Archive pour le Tag 'Copé'

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UMP : Copé menace de tout déballer

UMP : Copé menace de tout déballer

 

L’ancien président de l’UMP se serait montré menaçant envers un grand élu, lui lançant : « Il va y avoir du sang sur les murs », selon l’hebdomadaire JDD. Il faut dire que les langues se délient à l’UMP depuis que Jean-François Copé s’est retiré. Christian Estrosi a ainsi estimé que Nicolas Sarkozy avait eu tort de faire confiance au député-maire de Meaux. Plus récemment, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet qui est monté au front, en racontant dans la presse qu’elle avait dit au président de l’UMP « t’es une merde« . La réponse des amis de Jean-François Copé ne s’est pas fait attendre. « NKM se vautre dans la vulgarité« , a fustigé le conseiller de Paris UMP Jérôme Dubus, dans le Lab, tandis que le maire du 6e arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, estimait qu’il ne pouvait que « condamner » ces propos. Début juillet, c’est Jean-François Copé lui-même qui était sorti de son silence, pour dénoncer sur sa page Facebook des « règlements de compte personnels« . Lors de son dernier meeting, il avait prévenu : « J’appuie sur ‘pause’ pas pour me faire oublier, ce serait insoutenable ». Visiblement, ses camarades de l’UMP ne sont effectivement pas prêts de l’oublier.

 

NKM à Copé : « T’es une merde »

NKM à Copé : « T’es une merde »

 

NKM dans une intreview au Point dit clairement ce qu’elle pense de Copé » t’es une merde » Assumant son caractère « d’emmerdeuse » que lui attribuait Jacques Chirac, NKM est également revenue sur ses relations tendues avec Jean-François Copé. Elle raconte notamment comment l’ancien président de l’UMP a tenté de la remplacer comme candidate pour la mairie de la capitale lorsque le père de cette dernière a subit un AVC. « Il m’est arrivé de l’appeler et de lui témoigner mon mépris », explique-t-elle avant d’ajouter sèchement qu’elle le lui avait signifié d’un : « t’es une merde! ». Tacle sur Bygmalion. Cet entretien a également été l’occasion pour Nathalie Kosciusko-Morizet de préciser sa pensée concernant l’affaire Bygmalion. « Je n’ai jamais fait confiance à ces gens-là. Contrairement à tous les autres, je n’ai jamais été cliente de Bygmalion. Copé, je l’ai obligé à dégager en réclamant l’organisation d’un congrès », explique celle qui déclare ne pas souhaiter se présenter à la présidence de l’UMP.

 

Copé fait payer sa femme par l’Assemblée

Copé fait payer sa femme par l’Assemblée

 

Il a raison Copé, il n’y a pas de petits bénéfices, il a choisi (comme d’autres députés) de faire de son épouse son assistante parlementaire ; ainsi c’est l’assemblée qui paye le salaire qui reste en famille ; une pratique malheureusement courante d’autant plus critiquable quand l’épouse en question ne fait pas réellement son travail d’assistant. L’emploi de Nadia Copé, comme assistante parlementaire de son époux Jean-François Copé, révélé par Mediapart mercredi, crée un certain malaise chez les députés. Un malaise qui dépasse le clivage habituel entre copéistes et fillonistes. Car la pratique d’embaucher son conjoint, ou plutôt sa conjointe dans les faits, est courante. Et n’a rien d’illégal pour peu que le lien conjugal soit déclaré car, dans ce cas, la rémunération est plafonnée à 4 750 euros par mois. Selon Mediapart, une centaine de députés déclaraient en juin 2012 salarier un membre de leur famille comme collaborateur.  « Il faut mettre un terme à ce type de relation salariale entre conjoints, s’exclame le député UMP Pierre Morel-A-L’Huissier, c’est un mélange des genres qui n’est pas sain. » « Il existe un lien de subordination entre un député et son collaborateur parlementaire. Quand il s’agit de son épouse, qu’advient-il de ce lien? », s’interroge le député qui, par ailleurs, demande la création d’une commission d’enquête sur les conditions de financement des groupes parlementaires. Celui qui avait soutenu Jean-François Copé lors de la primaire de 2012 face à François Fillon annonce à l’Express qu’il écrira aux questeurs de l’Assemblée nationale mercredi pour leur demander d’enquêter sur d’ « éventuelles dérives financières ou d’éventuelles non-effectivité de postes ».  « On semble découvrir le gaz mais prendre son épouse comme collaboratrice est connu. La question qui se pose ensuite, c’est si celle-ci exerce effectivement des activités. » Mais le député évoque le principe général et ne cible pas Nadia Copé en particulier: « faisait-elle vraiment son travail? Je suis incapable de répondre. Tout ce que je peux dire, c’est qu’elle est très au fait des activités politiques de son mari. J’ai eu une fois une longue discussion avec elle. »  Julien Aubert, autre député UMP copéiste, est favorable à l’interdiction pour un député d’embaucher un membre de sa famille comme collaborateur. Le jeune élu du Vaucluse a déjà déposé une proposition de loi visant à interdire ce type d’embauche pour les élus au sein des exécutifs des collectivités territoriales.

 

UMP : un grand train de vie avec Copé

UMP : un grand train de vie avec Copé

 

 

Les révélations se suivent et se ressemblent sur les comptes de l’UMP. À la veille de la publication des grandes lignes d’un audit financier commandé par la nouvelle direction du parti, Le Point affirme ce lundi 7 juillet s’être procuré une copie des dépenses de la formation politique pour les années 2012 et 2013. L’UMP aurait dépensé près de 98 millions d’euros de charges pour un produit de 58 millions pour la seule année 2012, affirme l’hebdomadaire sur son site. Le rapport fait également apparaître des dépenses de congrès et manifestations pour près de 23 millions d’euros. Un chiffre que l’hebdomadaire rapproche des 21,5 millions d’euros facturés à la filiale « événements » de Bygmalion cette année-là.  Le Point s’étonne également du montant des dépenses « médiatiques »  du parti d’opposition, « pour plus de 10 millions d’euros en 2012, quand le PS, pourtant lui aussi en pleine campagne, n’a dépensé de son côté que 859.399 euros pour sa propagande et à peine plus de 4,5 millions pour ses congrès et ses meetings », peut-on lire. Un train de vie « démentiel », écrit encore l’hebdomadaire, qui « s’est largement réduit en 2013″ avec une diminution « par dix » des dépenses de communication après la défaite de Nicolas Sarkozy. Dimanche, Le JDD révélait que l’UMP aurait dépensé 27.000 euros en billets d’avion pour son ancien président Jean-François Copé et 24.000 euros pour son épouse en 2013. Cibles de toutes les attentions depuis l’affaire Bygmalion, les finances de l’UMP sont dans le rouge. D’après François Fillon, invité du Grand Jury, dimanche 29 juin, le déficit du parti atteindrait les 80 millions d’euros, dont 76 millions de dette bancaire. Luc Chatel, le secrétaire général de l’UMP, doit faire la transparence sur les finances du parti, mardi.

UMP : 24 000 euros pour les dépenses de madame Copé

UMP : 24 000 euros pour les dépenses de madame Copé

Le JDD  dévoile des éléments issus de l’étude des comptes de l’UMP  après la démission de Jean-François Copé. Et parmi les éléments pointés par le JDD, les dépenses en billets d’avion, réglées par le parti, de Nadia Copé, l’épouse de l’ancien président. Le journal parle de 24.000 euros de billets qui auraient ainsi été réglés par l’UMP.  Dans l’entourage du député-maire de Meaux, «on assume» ces dépenses. «Madame Copé se déplaçait dans des visites officielles, en application de la doctrine mise en place par les prédécesseurs» de Jean-François Copé, fait savoir son entourage à l’AFP. Evoquant ainsi un «rôle de représentation» de Nadia Copé. Au Figaro, l’entourage de Jean-François Copé explique que l’ancien président de l’UMP n’a «jamais caché qu’il était régulièrement accompagnée par Nadia». Citant en exemple les précédents dirigeants du parti, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Xavier Bertrand, qui avaient selon eux une pratique semblable.

 

Financement des partis : Copé propose une loi ! On rêve !

Financement des partis : Copé propose une loi ! On rêve !

 

Jean-François Copé veut  renforcer la transparence financière de la campagne présidentielle mais aussi des partis politiques. Dans l’exposé de sa proposition de loi organique concernant la présidentielle, le député-maire de Meaux juge notamment que « les comptes de campagne des candidats sont d’ores et déjà l’objet d’un examen spécifique qui pourrait être utilement approfondi » et qu’il est « indispensable » de rétablir la confiance des Français à l’égard des responsables politiques. Son texte de trois articles suggère des modifications à la loi du 6 novembre 1962 relative à l’élection du président de la République. L’ancien président de l’UMP propose d’élargir la compétence de la Commission nationale des comptes de campagne en imposant aux partis ou groupements qui ont soutenu un candidat de déposer des comptes certifiés établis sur la période de la campagne électorale ainsi que les pièces comptables et justificatifs nécessaires à leur contrôle. Il préconise que les comptes déposés par les partis ou groupements politiques qui ont soutenu un candidat soient pris en considération par la Commission pour l’approbation, le rejet ou la réforme du compte de campagne des candidats « dans les six mois » après le dépôt des comptes. Et Copé souhaite aussi que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ou, en cas de recours, le Conseil constitutionnel rende public l’ensemble des pièces comptables et justificatifs nécessaires au contrôle des comptes de campagne des candidats à la présidentielle. Dans sa proposition de loi sur la transparence accrue des partis et groupements politiques, l’élu de Seine-et-Marne écrit notamment dans son exposé liminaire que « la mise en cause des conditions de leur fonctionnement emporte inévitablement des conséquences sur la perception qu’ont nos concitoyens du fonctionnement de la démocratie » et sur la montée de la défiance. Son texte entend ajouter des obligations à la loi de 1988 sur la transparence financière de la vie politique, notamment un dispositif « d’audit interne » aux partis politiques « exercé par un comité indépendant et objectif dont la mission sera de donner aux organes de direction (…) une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations et de lui apporter ses conseils pour l’améliorer, notamment sur le plan financier et comptable ». Il suggère également d’imposer aux partis ou groupements politiques qui ont soutenu un candidat à l’élection présidentielle de déposer, dans le même délai que le candidat, des comptes certifiés établis sur la période de la campagne électorale.

Affaire « pique millions » -UMP : Copé le tricheur viré

Affaire « pique millions » -UMP : Copé le tricheur viré

Copé viré sans ménagement ; il était temps car l’UMP était prête à imploser. Depuis les tricheries sur son élection à la présidence de l’UMP, le parti de droite ne s’est jamais remis. Copé a donc été viré sans ménagement. Copé aura du mal à faire admettre qu’il n’était pas au courant des fausses factures. Invité du 20h00 de TF1, Copé a demandé aux Français de « ne pas douter » de son « intégrité », affirmant que « des collaborateurs » avaient « abusé de (sa) confiance ». « Une page se tourne, je ferai de la politique autrement », a-t-il dit. « Quand il y a une extrême droite qui peut tout se permettre, toute faiblesse devient une faute », a déclaré Hollande à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. « Si tous les partis ne sont pas intraitables par rapport à ces questions là, c’est la démocratie qui peut s’en trouver affectée, infectée même », a-t-il ajouté. Jean-François Copé, a tout tenté pour se maintenir à la présidence de l’UMP, poste conquis de très haute lutte en 2012, ferraillant pendant plus de deux heures devant ses pairs réunis en bureau politique depuis 8H30 à l’Assemblée nationale. Mais les ténors comme François Fillon, Xavier Bertrand, NKM ou François Baroin faisaient de son départ la condition sine qua non de la survie du mouvement créé en 2002 par  Jacques Chirac.  Fillon en particulier lui avait demandé de « se mettre en réserve » du parti, faute de quoi il se retirerait de la direction. « Nous n’avons que quelques semaines pour sauver l’UMP du désastre », avait prévenu l’ancien Premier ministre. Un congrès extraordinaire devrait se tenir à Paris le 12 octobre, un an avant la date prévue -une proposition soutenue notamment par la chef de l’opposition à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet. En attendant ce congrès, trois anciens Premiers ministres – l’actuel favori des sondages, Alain Juppé, le sénateur Jean-Pierre Raffarin et François Fillon – prennent la barre du parti.  Nécessaire pour permettre au mouvement de retrouver sa « sérénité »Alain Juppé Le maire de Bordeaux a salué mardi soir la décision « courageuse » de Copé, nécessaire pour permettre au mouvement de retrouver sa « sérénité », annonçant au passage qu’il ne briguerait pas lui-même la présidence du mouvement lors du congrès. L’UMP a été devancée de quatre points par le Front national aux élections européennes de dimanche et son siège parisien a été perquisitionné toute la nuit de lundi à mardi, dans le cadre de l’enquête Bygmalion.  L’atmosphère du Bureau politique été, selon plusieurs grands élus, « extrêmement violente ».  »Tu as servi tes amis, ça se retourne contre toi ! », a cinglé NKM, tandis que Baroin avertissait : « Nous ne nous serrons plus la main ». L’accusé n’a guère trouvé de soutien, à la rare exception de Nadine Morano ou Renaud Muselier.  J’ai compris, je démissionneJean-François Copé « J’ai compris, je démissionne », a fini par lâcher Copé. « Donnez-moi quinze jours pour régler les affaires courantes », a-t-il demandé, selon un participant au Bureau politique. Le député-maire de Meaux avait convoqué le bureau politique la semaine dernière, afin de faire la lumière sur les relations de l’UMP avec la société de communication Bygmalion, fondée par deux de ses proches, et dont une filiale fait l’objet d’une enquête préliminaire pour faux, abus de biens sociaux et abus de confiance, en raison des montants astronomiques qu’elle a facturés à l’UMP et à Nicolas Sarkozy en 2012.  Selon un grand élu, le nom de Nicolas Sarkozy n’a pas été cité lors du bureau politique. Pourtant « l’affaire Bygmalion, c’est l’affaire des comptes de campagne de Sarkozy », avait accusé la veille l’avocat de cette agence de communication, Patrick Maisonneuve. Lundi 26 mai, le trésorier de campagne de Sarkozy, Philippe Briand, a contesté cette version et Brice Hortefeux, l’un des plus proches de Nicolas Sarkozy, a assuré mardi que l’ex-chef de l’Etat était « très mécontent de voir son nom associé » à la « curieuse actualité » autour de Bygmalion. Auréolée de sa victoire aux Européennes, Marine Le Pen s’est elle réjouie que Nicolas Sarkozy soit désormais « totalement disqualifié ». 

 

UMP : Fillon veut le départ de Copé

UMP : Fillon veut  le départ de Copé

Les derniers rebondissements dans l’affaire Bygmalion poussent l’UMP vers une crise de grande ampleur. François Fillon demandera mardi 27 mai, en bureau politique (à 8h30), le départ de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP, « au nom des principes, de l’éthique et des militants ». Selon nos informations, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy considère qu’il n’est pas possible de diriger un parti dans ces conditions. Il souhaite une direction collégiale. Après les accusations de l’avocat de Bygmalion, le bras droit de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, a lui-même reconnu, en direct et en larmes sur BFMTV, des « dérapages » financiers au cours de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, dont il était directeur adjoint. Des événements organisés dans le cadre de la campagne de 2012 ont indûment été facturés à l’UMP après le dépassement légal des comptes de campagne du candidat Sarkozy, a-t-il expliqué.  Selon l’avocat de Bygmalion, Me Maisonneuve, l’UMP a mis en place un « schéma », pour dissimuler des dépenses liées aux meetings du candidat Sarkozy, auquel l’entreprise a été « contrainte » de se plier, réalisant de fausses factures à la demande du parti. Il a chiffré ces « factures litigieuses » à 10 millions d’euros, estimant que l’affaire Bygmalion » était en réalité « l’affaire des comptes de campagne » de Nicolas Sarkozy. Une version démentie par l’ancien trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy qui, se disant « abasourdi », a indiqué  qu’il envisageait une « réponse judiciaire » à ces accusations.

 

Copé : règlements de comptes et trahison à l’UMP

Copé : règlements de comptes et trahison à l’UMP

Ce sera la grande lessive mardi à l’UMP ou Copé sera bien contraint de trahir ses amis de Bygmalion s’il veut sauver sa peau. La « preuve » est entre les mains de Jean-François Copé depuis vendredi après-midi. Un document interne  d’une page et demie. Il a été remis au patron de l’UMP par sa directrice financière  Fabienne Liadzé. En deux pages, Jean-François Copé dispose de toutes les sorties comptables de l’UMP en lien avec la société de communication Bygmalion et de ses filiales entre le 1er janvier et le 30 juin 2012. Selon le JDD, les vérifications internes à l’UMP confirment l’enquête accablante publiée par Libération. Elle détaille les 70 prestations suspectes commandées à l’UMP pour un montant de « 18 millions et quelque ». « Il n’y a aucun doute en interne que la plupart de ces opérations ont été soit surfacturées soit n’ont carrément pas existé », admet au JDD une source très haut placée dans l’appareil néo-gaulliste. Au siège de l’UMP, les règlements de comptes ont commencé. L’ambiance est lourde en attendant les inévitables perquisitions. Sur le plan politique, la semaine s’annonce très tendue pour Jean-François Copé. Conseillé par Jean-Pierre Raffarin, le maire de Meaux va faire ce qu’il faut « faire pour que la gangrène ne l’atteigne pas » selon l’expression d’un proche. Il devrait annoncer les remplacements de son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux et du directeur général des services de l’UMP Eric Cesari. Le sacrifice de deux fusibles sera-t-il suffisant? Pas certain. Mais les barons de l’UMP – les Juppé, Fillon, Le Maire, Bertrand et les autres – s’observent. Pas pressé de renverser un Copé désormais à la tête d’un parti au bord de la banqueroute et abandonné par un nombre croissant de militants. 20% seulement d’entre eux auraient, selon certaines sources internes, renouvelé leur adhésion.

 

Sondage Copé : 73% de mécontents

Sondage Copé : 73% de mécontents

 

M. Copé a perdu 3 points par rapport au baromètre réalisé en février et ne recueille plus que 23% de satisfaits, contre 73% de mécontents. Il est même minoritaire parmi les électeurs de Nicolas Sarkozy de 2012 (42% de satisfaits) et perd 8 points auprès de cette cible.  Le président de l’UMP est loin derrière les autres ténors de l’opposition, dont Alain Juppé (47% de satisfaits), Jean-Louis Borloo (44%), François Fillon (39%) et François Bayrou (38%).  Laurent Wauquiez (35%), Xavier Bertrand (33%), Nathalie Kosciusko-Morizet (33%), Marine Le Pen (33%) et Jean-Luc Mélenchon (31%) devancent eux aussi M. Copé.  Quant à la cote de satisfaction de François Hollande, elle reste peu élevée (25%), même si elle progresse de 2 points sur un mois. 48% des électeurs ayant voté pour lui en 2012 sont satisfaits.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault rassemble lui 26% de satisfaits (stable), contre 72% de mécontents (+2 points sur un mois).  Parmi les ministres, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des femmes, arrive en tête avec 54% de satisfaits (+5), devant la ministre de la Culture Aurélie Filippetti (52%, +7) et Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères (50%, +2).  Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, en baisse depuis plusieurs semaines, regagne 4 points (49% de satisfaits, 49% de mécontents), mais reste devancé par son collègue de la Défense, Jean-Yves Le Drian (49% de satisfaits, 42% de mécontents).

Copé l’arnaqueur

Copé l’arnaqueur

 

Copé, comme beaucoup d’hommes politiques a les dents qui trainent sur le parquet. Mais lui en fait un peu trop. Il na jamais été populaire, environ 75% des français ont une mauvaise image de lui. Surtout depuis le tripatouillage des élections pour la direction de l’UMP.  Il faut dire qu’il manque singulièrement de charisme et de sincérité (il n’est pas le seul !). Face aux accusations de détournement des fonds de l’UMP il s’est un peu plus enfoncé avec ses propositions contradictoires. Il veut une loi mais cette loi existe déjà ; il veut la transparence mais il met les scellés sur les comptes de l’UMP ; il attaque la presse mais ce n’est pas le sujet (même s’il n’a pas totalement tort) ; En bref, il coule. Dans sa réplique aux accusations du Point, Jean-François Copé a en effet annoncé lundi qu’il allait déposer deux propositions de loi sur la transparence. En avril 2013, à la suite des aveux de Jérôme Cahuzac sur son compte en Suisse, le président de l’UMP n’avait pourtant pas eu de mots assez durs sur « l’opération transparence » lancée par François Hollande. Le président avait alors proposé un projet de loi sur la moralisation de la vie politique et demandé la publication des déclarations de patrimoine de tous les membres du gouvernement. Jean-François Copé s’était montré très critique sur ces mesures, dénonçant la « démagogie » de François Hollande et de son gouvernement. Contrairement à François Fillon, son ancien rival pour la direction du parti, le président de l’UMP avait déclaré qu’il attendrait une loi pour dévoiler son patrimoine. Prié sur France 2 de dire pourquoi il ne voulait pas le faire dès à présent, il avait répondu : « Parce que je ne concours pas à ce numéro de voyeurisme, d’hypocrisie. » Jean-François Copé avait aussi sermonné Laurent Wauquiez, le premier à droite à avoir publié dans le JDD sa déclaration de patrimoine, l’accusant d’être « infantile » et d’avoir « donné un coup de main à Hollande ». Par ailleurs, quand Jean-François Copé met en scène la mise à disposition de « l’intégralité de la comptabilité » de l’UMP, il omet de dire que les comptes des partis sont déjà publics. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui existe depuis 1990, étudie ainsi chaque année les finances de tous les partis politiques, et publie un compte-rendu détaillé de ses travaux. Jean-François Copé a annoncé ensuite vouloir soumettre les médias subventionnés par l’État « aux mêmes contrôles que ceux imposés aux parlementaires », laissant entendre que ces subventions ne seraient pas publiées. Or, le montant de ces aides est déjà consultable sur le portail du gouvernement consacré aux données publiques, data.gouv.fr.

 

« Copé, un boulet pour l’UMP. » (FOG)

« Copé, un boulet pour l’UMP. » (FOG)

 

 Invité d’Europe 1 Soir, Giesbert a assuré ne pas vouloir répondre aux insultes de Copé (UMP)  ,  le directeur de la publication du Point est revenu sur la conférence de presse donné lundi matin par le patron de l’UMP, estimant que le député-maire de Meaux n’avait toujours pas répondu aux soupçons de favoritisme. Le Point l’accuse d’avoir favorisé deux de ses proches au détriment des finances de son parti, lors de la présidentielle de 2012. Qualifié de « Tartuffe bouffi d’orgueil » par Jean-François Copé, Franz-Olivier Giesbert a assuré lundi sur Europe 1 ne pas vouloir répondre aux insultes du président de l’UMP. Vous savez, moi, j’ai le cuir très solide, et puis je ne veux pas répondre, je ne veux pas tomber dans le marigot avec lui, me couvrir de bave, de vase (…) Je le laisse dire, mais c’est un peu triste », a commenté l’éditorialiste du Point. Avant d’asséner le coup de grâce : ‘De toute façon, il est pathétique aujourd’hui, le pauvre Copé ». Pour Franz-Olivier Giesbert, le patron de l’UMP n’a toujours pas répondu sur le fond de l’affaire. « C’est une histoire dingue parce qu’on lui demande des comptes. Et en même temps, il n’est pas obligé de les donner (…) Il pourrait prendre tout ça à la légère », a commenté l’ancien directeur de la rédaction du Point. Mais en lançant une contre-offensive médiatique, c’est comme si « on avait piqué là où ça fait mal, il sur-réagit », estime FOG. Au sujet des deux propositions de loi annoncées par Jean-François Copé, Franz-Olivier Giesbert a pointé du doigt l’incohérence du patron de l’UMP, rappelant que jusqu’à présent, le député-maire de Meaux avait voté contre toutes les propositions de loi sur la transparence. Franz-Olivier Giesbert est aussi revenu sur ses relations houleuses avec le patron de l’UMP. Invité sur Europe 1 vendredi, Jean-François Copé avait pointé un acharnement supposé du patron du Point. « Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois nous attaque Nicolas Sarkozy et moi-même pour nous détruire ». Le directeur de la publication du Point assure avoir été « effrayé » à la lecture du livre Le coup monté, qui révélait des fraudes lors de la guerre fratricide à l’UMP entre Jean-François Copé et François Fillon. « On n’est pas dans une querelle politique, on a une querelle sur l’intégrité », a expliqué FOG.  Et s’il ne veut pas répondre aux attaques personnelles du président de l’UMP, Franz-Olivier Giesbert n’a pas été tendre avec Jean-François Copé. Son problème, c’est un problème de légitimité, il n’est pas légitime, c’est une sorte de boulet pour l’UMP », a commenté l’éditorialiste du Point. « Regardez sa popularité alors que la gauche est devenue très impopulaire, il n’a pas réussi. Parce qu’il est incapable, parce qu’il est clanique, parce qu’il n’est pas rassembleur », a taclé FOG.

 

UMP : pour la presse Copé s’enfonce

UMP : pour la presse Copé s’enfonce

L’intervention de Copé a fait plouf. La contre-attaque de Jean-François Copé sur le thème de la « transparence » financière après sa mise en cause dans Le Point n’a pas convaincu la presse de mardi qui pointe l’isolement du président de l’UMP. Accusé d’avoir favorisé des proches au détriment des finances de l’UMP, M. Copé a dénoncé lundi les « méthodes dignes de l’Inquisition » de la part de « certains organes de presse ». Riposte immédiate dans les éditoriaux du lendemain.  Le Figaro, sous la plume d’Yves Thréard, étrille un « discours mal ajusté, des arguments inappropriés. Avec des mots parfois exagérés et des propositions qui traduisent plus une fébrile improvisation qu’une mûre réflexion ».  Dominique Quinio, dans La Croix, s’interroge « sur l’efficacité d’une colère qui promet la clarté personnelle, tout en jetant une suspicion générale sur les autres, politiques ou médias ».  « Avec son appel véhément au +tous derrière moi+ », Jean-François Copé a « maladroitement alimenté l’affligeante rengaine du +tous pourris+ », juge Jacques Camus (La Montagne).  Pour L’Est républicain et Alain Dusart, « il escamote les critiques, se caricature lui-même et propose une transparence – qui existe déjà ».  « Jean-François Copé n’a, surtout, rien prouvé hier », constate Laurent Bodin dans L’Alsace. Car « on attendait une réponse. Autre chose qu’une posture facile de victime sur le thème archi éculé de la chasse à l’homme par les médias prédateurs », tonne Eric Dussart dans La Voix du Nord.  Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi) retient « l’impression diffuse d’une exagération permanente, comme on le dit d’un comédien qui en fait trop ».  Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet a surtout remarqué « que le patron de l’UMP était bien seul dans sa défense ».  « Jean-François Copé est un homme seul. Il n’a plus d’image, plus de popularité et plus d’amis », tacle Cécile Cornudet dans Les Echos.

 

Copé soupçonné de détounements des fonds de Sarkosy

Sarkozy volé par Copé ?

Sarkozy a-t-il été volé ? », titre de manière très spectaculaire le magazine Le Point dans les kiosques ce matin. Notre confrère affirme, enquête détaillée à l’appui, que Jean-François Copé aurait sponsorisé avec l’argent de l’UMP, une  société de communication fondée par deux de ses fidèles amis, société qui a largement participé à la campagne présidentielle perdue de Nicolas Sarkozy en 2012. Tout y est sur le papier, tous les ingrédients sont réunis : des hommes et des femmes politiques de premier plan, des jeux de pouvoir, beaucoup d’argent, des magouilles supposées, un monde sans pitié. Les prochaines heures seront décisives : Jean-François Copé, qui était en meeting à Nantes hier soir, réfute ces accusations et va occuper les prochaines heures de cette journée qui s’annonce longue à porter plainte contre le magazine, les auteurs de l’enquête, et à organiser sa riposte. La particularité est que nous sommes à 24 jours du premier tour des municipales. Quelle que soit l’issue de cette histoire, avec une telle publicité, le coup est rude pour le principal parti d’opposition.  Ce sont ses proches qui s’expriment. Que disent-ils ? Qu’il ne s’agit que d’infos vraies et fausses, mises bout à bout, d’amalgames. Que ça sort de nulle part, avant un scrutin majeur. Jérôme Lavrilleux, le bras droit de Copé, son directeur de cabinet – la technique est classique – cible Franz-Olivier Giesbert, figure emblématique du Point, et dénonce un acharnement. « Deux ans qu’on s’en prend plein la gueule dans les médias », se désole ce matin un collaborateur du président de l’UMP. « La charge contre  Michèle Tabarot, les rumeurs autour de Buisson, les écoutes, les confidentiels dégueulasses, on a eu droit à tout et ça ne va pas s’arrêter », ajoute ce proche copéiste.  En fait, le feu couve depuis de longs mois au sein d’un parti qui ne s’est jamais vraiment remis de la guerre fratricide de l’après Sarkozy, celle qui a opposé fin 2012 Copé à Fillon pour la présidence de l’UMP. « A qui profite le crime », s’interroge ce matin encore l’entourage de Jean-François Copé, sans en dire plus, mais avec une pensée certaine en direction de ceux de l’autre bord, qui en interne n’ont jamais digéré la défaite.  Les militants UMP qui ont cotisé pour le Sarkothon devraient l’avoir mauvaise. Avoir donné 11 millions d’euros pour rembourser les frais de la campagne présidentielle invalidés de Nicolas Sarkozy alors que la somme incriminée dans l’enquête du Point s’élèverait à 8 millions d’euros, ça va faire réfléchir. L’entourage de JF Copé répond du tac au tac : « Une campagne, ça coûte cher, les locations de Zéniths aussi. Le Conseil Constitutionnel, même s’il en a rejeté une partie, a épluché et validé les comptes en question ». Qui aura le dernier mot ? L’UMP va vivre des heures, des jours difficiles, au moment où Jean-François Copé joue son avenir à la tête du parti. « Si nous gagnons ces municipales, cela remettra de l’essence dans les voitures », prévient l’un de ses soutiens. La partie de bras de fer ne fait que commencer.

 

Attractivité : « mesures de Hollande « pas du tout à l’échelle du problème » (Copé)

Attractivité : « mesures de Hollande « pas du tout à l’échelle du problème » Copé

François Hollande a tenu le « Conseil stratégique de l’attractivité » à l’Élysée lundi 17 février. Le président de la République a présenté une série de mesures à destination des grandes entreprises étrangères. « On n’est pas du tout à l’échelle du problème », a fustigé Jean-François Copé au micro de RTL, mardi. Le patron de l’UMP, rappelant la taxe à 75% sur les très hauts revenus créée par François Hollande, s’est également interrogé : « Quel est le degré de crédibilité de la parole présidentielle ? ». Selon le maire de Meaux, le « degré de crédibilité de la parole présidentielle » pâtit des annonces faites depuis le début de son mandat – « hausse des impôts, des contraintes et des charges. Stigmatisation des entreprises », énonce-t-il. Il ajoute que « la taxe à 75% est le sujet le plus évoqué par les investisseurs étrangers lorsqu’ils parlent de la France ». Jean-François Copé estime qu’il faut que la politique du gouvernement prenne une nouvelle direction, validée par « un vote à l’Assemblée ».

 

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