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Environnement Climat– Convention citoyenne : on verra plus tard !

Environnement Climat– Convention citoyenne : on verra plus tard !

 

Employant une dialectique politicienneMarc Fesneau , secrétaire d’État pour les relations avec le Parlement estime que les propositions de la Convention citoyenne posent une problématique de temporalité. En clair, on verra plus tard !( Interview dans l’Opinion)

 

Le président de la République s’est engagé à reprendre 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat et, dans le même temps, à ne pas augmenter la fiscalité. Ces deux engagements sont-ils conciliables ?

Oui. Le Président s’y est engagé : les prélèvements obligatoires ne doivent pas augmenter, c’est la logique depuis 2017. Quand vous instaurez un système de bonus-malus, vous faites varier la fiscalité sans l’augmenter. Le levier fiscal en tant que tel n’est pas une fin, mais il peut être un puissant outil d’orientation pour la transition écologique. Augmenter les prélèvements obligatoires est exclu mais nous pouvons utiliser la fiscalité pour nous permettre collectivement – acteurs économiques et citoyens – d’aller vers des comportements plus vertueux. C’est notre choix.

L’objectif numéro 1 aujourd’hui du gouvernement est-il de transcrire les propositions de la Convention citoyenne ou de relancer le pays ?

L’un n’exclut pas l’autre, mais il faut s’interroger sur le moment que nous vivons. La Convention a été lancée avant la crise du Covid. Aujourd’hui, certains acteurs économiques sont fragilisés, il faut veiller à ne pas aggraver ces difficultés. La situation de février 2020 n’est pas celle d’aujourd’hui. C’est une situation qui est temporaire, sans remettre en cause telle ou telle orientation de la Convention et c’est bien pour cela que le plan de relance investit 30 milliards dans la transition écologique. La crise pose simplement la question de la temporalité, le temps de sortir de cette crise. Nous devons combiner en même temps ces deux urgences, relance et défi climatique, sans en obérer aucune.

Que demandez-vous aux 150 membres de la Convention ? De la patience, de l’indulgence, de la compréhension ?

Il faut, avec eux et les différents acteurs, que l’on pose les débats pour chercher un chemin. « La politique c’est l’art de rendre possible le nécessaire » : il faut conjuguer des choses qui a priori semblent irréconciliables et jusque-là opposées inutilement. Je prends l’exemple de l’artificialisation des sols : pour préserver la biodiversité et faire face au défi climatique, je pense qu’il faut tendre vers le zéro artificialisation mais dans ma commune dans le Loir-et-Cher (Marchenoir, 650 habitants, N.D.L.R.) cela pourrait faire baisser le nombre d’habitants. Or, je ne suis pas malthusien. Si vous ne construisez aucune habitation en milieu rural, la population décroît et dans le même temps, quand vous construisez des maisons vous perdez des terres agricoles. C’est cette équation que nous devons résoudre par exemple avec des dispositifs pour « construire le village sur le village » et requalifier des friches. Quand on en parle avec des membres de la Convention, ils comprennent très bien cela. Nous pouvons trouver ensemble des solutions pour que chacun soit gagnant.

Vous défendez une vision nuancée des choses. Pourtant, la semaine dernière, lors de l’examen du projet de loi de finances en commission, la majorité s’est retrouvée divisée entre les visions écologiste et budgétaire. Toutes les deux disaient être les garants de la parole présidentielle.

Nous marchons sur deux jambes, chacune est dans son rôle. Les commissions du Développement durable et des Finances doivent être garantes d’une chose comme nous tous : avancer concrètement pour relever le défi climatique. La Convention qui a fait un travail remarquable a abordé des sujets suscitant des débats et parfois des controverses. C’est normal. Il faut trouver l’équilibre et le compromis. Avec le PLF, cette semaine marquera une première série de réponses concrètes à la Convention, par exemple sur l’automobile où la fiscalité des déchets.

Mercredi soir, Emmanuel Macron s’est exprimé depuis les Alpes-Maritimes. Il a rappelé son attachement aux propositions de la Convention citoyenne. Était-ce un rappel nécessaire ?

Cette Convention est une proposition du président de la République à la sortie de la crise des Gilets jaunes, je le rappelle toujours. Il s’y est fortement engagé. Souvenons-nous des raisons pour lesquelles nous avons engagé cette démarche : sortir des positions caricaturales « fin du monde/fin du mois » sur la transition écologique et concilier écologie et économie. Ça ne date pas d’hier, l’écotaxe avait déclenché le mouvement des Bonnets rouges en 2013. Il est normal que sur la transition écologique, au démarrage, les points de vue s’opposent. Le rôle du politique est de trouver une solution, nous menons cet exercice inédit de traduction concrète par la convergence et le compromis.

Le 29 juin, Emmanuel Macron a utilisé trois « jokers » devant les membres de la Convention. Les ministères disposent-ils de jokers supplémentaires ?

Multiplier le nombre de ministres par trois jokers, vous imaginez ? Non, ce serait incongru. Le président de la République s’est clairement exprimé : il faut garder le sens des travaux de la Convention et sa cohérence. Quelques points posent des questions de temporalité, de formulation, de transcription concrète. C’est normal et les citoyens en sont pleinement conscients.

Ce projet de loi « climat » était annoncé pour la fin de l’été. Il doit désormais être présenté en décembre en conseil des ministres. Avez-vous la certitude qu’il débutera son examen à l’Assemblée avant les élections locales de mars 2021 ?

Le projet de loi « climat » comportera de nombreux articles et ni l’Assemblée, ni le Sénat ne le voteront en trois jours. Je rappelle que la loi Egalim était composée de 15 articles et que 4 300 amendements avaient été déposés rien qu’à l’Assemblée. Avec le projet de loi « climat », on peut imaginer et c’est bien normal que les débats seront intenses. L’examen débutera au premier trimestre 2021, je l’ai dit aux membres de la Convention : il n’y a pas de loup. L’objectif est que le projet de loi soit voté avant fin de la session, l’été prochain.

On assiste déjà à une bataille de calendrier parlementaire pour déterminer quel sera le premier texte de 2021 entre ceux sur le climat, sur le séparatisme et sur le grand âge.

Je le reconnais : je ne sais pas faire entrer un litre dans un demi-litre. Le projet de loi « climat » aura la priorité parce qu’il est en cours d’écriture. Le texte sur le grand âge n’en est pas encore à ce stade.

Ce texte sera en conseil des ministres le 9 décembre, comme l’a dit le Président. Sur le projet de loi « climat », notre objectif est qu’il soit voté dans les délais que nous nous sommes fixés

Les membres de la Convention s’accrochent à deux mots prononcés par Emmanuel Macron : « sans filtre ». Craignez-vous cette fétichisation du « sans filtre » ?

Que signifie « sans filtre » ? Ne pas dénaturer les propositions de la Convention quand le Gouvernement rédigera son projet de loi pour que les parlementaires puissent ensuite faire leur travail. La Constitution est claire : il n’existe aucun mandat impératif pour les parlementaires, cela poserait un problème démocratique. Les citoyens ont d’ailleurs dit aux parlementaires que c’est désormais à eux de travailler. Dans les travaux de la Convention, il y a des mesures précises, qui pour certaines sont même prérédigées, et des principes ou des orientations : le « sans filtre » ne signifie pas la même chose en termes de traduction législative.

Etait-ce une erreur d’employer cette expression de « sans filtre » ?

Non, c’est une question de contrat de confiance. Le Président l’a dit clairement : « sans filtre » signifie que l’on ne trie pas. Que ce sera soumis aux débats parlementaires. C’est cela le « sans filtre », nous conservons la cohérence d’ensemble. Sans éluder aucune question : ni la question agricole, ni celle de la justice sociale, ni la question énergétique des bâtiments ou celle des mobilités. Mais sans filtre ne veut pas dire sans débat, sinon quelle démocratie serions-nous ​? Si tout cela était si simple nos prédécesseurs auraient sans doute avancé beaucoup plus, l’urgence existait déjà. Les parlementaires en débattront.

Climat– La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

Climat– La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

 

Il est pour le moins curieux que la convention citoyenne qui n’a aucune légitimité s’arroge le droit de protester auprès du président de la république parce que ses propositions ne sont pas mises en application. Pourtant,  c’est le rôle classique de toutes les commissions y compris légitimes de se cantonner dans un rôle consultatif. Les commissions et autres conseils se limitent à des propositions et le pouvoir législatif décide.

 

La convention  d’une part veut s’ériger en comité de suivi d’autre part se transforme  en organisation politique pour protester contre le gouvernement et le président de la république. Un président de la république par ailleurs piégé par son opération de contournement des organismes officiels. Pour cela, il a créé une convention  dite de citoyens choisis au hasard. La même méthode que pour choisir les députés et qui conduit à la même catastrophe avec une incompétence générale.

 Cette commission, en fait composée surtout d’écolos bobos tendance gauchisants, a sorti  un catalogue de type auberge espagnol complètement irréaliste qui témoigne non seulement de la méconnaissance environnementale mais aussi des réalités socio- économiques.

 

 Ses membres veulent imposer des mesures étatiques quand il faut procéder à une gestion participative avec les acteurs économiques et sociaux. Bref du gauchisme et de l’utopie à l’état pur. Évidemment le président pour éteindre ce petit incendie sans lendemain a confirmé son approbation de la quasi-totalité des mesures de la convention citoyenne alors que pour l’instant il n’en n’appliquera deux ou trois sur les 150!

 

Une bonne leçon pour Macron dans le contournement de la démocratie lui revient comme un boomerang et pour les membres de la Convention qui doivent aussi apprendre la démocratie.

Climat– Convention citoyenne : on verra plus tard !

Climat– Convention citoyenne : on verra plus tard !

 

Employant une dialectique politicienneMarc Fesneau , secrétaire d’État pour les relations avec le Parlement estime que les propositions de la Convention citoyenne posent une problématique de temporalité. En clair, on verra plus tard !( Interview dans l’Opinion)

 

Le président de la République s’est engagé à reprendre 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat et, dans le même temps, à ne pas augmenter la fiscalité. Ces deux engagements sont-ils conciliables ?

Oui. Le Président s’y est engagé : les prélèvements obligatoires ne doivent pas augmenter, c’est la logique depuis 2017. Quand vous instaurez un système de bonus-malus, vous faites varier la fiscalité sans l’augmenter. Le levier fiscal en tant que tel n’est pas une fin, mais il peut être un puissant outil d’orientation pour la transition écologique. Augmenter les prélèvements obligatoires est exclu mais nous pouvons utiliser la fiscalité pour nous permettre collectivement – acteurs économiques et citoyens – d’aller vers des comportements plus vertueux. C’est notre choix.

L’objectif numéro 1 aujourd’hui du gouvernement est-il de transcrire les propositions de la Convention citoyenne ou de relancer le pays ?

L’un n’exclut pas l’autre, mais il faut s’interroger sur le moment que nous vivons. La Convention a été lancée avant la crise du Covid. Aujourd’hui, certains acteurs économiques sont fragilisés, il faut veiller à ne pas aggraver ces difficultés. La situation de février 2020 n’est pas celle d’aujourd’hui. C’est une situation qui est temporaire, sans remettre en cause telle ou telle orientation de la Convention et c’est bien pour cela que le plan de relance investit 30 milliards dans la transition écologique. La crise pose simplement la question de la temporalité, le temps de sortir de cette crise. Nous devons combiner en même temps ces deux urgences, relance et défi climatique, sans en obérer aucune.

Que demandez-vous aux 150 membres de la Convention ? De la patience, de l’indulgence, de la compréhension ?

Il faut, avec eux et les différents acteurs, que l’on pose les débats pour chercher un chemin. « La politique c’est l’art de rendre possible le nécessaire » : il faut conjuguer des choses qui a priori semblent irréconciliables et jusque-là opposées inutilement. Je prends l’exemple de l’artificialisation des sols : pour préserver la biodiversité et faire face au défi climatique, je pense qu’il faut tendre vers le zéro artificialisation mais dans ma commune dans le Loir-et-Cher (Marchenoir, 650 habitants, N.D.L.R.) cela pourrait faire baisser le nombre d’habitants. Or, je ne suis pas malthusien. Si vous ne construisez aucune habitation en milieu rural, la population décroît et dans le même temps, quand vous construisez des maisons vous perdez des terres agricoles. C’est cette équation que nous devons résoudre par exemple avec des dispositifs pour « construire le village sur le village » et requalifier des friches. Quand on en parle avec des membres de la Convention, ils comprennent très bien cela. Nous pouvons trouver ensemble des solutions pour que chacun soit gagnant.

Vous défendez une vision nuancée des choses. Pourtant, la semaine dernière, lors de l’examen du projet de loi de finances en commission, la majorité s’est retrouvée divisée entre les visions écologiste et budgétaire. Toutes les deux disaient être les garants de la parole présidentielle.

Nous marchons sur deux jambes, chacune est dans son rôle. Les commissions du Développement durable et des Finances doivent être garantes d’une chose comme nous tous : avancer concrètement pour relever le défi climatique. La Convention qui a fait un travail remarquable a abordé des sujets suscitant des débats et parfois des controverses. C’est normal. Il faut trouver l’équilibre et le compromis. Avec le PLF, cette semaine marquera une première série de réponses concrètes à la Convention, par exemple sur l’automobile où la fiscalité des déchets.

Mercredi soir, Emmanuel Macron s’est exprimé depuis les Alpes-Maritimes. Il a rappelé son attachement aux propositions de la Convention citoyenne. Était-ce un rappel nécessaire ?

Cette Convention est une proposition du président de la République à la sortie de la crise des Gilets jaunes, je le rappelle toujours. Il s’y est fortement engagé. Souvenons-nous des raisons pour lesquelles nous avons engagé cette démarche : sortir des positions caricaturales « fin du monde/fin du mois » sur la transition écologique et concilier écologie et économie. Ça ne date pas d’hier, l’écotaxe avait déclenché le mouvement des Bonnets rouges en 2013. Il est normal que sur la transition écologique, au démarrage, les points de vue s’opposent. Le rôle du politique est de trouver une solution, nous menons cet exercice inédit de traduction concrète par la convergence et le compromis.

Le 29 juin, Emmanuel Macron a utilisé trois « jokers » devant les membres de la Convention. Les ministères disposent-ils de jokers supplémentaires ?

Multiplier le nombre de ministres par trois jokers, vous imaginez ? Non, ce serait incongru. Le président de la République s’est clairement exprimé : il faut garder le sens des travaux de la Convention et sa cohérence. Quelques points posent des questions de temporalité, de formulation, de transcription concrète. C’est normal et les citoyens en sont pleinement conscients.

Ce projet de loi « climat » était annoncé pour la fin de l’été. Il doit désormais être présenté en décembre en conseil des ministres. Avez-vous la certitude qu’il débutera son examen à l’Assemblée avant les élections locales de mars 2021 ?

Le projet de loi « climat » comportera de nombreux articles et ni l’Assemblée, ni le Sénat ne le voteront en trois jours. Je rappelle que la loi Egalim était composée de 15 articles et que 4 300 amendements avaient été déposés rien qu’à l’Assemblée. Avec le projet de loi « climat », on peut imaginer et c’est bien normal que les débats seront intenses. L’examen débutera au premier trimestre 2021, je l’ai dit aux membres de la Convention : il n’y a pas de loup. L’objectif est que le projet de loi soit voté avant fin de la session, l’été prochain.

On assiste déjà à une bataille de calendrier parlementaire pour déterminer quel sera le premier texte de 2021 entre ceux sur le climat, sur le séparatisme et sur le grand âge.

Je le reconnais : je ne sais pas faire entrer un litre dans un demi-litre. Le projet de loi « climat » aura la priorité parce qu’il est en cours d’écriture. Le texte sur le grand âge n’en est pas encore à ce stade.

Ce texte sera en conseil des ministres le 9 décembre, comme l’a dit le Président. Sur le projet de loi « climat », notre objectif est qu’il soit voté dans les délais que nous nous sommes fixés

Les membres de la Convention s’accrochent à deux mots prononcés par Emmanuel Macron : « sans filtre ». Craignez-vous cette fétichisation du « sans filtre » ?

Que signifie « sans filtre » ? Ne pas dénaturer les propositions de la Convention quand le Gouvernement rédigera son projet de loi pour que les parlementaires puissent ensuite faire leur travail. La Constitution est claire : il n’existe aucun mandat impératif pour les parlementaires, cela poserait un problème démocratique. Les citoyens ont d’ailleurs dit aux parlementaires que c’est désormais à eux de travailler. Dans les travaux de la Convention, il y a des mesures précises, qui pour certaines sont même prérédigées, et des principes ou des orientations : le « sans filtre » ne signifie pas la même chose en termes de traduction législative.

Etait-ce une erreur d’employer cette expression de « sans filtre » ?

Non, c’est une question de contrat de confiance. Le Président l’a dit clairement : « sans filtre » signifie que l’on ne trie pas. Que ce sera soumis aux débats parlementaires. C’est cela le « sans filtre », nous conservons la cohérence d’ensemble. Sans éluder aucune question : ni la question agricole, ni celle de la justice sociale, ni la question énergétique des bâtiments ou celle des mobilités. Mais sans filtre ne veut pas dire sans débat, sinon quelle démocratie serions-nous ​? Si tout cela était si simple nos prédécesseurs auraient sans doute avancé beaucoup plus, l’urgence existait déjà. Les parlementaires en débattront.

La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

 

Il est pour le moins curieux que la convention citoyenne qui n’a aucune légitimité s’arroge le droit de protester auprès du président de la république parce que ses propositions ne sont pas mises en application. Pourtant,  c’est le rôle classique de toutes les commissions y compris légitimes de se cantonner dans un rôle consultatif. Les commissions et autres conseils se limitent à des propositions et le pouvoir législatif décide.

la commission d’une part veut s’ériger en comité de suivi d’autre part s’érige en organisation politique pour protester contre le gouvernement et le président de la république. Un président de la république par ailleurs piégé par son opération de contournement des organismes officiels. Pour cela il a créé une commission dite de citoyens choisis au hasard. La même méthode que pour choisir les députés et qui conduit à la même catastrophe avec une incompétence générale.

 Cette commission en fait composée surtout d’écolos bobos tendance gauchisants a sorti  un catalogue de type auberge espagnol complètement irréaliste qui témoigne non seulement de la méconnaissance environnementale mais aussi des réalités socio- économiques.

 Ses membres veulent imposer des mesures étatiques quand il faut procéder à une gestion participative avec les acteurs économiques et sociaux. Bref du gauchisme et de l’utopie à l’état pur. Évidemment le président pour éteindre ce petit incendie sans lendemain a confirmé son approbation de la quasi-totalité des mesures de la convention citoyenne alors que pour l’instant il n’en n’appliquera deux ou trois sur les 150!

Une bonne leçon pour Macron dans le contournement de la démocratie lui revient comme un boomerang et pour les membres de la Convention qui doivent aussi apprendre la démocratie.

Convention citoyenne : une problématique de temporalité, en clair on verra plus tard!

Convention citoyenne : une problématique de temporalité, en clair on verra plus tard

 

Employant une dialectique politicienne, Marc Fesneau , secrétaire d’État pour les relations avec le Parlement estime que les propositions de la Convention citoyenne posent une problématique de temporalité. En clair, on verra plus tard !( Interview dans l’Opinion)

Le président de la République s’est engagé à reprendre 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat et, dans le même temps, à ne pas augmenter la fiscalité. Ces deux engagements sont-ils conciliables ?

Oui. Le Président s’y est engagé : les prélèvements obligatoires ne doivent pas augmenter, c’est la logique depuis 2017. Quand vous instaurez un système de bonus-malus, vous faites varier la fiscalité sans l’augmenter. Le levier fiscal en tant que tel n’est pas une fin, mais il peut être un puissant outil d’orientation pour la transition écologique. Augmenter les prélèvements obligatoires est exclu mais nous pouvons utiliser la fiscalité pour nous permettre collectivement – acteurs économiques et citoyens – d’aller vers des comportements plus vertueux. C’est notre choix.

L’objectif numéro 1 aujourd’hui du gouvernement est-il de transcrire les propositions de la Convention citoyenne ou de relancer le pays ?

L’un n’exclut pas l’autre, mais il faut s’interroger sur le moment que nous vivons. La Convention a été lancée avant la crise du Covid. Aujourd’hui, certains acteurs économiques sont fragilisés, il faut veiller à ne pas aggraver ces difficultés. La situation de février 2020 n’est pas celle d’aujourd’hui. C’est une situation qui est temporaire, sans remettre en cause telle ou telle orientation de la Convention et c’est bien pour cela que le plan de relance investit 30 milliards dans la transition écologique. La crise pose simplement la question de la temporalité, le temps de sortir de cette crise. Nous devons combiner en même temps ces deux urgences, relance et défi climatique, sans en obérer aucune.

Que demandez-vous aux 150 membres de la Convention ? De la patience, de l’indulgence, de la compréhension ?

Il faut, avec eux et les différents acteurs, que l’on pose les débats pour chercher un chemin. « La politique c’est l’art de rendre possible le nécessaire » : il faut conjuguer des choses qui a priori semblent irréconciliables et jusque-là opposées inutilement. Je prends l’exemple de l’artificialisation des sols : pour préserver la biodiversité et faire face au défi climatique, je pense qu’il faut tendre vers le zéro artificialisation mais dans ma commune dans le Loir-et-Cher (Marchenoir, 650 habitants, N.D.L.R.) cela pourrait faire baisser le nombre d’habitants. Or, je ne suis pas malthusien. Si vous ne construisez aucune habitation en milieu rural, la population décroît et dans le même temps, quand vous construisez des maisons vous perdez des terres agricoles. C’est cette équation que nous devons résoudre par exemple avec des dispositifs pour « construire le village sur le village » et requalifier des friches. Quand on en parle avec des membres de la Convention, ils comprennent très bien cela. Nous pouvons trouver ensemble des solutions pour que chacun soit gagnant.

Vous défendez une vision nuancée des choses. Pourtant, la semaine dernière, lors de l’examen du projet de loi de finances en commission, la majorité s’est retrouvée divisée entre les visions écologiste et budgétaire. Toutes les deux disaient être les garants de la parole présidentielle.

Nous marchons sur deux jambes, chacune est dans son rôle. Les commissions du Développement durable et des Finances doivent être garantes d’une chose comme nous tous : avancer concrètement pour relever le défi climatique. La Convention qui a fait un travail remarquable a abordé des sujets suscitant des débats et parfois des controverses. C’est normal. Il faut trouver l’équilibre et le compromis. Avec le PLF, cette semaine marquera une première série de réponses concrètes à la Convention, par exemple sur l’automobile où la fiscalité des déchets.

Mercredi soir, Emmanuel Macron s’est exprimé depuis les Alpes-Maritimes. Il a rappelé son attachement aux propositions de la Convention citoyenne. Était-ce un rappel nécessaire ?

Cette Convention est une proposition du président de la République à la sortie de la crise des Gilets jaunes, je le rappelle toujours. Il s’y est fortement engagé. Souvenons-nous des raisons pour lesquelles nous avons engagé cette démarche : sortir des positions caricaturales « fin du monde/fin du mois » sur la transition écologique et concilier écologie et économie. Ça ne date pas d’hier, l’écotaxe avait déclenché le mouvement des Bonnets rouges en 2013. Il est normal que sur la transition écologique, au démarrage, les points de vue s’opposent. Le rôle du politique est de trouver une solution, nous menons cet exercice inédit de traduction concrète par la convergence et le compromis.

Le 29 juin, Emmanuel Macron a utilisé trois « jokers » devant les membres de la Convention. Les ministères disposent-ils de jokers supplémentaires ?

Multiplier le nombre de ministres par trois jokers, vous imaginez ? Non, ce serait incongru. Le président de la République s’est clairement exprimé : il faut garder le sens des travaux de la Convention et sa cohérence. Quelques points posent des questions de temporalité, de formulation, de transcription concrète. C’est normal et les citoyens en sont pleinement conscients.

Ce projet de loi « climat » était annoncé pour la fin de l’été. Il doit désormais être présenté en décembre en conseil des ministres. Avez-vous la certitude qu’il débutera son examen à l’Assemblée avant les élections locales de mars 2021 ?

Le projet de loi « climat » comportera de nombreux articles et ni l’Assemblée, ni le Sénat ne le voteront en trois jours. Je rappelle que la loi Egalim était composée de 15 articles et que 4 300 amendements avaient été déposés rien qu’à l’Assemblée. Avec le projet de loi « climat », on peut imaginer et c’est bien normal que les débats seront intenses. L’examen débutera au premier trimestre 2021, je l’ai dit aux membres de la Convention : il n’y a pas de loup. L’objectif est que le projet de loi soit voté avant fin de la session, l’été prochain.

On assiste déjà à une bataille de calendrier parlementaire pour déterminer quel sera le premier texte de 2021 entre ceux sur le climat, sur le séparatisme et sur le grand âge.

Je le reconnais : je ne sais pas faire entrer un litre dans un demi-litre. Le projet de loi « climat » aura la priorité parce qu’il est en cours d’écriture. Le texte sur le grand âge n’en est pas encore à ce stade.

Ce texte sera en conseil des ministres le 9 décembre, comme l’a dit le Président. Sur le projet de loi « climat », notre objectif est qu’il soit voté dans les délais que nous nous sommes fixés

Les membres de la Convention s’accrochent à deux mots prononcés par Emmanuel Macron : « sans filtre ». Craignez-vous cette fétichisation du « sans filtre » ?

Que signifie « sans filtre » ? Ne pas dénaturer les propositions de la Convention quand le Gouvernement rédigera son projet de loi pour que les parlementaires puissent ensuite faire leur travail. La Constitution est claire : il n’existe aucun mandat impératif pour les parlementaires, cela poserait un problème démocratique. Les citoyens ont d’ailleurs dit aux parlementaires que c’est désormais à eux de travailler. Dans les travaux de la Convention, il y a des mesures précises, qui pour certaines sont même prérédigées, et des principes ou des orientations : le « sans filtre » ne signifie pas la même chose en termes de traduction législative.

Etait-ce une erreur d’employer cette expression de « sans filtre » ?

Non, c’est une question de contrat de confiance. Le Président l’a dit clairement : « sans filtre » signifie que l’on ne trie pas. Que ce sera soumis aux débats parlementaires. C’est cela le « sans filtre », nous conservons la cohérence d’ensemble. Sans éluder aucune question : ni la question agricole, ni celle de la justice sociale, ni la question énergétique des bâtiments ou celle des mobilités. Mais sans filtre ne veut pas dire sans débat, sinon quelle démocratie serions-nous ​? Si tout cela était si simple nos prédécesseurs auraient sans doute avancé beaucoup plus, l’urgence existait déjà. Les parlementaires en débattront.

Convention climat: un référendum pour modifier la constitution ?

Convention climat: un référendum pour modifier la constitution ?

 

 

Après la convention, les écolos bobos insistent beaucoup pour que la question de l’environnement figure dans la constitution. Première observation, cette question est déjà traitée dans la constitution à travers la charte de l’environnement. La Charte de l’environnement est un texte de valeur constitutionnelle. Elle a été intégrée en 2005 dans le bloc de constitutionnalité du droit français, reconnaissant les droits et les devoirs fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement1. Elle introduit notamment dans la Constitution trois grands principes : le principe de prévention, le principe de précaution, et le principe pollueur-payeur.

Deuxième observation, ce texte comme souvent en France, n’apporte pas grand-chose de nouveau car ce ne sont pas les dispositions juridiques qui manquent mais plutôt la volonté et la cohérence.

 

À l’époque de l’intégration de la charte de l’environnement dans la constitution, même L’ex-ministre de l’Environnement, Corinne Lepage, à la tête du mouvement Cap 21, avait donné le ton : « La charte ne nous apporte pas grand-chose », a-t-elle souligné, samedi, en ouverture des Entretiens de Saintes. Et l’ensemble des juristes présents d’entonner le même air : le droit actuel comporte bien assez d’instruments juridiques pour poursuivre celui qui porterait atteinte à l’environnement. Il en est ainsi, par exemple, du délit de mise en danger de la vie d’autrui, en droit pénal, de la théorie des troubles du voisinage, et de la faute, en matière civile.

«Devant l’urgence climatique, nous ne pouvons pas attendre», plaident ces députés emmenés par Matthieu Orphelin, ex-LREM proche de Nicolas Hulot ( Nicolas Hulot l’archétype de l’écolo bobo qui possède une bonne dizaine de voitures et utilise largement tous les différents engins moteurs à essence pour ses reportages.  «Nous appelons (le gouvernement) à se saisir dès maintenant de cette proposition de loi constitutionnelle, et à programmer son examen à l’Assemblée nationale puis au Sénat, préalable nécessaire pour ensuite respecter l’engagement du président de la République d’organiser un référendum portant sur cette question», soulignent ses proches de Nicolas Hulot dans un communiqué.

Le 14 juillet, Emmanuel Macron a souhaité inscrire «le plus vite possible» la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution, afin «d’aider à transformer notre pays».  Le pire c’est qu’en risque d’organiser un référendum bidon sur une question qui ne souffre aucune contestation uniquement pour satisfaire Macron et les écolos bobos.

«Garantir la protection de l’environnement à l’article 1er de la Constitution permettra d’adopter des lois plus ambitieuses en élevant cet enjeu au même rang que celui d’autres principes constitutionnels, tels que la liberté d’entreprendre ou le droit de propriété», expliquent les députés.

« Nous mettrons en œuvre les propositions de la convention citoyenne sur le climat »( collectif des maires écolos et PS )

« Nous mettrons en œuvre les propositions de la convention citoyenne sur le climat »( collectif des maires écolos et PS )

finalement ça ne mange guère de pain d’affirmer qu’on appliquera les propositions de la convention citoyenne sur le climat. Des propos propositions tellement irréalisables pour certaines, utopiques pour d’autres es truffées de banalités qu’on ne prend pas beaucoup de risques en sachant que de toute façon avant un an ou deux il ne reste rapport grand-chose de cette auberge espagnole .

Un collectif d’élus locaux de divers bords politiques, dont Anne Hidalgo, Eric Piolle ou François Grosdidier, déclare cependant vouloir mettre en application les propositions de la convention citoyenne sur le climat dans leur commune. Tout cela sent nettement la perspective de 2022 !

 

« La première convention citoyenne française a travaillé pendant neuf mois sur le climat et la justice sociale. Elle vient de nous proposer une feuille de route afin que nous tenions nos engagements internationaux. Une grande partie des solutions à la crise climatique se trouve dans nos communes, et les maires seront donc en première ligne pour s’engager avec leurs habitants dans cette grande transformation que nous devons opérer.

Chacun doit prendre sa part. En France, nous devons faire baisser de plus de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 [par rapport à 1990]. Nous avons dix ans, un mandat et demi de maire.

C’est un bouleversement de nos modèles d’organisation qui n’a pas d’équivalent. Car il ne s’agit pas simplement de reconstruire comme après les conflits mondiaux que la France a connus, il s’agit de réinventer notre modèle. En tant que maires nouvellement élus ou réélus, nous sommes prêts à relever le défi que nous adressent les citoyens.

Une partie des 149 propositions sont de notre compétence. Nos leviers d’action sont nombreux. Nous nous engageons donc à appliquer les mesures que les 150 Français tirés au sort ont proposées pour changer de modèle et faire de la France un pays en avance dans la transition environnementale.

Nous sommes nombreux à nous être déjà engagés dans les actions proposées par la convention. Tant mieux ! Nous pourrons nous épauler les uns les autres et nous faire partager les bonnes pratiques. Mais aucun d’entre nous n’est au bout du chemin.

Nous prenons donc l’engagement de faire connaître à nos habitants et de mettre en œuvre dans nos villes les propositions de la convention citoyenne sur le climat, en fixant des critères environnementaux dans nos appels d’offres, en favorisant encore davantage les transports en commun et le vélo, en rénovant les bâtiments municipaux pour économiser de l’énergie, en limitant l’étalement urbain pour ne pas grignoter les terres agricoles ou les champs nécessaires à la biodiversité, en relocalisant les emplois…

Nous favoriserons les circuits courts, proposerons, par exemple, une offre quotidienne de repas végétariens dans les cantines, bannirons les plastiques à usage unique de nos villes, proposerons une journée de télétravail aux employés municipaux afin de limiter les déplacements, favoriserons les énergies renouvelables et les projets d’autoconsommation… Enfin, certains d’entre nous iront encore plus loin sur le plan démocratique, en organisant à leur tour des conventions citoyennes à l’échelle de nos territoires. »

« convention citoyenne: un effet limité pour le climat»

« convention citoyenne: un effet limité pour  le climat»

François Gemenne, Chercheur en sciences politiques, estime  dans le Monde que les avancées dans la lutte contre le réchauffement climatique de la convention citoyenne restent limitées. Et pour cause elles ne font que reprendre les orientations d’ailleurs souvent contradictoires du gouvernement, n’imposent réellement rien et surtout ne prévoit pas les moyens ,surtout les financements, pour favoriser la transition écologique.

Tribune. La convention citoyenne pour le climat s’est achevée le 21 juin dans un climat de satisfaction générale : satisfaction des participants, qui ont voté à la quasi-unanimité le rapport final ; satisfaction des organisateurs, qui ont fait la démonstration de la possibilité d’un tel exercice de démocratie participative ; satisfaction du gouvernement enfin : la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, à qui ont été remises les conclusions, a estimé que celles-ci allaient « dans la direction des grandes orientations prises depuis le début du quinquennat ».

Au lendemain de la vague verte des élections municipales, Emmanuel Macron a reçu, lundi 29 juin, les 150 citoyens tirés au sort et les a chaleureusement félicités pour leur travail. Sans doute s’en est-il aussi félicité, par la même occasion, puisqu’il a avalisé 146 des 149 mesures proposées. Et a promis l’organisation d’autres conventions citoyennes, sur d’autres sujets.

Quel bilan tirer de ces neuf mois de travail ? Il est contrasté, selon qu’on regarde le verre du côté de la démocratie participative ou du côté des avancées pour le climat. Du point de vue de la démocratie participative, le bilan de la convention citoyenne est indéniablement un succès. L’exercice a véritablement constitué une démonstration d’intelligence collective sur un sujet complexe. Il faudrait être un esprit grincheux pour ne pas reconnaître cette réussite. Mais celle-ci soulève aussi un grand nombre de questions.

Tout d’abord, dans quelle mesure ces 150 citoyens tirés au sort sont-ils toujours, à l’issue de l’exercice, représentatifs de la population française ? Pendant des mois, les citoyens ont auditionné militants, politiques et experts, et l’exercice les a souvent transformés en fervents défenseurs du climat. A quelques exceptions près, la plupart des mesures proposées, y compris les plus radicales, ont été votées à une large majorité. Bien sûr, quelques rares mesures ont été rejetées, bien sûr, quelques opinions minoritaires ont été exprimées, mais, globalement, peu de lignes de fracture ont émergé, sur des sujets pourtant controversés dans la population.

Pourquoi a-t-on toujours parlé des « 150 », et jamais des « 87 pour et 63 contre », par exemple ? Sans doute l’effet de groupe a-t-il joué à plein, renforcé par des projets artistiques comme les portraits géants de JR ou le projet de documentaire de Yann Arthus-Bertrand, Les 150. Surtout, je crois que la délibération collective, encadrée et façonnée par des experts, a fait naître un consensus qui, à l’évidence, n’existe pas dans la société française. En témoignent les réactions violentes suscitées par certaines propositions, celle concernant la limitation de vitesse sur les autoroutes notamment. »

 

L’absence de financement discrédite les travaux de la Convention sur le climat

L’absence de financement discrédite les travaux de la Convention sur le climat

Jean Coldefy, Directeur du programme mobilité 3.0 à l’ ATEC ITS France estime

qu’ en faisant l’impasse sur le financement des mesures de décarbonation de l’économie et sur l’acceptabilité des efforts à faire, la Convention citoyenne pour le climat accrédite la crainte d’une « dictature verte

Tribune. Les mots « interdire, obliger, imposer » sont omniprésents dans le panel de mesures de la Convention citoyenne pour le climat, à côté de « primes, aides, garantie de l’Etat ». Une caricature de la pensée française : interdire et subventionner. Pas un mot sur le financement, rien sur le « signal prix » – la taxe carbone notamment – permettant d’induire des changements de comportements et de dégager des ressources pour financer les mesures.

Le changement climatique va certes nécessiter des contraintes, à l’image de la réduction de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes, qui ne nous coûteraient qu’un peu de temps pour des gains non négligeables d’émissions. Le rapport de la convention est cependant déséquilibré et risque de nous nourrir de bonnes intentions avec de longs débats sur des mesures symboliques, ce dont la France raffole.

Le mouvement des « gilets jaunes » a tétanisé les politiques qui, depuis, ne veulent plus évoquer la question du financement. C’est une erreur d’analyse que de croire que la taxe carbone a été à l’origine de cette explosion sociale. C’est l’alignement du prix du diesel sur celui de l’essence, imposé par les urbains – le provincial que je suis ose le mot « parisiens » – à l’ensemble du territoire.

Avec la hausse du baril de pétrole sur l’année 2018, il a entraîné une hausse de près de 60 centimes le litre en un an. Pour ceux qui n’ont que la voiture pour se déplacer, dans les campagnes et périphéries des grandes villes, cela représente un coût mensuel de 70 euros, soit 6 % du smic. La hausse de la taxe carbone ne pesait que 5 euros par mois.

 

L’enjeu climatique est si important et nécessite de tels efforts qu’il est indispensable d’« embarquer » les citoyens pour les faire accepter. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) demande d’investir 3 % du produit intérieur brut (PIB) chaque année pour décarboner nos économies. Soit, en France, plus de 70 milliards d’euros par an. C’est le montant de l’impôt sur le revenu, 50 % de la TVA, deux fois la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), trois fois l’impôt sur les sociétés. Entre les exigences de la jeunesse représentée par Greta Thunberg et l’exigence sociale des « gilets jaunes », la voie est étroite.

Convention citoyenne : flot de louanges de la part de Macron

Convention citoyenne : flot de louanges de la part de Macron

Le président de la république aura sans doute bien pris note de l’émergence de cette vague verte qui a caractérisé les élections municipales permettant même de mettre des leaders écolos à la tête de grandes villes en France. Du coup, Macron risque de rajouter du vert au vert et de se féliciter de cette initiative qu’il a qualifiée de citoyenne justement pour contourner les organisations écologiques qui ont battu la république en marche sur le terrain électoral hier.

 

Le président de la République entend répondre à l’impressionnante vague verte qui s’est exprimée dimanche, à l’occasion du second tour des élections municipales. On peut s’attendre à ce que Macron en face des tonnes vis à vis  de la Convention citoyenne qui finalement n’a fait que reprendre les catalogues d’ailleurs plus ou moins contradictoires relatifs aux questions climatiques, aux modes de production et de consommation. On peut même imaginer que Macron pour en mettre une couche supplémentaire pourrait envisager un type de convention, nouveau là encore, pour essayer de contourner les organisations traditionnelles. Pas un pari qui lui a réussi hier aux  municipales. Il y aura des réponses fortes a prévenu l’Élysée pourtant il ne sera pas question de toucher à la politique énergétique, ni à la réintroduction de l’impôt sur la fortune ou même de renoncer à la réforme des retraites si mal ficelée. Il ne serait quand même pas étonnant que Macron invente un truc politique qui se situe ailleurs histoire d’embarrasser ces organisations de l’écosystème politique qui l’agacent tellement

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation avec un référendum!

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation avec un référendum!

 

 

Il se confirme que la fameuse convention citoyenne de 150 personnes tirées au sort pourrait être une belle manipulation pour faire avaler l’augmentation de la fiscalité et notamment la taxe carbone ! Pour redonner aussi du tonus à une popularité de de  Macron qui s’effrite.

Le  gouvernement a donc lancé sa   convention citoyenne sur le climat dont personne ou presque n’en parle.  Une convention citoyenne qui est composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts (120!) et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention est chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Mais le premier ministre a déjà prévenu : pas question de reprendre n’importe quelle proposition de la convention dont d’ailleurs presque personne ne parle tellement cette  histoire de pseudo démocratie est marginale.Ou quand l’enquête trottoir se subtutusitue à la démocratie. Avec en plus la grosse ficelle du referendum! ( pas sur les retraites, sur l’environnement!)

La Convention citoyenne veut un référendum bidon pour justifier la démocratie trottoir

La Convention citoyenne veut un référendum bidon pour justifier la démocratie trottoir

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La Convention citoyenne pour le climat a voté, ce dimanche 21 juin, en faveur d’un référendum visant à introduire la lutte contre le changement climatique dans la Constitution et à créer un crime d’écocide.

Un crime Ecocide  qui définit une atteinte grave à l’équilibre environnemental mondial et pouvant faire l’objet de lourdes sanctions comme les crimes contre l’humanité. Le premier problème c’est qu’il s’agit d’une inscription envisagée dans la seule constitution française et élaborée par un groupe essentiellement de français alors que la problématique est mondiale.

La seconde observation c’est que l’idée n’est pas de la Convention elle-même mais de Macron lui-même : la preuve d’une autonomie relative ! Le troisième élément est d’ordre méthodologique qu’est-ce qui peut définir un crime contre l’environnement, quel organisme, sur quels critères d’évaluation avec quelles sanctions . Tout cela se résume à une opération politicienne pour tenter de faire de la récupération idéologique pour r actuellement en panne dans les .   pour la plupart des autres mesures.  elles sont à la fois tellement banales et  tellement contradictoire= aussi que finalement la Convention a eu le grand courage de tout renvoyer aux politiques. Ce qui –Aurait dû être fait dès le début en lien avec les organisations et véritables experts de l’environnement au lieu de citoyens  choisies au hasard sur le trottoir.

Une démarche caractéristique de Macron qui veut détruire tous les corps intermédiaires pour renforcer son pouvoir théocratique. Finalement une restera pas grand-chose de cet pseudo Convention citoyenne sorte de détournement de la représentation nationale et dont vraisemblablement on parlera peu pas dans les semaines à venir. Pour preuve c’était ridicule idée de limiter la vitesse des automobiles à 100 km/h sur autoroute, pourquoi pas à 25 km puisque  le rapport entre consommation et émissions polluantes est généralement pertinent. On a quand même échappé à la menace des 28 heures sans perte de salaire alors  que la France a déjà tué sa compétitivité avec son initiative des 35 heures. Et pourquoi pas maintenant une convention citoyenne sur le coronavirus ?

Fausse démocratie-Convention citoyenne : les idiots utiles de Macron

Fausse démocratie-Convention citoyenne : les idiots utiles de Macron

 

On peut difficilement a priori juger du manque de sincérité des 150 citoyens pris au hasard ( sans doute après un filtrage méthodique portant sur plusieurs milliers !) qui se sont engagés de façon un peu naïve dans cette opération de démocratie trottoir proposée par Macron  dont l’objectif était surtout de ne pas  affronter les organisations en charge habituellement des questions environnementales et de façon plus générale les partis politiques. C’est la stratégie habituelle de Macron: contourner les organisations qu’il s’agisse du terrain écologique,, politique ou encore sociale ( y compris à l’intérieur de LREM).  Macron se veut le parti lui-même, le seul membre décideur, le seul membre penseur, le seul membre représentatif, les autres n’étant assimilés qu’à des collaborateurs de seconde zone y compris d’ailleurs au sein de son propre gouvernement. Du coup, cette opération convention citoyenne sur l’environnement était cousue de fil blanc dès le départ l’objectif était de détourner l’attention sur nombre de problèmes dans lesquels a chuté le président pour tenter d’orienter l’intérêt sur un objet normalement plus fédérateur. Or comme il fallait s’y attendre,  cette convention citoyenne en quelques mois n’a pu se transformer en en lieu d’expertise expert de l’environnement même si quelques propositions ici ou là paraissent évidentes mais d’une façon générale elles paraissent évidents y comprises à ceux qui fréquentent les bistrots.

 

 Rien de révolutionnaire que de développer le progrès tout en préservant les ressources de la Terre, la biodiversité, la qualité de la vie bref protéger la vie tous ceux qui vivent. Et de là sont sortis les idées les plus saugrenues comme celle consistant à limiter à 110 km/h la vitesse sur les autoroutes. Notons d’abord que ce ne sont pas sur les autoroutes que ce produisent les masses de d’émissions polluantes mais dans les zones denses des agglomérations. Ensuite cela va imposer à chaque automobiliste de réinvestir dans la vieilles 2cv classiques. Et encore on a échappé à la proposition de réduction du temps de travail à 28 heures sans réduction de la rémunération évidemment bref des propositions qui seront vite enterrées, détournées, déformées mais par contre utilisées politiquement par Macron tenter l’opération de manipulation politique. On essaiera de choisir deux ou trois questions susceptibles de recueillir 60 à 80 % d’adhésion pour donner l’impression que la cote de popularité du président de la de république qui s’effrite de jour en jour est en train de remonter surtout à la veille des élections de 2022. La ficelle est énorme. Mais la procédure elle-même était nulle même si cela ne remet pas en cause la sincérité des participants mais plutôt leur naïveté. Et pourquoi pas aussi des une convection citoyenne sur la coronavirus ? Avec referendum évidemment !

Les trois mesures gadget de la convention climat

Les trois mesures gadget de la convention climat

 

Il est clair que les 150 citoyens français ( tirés au hasard) n’ont guère fait œuvre d’imagination. La première mesure proposée, c’est de modifier la constitution pour y intégrer des objectifs environnementaux. Précisément ce qu’avait proposé Macron, pas vraiment une innovation et surtout pas sur le plan institutionnel car la constitution ne manque pas d’épaisseur elle manque surtout de rigueur dans son application ce qui est largement différent. La seule vraie innovation et cette idée saugrenue de limiter la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes au motif de diminuer les émissions de CO2 -une vraie mesure gadget celle-là dans la mesure où l’essentiel des émissions type CO2 est surtout le produit de la circulation en zone très urbanisée. Bref la conséquence de l’urbanisme et de la concentration urbaine qui contraint en moyenne chaque conducteur à faire de l’ordre de 50 km par jour.

La pollution sur autoroute uniquement française évidemment est marginale et renvoie au concept de la voiture de 1950 la fameuse 2CV Citroën. En matière de radicalisme on aurait pu aller plus loin et interdire totalement la circulation automobile sur autoroute pour lui substituer le vélo Solex dont la vitesse moyenne était moins de 30 km/h.

Cette mesure pose évidemment un énorme problème industriel mais aussi écologique sans parler des insuffisances technologiques car il y a aujourd’hui d’autres solutions que le moteur à explosion alimentée par le pétrole. On sent très nettement que ces travaux ont été très orientés ( 120 experts pour 150 participants théoriques et moins de 100 en pratique). En outre une mesure comme beaucoup d’autres à caractère punitif typique  de la régulation française qui par ailleurs a fait couler  la compétitivité et l’innovation.

Ne restera évidemment que la dimension qui intéresse Macron à savoir la recherche d’un certain consensus pour l’inscription tout à fait superficielel de la préoccupation environnementale dans une constitution qui ne changera rien. Même pas le délit dit de Cocide ( encore un concept d’écolo bobo ). Pour le reste, on a repris toutes les vieilles recettes bien connues dans certaines d’ailleurs peuvent être appliquées avec davantage de volonté. Il ne pouvait en être autrement de la part de ses 150 nouveaux convertis qui découvraient la problématique alors que des milliers et des milliers d’experts  et de responsables  travaillent  sur ces sujets depuis des années et des années. Encore heureux que la convention ait  rejeté la mesure la plus fantaisiste à savoir la réduction du temps de travail à 28 heures par semaine dans un pays la durée du travail est déjà la plus faible au monde, ce qui explique pique en partie les difficultés économiques, sociales , financières voire sociétales.

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation avec un reférendum!

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation avec un reférendum!

 

 

Il se confirme que la fameuse convention citoyenne de 150 personnes tirées au sort pourrait être une belle manipulation pour faire avaler l’augmentation de la fiscalité et notamment la taxe carbone ! Pour redonner aussi du tonus à une popularité de de  Macron qui s’effrite.

Le  gouvernement a donc lancé sa   convention citoyenne sur le climat dont personne ou presque n’en parle.  Une convention citoyenne qui est composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts (120!) et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention est chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Mais le premier ministre a déjà prévenu : pas question de reprendre n’importe quelle proposition de la convention dont d’ailleurs presque personne ne parle tellement cette  histoire de pseudo démocratie est marginale.Ou quand l’enquête trottoir se subtutusitue à la démocratie. Avec en plus la grosse ficelle du referendum! ( pas sur les retraites, sur l’environnemene=t!)

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