Archive pour le Tag 'corpo'

RATP : encore une grève corpo des syndicats

RATP : encore une grève corpo des syndicats
Comme à la SNCF, comme chez les aiguilleurs du ciel comme d’autres catégories sociales qui peuvent en partie bloquer le pays, les syndicats corpo de la RATP envisagent une grève jeudi 30 mai. Officiellement n’y a pas de lien avec les jeux olympiques ; en réalité on se sert de cette échéance comme une forme de chantage obtenir de nouveaux avantages.

 

Vers une «journée noire» sur le RER A. Les syndicats La Base, FO, CGT et UNSA appellent les agents de la ligne à débrayer ce vendredi 31 mai. Ils ont déposé un préavis de grève courant du jeudi 30 mai à 22 heures au samedi 1er juin à 7 heures. Une «grève carrée» (sur une journée uniquement) confirmée par la RATP au Figaro, qui précise que les revendications ne sont «pas liées aux Jeux olympiques».

 

Seul 1 train sur 2 circulera, toute la journée, sur la partie de la ligne exploitée par la RATP (branches Saint-Germain-en-Laye, Marne-la-Vallée – Chessy et Boissy-Saint-Léger, ainsi que le tronçon central), annonce l’entreprise ce mercredi. Sur les branches exploitées par la SNCF, ce sera 3 trains sur 4 en moyenne (Cergy – Le Haut et Poissy). L’interconnexion sera maintenue à Nanterre – Préfecture. La grève «va être très suivie», assurait plus tôt dans la journée un syndicat au Figaro.

Officiellement donc pas de lien avec les JO pourtant un syndicat prévient. Pourtant un syndicat menace la direction «si elle s’obstine à poursuivre sa politique de casse, elle risque de compromettre la bonne tenue des JO [...] en allumant la flamme de la contestation»!

Avec 1,4 million de voyageurs quotidiens, le RER A, qui traverse la région d’est en ouest, est la ligne la plus fréquentée du réseau de transports franciliens. Il dessert des sites stratégiques, dont le quartier d’affaires de La Défense et les parcs d’attractions de Disneyland Paris, en passant par l’important hub de Châtelet.

Cérémonie des Césars : le discours corpo radical chic

Cérémonie des Césars : le discours corpo radical chic

 

Symbole de rêve et de partage autour du cinéma, la cérémonie est devenue une tribune corporatiste, analyse dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

Chronique.

 

Beaucoup ont parlé de naufrage, voire de suicide collectif, après la cérémonie des Césars qui a eu lieu il y a une semaine à l’Olympia : vulgarité, nombrilisme, arrogance. Yann Barthès a résumé l’affaire dans son émission « Quotidien », sur TMC : vivement que les cinémas rouvrent pour oublier ce qu’il a vu. Soyons indulgent : la pandémie a de quoi rendre fou. Ce qui s’est passé vendredi 12 mars traduit une radicalité qui gagne le cinéma, la culture et l’époque. Une radicalité qui se vérifie dans ce basculement : de rêve et partage autour du cinéma, la cérémonie est devenue une tribune corporatiste.

 

Le glissement n’a rien de nouveau, mais il s’exacerbe autour de la notion d’exception culturelle. Ce beau principe, porté par le slogan « l’art n’est pas une marchandise », a permis à la France, mieux que tout autre pays, de sauver son cinéma, ses librairies, sa créativité. Mais quand il est brandi à tout bout de champ, le monde culturel peut donner l’impression qu’il vit dans un monde à part. Ce n’est pas le meilleur moyen de fédérer le public – l’audience de cette édition fut la pire depuis dix ans. Le danger est de fragiliser les liens avec la société, qui voit moins la vitalité de la création que permet l’exception culturelle que les subventions conséquentes qui sont versées.

La détresse, la frustration et l’injustice qu’exprime la culture depuis la fermeture des cinémas ou théâtres sont légitimes. Ces sentiments furent répétés aux Césars. Mais sans nuance ni légèreté, sans un mot ou presque pour les personnels soignants ou les malades, beaucoup pour moquer la ministre Roselyne Bachelot. Le discours ambiant dans la bulle de l’Olympia, comme celui en cours dans des théâtres occupés, est surtout déconnecté de ce qui se passe dehors : des variants qui galopent et bouleversent le paysage de la pandémie.

Admettons que les lieux culturels ne soient pas « dangereux ». Quel responsable politique prendrait le risque d’ouvrir cinémas ou lieux de spectacles ? Et puis le monde culturel sait qu’une réouverture dans des conditions draconiennes fait surgir mille questions autour de la sécurité, de la viabilité économique, des œuvres à programmer. D’une ville à l’autre, d’une salle à l’autre, d’un spectacle à l’autre, d’un film à l’autre, le casse-tête serait rude.

L’autre question que soulèvent les Césars est la façon dont la cérémonie a muté en plate-forme politique. Le discours est monopolisé par les marges, comme sur les réseaux sociaux. Il est à sens unique, dans un climat radical-chic, au sens gauchiste, pour reprendre l’expression de Tom Wolfe, tirée d’un texte fameux de 1970. L’écrivain y décrivait par le menu la réception donnée par le compositeur Leonard Bernstein dans son duplex de Park Avenue, à New York, afin de lever des fonds en faveur des Black Panthers, qui dévoraient des canapés présentés par des serveuses (blanches, heureusement).

Permis de conduire : la révolte corpo des auto-écoles

Permis de conduire : la révolte corpo des auto-écoles

Le lobby des auto-écoles ne fait pas dans la dentelle, il considère que la perspective de formation en ligne pour le code de la route va augmenter le nombre de tués. En réalité, la question n’est pas sécuritaire mais économique. En effet l’obtention du permis de conduire devient d’un coût exorbitant pour les plus défavorisés notamment pour les jeunes. Et ne parlons pas du permis poids lourd qui heureusement est souvent cofinancé par les entreprises elles-mêmes. On se demande comment les auto-écoles peuvent prétendre mieux former à l’apprentissage du code que les plates-formes en ligne. Nombres d’enseignements se font désormais par voie d’Internet. En outre il ne s’agit pas d’apprentissage de la conduite proprement dite. En effet en dépit des réformes successives on apprend surtout aux candidats du permis à de conduire une machine et non à gérer une politique de risques. Par ailleurs le cout actuel du permis de conduire est scandaleux puisqu’il faut compter en moyenne de presque 2000 euros.  Une somme souvent inaccessible pour de nombreux jeunes qui pourtant ont un besoin incontournable de la voiture pour accéder à l’emploi. Puisqu’il s’agit d’un enjeu de société, l’apprentissage du code devrait être gratuit et dispensé notamment dans toutes les écoles. Le lobby des auto-écoles proteste donc contre l’agrément national qui va être accordé aux plates-formes en ligne pour l’apprentissage du code de la route.

. «Un agrément national signifie en effet que l’on n’a plus besoin de justifier d’une adresse et d’un établissement pour demander à travailler dans un département comme c’est le cas aujourd’hui», fulmine Patrice Bessone, le président du CNPA Éducation-Routière. Or pour ce dernier, sans local, on brade l’enseignement. «On empêche le développement des outils qui améliorent l’apprentissage comme le recours aux simulateurs de conduite», dit-il en pestant contre ce modèle en ligne, véritable miroir aux alouettes, selon lui. «Ces start-up affirment casser les prix. Mais des élèves mal formés vont rater leur permis et, devant le repasser, paieront finalement bien plus cher qu’avec une auto-école classique», dit-il. Cet enseignement via des plateformes, va jeter, selon lui, sur les routes des jeunes moins aguerris. La porte ouverte à davantage d’accidents. L’autre proposition qui ne passe pas concerne la possibilité pour l’élève de s’inscrire directement sur une plate-forme afin de passer les épreuves du permis. Aujourd’hui, les auto-écoles ont la main sur cette gestion en décidant qu’un candidat est prêt ou non à la conduite.

 

Emploi public : une approche corpo de France Stratégie

Emploi public : une approche corpo de France Stratégie

Le très fantaisiste organisme de prospective France stratégie, placé auprès du Premier ministre s’est livré à une curieuse comparaison du poids de l’emploi public en France. Finalement et très schématiquement, France stratégie considère qu’aussi bien en ce qui concerne les emplois que la dépense publique, la France se situe dans la moyenne de pays comparables.-Et de conclure pour les auteurs, cette étude permet de relativiser “les exagérations dont le débat public se fait parfois l’écho” et de rendre “peut-être plus crédibles et plus atteignables” les réformes qui tiennent compte de ces complexités. Première observation,  la France se situe dans la moyenne mais plutôt haute en matière d’emplois administratifs, même chose pour la totalité des dépenses des administrations. Mais France stratégie oublie juste une chose fondamentale à savoir que la France n’a pas les moyens financiers pour assurer le financement de ces dépenses publiques à la différence des autres pays comparés. La France se caractérise en effet notamment par quatre faiblesses majeures et mortifères. D’abord un endettement colossal de près de 100 % du PIB qui représente environ 35 000 € par Français. En clair, la France finance ces emplois publics à crédit. Deuxièmement les dépenses publiques représentent de leurs deux 57 % du PIB c’est-à-dire bien au-delà des ressources de la fiscalité. Troisièmement ce taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé du monde (après le Danemark). Dernier élément la balance commerciale accuse un déficit de leurs deux 50 milliards par an quand l’Allemagne dégage un excédent de lors de 200 milliards ; ce qui témoigne d’un manque de la compétitivité plombée notamment par la fiscalité affectée aux dépenses publiques. On comprend peut-être la logique de France stratégie dans la mesure où les experts sont à peu près tous de hauts fonctionnaires et que finalement ils défendent aussi leur bifteck. Cela relativise les conclusions de l’organisme de prospective qui a déjà été qualifiée par le premier ministre lui-même d’organisme farfelu.  D’après France stratégie,  l‘emploi dans les administrations publiques est élevé en France, mais sans être excessif par rapport à d‘autres pays développés ayant davantage recours à l‘externalisation, selon une note de France Stratégie à paraître jeudi. Alors que l‘exécutif, soucieux de réduire la dépense publique, projette de supprimer 120.000 postes dans la fonction publique sur la durée du quinquennat, cet organisme de réflexion placé sous l‘autorité du Premier ministre livre un “tableau de bord de l‘emploi public” dans 19 pays développés. Même si elle est souvent décrite comme la championne hors catégorie en matière d‘emploi public, la France ne fait pas vraiment figure d‘exception parmi les pays développés, observent les auteurs de cette étude. Avec 89 emplois publics pour 1.000 habitants en 2015, elle reste en effet “proche de la moyenne” sur le périmètre de l’étude (83 pour 1.000), même si elle se situe dans la “moyenne haute”. A ce niveau de taux d‘administration, la France dépasse de loin le Japon, lanterne rouge (environ 40 emplois publics pour 1.000 habitants) et est largement distancée par la Norvège, qui domine le classement avec 159 emplois publics pour 1.000 habitants. Mais ce raisonnement fondé sur les effectifs est “insuffisant, voire trompeur”, relèvent les auteurs de cette note, qui se sont également penchés sur le volume des dépenses publiques de fonctionnement, pour prendre en compte les postes financés de manière indirecte par la puissance publique. Sur ce périmètre, “la position de la France n‘apparaît pas particulièrement atypique: la prise en compte de toutes les dépenses directes et indirectes montre que l’écart avec les autres pays développés est plus resserré qu‘on ne le croit”, relèvent-ils. En prenant en compte l‘ensemble des dépenses de fonctionnement, qu‘il s‘agisse de la rémunération des agents publics, des dépenses d‘entretien, de l‘achat de prestations privées, ou encore de transferts sociaux en nature (aides au logement, remboursement de consultations médicales, par exemple), la France reste parmi les pays à niveau élevé de dépenses. Mais l’écart se resserre: en 2015, le poids de la totalité de ces dépenses représente 24% du produit intérieur brut (PIB) en France, dans la partie haute d‘une fourchette allant de 13% du PIB en Irlande à 28% du PIB en Finlande. Avec ce critère, des pays plutôt en queue de peloton sur le taux d‘administration, comme l‘Allemagne ou les Pays-Bas par exemple, se rapprochent de la moyenne ou la dépassent. Avec une différence notable par rapport à la France ces pays ont les moyens financiers ont les moyens pour financer leurs dépenses

Enquête judiciaire contre le corpo-gauchiste Gérard Filoche

Enquête judiciaire contre le corpo-gauchiste Gérard Filoche

Pour avoir comparé Macron à un nazi, Gérard Filoche  le corpo gauchiste PS fait l’objet d’une enquête judiciaire. Depuis l’élection de François Hollande, le membre du bureau national du Parti socialiste n’a cessé de dériver vers des positions de plus en plus radicales, de plus en plus populiste pour tomber finalement dans le racisme le plus détestable. Certes,  il est légitime de critiquer le président de la république et ceux  qui le soutiennent. C’est le principe même de la démocratie. Certains peuvent considérer que Macron est le président des riches mais de la à utiliser l’argumentaire de l’extrême droite, il y a un pas qui ne peut être franchi. Filoche  avait publié un photomontage dirigé contre le chef de l‘Etat, représenté avec un brassard rouge et blanc où la croix gammée est remplacée par le dollar. On peut peut-être considérer que Filoche a pété les plombs mais cette dérive extrémiste affecte aussi d’autres responsables de sensibilité d’extrême gauche.  L‘enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) du chef de “provocation à la haine ou à la violence à l’égard d‘une personne ou d‘un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”, précise-ton de même source. Ce montage avait notamment été partagé début 2017 par l‘idéologue d‘extrême-droite Alain Soral cité à comparaître le 24 janvier devant le tribunal correctionnel pour le même chef. Dès samedi, la direction du PS a annoncé qu‘elle engageait une procédure d‘exclusion à l‘encontre de Gérard Filoche, figure de l‘aile gauche du parti. Il est vraisemblable et même souhaitable que Gérard Filoche sera exclu du PS.

Air France : le syndicat corpo SNPL contre le projet « Boost »

Air France : le syndicat corpo SNPL contre  le projet « Boost »

Comme c’était probable le syndicat corpo des pilotes, SNPL,  risque de s’opposer à toute réforme fondamentale d’Air France. L’enjeu est le lancement d’une nouvelle compagnie « boost ». Le projet d’accord sur les conditions de création de cette compagnie (projet Boost) et les conditions de travail et de rémunération des pilotes d’Air France, fait pour l’instant  l’objet d’un refus de la part le bureau du SNPL Air France. Le syndicat corpo des pilotes SNPL n’a guère apprécié que les pilotes votent en majorité pour le projet de nouvelle compagnie à coûts réduits. Du coup, ils essayent de saboter le projet en demandant des augmentations de salaires qui annuleraient l’intérêt économique de cette nouvelle compagnie. En effet Si la direction d’Air France et le SNPL Air France ont trouvé un accord sur Transavia, on est encore très loin de trouver un terrain d’entente sur les conditions de création d’une nouvelle compagnie à coûts réduits par rapport à Air France (projet Boost) et les mesures sur les conditions de travail permettant d’améliorer un peu la performance d’Air France. Témoin le texte du SNPL : «Malgré, de part et d’autre, des avancées importantes qui nous font penser qu’un accord est possible voire proche, nous ne sommes pas en mesure de le faire aujourd’hui (…). « À la lecture du texte, il apparaît rapidement que cette ouverture à signature est prématurée. Nous constatons de nombreuses nouveautés apparues après notre dernière rencontre avec la direction et des rédactions d’articles malheureuses qui empêchent d’envisager sereinement sa signature ».Le conflit porte également sur la réparation de l’offre entre AIR France et KLM. En dépit des assurances de la direction. La direction a proposé de faire remonter l’activité d’Air France et de la nouvelle compagnie à 61% de celle d’Air France-KLM (en heures de vol) d’ici à 2025/2026 et à 61,8% en sièges kilomètres offerts), contre 58,6% et 58,7% respectivement en 2017/2018. La direction apporte une garantie du nombre d’avions passagers long-courriers à Air France par rapport à KLM (entre l’exercice 2017/2018 et 2021/2022). Si, par exemple, la flotte long-courrier de KLM est de 73 avions, celle d’Air France et de la nouvelle compagnie devra être de 120 appareils. La question est maintenant de savoir si un nouveau referendum sera organisé auprès du personnel et si le SNPL sera à nouveau désavoué.  

Auto-écoles : la révolte corpo

 

Auto-écoles : la révolte  corpo

 

Une révolte corpo,  une de plus. Même si le projet du gouvernement comporte des contradictions ; Ainsi par exemple on ne saurait imputer le délai exorbitant pour passer le permis aux auto- écoles mais à l’administration et à ses inspecteurs. Pour le reste , on ne fera croire à personne que le permis actuel répond à une problématique de sécurité. Les auto-écoles préfèrent à l’examen du permis pas à la gestion des risques en situation réelle. Le regretté Jean Paul Beltoise ( Champion de F1) a milité toute sa vie pour que le permis se déroule en situation de risques sur des circuits (en vain). La conduite pro, la vraie, celle des chauffeurs de poids lourds ou de cars par exmeple est essentiellement fondée sur la capacité à anticiper l’attitude des autres usagers, à gèrer le risque en situations extrêmes, celles qui sont responsables  l’accidentologie grave. . C’est le cœur de la problématique de la conduite et non se limiter à tenir, un volant, passer des vitesses ou reconnaître des panneaux. Tout cela surtout pour justifier le coût exorbitant de 1500 euros en moyenne.   Les moniteurs d’auto-écoles remettent le couvert. Après avoir manifesté à Paris vendredi pour contester la réforme du permis de conduire inscrite dans projet de loi Macron, ils annoncent leur intention d’élargir le mouvement à toute la France ce lundi. Outre Paris, des rassemblement sont prévus à Marseille, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Lorient, Limoges, Tarbes, Clermont-Ferrand, Alés, Tours, Nancy, Carcassonne et l’Ile de La Réunion, à l’appel des organisations professionnelles Unic, CNPA et Unidec. Les trois principaux réseaux d’auto-écoles, ECF, CER et City’Zen, appellent également à se joindre au mouvement. Vendredi, déjà, 860 véhicules d’auto-écoles selon la police se sont retrouvés à proximité de la Tour Eiffel. Ils seront beaucoup plus nombreux lundi, promet Frédéric Martinez, directeur du réseau ECF.  La profession se mobilise pour faire évoluer le contenu de la loi Macron, dont l’examen se poursuivra la semaine prochaine à l’Assemblée nationale. Cette dernière prévoit d’imposer un délai maximum de 45 jours entre deux passages de l’examen de conduite et le recours à des agents d’entreprises publiques, comme ceux de La Poste, pour pallier le nombre insuffisant d’inspecteurs pour l’examen du code. La loi prévoit aussi de supprimer l’obligation des 20 heures de cours minimum avant présentation à l’examen, une mesure «démagogique», selon les professionnels. Pour Frédéric Martinez, il n’est pas possible, en moins de vingt heures, d’aborder le nouveau référentiel pour l’éducation à la mobilisation citoyenne, mis en place en 2014 pour valoriser un comportement responsable du futur automobiliste.  Les professionnels refusent également que l’évaluation initiale puisse se faire à distance, sans contact direct avec un professionnel, comme le prévoit la loi. «C’est comme un devis. On ne peut pas demander à un peintre ou un maçon de faire un devis sans avoir vu l’appartement», s’insurge le directeur du réseau ECF. «La loi Macron est une déclaration de guerre ouverte contre les professionnels de l’apprentissage à la conduite», résume Philippe Colombani, président de l’Unic, dans un communiqué. Le mouvement de lundi aura pour objectif de mettre la pression sur le gouvernement à la veille d’une réunion entre les organisations syndicales et le rapporteur thématique du projet de loi Macron, le député PS Gilles Savary. Les auto-écoles appellent le premier ministre, Manuel Valls, à arbitrer en leur faveur.

Air France : le syndicat corpo s’entête mais il n’y aura pas de médiateur

Air France : le syndicat corpo s’entête mais il n’y aura pas de médiateur

 

Le gouvernement à dit non à la demande du syndicat corpo des pilotes, il n’y aura pas de médiateur. U syndicat qui s’entête alors qu’il a obtenu satisfaction sur la principale revendication la suppression du projet de la filiale low-cost Transavia Europe. En faiat Un syndicat qui se sert de ce projet de filiale pour protéger les avantages des pilotes d’Air-France. La direction d’Air France-KLM a pourtant soumis vendredi un protocole d’accord aux pilotes de la compagnie avec l’espoir de sortir du conflit qui les oppose depuis douze jours autour du développement de la filiale à bas coûts Transavia.  S’il répond partiellement aux exigences des syndicats, ce texte, qui a obtenu l’appui du Premier ministre Manuel Valls, est « un acte négocié qui est soumis à signature », a dit un porte-parole d’Air France, suggérant qu’il avait recueilli une adhésion des syndicats et pourrait aboutir à la fin de la grève. Dans un communiqué, le SNPL, le principal syndicat des pilotes d’Air France, a estimé que les propositions de la direction d’Air France ne répondaient pas aux préoccupations des pilotes et réclame la nomination d’un médiateur indépendant pour mettre fin au conflit et favoriser la reprise du travail. « En signe d’apaisement, le SNPL Air France ALPA sera prêt à lever le conflit dès la nomination de ce médiateur », écrit le syndicat. Les syndicats et la direction étaient réunis vendredi en fin de journée, l’abandon du projet Transavia Europe fustigé par les premiers ayant permis une reprise des négociations depuis 48h. Le conseil d’administration d’Air France-KLM avait réitéré dans la matinée « son plein soutien » au plan stratégique du groupe (« Perform 2020″) et appelé à la reprise des vols. Le protocole d’accord en date de vendredi inscrit noir sur blanc l’abandon du projet Transavia Europe, que les syndicats voyaient comme la première étape vers la délocalisation des emplois de la compagnie à bas coûts. Il supprime la disposition, introduite en 2007 lors de la création de Transavia France, qui limite à 14 avions la flotte de la filiale low-cost, qu’Air France envisage de porter à 37 appareils, uniquement des Boeing 737. Les syndicats réclamaient une flotte homogène mais préféraient l’A320 d’Airbus. Le texte prévoit un développement dès l’été avec la création in fine de 1.000 emplois. En revanche, il distingue encore les contrats Transavia et Air France alors que le SNPL, syndicat majoritaire, réclamait un contrat unique, arguant qu’il offrait plus de flexibilité.

 

Professions réglementées: la réaction corpo

Professions réglementées: la réaction corpo

Il fallait s’y attendre il n’ya pas que les dockers ou les salariés du livre CGT ou les fonctionnaires qui sont corpos en France, les professions libérales protégées tout autant. Les pharmaciens notamment répliquent au gouvernement pour empêcher la libéralisation ; En fait avec des arguments très douteux. D’abord il y a longtemps qu’il n’y a plus de préparations pharmaceutiques et les pharmacies sont des épiceries à médicaments doublées de supermarchés de parapharmacie qui constitue l’une des grandes sources de profits. Les pharmacies sont en fait des commerces et très chers de 200 000 euros à plusieurs millions d’euros du fait de leur contingentement, ce qui renchérit le prix des médicaments (en plus des surcouts de l’industrie pharmaceutique) car il faut bien amortir l’investissement. En principe le préparateur doit faire vérifier chaque ordonnance par le pharmacien diplômé mais en réalité, le pharmacien (quand il est présent ! ce qui est normalement obligatoire), ne vérifie pas souvent.  .. La profession est dans le collimateur du gouvernement, qui veut remettre à plat, plus globalement, toutes les professions réglementées. Le secteur réagit, ce vendredi 22 août, en répondant en détail au rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) qui préconise de libéraliser la vente de médicaments sans ordonnance.  Ce dernier texte estime que les médicaments sans ordonnance sont trop chers. Il faut donc permettre aux grandes surfaces par exemple de pouvoir les commercialiser pour en faire baisser le prix.  L’Inspection générale des Finances, qui estime que cette décision pourrait faire gagner aux Français 400 millions d’euros. « Un chiffre aberrant! », répondent aujourd’hui les pharmaciens.  La présidente de l’Ordre des Pharmaciens, Isabelle Adenot, parle même d’une compilation d’âneries. La profession a donc fait sa propre contre-enquête. Un rapport de 107 pages, qui passe au crible les tarifs de médicaments non remboursés, pratiqués par 3000 pharmacies.  Résultat : entre 2009 et 2013, les prix de plusieurs médicaments parmi ceux qui se vendent le plus, ont baissé. Actifed, Humex ou encore Citrate de bétaïne ont vu leurs tarifs diminuer de 0,3% à 1%.  Les pharmaciens sont catégoriques: le prix des médicaments sans ordonnance a progressé moins vite que l’inflation. Une ligne de défense qui veut jouer la transparence et qui met en garde également contre les dangers de l’automédication.

 

Des mouvements corpos à la rentrée

Des mouvements corpos à la rentrée

Peut être pas encore de mobilisation générale car les Français sont résignés et ils ne croient d’ailleurs pas qu’une autre majorité ferait mieux ; une sorte de crise de régime en quelque sorte. Non, en fait vraisemblablement une succession de mouvements corpos notamment pour les professions réglementées qui vont profiter du climat de déprime pour empêcher les réformes. Ils ont tort et raison, tort car ces réformes se feront un jour ou l’autre ; elles sont nécessaires (la reforme des notaires ou des pharmaciens par exemple) mais ils ont raison car ces réformes par petits bouts ne s’inscrivent dans une vision globale de modernisation. Or cette modernisation supposerait que l’Etat donne l’exemple en supprimant à la fois les ¾ des parlementaires ( et autres élus)  inutiles et 1 million de fonctionnaires qui ne servent qu’à perpétuer des procédures, coûts de fonctionnement et fiscalités inutiles. Un exemple de ces réaction possibles, celle de  Michel Chassang, médecin et président de l’UNAPL (professions libérales), qui estime que le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, va ainsi « provoquer une levée de boucliers contre lui ». A paraître dans le JDD.

Comment réagissez-vous au rapport de Bercy qui préconise notamment un big bang des métiers de la santé?
 Ce texte évoqué dans la presse, moi je ne l’ai pas! Des bribes d’information ont été données aux différentes professions reçues par le cabinet d’Arnaud Montebourg ces derniers jours sans que le rapport global leur soit dévoilé. Elles ont eu l’assurance que l’heure était à la concertation mais peut-on vraiment en être certain? Ce manque de transparence est extrêmement choquant sur la forme. C’est un déni de démocratie.

Envisagez-vous une riposte?
 Nous préparons un vaste mouvement de protestation pour la rentrée. Les professions règlementées représentent 650.000 personnes en France qui offrent des emplois non délocalisables. Au lieu de réformer pour sortir la France de la crise, le ministre de l’Economie va provoquer une levée de boucliers contre lui.

 




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