs responsables de la police nationale, dont ceux de plusieurs services de la police d’Istanbul, où se trouve le siège d’Halkbank. Selon le journal Hürriyet, au moins 550 policiers, dont de hauts gradés, ont été limogés la semaine dernière à travers le pays, par Muammer Guler. Le gouvernement présente l’affaire comme une campagne orchestrée depuis l’étranger dans le but de semer la discorde en Turquie. Lors d’un meeting de l’AKP, Recep Tayyip Erdogan a juré mercredi que la formation islamiste « ne sous-estime ou ne tolère pas la corruption », mais n’a pas réagi aux démissions. « Si l’opposition rend un verdict dès le deuxième jour de l’enquête, à quoi bon avoir des juges? », a-t-il demandé. « Si les médias prennent la décision, à quoi bon avoir de longues procédures de justice? » « Comment savoir à quoi est employé cet argent? », a-t-il aussi dit en référence à des images, diffusées par des chaînes de télévision, de boîtes à chaussures remplies de billets et supposément saisies au domicile de suspects. Aux yeux des analystes politiques, l’enquête anti-corruption en cours et ses développements politiques pourraient nuire au soutien populaire dont bénéficie l’AKP, mais ne devrait pas menacer pour autant le gouvernement dans l’immédiat. Ces affaires pourraient toutefois affecter les résultats des élections locales de mars. Les prochaines législatives doivent elles avoir lieu en 2015. « J’ai démissionné de mon poste de ministre de l’Economie pour aider à la manifestation de la vérité et pour permettre de faire échouer cet horrible complot, qui a touché entre autres mon enfant et certains de mes plus proches collègues de travail », a expliqué Zafer Caglayan dans un communiqué. Dans un communiqué distinct, Muammer Guler a qualifié l’affaire en cours de « montage sordide visant notre gouvernement, notre parti et notre pays ». Même si bon nombre d’investisseurs internationaux étant absents en ce jour de Noël, le principal indice de la Bourse turque a perdu plus de 2% après les déclarations du ministre de l’Environnement en faveur de la démission de Recep Tayyip Erdogan. La livre, tombée vendredi à un plus bas historique de 2,0983 pour un dollar, restait à un bas niveau.

 

Lampedusa: le drame de la politique de développement et de la corruption

Lampedusa: le drame de la politique de développement et de la corruption

 

Parler pour ne rien dire sinon exprimer sa compassion, c’est le message d’Ayrault. En fait le drame de Lampedusa c’est surtout l’échec et le scandale de la politique de développement en direction des économies les plus pauvres d’Afrique. Une politique de développement surtout politicienne qui se préoccupe surtout du soutien des chefs d’Etats africains (à l’ONU, au CIO, à l’OMC)  et peu des populations. Les aides au développement servent surtout à l’enrichissement des responsables politiques africains dont la richesse personnelle est à peu près égale à l’endettement de l’ensemble du continent ! La France, l’Europe, les organismes autres organisations internationales sont complices de ces véritables détournements de fonds qui condamnent certaines populations à la misère et à l’exode. Le scandale n’est pas dans le contrôle des frontières voire dans l’existence de filières d’immigration mais dans l’incapacité à créer sur place les richesses nécessaire au maintien sur place des populations. C’est le drame de la corruption et du détournement des fonds du développement. La réaction de Ayrault apparaît bien dérisoire au regard de ces enjeux.  Jean-Marc Ayrault a  en effet estimé samedi à Metz que les pays européens devaient « vite » se réunir pour évoquer la gestion des frontières maritimes après le dramatique naufrage d’une embarcation de clandestins à Lampedusa (Sud de l’Italie). »Au-delà du drame, de la tragédie, il est important que les responsables politiques européens en parlent, et vite, ensemble », a déclaré le Premier ministre en marge d’une visite à Metz. « C’est à eux de se réunir pour trouver la bonne réponse mais la compassion ne suffit pas », a ajouté M. Ayrault. « Qui peut rester insensible? J’ai été profondément touché, ému par les images que j’ai vues », a-t-il dit.  Selon le chef du gouvernement, « c’est un drame terrible, qui ne peut que soulever notre compassion, notre solidarité mais au-delà des mots, je crois qu’il est important que l’Europe se préoccupe de cette situation particulièrement dramatique ».

Le sénateur-maire de Clamart (PS) mis en examen pour corruption

Le sénateur-maire de Clamart (PS) mis en examen pour corruption

 

« Je suis stupéfait par cette décision. Toutes les investigations menées ces derniers mois ne me mettent jamais en cause et concluent à l’absence de corruption. Il s’agit d’un complot politique à l’approche des municipales », a réagi l’édile, interrogé par l’AFP.  Une enquête préliminaire avait été ouverte au printemps 2011 à la suite d’un signalement de Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson, commune voisine de Clamart, connu pour entretenir des relations conflictuelles avec M. Kaltenbach.  En janvier 2012, deux vidéos, réalisées à l’insu de l’élu socialiste, par un de ses anciens adjoints avaient été mise en ligne. Dans une scène, on voit M. Kaltenbach recevoir, dans son bureau, de l’argent liquide de cet ancien collaborateur.  Pendant la remise de fonds, M. Kaltenbach et son interlocuteur discutent de ce qui semble être l’attribution d’un logement à un tiers, sans que rien ne permette formellement d’établir un lien entre l’échange d’argent liquide et cette conversation.  M. Kaltenbach, qui a toujours nié toute corruption, avait affirmé qu’il s’agissait là d’un remboursement de prêt consenti à son ex-adjoint, qui connaissait des difficultés financières.  Le sénateur-maire avait été entendu en février en tant que témoin assisté dans ce dossier.  M. Kaltenbach « ne peut devenir la victime d’une instrumentalisation du processus judiciaire à des fins partisanes », a indiqué son conseil Dominique Tricaud. L’avocat va demander l’annulation de la mise en examen devant la cour d’appel de Versailles et la délocalisation du dossier devant une autre juridiction.

Tapie : « le thermomètre de la corruption française » (Benoît Bartherotte, Sud ouest)

Tapie : «  le thermomètre de la corruption française »  (Benoît Bartherotte, Sud ouest)

 

Tapie, Mittérand, Sarkosy, Lagarde, le juge Estoup, Richard le PDG d’Orange, Boorloo, le Crédit Lyonnais quelques uns des protagonistes du sacandale d’Etat dont certaisn aspects sont confirmés par un proche de Tapie. Richard,l e Girondin Benoît Bartherotte qui a lancé, en 1996, l’offensive juridique des petits porteurs d’actions du groupe Tapie. Une action qui relancé Bernard Tapie.  Dans les années 80, le Girondin Benoît Bartherotte dirigeait la maison de haute couture Jacques Esterel. C’est à ce moment-là qu’il fait la connaissance de Bernard Tapie. Un homme avec lequel il n’a jamais voulu s’associer mais dont il n’ignore rien du parcours. Pour la première fois, Benoît Bartherotte raconte comment il a conçu en 1996 l’offensive juridique des petits porteurs d’actions du groupe Tapie qui a remis en selle Bernard Tapie.

 

Sud Ouest. Comment avez-vous rencontré Bernard Tapie ?

Benoît Bartherotte. La première fois que j’ai entendu parler de lui, c’était à la fin des années 70, par le journaliste économique Emmanuel de La Taille. Il voulait que je connaisse deux hommes qui, selon lui, « avaient de l’avenir » : Alain Juppé et Bernard Tapie ! En 1984, pour faire plaisir à Mitterrand, Tapie avait repris la maison de couture Grès. La société dirigée par la célèbre Mme Grès, proche de la sœur de Danièle Mitterrand, battait de l’aile. Moi, j’étais le président et le créateur de la maison de couture Jacques Esterel, que le milliardaire rouge Jean-Baptiste Doumeng m’avait transmise et que j’avais relevée.

Tapie n’avait pas le profil « haute couture ». Cela a très vite tourné à la catastrophe ! Un jour, je reçois un coup de fil : « Allô, c’est Tapie ! Tu ne veux pas reprendre Grès ? Tu as sorti Doumeng de l’ornière, tu vas me tirer de là parce que je suis en train de me couvrir de ridicule sous les projecteurs ! » Tapie était déjà un incroyable marchand de cravates. Il m’a promis monts et merveilles pour me convaincre. Je lui ai fait mettre sur papier les promesses qu’il m’avait faites. Dès qu’il a fallu les tenir, les problèmes ont commencé.

Le début d’une longue histoire ?

Je n’ai jamais voulu m’associer avec lui. Bernard Tapie est extrêmement malin, drôle. Parfois plus agréable que les gens qui le pourfendent, mais il lui manque seulement quelques principes moraux ! S’il avait eu ces principes, avec l’incroyable énergie qui est la sienne et ses indéniables qualités, il aurait pu faire des choses extraordinaires. Je dis souvent qu’il est resté malheureusement le thermomètre qui permet de mesurer l’état de déliquescence et de corruption de la société française.

Pourquoi avoir volé à son secours ?

Au début des années 90, je m’étais associé avec le groupe Lexmar pour tenter de sauver les chantiers navals de La Ciotat, avec l’appui de la majorité des Bouches-du-Rhône, de la CGT et du Parti communiste. Bernard Tapie était l’homme lige d’un gouvernement qui s’opposait déjà à toute solution industrielle. Nous ne nous sommes pas épargnés. Mais, quand il s’est retrouvé en prison, il a demandé que je vienne le voir. Il n’était plus rien. Pour permettre à la justice de le faire sortir plus tôt, j’avais convaincu le réalisateur Pascal Thomas de s’engager à le prendre sur un tournage. La situation était objectivement insupportable.
Les journalistes et tous les profiteurs qui l’avaient encensé lui marchaient sur la gueule alors qu’il était à terre. Le nouveau patron du Crédit lyonnais, Jean Peyrelevade, avait même l’arrogance de faire passer des publicités dans le journal ou l’on voyait le dossier Tapie émerger d’une poubelle ! Alors que cette banque publique avait fait tout et n’importe quoi avec l’argent du contribuable, y compris camoufler les profits dus aux Français dans des paradis fiscaux.

Tapie a-t-il été victime du Crédit lyonnais ?

Incontestablement ! Mais pas dans le sens où on l’explique en ce moment. Nous sommes dans une période où Mitterrand laisse les banques publiques, gardiennes de l’épargne des Français, se transformer en banques d’affaires : du socialisme « fashion ». Pour se lancer dans des opérations risquées, les banques cherchent les hommes qui ont le profil. Tapie est l’un d’eux, sûrement le plus voyant, mais il y en a d’autres et on peut vous les citer ! Pour racheter Adidas, Tapie n’a pas d’argent. C’est une filiale de la banque publique, la SDBO, qui va lui avancer une partie de la somme et organiser le tour de table. Lorsque Bernard Tapie revend, c’est le Crédit lyonnais qui rachète l’entreprise, via ses filiales planquées dans des paradis fiscaux. Les plus-values réalisées ensuite lors de la cession d’Adidas à Robert-Louis Dreyfus seront donc encaissées dans les paradis fiscaux. La banque est à la manoeuvre à chaque étape. Mais comme il s’agit de l’argent des contribuables, ça ne peut se faire que de manière déguisée. Et comme d’habitude. Les pertes aux Français, les profits à l’étranger.

Lorsqu’il découvre le pot aux roses, comment réagit Tapie ?

Il est furieux ! Complètement coincé, il a perdu ses droits civiques, il ne peut rien faire. Mais je vais glisser un grain de sable dans la machine en créant l’association des petits porteurs… Je vais chercher Jean Bruneau, un petit actionnaire de Bernard Tapie Finance (BTF) et convaincs ce véritable pitbull d’en devenir le président. Tout s’est préparé chez moi, au Cap-Ferret ! Nous nous présentons devant le tribunal de commerce de Paris. La partie adverse s’attend à voir débarquer un petit avocat de Clermont-Ferrand. Surprise : j’ai fait venir Me Vergès aux côtés de mon ami bordelais, Me Boerner. Le 7 novembre 1996, le Lyonnais a ainsi été condamné à payer des centaines de millions de francs ! La justice avait introduit une échelle de grandeur : pour chaque action BTF, tant de préjudice. Tapie aura su saisir l’aubaine en demandant que l’on applique ce coefficient multiplicateur à son portefeuille.

Du coup, la sentence n’est pas illogique, selon vous…

Elle est logique mais scandaleuse : les turpitudes du Lyonnais ne font pas la vertu de Tapie, car contrairement aux petits porteurs, ce n’est pas son argent que Tapie avait risqué dans Adidas, mais surtout celui du contribuable : c’était le Crédit lyonnais qui avait avancé la majeure partie des capitaux !

Et pourtant, il a empoché le gros lot ?

En 2007, le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy, on l’a tous vu exulter : « ça y est, j’ai les sous ! » Il semblait sûr de lui, l’avenir a prouvé qu’il avait raison, mais à court terme.
 

Comment a-t-il pu convaincre l’état d’avoir recours à cette procédure d’arbitrage privé qui lui a permis d’empocher le pactole ?

Nous savons que les voix du Seigneur sont impénétrables, mais tel que je le connais, il aura su promettre un arrangement électoral, comme par exemple se présenter à une élection pour bloquer la gauche à un moment décisif. Le problème aujourd’hui ne viendrait-il pas du fait que le contrat n’a pas été rempli ?

 

Corruption pour ventes d’armes en Inde : une grande découverte !

Corruption pour ventes d’armes en Inde : une grande découverte !

 

Une affaire de corruption découverte en Italie avec Finmeccanica  a suscité l’émotion et indignation ; belle hypocrisie car sans corruption, il serait pratiquement impossible de signer des contrats d’armements tellement la concurrence est rude.  Giuseppe Orsi, patron de Finmeccanica arrêté mardi pour corruption internationale dans une affaire de pots-de-vins présumés au gouvernement indien, a renoncé à sa double casquette de président et d’administrateur (il avait été remplacé en urgence mercredi soir au poste d’administrateur délégué par Alessandro Pansa), a annoncé son avocat vendredi.   »Je remets par la présente ma démission des charges d’administrateur et de président de Finmeccanica, tout en revendiquant et en réitérant la cohérence de mon action depuis toujours inspirée par l’intérêt exclusif de Finmeccanica et de ses filiales, et également afin de contribuer à apaiser le climat qui s’est créé » autour du groupe, selon la lettre citée par l’agence Ansa.  Un porte-parole de Finmeccanica a confirmé à l’AFP la démission de M. Orsi.  Selon son avocat, Ennio Amodio, le texte a été présenté au juge en charge de l’enquête qui l’a entendu vendredi matin au tribunal de Busto Arsizio, près de Milan. « Je n’ai jamais eu connaissance de manoeuvres illégales », a-t-il en outre déclaré devant le juge, a rapporté Ansa.  Giuseppe Orsi était visé depuis avril 2012 par une enquête portant sur la livraison en 2010, pour 748 millions de dollars, de 12 hélicoptères au gouvernement indien par une filiale du groupe, AgustaWestland.  La transaction aurait donné lieu en coulisses au versement, via des intermédiaires, de pots-de-vin à des officiels indiens, selon le mandat d’arrêt du tribunal, cité par les médias italiens.  L’Inde de son côté, où l’affaire a contraint le gouvernement à publier jeudi un communiqué en 35 points pour se défendre, a annoncé vendredi qu’elle avait lancé la procédure d’annulation du contrat.  Le ministère de la Défense a « entamé des mesures pour annuler le contrat d’acquisition de 12 hélicoptères AW101 (AgustaWestland) », a-t-il annoncé dans un communiqué. Selon les termes du contrat, la totalité des hélicoptères doit être livrée d’ici 2014 et l’Inde en a déjà reçu trois.  L’Inde a également demandé à l’entreprise italienne de dire « d’ici sept jours » si des termes du contrat et le « pacte d’intégrité » signé en 2010 ont été violés.  Le gouvernement indien avait déjà prévenu mercredi qu’il annulerait le contrat si les accusations de corruption contre le patron de Finmeccanica étaient avérées et a annoncé jeudi qu’il suspendait ses paiements au groupe italien.  Ces annonces ont coïncidé avec une visite à New Delhi du président français François Hollande, qui espère convaincre l’Inde, premier acheteur d’armes au monde, d’acquérir des avions Rafale.  En Italie, le président du conseil Mario Monti s’est vu accuser d’attentisme dans l’affaire Finmeccanica, devenue un poids embarrassant à moins de dix jours des élections législatives auxquelles son mouvement est candidat. L’Etat italien est le principal actionnaire de Finmeccanica avec 30,2% de son capital.

 

 

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Corruption Espagne : Mariano Rajoy se défend mais mal

Corruption Espagne : Mariano Rajoy se défend mais mal

Le chef du gouvernement espagnol se défend mais mal puisqu’il propose de montrer sa déclaration d’impôts alors qu’il est accusé d’avoir reçu de l’argent au noir. « Je n’ai jamais reçu d’argent au noir », a déclaré Mariano Rajoy devant la direction du Parti populaire, de droite, dont il est le président.  L’ »affaire Barcenas », du nom d’un ancien trésorier du PP, a été révélée il y a une dizaine de jours par le journal El Mundo, selon lequel des responsables du parti ont reçu pendant des années jusqu’à 15.000 euros mensuels de « compléments de salaire ».  Selon ces articles de presse, les versements consistaient surtout en commissions remises par des sociétés de construction, dont certaines ont bénéficié de contrats publics et d’autres ont été employées à titre privé par le PP, à l’époque de l’essor du marché immobilier espagnol dans les années 2000.  Le quotidien El Pais a publié mercredi des relevés de compte manuscrits, qui auraient été rédigés sur une période de vingt ans par deux trésoriers, dont Luis Barcenas. Ce dernier a quitté ces fonctions en 2009 lorsque des juges ont commencé à enquêter sur son implication dans le versement présumé de fonds occultes à des responsables du PP.  L’enquête a permis d’établir qu’il a détenu un compte en Suisse doté à un moment de 22 millions d’euros.

 

 

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