Archive pour le Tag 'Copé'

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Sondage popularité : Fillon remonte, Copé toujours derrière le Pen

Sondage popularité : Fillon remonte, Copé toujours derrière le Pen

 

Presque toutes les personnalités de gauche profite de la remontée de Hollande ; à droite Filon remonte et demeure donc la quatrième personnalité préférée des français, Copé remonte légèrement mais reste à un niveau très bas derrière Le Pen et seulement devant De Villepin. Laurent Fabius (28%) gagne 4 points auprès des Français et 13 auprès des sympathisants de gauche, tandis que Jean-Yves le Drian, testé pour la première fois dans notre baromètre réalise un score de 19%. Des hausses s’observent aussi pour Pierre Moscovici (32% ; +2 points) nettement plus visible depuis un mois, ou pour Najat Vallaud-Belkacem (31% ; +2 points), logiquement très médiatisée en tant que porte-parole du gouvernement dans cette période (mariage-gay notamment). Cette embellie connaît évidemment quelques exceptions, pour les Ministres ayant eu à subir des polémiques médiatiques ces dernières semaines. C’est notamment le cas d’Aurélie Filippetti (26% ; -2 points), suite à son clash avec la direction de France Télévision et aux critiques sur ses vacances Mauriciennes. C’est aussi le cas de Vincent Peillon qui subit en ce moment la colère très médiatisée des syndicats enseignants. Néanmoins, dans son cas, le léger recul constaté ponctuellement en janvier (26% ; -3points) pèse bien peu, au regard du très large soutien des Français à sa réforme et de leur rejet massif du mouvement des enseignants : selon notre enquête BVA-CQFD-itéré publiée le vendredi 25 janvier dernier, 58% des Français soutiennent la réforme et 73% estiment que le mouvement des enseignants s’explique avant tout par leur corporatisme. Sans gaffe, bévue ou boulette il peut espérer capitaliser sur ce soutien de fond pour réussir sa réforme et ainsi retrouver de meilleurs niveaux de popularité dans les mois à venir. A droite aussi, l’année débute mieux qu’elle ne s’est terminée. La fin de la guerre à l’UMP permet aux plaies de se cicatriser. Fillon regagne 3 points auprès de l’ensemble des Français et 6 auprès des seuls sympathisants de droite, et Copé, son rival, en gagne respectivement 2 et 8. Leurs niveaux de départ n’étant pas du tout les mêmes, alors que l’ex-Premier ministre redevient ainsi l’une des personnalités préférées des Français (4ème) comme des sympathisants de droite (3ème après Juppé et Sarkozy), l’actuel patron de l’UMP reste la dernière personnalité de notre top-30 et l’une des personnalités de droite les moins aimées par les sympathisants de droite (avant dernier juste devant Villepin mais derrière Marine le Pen).

 

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Vrai faux Pain au chocolat Copé: la justice enquête

Vrai faux Pain au chocolat Copé: la justice enquête

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan (Var) après une plainte du Conseil français du culte musulman (CFCM) contre les propos de Jean-François Copé sur le « pain au chocolat », a-t-on appris vendredi de source judiciaire.  L’enquête a été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris, a-t-on indiqué de même source. Aucune précision n’a été donnée quant à une éventuelle audition de M. Copé.  L’avocate du CFCM, Me Khadija Aoudia, avait déposé plainte à Nîmes en octobre et le parquet local s’est depuis dessaisi au profit de celui de Draguignan, où M. Copé, alors candidat à la présidence de l’UMP, avait évoqué lors d’un meeting le cas d’un jeune qui se serait fait « arracher son pain au chocolat par des voyous » au motif « qu’on ne mange pas au ramadan ». Ces propos ont été jugés diffamatoires et « islamophobes » par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par M. Copé à son président Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l’UMP s’étonnait des poursuites engagées à son encontre.

 

Personnalités, classement des plus nuls : Morano, Copé, Ribéry, Diam’s, Trierweiler et les autres

Personnalités, classement des plus nuls   : Morano, Copé, Ribéry, Diam’s, Trierweiler et les autres

Nadine Morano, Jean-François Copé, Ségolène Royal, Benjamin Castaldi, Franck Ribéry, Diam’s ou Valérie Trierweiler sont en tête des personnalités qui agacent les Français, selon une étude Harris Interactive réalisée à la demande de VSD et publiée mercredi. Selon cette étude, réalisée pour la 3ème année consécutive et qui interroge les Français sur les personnalités, médiatisées, susceptibles de les agacer dans différents domaines, les politiques arrivent en tête. « Parmi les dix-huit hommes et femmes politiques testés dans cette étude, dix agacent plus d’un répondant sur deux, ce qui conduit à un « taux d’agacement » moyen de 52% dans cette catégorie, souligne Harris Interactive. Jean-François Copé arrive largement en tête avec un taux de 81% d’agacement (+ 24), suivi de Nadine Morano (68%) et Ségolène Royal (63%, – 5). Chez les animateurs de télévision, Benjamin Castaldi (61%, -5 points) et Nikos Aliagas (48%, -1 point) conservent leur score élevé. Jean-Marc Morandini fait son entrée dans le baromètre avec un score de 45%. En moyenne, les animateurs de télévision agacent un tiers de la population de plus de 18 ans. La première femme, Audrey Pulvar, arrive en cinquième position, agaçant quatre Français sur dix. Parmi les sportifs, les Français désignent principalement comme source d’agacement les footballeurs, au premier rang desquels pour la troisième année consécutive, Franck Ribéry (69%, stable). Il devance Nicolas Anelka (60%) et Karim Benzema (49%, +14 points). Les représentants d’autres disciplines suscitent moins d’agacement : tous sports confondus, la moyenne se situe autour de 32%. Enfin, parmi « les personnalités des arts et du spectacle », trois personnalités obtiennent un score d’agacement supérieur à 50% contre une seule l’année dernière : la rappeuse Diam’s, qui s’est illustrée par la sortie de son autobiographie (58%), devant la Première dame Valérie Trierweiler (57%) et l’écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy (54%).

 

Sondage BVA : Fillon et surtout Copé discrédités

Sondage BVA : Fillon et surtout  Copé discrédités

 

Une majorité de Français, dont les sympathisants de l’UMP, souhaitent que ni François Fillon, ni surtout Jean-François Copé, ne se représentent lors de la nouvelle élection pour la présidence du principal parti d’opposition en septembre 2013, selon un sondage de BVA pour i>TELE publié vendredi.  A la question « Jean-François Copé et François Fillon se sont mis d’accord pour qu’une nouvelle élection pour la présidence de l’UMP se tienne en septembre 2013. Souhaitez-vous qu’ils se présentent à nouveau? », 35% des Français répondent « oui » pour l’ancien Premier ministre, et 20% pour le député-maire de Meaux. Parmi les seuls sympathisants de l’UMP, 47% accueillent positivement une candidature de François Fillon, et 28% celle de Jean-François Copé.  Nathalie Kosciusko-Morizet est la personnalité que les Français souhaitent voir le plus présidente de l’UMP, 28% se prononçant en sa faveur, devant Bruno Lemaire, 25%, François Fillon, 24%, et Jean-Frrançois Copé, 10%.  Les sympathisants UMP optent toujours pour François Fillon, avec 36%, devant Nathalie Kosciusko-Morizet, 27%. Bruno Le Maire serait troisième, 20%, et Jean-François Copé dernier, 14%. « Mais, souligne l’institut, les sympathisants ne sont pas les adhérents ».

 

UMP- Copé – Fillon : fin d’un combat de coqs très déplumés

UMP- Copé – Fillon : fin d’un combat de coqs très déplumés

Ils auront laissé trop de plumes dans leur combat de coqs (surtout Copé dont la popularité s’est effondrée) ; du coup ils ont conclu l’armistice. Jean-François Copé et François Fillon ont donc signé lundi soir un accord de sortie de crise à l’UMP prévoyant une nouvelle élection à la présidence du parti en septembre 2013 au terme d’un mois de guerre des chefs d’une intensité rare dans l’histoire de la droite.  M. Copé, dont la victoire était jusqu’à présent contestée par son rival, présidera l’UMP jusqu’au prochain scrutin, en septembre. Les deux membres de son ticket, Luc Chatel et Michèle Tabarot, demeurent vice-président délégué et secrétaire générale du parti.  L’équipe dirigeante sera toutefois ouverte aux fillonistes -Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse seront ainsi respectivement vice-président et secrétaire générale déléguée- et « devra tenir compte de toutes les sensibilités et motions ». La direction sera officiellement installée « dans la première quinzaine de janvier » et « entraînera simultanément la réunification des groupes UMP » et R-UMP (dissidents fillonistes) à l’Assemblée, comme le réclamait le président du groupe UMP « canal historique », Christian Jacob.  Cet accord global sera entériné mardi après-midi lors d’une réunion exceptionnelle du bureau politique, instance dirigeante de l’UMP. En revanche, il n’y aura pas de consultation des parlementaires en vue d’un nouveau vote « avant l’été 2013″. Cette menace brandie par Bernard Accoyer s’est avérée une arme efficace des fillonistes pour obliger M. Copé à céder sur le point-clef d’un nouveau vote courant 2013 alors qu’il refusait jusqu’alors d’en entendre parler avant les municipales de 2014.  S’il est de nouveau candidat en septembre, M. Copé et son entourage devront se « placer en réserve » dès le début de la campagne.  En outre, un « Comité de rédaction des statuts », composé notamment des anciens Premiers ministres, anciens dirigeants de l’Assemblée et du Sénat et ex-secrétaires généraux, reverra des statuts datant de 2002 en vue notamment d’une organisation transparente de la primaire de 2016. Si le président de l’UMP d’alors veut être candidat à cette primaire, il devra « se mettre en congé ».

 

UMP : Copé d’accord pour un vote en septembre 2013

UMP : Copé d’accord pour un vote en septembre 2013

 

Le feuilleton UMP devrait se terminer avec un accord Fillon-Copé pour de nouvelles élections en septembre 2013.Jean-François Copé, président proclamé mais contesté de l’UMP, est prêt, « dans un souci d’apaisement », à ce qu’une nouvelle élection à la présidence du parti soit organisée « en septembre 2013″, a annoncé dimanche à l’AFP un de ses proches. « Dans un souci d’apaisement, Jean-François Copé est d’accord pour organiser une nouvelle élection en septembre 2013. C’est une date à mi-chemin entre mars 2013, comme le voulait initialement François Fillon, et mars 2014, comme l’avait proposé M. Copé », a-t-on ajouté. L’accord global auquel est prêt M. Copé, souligne ce proche, doit aussi inclure l’abandon du « référendum » des parlementaires, programmé mardi, et la dissolution du groupe dissident R-UMP.

UMP : accord Copé-Fillon

UMP : accord Copé-Fillon

Selon France Info, un accord serait possible entre Fillon et Copé d’ici mardi. Pourquoi mardi ? Parce que les députés UMP pourraient se prononcer d’ici cette date pour ou contre de nouvelles élections. Il est clair qu’un vote positif des députés mettrait Copé en grande difficulté. Jean-François Copé et François Fillon pourraient tomber d’accord sur une sortie de crise avant mardi selon France Info. Selon France Info, les deux hommes devraient parvenir à un accord dans les heures ou les jours qui viennent. Ce compromis serait trouvé avant mardi, jour où les parlementaires doivent se prononcer pour ou contre la tenue d’un nouveau scrutin avant l’été prochain. Une information démentie catégoriquement par plusieurs sources, notamment le porte-parole de Copé, Jérôme Lavrilleux.

 

Sondage popularité : Copé s’écroule

Sondage popularité : Copé  s’écroule

Ce n’est plus une chute, mais une plongée dans les abîmes que poursuivent François Fillon et Jean-François Copé. Incapables de se mettre d’accord sur l’issue du congrès de l’UMP depuis près de quatre semaines, les deux hommes voient leur cote de  popularité dégringoler vers des profondeurs inédites pour les deux hommes. Selon un sondage Ifop pour Paris-Match, rendu public lundi, c’est avant tout le président proclamé du parti qui en paie les plus graves conséquences dans l’opinion : moins 20 points par rapport à la précédente étude de novembre. Il passe de 48 à 28% de « bonne opinion ». Selon l’hebdomadaire, il n’y a eu que trois cas comparables dans l’histoire de son baromètre : hervé Gaymard, après l’affaire de son duplex parisien, Michèle Alliot-Marie, après ses vacances tunisiennes et Dominique Strauss-Kahn, après l’affaire du Sofitel. François Fillon perd quant à lui 13 points et parvient tout juste à accrocher les 50% de bonne opinion. Quand les sondés ont été invités à donner leur préférence entre les deux hommes, le choix est vite fait. Quelque 70% préfère François Fillon à Jean-François Copé (21%). Pour les sympathisants de droite, la préférence est tout aussi marquée : 65% contre 27%. Toujours dans ce sondage, le grand gagnant de ce marasme à droite est Jean-Louis Borloo, qui enregistre 7 points de plus et parvient à 69% d’opinion positive. Marine Le Pen gratte deux points mais reste basse, à 37%. A l’UMP, les « neutres » en profitent également, comme Alain Juppé (+2, 64%), Nathalie Kosciusko-Morizet (+3, 47%). Laurent Wauquiez, à l’oeuvre dans le camp Fillon au début de la guerre, mais plus discret depuis, la tactique paie puisqu’il gagne 5 points, à 46%. Pour ceux qui pensent que la chute des deux ténors ennemis de l’UMP n’est circonscrite qu’à ce sondage, une étude du Point menée par Ipsos publiée lundi montre la même dégringolade. François Fillon perd ainsi 11 places dans ce classement des personnalités politiques préférées des Français. Il perd 17 points d’opinions favorables, à 37%. Jean-François Copé fait jeu égal en perdant 15 points, à 19%. Il devient surtout dernier de ce palmarès, derrière Hervé Morin. La crise interne plombe donc les deux hommes. et elle n’est pas près de se terminer : la rencontre prévue lundi entre les deux belligérants a été reportée à mardi, 19h, toujours à l’Assemblée nationale. Une paralysie qui agace dans le parti.  »Nous ne pourrons pas vivre seize ou dix-huit mois sur une équivoque », déclare l’ancien président du Sénat Gérard Larcher,dans une interview dans Le Figaro. L’ancien ministre UMP Xavier Bertrand a demandé dimanche »solennellement » au président proclamé de l’UMP et à l’ancien Premier ministre de formuler des propositions communes « dans les jours qui viennent ». Nathalie Kosciusko-Morizet, « non alignée » dans la crise qui secoue le parti d’opposition, a dit pour sa part attendre « avec une très grande impatience » un accord pour sortir de la guerre intestine. « Je ne trouve pas que les discussions soient une fin en soi », a-t-elle déclaré.

 

Copé : des élections, oui mais pas avant 2014 !

 

Copé : des élections, oui mais pas avant 2014 !

Copé ne lâche rien surtout pas sa mainmise sur l’appareil de l’UMP. Donc pas d’élection avant 2014. Lundi, l’UMP entrera dans sa quatrième semaine de crise. François Fillon et Jean-François Copé doivent d’ailleurs se rencontrer une nouvelle fois pour tenter de trouver une solution au marasme dans lequel est plongé leur parti. En attendant, dans un entretien au Parisien, dimanche, le président proclamé a d’ores et déjà fermé la porte à un nouveau vote anticipé. C’est le dernier point d’achoppement entre les deux parties. Jean-François Copé a certes accepté l’idée d’un nouveau vote, réclamé par le camp Fillon, mais pas avant les municipales de 2014. Et il ne risque pas de changer d’avis : « nous ne pouvons pas nous permettre de repartir dans une campagne interne qui amènerait son nouveau lot de divisions alors que notre famille est déjà fragilisée. Il nous reste quinze mois avant les municipales. Une grande vague bleue est possible. L’urgence est donc au rassemblement et cela doit emporter sur tout le reste », fait-il valoir.

Fillon-Copé : enfin un accord … sur les désaccords

Fillon-Copé : enfin un accord … sur les désaccords

Filon et Copé ont réussi quelque chose en commun, neutraliser la médiation de Juppé puis surtout celle de Sarkozy. En faisant semblant de dialoguer ils ont ainsi désamorcé la menace de Sarkozy ; Pourquoi les médiations ont-elles échoué, simplement parce Fillon, Copé, Sarkozy et même Juppé pensent à la même chose : 2017. Il y a désormais un accord entre Fillon et Copé mais sur leurs désaccords. Le bilan politique risque d’être lourd car l’UMP perd en crédibilité, 28% seulement des français pensent que ce parti ferait mieux que le gouvernement. Fillon et Copé laissent aussi des plumes, surtout Copé  qui tombe à 24% de popularité (Fillon à 47%°. L’ex-Premier ministre réclame un nouveau vote dès février, le président contesté du parti soutient qu’il faut laisser passer les élections municipales du printemps 2014. Si les discussions bloquent sur ce point essentiel, elles auraient progressé sur la question de la gouvernance du parti en attendant le prochain scrutin. En homme de deal, Jean-François Copé se serait montré disposé à ouvrir aux fillonistes plusieurs postes clés à la direction de l’UMP.Pour les deux hommes, le principal mérite de ces rencontres est qu’elles désamorcent la colère de Nicolas Sarkozy qui menaçait de les juger tous deux «disqualifiés» pour la présidence de l’UMP. Elles permettent aussi de freiner leur dégringolade dans les sondages en montrant qu’ils sont capables de dialoguer. Mais cet interminable tête-à-tête rend de plus en plus nerveux les députés «non-alignés» menés par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils craignent «un accord sur le désaccord» à l’issue duquel ils n’auraient plus d’autre choix que celui de choisir leur camp.

Sondage : la chute pour Copé ; 24% de popularité

Sondage : la chute pour Copé ; 24% de popularité

 

Fillon et Copé perdent mais Copé tombe à 24% pour 47% pour Fillon. La sanction est tombée et elle est lourde. A couteaux tirés depuis bientôt trois semaines, Jean-François Copé et François Fillon perdent chacun 7 points de popularité auprès de l’ensemble des Français, dans notre baromètre CSA. La punition est encore plus forte dans l’électorat de droite : le député-maire de Meaux abandonne 21 points et l’ex-Premier ministre 18 points. Des chutes sans précédent.  La disgrâce est « plus marquée » pour Jean-François Copé , souligne Jérôme Sainte-Marie, le directeur du département Politique-Opinion de CSA. François Fillon cède certes sa première place en tête de palmarès des personnalités politiques à Manuel Valls, mais se classe encore quatrième avec 47 % d’image positive. Quand son grand rival pour la présidence de l’UMP arrive bon dernier, avec 24 % de popularité seulement, 8 points derrière l’avant dernière, Marine Le Pen.

Conflit Copé-Fillon : Sarkozy largué !

Conflit Copé-Fillon : Sarkozy largué !

Les rivaux de l’UMP ont fait semblant de discuter mardi pour échapper à la menace de Sarkozy ; En fait, ils n’ont pas trouvé d’accord. Le but était d’écarter Sarkozy du combat car ce dernier est aussi dans la bataille pour 2017, ni Copé, ni Fillon n’ont intérêt à voir Fillon revenir dans le jeu même si l’UMP doit y laisser des plumes. Du coup, Sarkozy laisse filer .  Les deux hommes s’étaient déjà retrouvés lundi par deux fois lundi.  Président proclamé de l’UMP, mais contesté, Jean-François Copé propose un nouveau vote mais après les municipales de 2014. François Fillon le veut pour sa part « dans les meilleurs délais ».  Interrogé sur le dépassement de la date butoir fixée par Nicolas Sarkozy pour parvenir à un accord, l’ex-ministre de l’Intérieur et un de ses plus fidèles, Brice Hortefeux a dit sur BFMTV que le « message » de l’ancien chef de l’Etat avait « été entendu » et « son souhait concrétisé », puisque les deux hommes dialoguaient.  Le souhait de Nicolas Sarkozy était la reprise du dialogue » et « ce souhait a été concrétisé. Il y a des signaux très positifs depuis 48H00″, a-t-il souligné.  Excédé par la crise d’un parti qui lui avait permis d’accéder au pouvoir en 2007, Nicolas Sarkozy avait haussé le ton vendredi, leur donnant à chacun jusqu’à mardi pour trouver une solution, faute de quoi il dirait « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger le parti.  La reprise de ce dialogue ne semble donc pas avoir pâti de l’officialisation mardi à l’Assemblée du nouveau groupe filloniste, Rassemblement-UMP, qui a été doté d’un temps de parole, alors que les copéistes en avaient fait un point de rupture.  Le R-UMP, qui regroupe 72 fillonistes (contre 123 UMP), devait poser deux questions au gouvernement, contre quatre pour l’UMP, à partir de mercredi.  Il se dissoudra quand Jean-François Copé acceptera un nouveau vote rapide à l’UMP, sous contrôle d’une commission indépendante, ont répété les fillonistes.  Les temps de parole ont été accordés au R-UMP lors de la conférence hebdomadaire des présidents, à laquelle assistait M. Fillon.  L’ex-Premier ministre y a côtoyé les chefs des six autres groupes constitués en juin, dont, pour l’UMP, Christian Jacob, un proche de Jean-François Copé.  Chef de file des députés PS, groupe majoritaire, Bruno Le Roux s’est insurgé: « On se sert du règlement pour régler la rivalité entre deux factions. C’est un dévoiement de nos institutions ». Même indignation chez le Vert François de Rugy.  Les députés R-UMP, qualifié de groupe « dissident » par Jean-François Copé, et ceux de l’UMP n’ont pas changé de place dans l’hémicycle.  Interrogé sur le contenu des discussions entre MM. Fillon et Copé, le porte-parole de l’ex-Premier ministre, Jérôme Chartier, avait affirmé lundi soir que les deux hommes entendaient « mettre tous les sujets sur la table, « sans interdit ».   »Ils ne parlent pas que des élections internes à l’UMP », a dit un copéiste. « Ils parlent de tout, de l’organisation et de l’avenir du parti ».  Mais, les discussions butent principalement sur la date d’un nouveau vote militant pour désigner le président.  Proclamé deux fois président du mouvement, M. Copé a proposé dimanche de revoter, mais en 2014, après les municipales.  Une proposition qu’il veut soumettre aux militants par référendum en janvier. Ils se prononceraient également sur un changement des statuts de leur parti.  François Fillon, qui estime avoir été spolié de la victoire le 18 novembre, veut au contraire un vote très rapide.  Selon M. Copé, le président de l’UMP en place en 2016 doit s’engager à ne pas concourir à la primaire qui désignera le candidat du parti à la présidentielle. Si c’était le cas, il devrait se retirer de la direction du parti.  Emmenés par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, les « non-alignés » de l’UMP ont précisé mardi leurs desiderata: une élection pour la présidence du parti au printemps 2013, avec congrès préalable pour fixer les règles du jeu.

 

UMP: Copé pour de nouvelles élections, en 2050 !

UMP: Copé pour de nouvelles élections, en 2050 !

Copé a trouvé la solution de nouvelles élections mais en 2014 ou 2050. Copé ne lâchera pas à moins d’être acculé. L’enjeu : maitriser l’appareil en vue de 2017. Même  Sarkozy n’est plus écouté et pour les mêmes raisons : ses vues sur 2017. Idem pour Juppé qui en faiat n’avait pas renoncé à se prononcer. Dans l’entourage de l’ex-Premier ministre, certains ont qualifié à chaud d’ »inacceptable » la proposition de M. Copé d’un nouveau vote en 2014.  Mais M. Fillon dans son communiqué veut surtout « se féliciter du consensus autour du principe d’un nouveau vote et de la nécessité de redonner la parole aux adhérents de l’UMP pour sortir notre mouvement de l’impasse ».   »Nous ne nous reconnaissons pas dans le terme inacceptable car ce n’est pas la dialectique de François Fillon, qui a toujours tendu la main », a décrypté un lieutenant de François Fillon, Jérôme Chartier.  En déplacement dans le fief de M. Chartier à l’Abbaye de Royaumont, François Fillon avait déclaré dès la mi-journée que ses équipes se tenaient prêtes à rencontrer « dès lundi » celles de M. Copé.  Vendredi, Nicolas Sarkozy avait mis la pression sur les deux rivaux en leur donnant jusqu’à mardi pour trouver une solution à la crise, faute de quoi il dira « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger le parti.  Mardi est la date-butoir pour l’installation à l’Assemblée d’un groupe filloniste dissident, qui concrétiserait la cassure à l’UMP. Groupe baptisé Rassemblement-UMP, fort de 72 membres et apparentés, soit un gros tiers de l’ancien groupe UMP, réduit à 122 députés.  Le camp Fillon maintient la pression mais rappelle que « le Rassemblement-UMP est un groupe à durée déterminée ». « A la minute même où l’accord se fera » sur les conditions d’un nouveau vote pour le présidence de l’UMP « le groupe sera dissous », affirme Jérôme Chartier.  Faute d’accord, les députés devraient notamment décider mardi s’ils changent de places dans l’hémicycle pour se rassembler sous leurs nouvelles couleurs.   »Il est hypocrite de dire que ce groupe parlementaire sera provisoire. S’il est installé, ce sera pour toute la législature », prévient Luc Chatel (pro-Copé), qui souhaite lui aussi un nouveau vote.  L’avocat de l’ancien Premier ministre, Me François Sureau, a affirmé dans le JDD que la plainte en justice de François Fillon sur les conditions de l’élection à la tête de l’UMP « est prête » et qu’il peut « la déposer à tout moment ».  Dans son intervention en Lorraine, M. Copé a aussi souhaité que celle ou celui qui présidera l’UMP en 2016 ne soit pas candidat à la primaire ouverte pour désigner le candidat UMP à l’élection présidentielle de 2017.  Pendant tous ces débats, Hervé Morin se faisait réélire dimanche président du Nouveau centre avec 94,18% des voix. Il était seul en lice. « C’est la solution », ironisait un twitto.

 

UMP: Chatel, proche de Copé, veut un nouveau vote

UMP: Chatel, proche de Copé, veut un nouveau vote

Changement de ton chez les proches de Copé. En fait Sarkozy a mis les pieds dans le plat et on se rend compte progressivement qu’aussi bien la situation actuelle qu’un nouveau vote dans les mêmes conditions seraient mortels pour l’UMP. Dès lors, Chatel (et Sarkozy en sous-main) proposent autre chose, de nouvelles modalités et sans doute de nouveaux candidats. Un problème toutefois, Copé n’est pas sûr du tout d’être élu et il va s’accrocher jusqu’au bout quitte à détruire l’UMP.  Luc Chatel, vice-président de l’UMP, proche de Jean-François Copé, estime qu’ »il faut redonner la parole aux militants » et se rallie à la solution d’un nouveau vote pour la présidence du parti, dans une interview dans Le Journal du Dimanche. « Je propose (…) l’installation immédiate d’un groupe de travail sur les statuts et sur l’organisation d’un nouveau scrutin. On ne peut pas revoter avec les règlements et les statuts actuels. Les mêmes causes produiront les mêmes effets », déclare l’ancien ministre de l’Education nationale. Selon lui, « revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c’est l’implosion assurée » des fédérations UMP, « le risque d’y importer cette guerre d’apparatchiks ». « Il faudra prendre le temps de donner la parole aux militants mais il faut se mettre au travail tout de suite » pour définir les conditions d’un nouveau vote, explique Luc Chatel, pour qui « cela doit être le fruit du travail commun des deux équipes ». L’ex-ministre soutient « à 100% » les initiatives prises ces derniers jours par l’ancien président Nicolas Sarkozy pour mettre fin à la crise. « Les ultimes tentatives » pour résoudre le différend Copé-Fillon doivent selon lui « intervenir avant mardi », pour empêcher la création d’un groupe parlementaire filloniste dissident à l’Assemblée nationale. A la question « Jean-François Copé va-t-il se rallier à votre proposition ? » (d’un nouveau vote pour désigner le président de l’UMP), Luc Chatel affirme qu’il lui a indiqué cette semaine qu’il lui « semblait utile de redonner la parole aux militants ». Copé doit s’exprimer publiquement

 

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Le conflit Copé-Fillon est révélateur du vide idéologique et des pratiques mafieuses de certains partis. (Le terme « mafia » a été employé par Fillon). Première explication, l’UPM découvre la démocratie. Jusque là  élection du responsable ressemblait davantage à un plébiscite qu’à une élection démocratique. Le candidat était choisi par l’appareil et les militants suivaient. Cette pratique ne vaut pas d’ailleurs que pour la seule UMP ; curieux pour des partis qui ont précisément à faire vivre la démocratie dans l’ensemble du pays. Un peu comme si pour élection à la présidence de la république les français ne pouvaient voter que pour un seul prétendant. Plus grave est le vide idéologique, il n’y a plus de doctrine ; l’UMP navigue entre étatisme, libéralisme et social démocratie, il flirte aussi avec le populisme radical type FN. Le bilan économique est hélas catastrophique, un endettement abyssal (30 à 40 000 euros par français), une compétitivité notamment plombée par la fiscalité (70 milliards de déficit extérieur), 3 millions de chômeurs officiels mais en réalité 7 à 8 millions de sans emplois, une administration pléthorique qui tue l’initiative entrepreneuriale et  l’emploi. En réalité, la seule doctrine c’est la conquête du pouvoir ; ensuite on tente de faire face aux réalités mais c’est l’administration qui gouverne. Témoin, la situation du gouvernement actuel qui avait beaucoup promis , trop promis (croissance, emploi, fiscalité, prix de l’énergie etc.). et finalement est contraint de se plier aux exigences européennes et de sa propre administration. Et quand on veut réformer, on complexifie encore avec lois, décrets et taxes bien sûr;  la France et  l’Europe s’enfoncent  dans la crise et pour longtemps. En cause, d’abord l’incapacité à comprendre le caractère systémique de la crise, sa dimension spatiale, ses facteurs explicatifs fondamentaux. Du coup on fait du bricolage quand on ne fait pas le contraire de ce qu’on a annoncé. Un seul exemple, cette affaire d’aéroport de Nantes alors que dans le même temps Ayrault décide de réduire de manière drastique le  développement des infrastructures. Un plan plus réduit suppose évidemment des choix or l’aéroport de Nantes n’est certainement pas la priorité du moment. Pour l’UMP, c’est la descente aux enfers car l’objectif unique c’est 2017, du coup on perd de vue l’objet même d’un parti politique qui devrait d’abord consister à proposer des stratégies pour sortir de la crise. L’image de la France déjà fortement écornée à l’étranger sur le plan économique devient aussi la risée sur le plan démocratique et politique. L’UMP ne sortira pas indemne de ce conflit même avec de nouvelles élections. Si Sarkozy parvient à les imposer, il y aura nécessairement les mêmes candidats (avec d’autres peut-être), donc encore une campagne, des déchirements, et des insultes, des pitreries. Paradoxe suprême, l’UMP se déchire au moment où la France aura besoin d’union nationale pour affronter la crise ; une union qui s’imposera un jour ou l’autre mais sans doute avec beaucoup trop de retard.

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