Archive pour le Tag 'COR'

Un économiste pro gouvernemental Gilbert nommé président du Conseil d’orientation des retraites

Un économiste pro gouvernemental Gilbert nommé président du Conseil d’orientation des retraites (COR)


Il y a plusieurs manières de refaire des additions. Pour preuve, le comité d’orientation des retraites à plusieurs reprises à présenter des perspectives de dérive des dépenses très différentes les unes des autres. Dernièrement, il s’est rapproché du gouvernement et pour faire bonne mesure un nouveau président, économiste libéral proche du pouvoir a été nommé à la tête du conseil d’orientation des retraites. Conclusion, il faut s’attendre à des addictions très sévères concernant l’avenir des retraites !

La nomination a été officialisée ce mardi en Conseil des ministres. Interrogé par le Figaro, l’intéressé s’est réjoui de cette évolution. Le poste « m’a paru un challenge intéressant pour un économiste », explique-t-il. Son prédécesseur, diplômé d’HEC et de l’ENA, avait davantage le profil d’un haut fonctionnaire. Discret sur la date et la façon dont il a été contacté, il reconnaît en revanche avoir été très surpris par la proposition. «Je ne m’y attendais pas du tout, même si je suis beaucoup intervenu sur le sujet des retraites. C’est un dossier qui m’intéresse», ajoute-t-il.

Le COR une sorte d’organisme hybride qui ne dispose pas du droit à légiférer ou à décider. Son statut est entre l’expertise et la proposition d’orientation. Une espèce de cocktail qui permet de regrouper 41 membres – parlementaires, représentants du patronat et des syndicats, membres des grandes administrations et experts. Il est chargé «d’analyser et de suivre les perspectives à moyen et long terme du système de retraite français».

Le nouveau président est adjoint au directeur général des études et des relations internationales de la Banque de France, et président depuis 2017 du groupe d’experts sur le Smic, chargé de remettre chaque année un rapport au gouvernement.

La Banque de France qui régulièrement Freine l’augmentation du SMIC et des salaires en général pour se conformer à l’orthodoxie financière notamment allemande.

Et un soutien de Macon «Nous estimons que le programme d’Emmanuel Macron est le plus à même de poser les bases de la nouvelle croissance économique dont notre pays a besoin. Il l’est parce qu’il fait le pari du travail, de la jeunesse, de l’innovation, de l’inclusion, de l’investissement et de la transition environnementale», Avec co écrit le nouveau président du COR approuvant ensuite totalement la réforme des retraites.

Coronavirus : un médicament par voie orale ?

Coronavirus : un médicament par voie orale ?

Merck et un laboratoire américain ont annoncé des progrès pour un médicament (Un traitement par un vaccin) qui réduit de façon significative la charge virale chez les patients au bout de cinq jours de traitement, a indiqué l’entreprise samedi lors d’une réunion avec des spécialistes des maladies infectieuses.

La phase 2a du test (les essais comptent trois phases avant la possible commercialisation) a été conduite sur 202 patients non hospitalisés, ayant le Covid-19 avec des symptômes. Il n’y a eu aucune alerte en termes de sécurité, et «sur les quatre incidents sérieux rapportés, aucun n’a été considéré en lien avec le médicament étudié», a précisé le laboratoire.

 

Les résultats de cette étude, «à savoir une diminution plus rapide de la charge virale chez des individus ayant le Covid-19 en phase initiale et ayant reçu ce médicament, le molnupiravir, sont prometteurs», a assuré William Fischer, l’un des directeurs de l’étude et professeur de médecine à l’Université de Caroline du Nord.

 

réforme retraites: les prévisions du COR, du pipeau !

Retraites: les prévisions  du COR, du pipeau !

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les prévisions comité d’orientation des retraites sont à géométrie politique variable. En fonction des intentions du pouvoir en place  le COR fait  varier ses prévisions. Par exemple  dans son rapport 2016, le COR prévoyait un retour à l’équilibre du système des retraites pour le milieu des années 2020, mais  dans l’édition 2017, il affirme que l’équilibre ne devrait pas être atteint avant le début des années 2040. Subitement aussi en 2019, le comité d’orientation des retraites souligne que le régime enregistrera un déficit de l’art de 10 milliards en 2025. De quoi conforter l’idée qu’il faut imposer une réforme paramétrique ( qui porte sur les critère et les modalités  pour bénéficier de la retraite ). Trois leviers sont privilégiés pour assurer la pérennité financière des systèmes de retraites : l’âge de départ à la retraite, le niveau des pensions et les cotisations.  Ce qui est curieux ce sont ces changements d’évaluation. Pas tellement étonnant finalement car le comité d’orientation est une sorte de cénacle de chapeaux à plumes et non un organisme scientifique indépendant. Dans les prévisions du comité d’orientation des retraites, un seul élément est indiscutable savoir le déséquilibre démographique avec plus en plus de retraités est proportionnellement de moins en moins de cotisants. Pour sur le reste, tout dépend d’une part de la croissance ( donc du nombre de cotisants ) , du niveau des retraites et des modalités de financement.

Depuis des années, le niveau des retraites baisse du fait de la désindexation. Une autre solution envisagée est le report de l’âge reél de la retraite soit par exemple en allongeant les annuités, soit en décalant l’âge, soit en créant ce qu’on appelle un âge  pivot qui revient à repousser l’âge d’une retraite entière. Ce que propose justement le Medef.

En reprenant à son compte le concept de l’âge pivot, le Medef demande tout simplement de reporter l’âge effectif de la retraite. En effet l’âge  pivot était un artifice pour allonger  la durée de cotisation qui pourrait ainsi passer de 62 ans à 63 ou 64 pour une retraite pleine. L’âge légal demeurerait à 62 ans mais ceux qui la prendraient  à cet âge-là subirait une baisse de pension. Une proposition d’ordre budgétaire qu’on peut comprendre sinon admettre en l’état des perspectives financières financiers mais qui va complètement à l’encontre du concept de retraite à points; la retraite à points doit en effet autoriser les retraités à prendre leur retraite à l’âge qu’ils souhaitent parenthèse (avec un minimum). Le Medef sent sans doute que la réforme des retraites à caractère universel à plus en plus de plomb dans l’aile. Ce qui est en question c’est de savoir si elle s’appliquera en 2025,2035 ….ou 2070 avec la clause grand-père ( âge moyen d’ entrée au travail 23 ans plus 45 ans de cotisations). Le Medef souhaite des mesures budgétaires immédiates et tout simplement un report de l’âge pour une retraite entière . Le  Medef conteste d’ailleurs que des mesures budgétaires n’aient  pas été prises préalablement à la grande forme envisagée par le gouvernement. “On ne peut pas faire une réforme qui se veut la mère de toutes les réformes (…) en l’asseyant sur un régime qui n’est pas équilibré”, a-t-il dit en conférence de presse. “Il faut une réforme d’équilibre avant de faire une réforme d’équité.”

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), si rien n’est fait, le déficit du régime des retraites sera compris en 2025 entre 7,9 à 17,2 milliards d’euros, en fonction de la méthode et du scénario de croissance retenus. On peut s’étonner que ce conseil d’orientation ce soir autant trompé dans ses évaluations à moins qu’il ne confonde  son rôle comme un service du pouvoir ( ce qu’il est en réalité puisqu’il  dépend du Premier ministre) et son rôle d’observatoire économique et statistique indépendant. En clair, le conseil d’orientation des retraites ne sert pas à grand-chose.

 

Retraites: les prévisions du COR, du pipeau !

Retraites: les prévisions  du COR, du pipeau !

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les prévisions comité d’orientation des retraites sont à géométrie politique variable. En fonction des intentions du pouvoir en place  le COR fait  varier ses prévisions. Par exemple  dans son rapport 2016, le COR prévoyait un retour à l’équilibre du système des retraites pour le milieu des années 2020, mais  dans l’édition 2017, il affirme que l’équilibre ne devrait pas être atteint avant le début des années 2040. Subitement aussi en 2019, le comité d’orientation des retraites souligne que le régime enregistrera un déficit de l’art de 10 milliards en 2025. De quoi conforter l’idée qu’il faut imposer une réforme paramétrique ( qui porte sur les critère et les modalités  pour bénéficier de la retraites ). Trois leviers sont privilégiés pour assurer la pérennité financière des systèmes de retraites : l’âge de départ à la retraite, le niveau des pensions et les cotisations.  Ce qui est curieux ce sont ces changements d’évaluation. Pas tellement étonnant finalement car le comité d’orientation est une sorte de cénacle de chapeaux à plumes et non un organisme scientifique indépendant. Dans les prévisions du comité d’orientation des retraites un seul élément est indiscutable savoir le déséquilibre démographique avec plus en plus de retraités est proportionnellement de moins en moins de cotisants. Pour sur le reste, tout dépend d’une part de la croissance ( donc du nombre de cotisants ) , du niveau des retraites et des modalités de financement.

Depuis des années, le niveau des retraites baisse du fait de la désindexation. Une autre solution envisagée est le report de la réelle de la retraite soit par exemple en allongeant les annuités, soit en décalant l’âge, soit en créant ce qu’on appelle un âge  pivot qui revient à repousser l’âge d’une retraite entière. Ce que propose justement le Medef.

En reprenant à son compte le concept de l’âge pivot, le Medef demande tout simplement de reporter l’âge effectif de la retraite. En effet l’âge  pivot était un artifice pour allonger  la durée de cotisation qui pourrait ainsi passer de 62 ans à 63 ou 64 pour une retraite pleine. L’âge légal demeurerait à 62 ans mais ceux qui la prendraient  à cet âge-là subirait une baisse de pension. Une proposition d’ordre budgétaire qu’on peut comprendre sinon admettre en l’état des perspectives financières financiers mais qui va complètement à l’encontre du concept de retraite à points; la retraite à points doit en effet autoriser les retraités à prendre leur retraite à l’âge qu’ils souhaitent parenthèse (avec un minimum). Le Medef sent sans doute que la réforme des retraites à caractère universel à plus en plus de plomb dans l’aile. Ce qui est en question c’est de savoir si elle s’appliquera en 2025,2035 ….ou 2070 avec la clause grand-père ( âge moyen d’ entrée au travail 23 ans plus 45 ans de cotisations). Le Medef souhaite des mesures budgétaires immédiates et tout simplement un report de l’âge pour une retraite entière . Le  Medef conteste d’ailleurs que des mesures budgétaires n’aient  pas été prises préalablement à la grande forme envisagée par le gouvernement. “On ne peut pas faire une réforme qui se veut la mère de toutes les réformes (…) en l’asseyant sur un régime qui n’est pas équilibré”, a-t-il dit en conférence de presse. “Il faut une réforme d’équilibre avant de faire une réforme d’équité.”

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), si rien n’est fait, le déficit du régime des retraites sera compris en 2025 entre 7,9 à 17,2 milliards d’euros, en fonction de la méthode et du scénario de croissance retenus. On peut s’étonner que ce conseil d’orientation ce soir autant trompé dans ses évaluations à moins qu’il ne confonde  son rôle comme un service du pouvoir ( ce qu’il est en réalité puisqu’il  dépend du Premier ministre) et son rôle d’observatoire économique et statistique indépendant. En clair, le conseil d’orientation des retraites ne sert pas à grand-chose.

 

Le pouvoir d’achat des retraités au-dessus des autres catégories (COR) !!!

Le pouvoir d’achat des retraités au-dessus des autres catégories (COR)  !!!

 

C’est bien connu quand on veut noyer son chien on dit qu’il a la rage. Le conseil d’orientation des retraites organismes d’une grande complaisance vis-à-vis du pouvoir tente de démontrer que le pouvoir d’achat des retraités a été supérieur à celui des autres sauf depuis 2010. Il faut évidemment prendre ces informations avec des pincettes car le comité d’orientation des retraites nous a habitués à des calculs fluctuants concernant le futur équilibre des régimes de retraite. De toute manière,  la prétendue hausse du pouvoir d’achat de 1,4 % par e=an en moyenne de 1996 à 2010 est tout à fait relative (ensuite il y a eu baisse entre 2010 et 2015). En effet elles se fondent surtout sur l’augmentation de la valeur du patrimoine. Or si on ne peut nier des plus-values potentielles du patrimoine, ces plus-values restent le plus souvent virtuelles  car non réalisées

Le COR montre que les niveaux de vie moyens des retraités, des actifs et de l’ensemble de la population ont progressé parallèlement de 1996 à 2010, de 1,4 % par an en moyenne, avant de baisser entre 2010 et 2015. Cette baisse récente a cependant été moins prononcée pour les retraités (- 0,5 % en cinq ans) que pour les actifs ou l’ensemble de la population (- 2,3 %). Au total, en 2015, le niveau de vie moyen d’un retraité s’élevait en moyenne à 2 055 euros par mois et était supérieur de 5,6 % à celui de l’ensemble de la population d’après le COR.

Un montant à comparer à des retraites en moyenne autour de 1300 € nets. Première observation, il s’agit de moyennes donc avec des dispersions autour de ces moyennes et par exemple environ 1 million de retraités vivent avec des revenus. Deuxième observation on se demande comment le comité d’orientation des retraites explique cette différence entre ce niveau de vie moyen et le niveau de la pension. De toute manière cette  différence est aussi les résultats d’une moyenne donc aussi avec beaucoup de dispersion.

 

 

 

Retraites : le retour à l’équilibre plus précoce ? Le COR change souvent de positions !

Retraites : le retour à l’équilibre plus précoce ? Le COR  change souvent de positions !

 

. On peut légitimement s’étonner des changements de scénarios financiers élaborés par le comité d’orientation des retraites (CO.) Il y a seulement quelques mois sous le gouvernement de François Hollande, le comité d’orientation des retraites avait prévu cet équilibre pour 2020. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’échéance a été reportée à 2040. Hier on a appris que la nouvelle échéance était plus optimiste puisque ce comité d’experts envisageait un retour à l’équilibre en 2037. La vérité c’est que ces scénarios sont tout à fait aléatoires.  En effet,  les futurs équilibres dépendront évidemment du rapport actif retraité, donc surtout du niveau de l’activité économique et de l’emploi. Il est clair que les équilibres seront différents selon que la croissance sera par exemple de 1 % ou de 3 %, selon que le chômage comptera 6 millions de personnes 3 millions. D’une certaine manière en multipliant les scénarios le comité d’orientation des retraites justifie son existence. Quant à ses prévisions pour 2070, elle relève du marc de café. D’après le dernier scénario du comité d’orientation des retraites,  Le système de retraite reviendrait à l’équilibre en 2037 d’ap(COR).  le scénario le plus optimiste du Conseil d’orientation des retraites, qui tablait avant sur 2040, d’après un document auquel Reuters a eu accès. La révision à la hausse du PIB à court terme explique ce changement. Trois années gagnées. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) est légèrement plus optimiste sur le financement des retraites et envisage désormais un retour à l’équilibre en 2037 et non plus en 2040 dans le meilleur des scénarios, selon un rapport à paraître mercredi et auquel Reuters a eu accès. Le conseil a actualisé les résultats de son rapport de juin dernier sur les projections à l’horizon 2070 du solde financier du système des retraites pour tenir compte des données économiques les plus récentes, peut-on lire dans le document Le COR se base sur quatre scénarios de croissance des revenus d’activité : 1%, 1,3%, 1,5% et 1,8%. « Le système de retraite reviendrait à l’équilibre en 2037 dans le scénario 1,8% puis dégagerait des excédents jusqu’à la fin de la période de projection », précise le conseil. Autrement dit si les recettes sont plus importantes permettraient de mieux équilibrer les dépenses. Pas besoin d’être un grand économiste pour aboutir à de telles évidences !

Retraites : le COR, un machin ni scientifique, ni politique

Retraites : le  COR, un machin ni scientifique, ni politique

La France ne manque pas de conseil ou comité qui ne servent pas à grand-chose. Le comité d’orientation des retraites (COR) en fait partie. Pour preuve, cet organisme fait évoluer ses prévisions à 20 ans presque tous les ans. En cause, le statut même de ce genre d’institutions. Il ya en effet confusion de genres. Le COR n’est pas un organisme d’analyse des retraites, pas vraiment une instance de concertation et encore moins une institution d’orientation. Il suffit d’ailleurs de voir sa composition pour se rendre compte  de l’impossibilité qu’il y a à étudier sérieusement la question (de manière scientifique). En réalité dans ce genre de comité, on se neutralise surtout quand le président est en  fait à la botte du gouvernement. On préfère un haut fonctionnaire à un expert indépendant.  Composé de parlementaires, de représentants des organisations professionnelles et syndicales, des retraités et des familles, de membres de l’administration et d’experts, le Conseil d’orientation des retraites (COR) est placé auprès du Premier ministre.

Présidé par Pierre-Louis Bras, inspecteur général des Affaires sociales (IGAS), il compte 40 membres.

Membres du COR

Président
Pierre-Louis Bras

Les parlementaires
Marie-France Beaufils, sénatrice d’Indre-et-Loire
Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Jean-Christophe Fromantin, député des Hauts-de-Seine
Michel Issindou, député de l’Isère
Denis Jacquat, député de la Moselle
Georges Labazée, sénateur des Pyrénées-Atlantiques
Catherine Procaccia, sénatrice du Val-de-Marne
Gérard Roche, sénateur de la Haute-Loire

Les partenaires sociaux
Virginie Aubin, secrétaire confédérale de la CFDT
Sylvie Bonnamy, membre de la Direction confédérale de la CGT
Pierre-Yves Chanu, conseiller confédéral de la CGT
Valérie Corman, conseillère pour la protection sociale du MEDEF
Yves Decalf, représentant de l’UNAPL
Thierry Douine, secrétaire général adjoint confédéral de la CFTC
Françoise Dupont, secrétaire fédérale de FGF-FO
Annick Fayard, représentante de l’UNSA
Serge Lavagna, secrétaire national du pôle protection sociale de la CFE-CGC
Roger Mongereau, président de l’Union Territoriale du Commerce de la CPME
Philippe Pihet, secrétaire confédéral de FO
Albert Quenet, président de la commission sociale de l’U2P
Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT
Erick Staelen, représentant de la FSU
Claude Tendil, président de la commission protection sociale du MEDEF
Robert Verger, représentant de la FNSEA

Les représentants des associations familiales et de retraités
Bertrand Fragonard, vice-président de la formation « âge » du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge
Maurice Odin, conseiller technique de l’Union nationale des associations familiales (UNAF)

Les représentants des administrations
Carine Chevrier, déléguée générale à l’Emploi et à la formation professionnelle
Jonathan Bosredon, directeur par intérim de la Sécurité sociale
Michel Houdebine, chef économiste à la direction générale du Trésor
Thierry Le Goff, directeur général de l’Administration et de la fonction publique
Amélie Verdier, directrice du Budget
Jean-Louis Lhéritier, directeur par intérim de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques
Michel Yahiel, commissaire général de France Stratégie

Les personnalités qualifiées
Sylvie François, directrice des ressources humaines et des relations sociales du Groupe La Poste
Anne-Marie Guillemard, professeur émérite des universités en sociologie
Jean-Jacques Marette, directeur général honoraire de l’AGIRC et de l’ARRCO
Étienne Marie, inspecteur général des Affaires sociales
Monika Queisser, chef de la division des politiques sociales de l’OCDE
Serge Volkoff, chercheur invité au Centre d’études de l’emploi (CEE)

Retraites : la vision très optimiste du COR

Retraites : la vision très optimiste du COR

Le conseil d’orientation de retraites (inféodé au gouvernement) donne une vision optimiste du système des retraites : « ça ira mieux en 2025 » ; Un détail toutefois le chômage devra être inférieur à 5%. Avec de telles hypothèses, tout est permis puisque le rapport actifs-retraités change. Bref le contraire de ce qu’avait affirmé la cour des comptes (sur les complémentaires mais c’est la même ^problématique avec le régime général.). Mais le Conseil d’orientation des retraites estime que la situation s’améliore. Le rapport avance d’abord une hypothèse optimiste : notre système de retraite pourrait sortir du rouge d’ici 2025. La dernière réforme votée en 2013, qui prévoit notamment un allongement de la durée de cotisation à 43 ans, pourrait suffire à rééquilibrer les comptes à condition que l’économie redémarre. Il faudrait pour cela que le chômage tombe à 4.5%, ce qui est très optimiste, voire peu réaliste. Le conseil d’orientation des retraites a donc étudié d’autres hypothèses. Si le chômage reste au-dessus de 10%, comme aujourd’hui, alors le système de retraites ne reviendrait pas dans le vert avant 2035 au mieux. Et le conseil d’orientation des retraites s’inquiète surtout pour les régimes de retraites complémentaires, l’Argic et l’Arrco. Ces régimes versent une part importante des pensions de retraites des salariés du privé et il leur manquerait six milliards d’euros d’ici 2018. Un constat partagé par la Cour des comptes puisque dans un rapport à paraître jeudi, elle estime qu’il faudrait notamment repousser de deux ans l’âge de la retraite, et donc travailler jusqu’à 64 ans et non plus 62 pour redresser les comptes des régimes complémentaires.

 




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