Archive pour le Tag 'convention'

Macron: au mieux une convention citoyenne bidon

Macron:  au mieux une convention citoyenne bidon

 

Il est clair que le président de la république cherche de l’oxygène pour exister politiquement. En effet après la lamentable dissolution de l’Assemblée nationale, ses prérogatives se sont réduites comme peau de chagrin. En vérité le pouvoir a été transféré à un gouvernement instable et à une assemblée nationale complètement déstabilisée et immature. Et le président ne peut même pas intervenir même pour choisir un premier ministre qui lui convient.

Du coup, ses experts en communication lui ont  proposé de reprendre pour la énième fois l’idée d’une consultation.   » Les Français doivent trancher sur un certain nombre de sujets » a déclaré Macron sans préciser les formes de la consultation et encore moins leur objet. Preuve s’il en était qu’il s’agit uniquement d’une initiative politicienne visant à exister.

Le problème c’est que les référendums sont soumis à restrictions quant à leur objet et ne peuvent pas se substituer aux responsabilités des institutions. Le questionnement doit souvent tourner autour des questions d’évolution constitutionnelle. Comme déjà indiqué, Macron a déjà évoqué à plusieurs reprises le recours au référendum mais sans jamais tenir ses promesses. Le problème en effet c’est qu’il risque de perdre cette consultation très dangereuse qui pourrait se transformer en pour ou contre le départ du président. Aucun des récents présidents de la république n’a d’ailleurs voulu se soumettre à cet exercice dangereux.

Reste l’autre forme de consultation à savoir la convention citoyenne qui est à la démocratie ce que McDo est à la gastronomie. En effet il s’agit de choisir une petite centaine de citoyens environ savamment noyautés par des experts qui les orientent vers les perspectives préalablement définies. En fait il s’agit surtout d’une manière d’éviter de passer par l’obstacle des institutions et officielles vis-à-vis desquels Macron a toujours manifesté le plus profond mépris.

Les précédentes initiatives de convention citoyenne n’ont d’ailleurs pratiquement débouché sur rien du tout. Voir à cet égard le fameux grand débat qui n’a même pas été synthétisé !

Avec Macron, au mieux Une convention citoyenne bidon

Avec Macron, au mieux Une convention citoyenne bidon

 

Il est clair que le président de la république cherche de l’oxygène pour exister politiquement. En effet après la lamentable dissolution de l’Assemblée nationale, ses prérogatives se sont réduites comme peau de chagrin. En vérité le pouvoir a été transféré à un gouvernement instable et à une assemblée nationale complètement déstabilisée et immature. Et le président ne peut même pas intervenir même pour choisir un premier ministre qui lui convient.

Du coup, ses experts en communication lui ont  proposé de reprendre pour la énième fois l’idée d’une consultation.   » Les Français doivent trancher sur un certain nombre de sujets » a déclaré Macron sans préciser les formes de la consultation et encore moins leur objet. Preuve s’il en était qu’il s’agit uniquement d’une initiative politicienne visant à exister.

Le problème c’est que les référendums sont soumis à restrictions quant à leur objet et ne peuvent pas se substituer aux responsabilités des institutions. Le questionnement doit souvent tourner autour des questions d’évolution constitutionnelle. Comme déjà indiqué, Macron a déjà évoqué à plusieurs reprises le recours au référendum mais sans jamais tenir ses promesses. Le problème en effet c’est qu’il risque de perdre cette consultation très dangereuse qui pourrait se transformer en pour ou contre le départ du président. Aucun des récents présidents de la république n’a d’ailleurs voulu se soumettre à cet exercice dangereux.

Reste l’autre forme de consultation à savoir la convention citoyenne qui est à la démocratie ce que McDo est à la gastronomie. En effet il s’agit de choisir une petite centaine de citoyens environ savamment noyautés par des experts qui les orientent vers les perspectives préalablement définies. En fait il s’agit surtout d’une manière d’éviter de passer par l’obstacle des institutions et officielles vis-à-vis desquels Macron a toujours manifesté le plus profond mépris.

Les précédentes initiatives de convention citoyenne n’ont d’ailleurs pratiquement débouché sur rien du tout. Voir à cet égard le fameux grand débat qui n’a même pas été synthétisé !

Politique: « La Convention » de Bernard Cazeneuve : une autre gauche ?

Politique: « La Convention » de Bernard Cazeneuve : une autre gauche ?

Bernard Cazeneuve réunit ses troupes pour lancer un nouveau parti socialiste en espérant pouvoir créer un espace social-démocrate. La question de savoir s’il s’agirait vraiment d’un parti social démocrate. C’est à dire d’un mouvement véritablement représentatif des couches sociales qu’il prétend représenter. Ou alors simplement un club d’élus comme c’est le cas actuellement pour ce qui reste du PSE. Ce parti a choisi le nom « la convention » *. Un nom historiquement qui a du sens mais politiquement déjà à côté de la plaque pour être compris par les électeurs. Le signe sans doute que ce parti est déjà sous influence de pros de la politique.

*La Convention nationale est à la fois le régime politique français et le Parlement qui gouverne la France du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795 lors de la Révolution française. Elle succède à l’Assemblée législative et fonde la Première République.

Ce samedi, l’ancien Premier ministre a donné rendez-vous aux adhérents de son nouveau mouvement politique, baptisé La Convention, pour ce qu’il présage être « une grande réunion publique », au palais des sports de Créteil, dans le Val-de-Marne. Lancée en mars dernier, la formation compterait 7 000 adhérents indique le JDD:

Mais ce mouvement espère aussi faire revenir dans la maison sociale-démocrate les brebis qui se sont égarées dans les limbes du macronisme. La semaine dernière, le JDD publiait une tribune intitulée « Pourquoi nous serons aux côtés de Bernard Cazeneuve le 10 juin à Créteil » et signée par des élus ou militants se présentant « de gauche de toujours » mais assumant avoir pourtant apporté leur soutien à la candidature d’Emmanuel Macron en 2017 et, pour la plupart, également en 2022, malgré les renoncements du Président sortant sur le plan social.

La tribune est notamment initiée par Gilles Savary et Yves Durand, cofondateurs en 2020 avec les ministres de l’époque, Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt, du mouvement Territoire de progrès (TDP), qui se veut l’incarnation d’une aile gauche au sein de la majorité présidentielle.

Tous deux finissent par quitter la formation macroniste, en même temps qu’une quinzaine de membres, en novembre dernier, pour protester contre la fusion avec Renaissance et « le renoncement de la direction actuelle de TDP à son projet initial ». Pour l’anecdote, rappelons qu’il s’agissait déjà… de la refondation « d’une gauche sociale-démocrate dans notre pays ».

Reste à voir si les électeurs suivront dans cette direction. Car pour l’heure, aucun espace clair ne semble se dégager entre l’aile gauche de la macronie et la Nupes. En 2017, plus d’un électeur sur deux de François Hollande votait Emmanuel Macron dès le premier tour, tandis qu’en 2022 le président sortant recueillait encore 29 % des voix des sympathisants socialistes rien qu’au premier tour.

« La plupart des électeurs modérés de gauche sont partis sur Macron en 2017, et le sont restés en 2022. Un tiers de son électorat se déclare d’ailleurs encore de gauche, souligne le politiste Rémi Lefebvre, spécialiste du Parti socialiste. C’est un électorat qui a basculé, alors même qu’Emmanuel Macron n’est plus sur des forces de gauche » Ces derniers pourront-ils rebasculer ?

Peut-être qu’une brèche à gauche va s’ouvrir au moment de la succession, encore incertaine, d’Emmanuel Macron. Si des profils comme ceux d’Édouard Philippe ou Gérald Darmanin s’imposent pour prendre le relais, il sera plus difficile de suivre pour les électeurs se considérant de gauche. « Bernard Cazeneuve préempte un espace qui n’existe pas encore en anticipant qu’il pourrait se dégager. C’est une manière de prendre date pour l’élection présidentielle. La vie politique est une dynamique, un espace peut se rouvrir », estime le politiste.

Il y a aussi la question des électeurs modérés de gauche qui sont restés dans leur camp et ont voté pour la Nupes. Si le Parti socialiste continue de suivre une offre principalement incarnée par La France insoumise ou Jean-Luc Mélenchon, la rupture pourrait être consommée pour certains. Mais Rémi Lefebvre rappelle que pour l’instant, « la gauche reste très attachée à son unité, à la Nupes ». Et même si Bernard Cazeneuve appelle à dépasser les sensibilités et les partis pour se rassembler, le panel qui sera présenté ce samedi reste pour l’instant assez étroit.

« D’abord on rassemble son camp. Comment arriver au bout quand vous commencez à tirer sur votre camp en considérant que vous êtes irréconciliable avec une partie de la gauche ? La gauche a besoin de toute la gauche », a lancé Olivier Faure, interrogé mercredi à propos de l’initiative de l’ancien Premier ministre, sur Public Sénat, voyant en elle « une impasse ».

Pour l’heure, « le salut de Bernard Cazeneuve ne pourrait venir que d’une dynamique qui agrégerait à la fois les anciens macronistes de gauche et la frange modérée de l’électorat Nupes », résume Rémi Lefebvre. Un pari sur l’avenir, donc, qui risquerait de ne pas être suffisant face à un Rassemblement national toujours plus fort.

Société-Convention sur la fin de vie : Une caricature de démocratie

Société-Convention sur la fin de vie : Une caricature de démocratie

Revoilà une convention citoyenne cette fois sur la fin de vie qui va réunir 150 personnes tirées au hasard et qui prennent la place une nouvelle fois des organisations représentatives et des institutions existantes. Bref une nouvelle fois, une caricature de la démocratie. En quelques réunions les 150 personnes tirées au hasard seront bien entendu manipulés par les experts choisis par le pouvoir. Il s’agit pour Macron de mettre en opposition ce qui sortira de cet pseudo convention avec les institutions officielles quitte d’ailleurs plus tard à ne pas tenir compte des propositions de ladite convention.

La Convention citoyenne sur la fin de vie a débuté Vendredi. On se demande vraiment pourquoi on maintient le conseil économique et social si son rôle se borne à fournir le papier,les crayons, le transport, le gîte et le couvert. À moins de le transformer en agence de voyages.
Thierry Beaudet, Président du Conseil économique, social et environnemental, qui gère son organisation, tente d’en expliquer l’intérêt et la légitimité (intreview JDD)

Avez-vous arrêté la liste des 150 citoyens participant à la convention sur la fin de vie ?
Au moment où je vous parle, 152 billets de train, 152 chambres d’hôtel ont été réservés, 152 citoyens seront donc là vendredi. Ils devraient même être environ 170. Le plus jeune a 20 ans, le plus âgé 87. Ils viennent de grandes villes, comme Marseille, Lyon ou Bordeaux, moyennes comme Le Mans ou Vannes, ou plus petites comme Vernon. On attend aussi trois Ultramarins. Leurs métiers sont très divers. Il y a un étudiant, une aide-soignante, un agriculteur, un comédien retraité, le maire d’une commune rurale, des chefs d’entreprise, des enseignants…​

Une mini-France comme le souhaitait le comité de gouvernance chargé du pilotage ?
Le panel reflète la diversité de la société française. Nous avons contacté, par téléphone, 11 000 personnes tirées au sort, croisé différents critères – genre, âge, catégories socioprofessionnelles, situation géographique, niveau de diplôme. Parmi eux il y aura sans doute des croyants, des non-croyants, des soignants, des Français qui auront – ou non – été confrontés à des situations de fin de vie. Comme il peut y avoir un peu de déperdition – ce n’est pas évident d’être mobilisé neuf week-ends entre décembre et mars –, nous en avons retenu plus de 150, pour ne pas avoir à en tirer au sort en cours de route, comme ça avait été le cas lors de la Convention climat.

« Qu’ils aient une vision partagée ou des désaccords, ils pourront exprimer des positions étayées ».

Comment les débats vont-ils s’organiser ?

Il y aura trois séquences : en décembre, une phase d’appropriation du sujet par les citoyens ; en janvier-février, les délibérations, et en mars, la restitution. On ne demande pas aux citoyens d’écrire un projet de loi, mais de délibérer ensemble pour répondre à ​​la question posée par la Première ministre : « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » Qu’ils aient une vision partagée ou des désaccords, ils pourront exprimer des positions étayées.

Que se passera-t-il durant la première phase ?​
Les citoyens vont d’abord découvrir les lieux, apprendre à se connaître, comprendre ce qu’on attend d’eux. Le comité de gouvernance – qui compte notamment deux citoyens ayant participé à la Convention climat – a construit un socle documentaire sur la fin de vie, prévu des rencontres avec l’exécutif, le Parlement, et des personnalités comme Alain Claeys et Jean Leonetti, les auteurs des lois sur la fin de vie. Les citoyens pourront ensuite décider d’autres auditions.

Quel est le budget consacré à la convention ?
Il est d’environ 4 millions d’euros. Outre l’organisation et l’animation des débats, cela comprend notamment ​​la prise en charge des citoyens, – leur frais de transport, d’hébergement, de restauration, éventuellement de garde d’enfants – et les indemnisations – 94,56 € par jour, avec des compléments, sous certaines conditions, pour compenser d’éventuelles pertes de salaire. Nous avons réussi à faire en sorte que ce complément de revenus ne prive pas des minima sociaux ceux qui en bénéficient.​

« La Convention climat était un exercice démocratique inédit… Nous en avons tiré des leçons »

À en croire les sondages, une large majorité des Français souhaitent qu’on autorise, dans certains cas, le suicide assisté ou l’euthanasie. Est-ce une perte de temps d’en discuter à nouveau ?​
La fin de vie est un sujet qui exige de la nuance ; on ne peut pas se contenter de sondages. Les citoyens décideront des problématiques qu’ils souhaitent développer. Je ne préjuge pas de ce que dira la Convention citoyenne. Mais j’imagine qu’ils évoqueront notamment l’accompagnement de la fin de vie, les soins palliatifs, les directives anticipées, le suicide assisté et l’euthanasie. La convention citoyenne permettra de débattre sereinement et d’exprimer des opinions éclairées. Les Françaises et Français qui le souhaitent auront accès via un site internet au socle documentaire dont disposeront les citoyens et pourront assister aux audiences publiques.​

Les citoyens participant à la Convention citoyenne sur le climat étaient déçus des suites données à leurs propositions. En avez-vous tenu compte ?
La Convention climat était un exercice démocratique inédit… Nous en avons tiré des leçons. Il faut de la clarté dans ce qui est demandé aux citoyens, éviter les promesses de reprises « sans filtre ». Il faut une bonne articulation des différentes contributions au débat national et que l’exécutif s’engage à rendre compte de ce qui sera fait des travaux des citoyens. Je pense que sur ces points nous avons été entendus.

« Il faut créer les conditions pour que la participation citoyenne ne soit ni un gadget, ni un tour de passe-passe »
Si les travaux ne sont pas pris en compte, cela va engendrer la même frustration…
La décision appartient à celles et ceux qui ont la légitimité de l’élection, la construction de la décision appartient à la société tout entière. La participation citoyenne s’inscrit dans un continuum démocratique. On ne peut pas développer la participation et y rester sourd. Je n’imagine pas qu’il n’y ait pas de suite donnée aux travaux de la convention.​


La participation citoyenne en France vous semble-t-elle suffisante ?

La démocratie ne s’arrête pas aux institutions, ni aux dimanches d’élections. Les Français ont envie d’être acteurs sur des sujets qui les concernent. Il faut donc développer la participation. Le Cese, missionné pour cela en 2021, s’y emploie depuis dix-huit mois, en associant régulièrement des citoyens à ses travaux, et sous des formats divers. ​La participation citoyenne est un carburant démocratique. Il faut créer les conditions pour qu’elle ne soit ni un gadget, ni un tour de passe-passe.

Convention citoyenne, Conseil national de la Refondation : où la démocratie de Macron à la sauce Poutine

Convention citoyenne, Conseil national de la Refondation : où la démocratie de Macron à la sauce Poutine

On sait maintenant que Poutine a mis en scène sa rencontre avec les mères des combattants.En réalité, des personnes savamment choisies, des proches de Poutine et même des comédiennes. Pour preuve d’ailleurs, la véritable responsable du mouvement des mères russes vient d’être mise en prison pour des protestations trop véhémentes vis à vis de la politique du Kremlin. D’une certaine manière, Macron procède de la même manière quant à ses rapports à la démocratie. Quand les organisations ne lui plaisent pas, il les contourne pour créer des pseudo conventions et autre Conseil national de la Refondation avec des citoyens savamment sélectionnés et-ou tirés « au hasard ».

Macron, a été formé par son épouse au théâtre et c’est cette discipline qui lui sert de repère pour gérer le pays. Il ne cesse en effet de contourner les organisations pour leur substituer de pseudos conventions et autre conseil national de la Refondation , sorte de démocratie en carton-pâte de théâtre.

Les participants sont choisis au hasard et évidemment complètement manipulés quand ils ne sont pas préalablement triés par exemple lors des déplacements de Macron qui peut ainsi faire son one-man-show en toute tranquillité.

Dans tous les domaines ou presque, Macron n’a cessé d’accumuler les actes de provocation et de détournement de la démocratie. C’est le président des paradoxes et des retournements de veste. Ainsi sa position vis-à-vis de l’Ukraine qui ne cesse d’être contredite, la dernière consistant à demander des garanties de sécurité pour la Russie. Autre exemple, celui concernant la réforme des retraites, universel au départ et finalement qui ne concernera que certains salariés du privé. Enfin cette invraisemblable politique de l’énergie qui nous conduit à importer alors que la France était précédemment le principal exportateur d’électricité en Europe. Un jour on ferme Fessenheim, le lendemain on annonce la création de 6 EPR et la rénovation de tout le parc nucléaire.Et on pourrait encore multiplier les exemples

Pour donner une légitimité à ses contradictions permanentes et à ses positions irresponsables, Macron invente les pseudo institutions démocratiques type Convention citoyenne et autre conseil national de la Refondation qui doivent régler en deux à trois mois ce que le pouvoir et les organisations officielles peinent à gérer depuis des années. Et on aboutit régulièrement à des orientation type auberge espagnoles: anecdotiques, inefficaces voire ridicules.

Convention sur la fin de vie : Une caricature de démocratie

Convention sur la fin de vie : Une caricature de démocratie

Revoilà une convention citoyenne cette fois sur la fin de vie qui va réunir 150 personnes tirées au hasard et qui prennent la place une nouvelle fois des organisations représentatives et des institutions existantes. Bref une nouvelle fois, une caricature de la démocratie. En quelques réunions les 150 personnes tirées au hasard seront bien entendu manipulés par les experts choisis par le pouvoir. Il s’agit pour Macron de mettre en opposition ce qui sortira de cet pseudo convention avec les institutions officielles quitte d’ailleurs plus tard à ne pas tenir compte des propositions de ladite convention.

La Convention citoyenne sur la fin de vie a débuté Vendredi. On se demande vraiment pourquoi on maintient le conseil économique et social si son rôle se borne à fournir le papier,les crayons, le transport, le gîte et le couvert. À moins de le transformer en agence de voyages.
Thierry Beaudet, Président du Conseil économique, social et environnemental, qui gère son organisation, tente d’en expliquer l’intérêt et la légitimité (intreview JDD)

Avez-vous arrêté la liste des 150 citoyens participant à la convention sur la fin de vie ?
Au moment où je vous parle, 152 billets de train, 152 chambres d’hôtel ont été réservés, 152 citoyens seront donc là vendredi. Ils devraient même être environ 170. Le plus jeune a 20 ans, le plus âgé 87. Ils viennent de grandes villes, comme Marseille, Lyon ou Bordeaux, moyennes comme Le Mans ou Vannes, ou plus petites comme Vernon. On attend aussi trois Ultramarins. Leurs métiers sont très divers. Il y a un étudiant, une aide-soignante, un agriculteur, un comédien retraité, le maire d’une commune rurale, des chefs d’entreprise, des enseignants…​

Une mini-France comme le souhaitait le comité de gouvernance chargé du pilotage ?
Le panel reflète la diversité de la société française. Nous avons contacté, par téléphone, 11 000 personnes tirées au sort, croisé différents critères – genre, âge, catégories socioprofessionnelles, situation géographique, niveau de diplôme. Parmi eux il y aura sans doute des croyants, des non-croyants, des soignants, des Français qui auront – ou non – été confrontés à des situations de fin de vie. Comme il peut y avoir un peu de déperdition – ce n’est pas évident d’être mobilisé neuf week-ends entre décembre et mars –, nous en avons retenu plus de 150, pour ne pas avoir à en tirer au sort en cours de route, comme ça avait été le cas lors de la Convention climat.

« Qu’ils aient une vision partagée ou des désaccords, ils pourront exprimer des positions étayées ».

Comment les débats vont-ils s’organiser ?

Il y aura trois séquences : en décembre, une phase d’appropriation du sujet par les citoyens ; en janvier-février, les délibérations, et en mars, la restitution. On ne demande pas aux citoyens d’écrire un projet de loi, mais de délibérer ensemble pour répondre à ​​la question posée par la Première ministre : « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » Qu’ils aient une vision partagée ou des désaccords, ils pourront exprimer des positions étayées.

Que se passera-t-il durant la première phase ?​
Les citoyens vont d’abord découvrir les lieux, apprendre à se connaître, comprendre ce qu’on attend d’eux. Le comité de gouvernance – qui compte notamment deux citoyens ayant participé à la Convention climat – a construit un socle documentaire sur la fin de vie, prévu des rencontres avec l’exécutif, le Parlement, et des personnalités comme Alain Claeys et Jean Leonetti, les auteurs des lois sur la fin de vie. Les citoyens pourront ensuite décider d’autres auditions.

Quel est le budget consacré à la convention ?
Il est d’environ 4 millions d’euros. Outre l’organisation et l’animation des débats, cela comprend notamment ​​la prise en charge des citoyens, – leur frais de transport, d’hébergement, de restauration, éventuellement de garde d’enfants – et les indemnisations – 94,56 € par jour, avec des compléments, sous certaines conditions, pour compenser d’éventuelles pertes de salaire. Nous avons réussi à faire en sorte que ce complément de revenus ne prive pas des minima sociaux ceux qui en bénéficient.​

« La Convention climat était un exercice démocratique inédit… Nous en avons tiré des leçons »

À en croire les sondages, une large majorité des Français souhaitent qu’on autorise, dans certains cas, le suicide assisté ou l’euthanasie. Est-ce une perte de temps d’en discuter à nouveau ?​
La fin de vie est un sujet qui exige de la nuance ; on ne peut pas se contenter de sondages. Les citoyens décideront des problématiques qu’ils souhaitent développer. Je ne préjuge pas de ce que dira la Convention citoyenne. Mais j’imagine qu’ils évoqueront notamment l’accompagnement de la fin de vie, les soins palliatifs, les directives anticipées, le suicide assisté et l’euthanasie. La convention citoyenne permettra de débattre sereinement et d’exprimer des opinions éclairées. Les Françaises et Français qui le souhaitent auront accès via un site internet au socle documentaire dont disposeront les citoyens et pourront assister aux audiences publiques.​

Les citoyens participant à la Convention citoyenne sur le climat étaient déçus des suites données à leurs propositions. En avez-vous tenu compte ?
La Convention climat était un exercice démocratique inédit… Nous en avons tiré des leçons. Il faut de la clarté dans ce qui est demandé aux citoyens, éviter les promesses de reprises « sans filtre ». Il faut une bonne articulation des différentes contributions au débat national et que l’exécutif s’engage à rendre compte de ce qui sera fait des travaux des citoyens. Je pense que sur ces points nous avons été entendus.

« Il faut créer les conditions pour que la participation citoyenne ne soit ni un gadget, ni un tour de passe-passe »
Si les travaux ne sont pas pris en compte, cela va engendrer la même frustration…
La décision appartient à celles et ceux qui ont la légitimité de l’élection, la construction de la décision appartient à la société tout entière. La participation citoyenne s’inscrit dans un continuum démocratique. On ne peut pas développer la participation et y rester sourd. Je n’imagine pas qu’il n’y ait pas de suite donnée aux travaux de la convention.​


La participation citoyenne en France vous semble-t-elle suffisante ?

La démocratie ne s’arrête pas aux institutions, ni aux dimanches d’élections. Les Français ont envie d’être acteurs sur des sujets qui les concernent. Il faut donc développer la participation. Le Cese, missionné pour cela en 2021, s’y emploie depuis dix-huit mois, en associant régulièrement des citoyens à ses travaux, et sous des formats divers. ​La participation citoyenne est un carburant démocratique. Il faut créer les conditions pour qu’elle ne soit ni un gadget, ni un tour de passe-passe.

Création d’ un commissariat général de la convention citoyenne permanente !!!

Création d’ un commissariat général de la convention citoyenne permanente  !!!

 

Face à la colère qui traverse le pays, la politologue Chloé Morin et la spécialiste de l’opinion Véronique Reille Soult proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une instance visant à fluidifier les rapports entre le monde politique et les citoyens: un commissariat général de la convention citoyenne permanente !.

 

Une preuve supplémentaire que la gauche est complètement perdue avec cette proposition saugrenue de création d’un commissariat général de la convention citoyenne permanente. Une nouvelle cathédrale administrative évidemment quand la problématique ne se résume pas à une question d’institution ou de ministère. Il s’agit de donner un vrai contenu à la démocratie participative et non de trouver des « trucse invraisemblables. Faut-il par ailleurs rappeler que c’était le rôle du commissariat général au plan d’associer les organisations sociaux professionnelles à la définition des grandes orientations du pays. Le « machin » proposé reflète bien le vide idéologique de la gauche perdue.

La France est en colère. Un sentiment profond, qui demeurera tant que l’on n’apportera pas des solutions nécessaires pour l’apaiser : reconnaissance, écoute et considération. Fini les réformes qui s’imposent d’en haut. Oui à la démocratie consentie. Pétitions, manifestations, violences… Les citoyens refusent désormais que l’exécutif leur dicte ses lois. La frustration est là ; la division aussi. A force d’avoir l’impression de ne pas être écoutés, les Français ne s’entendent plus. Alors la contestation gronde, chaotique, contradictoire, sans rien apaiser.

C’est une bonne nouvelle, à condition de prendre cette colère du bon côté. A revers. Elle trahit une énergie politique collective, un besoin toujours plus grand de s’exprimer et de s’impliquer dans les décisions. Mais à défaut de pouvoir proposer, on s’oppose. L’accueil réservé à la convention citoyenne pour le climat et le désir renouvelé d’un référendum d’initiative citoyenne ont envoyé de signaux forts. Les Français veulent que leur parole compte. Ils ont confiance en leurs opinions, parfois plus qu’en leurs élites. Aujourd’hui, pourtant, l’expression des citoyens est devenue un frein. Ce pourrait être une force.

Comme le président de la République l’a exprimé pendant la campagne présidentielle [le 18 mars, sur France Culture], « la priorité est d’arriver à créer de l’adhésion, du respect, de la considération entre des citoyens qui peuvent penser très différemment, en leur montrant que ce n’est pas une trahison de leurs convictions profondes, mais que ce sont d’indispensables compromis qu’on trouve pour vivre en société ».

Pour prendre le pouls de la France et faire chuter la pression, le système binaire du référendum serait trop limité. Pourquoi se contenter de consulter les citoyens quand on peut avant tout les écouter ? Les Français ont beaucoup plus à dire que « oui » ou « non ». Et ils aspirent à mieux que signer des mandats sous forme de chèques en blanc face à un avenir toujours plus incertain. On voudrait nous faire croire qu’il n’y a rien ou presque entre le fantasme de l’agora grecque et la réalité de la Ve République. C’est faux. Pour une démocratie participative qui ouvre la voie à un débat serein, ininterrompu et constructif, nous soumettons une solution simple et de bon sens. Nous appelons à la création d’un commissariat général de la convention citoyenne permanente, sous l’autorité directe de la présidence de la République.

Pour établir un lien direct et constant entre l’Elysée et les ambitions ou inquiétudes locales, il est devenu urgent de calmer les tensions sans manipulation ni récupération politique. Nous devons valoriser, dans le respect des règles, la parole des citoyens et reconnaître leur force de proposition.

Fin de vie: « Une convention citoyenne » pour se faire encore manipuler ?

Fin de vie: « Une convention citoyenne » pour se faire encore manipuler ? 

 

Dans une tribune au « Monde », la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs approuve l’idée du candidat Macron de soumettre à un débat national cette grave question.

Il est notamment opposé de créer une convention citoyenne sur le sujet. Un thème qui évidemment mérite une réflexion éthique très approfondie mais qui ne saurait  être soumise au diktat de quelques citoyens savamment choisis pour être manipulés. NDLR

 

Tribune. 

 

Jeudi 17 mars, le président de la République et candidat Emmanuel Macron a présenté son programme. Parmi un grand nombre de mesures proposées, il a exprimé son souhait de consulter les Français afin de répondre aux questions qui se posent sur la fin de vie. Ce projet de consultation citoyenne aurait vocation à « ne céder à aucun raccourci » face à des situations « humaines et déontologiques irréductibles », ce à quoi la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) souscrit pleinement.

Chaque jour, les 10 000 soignants que la SFAP représente vivent ces situations toujours singulières aux côtés des patients et de leurs familles. Face à l’imminence de la mort, chaque malade ou proche aidant est confronté à des questions existentielles. Pourquoi la maladie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi cette impuissance face à une issue inéluctable ? Aucune loi ne peut ni ne doit répondre à ces questions. La loi peut en revanche garantir à chacun les meilleures conditions pour traverser cette épreuve constitutive de notre humanité.

Depuis plus de vingt ans, c’est ce que le législateur français s’est efforcé de faire, souvent avec difficulté, parfois avec crainte, mais toujours dans le respect de l’équilibre. Trois grandes lois – Kouchner en 1999, Leonetti en 2005, Claeys-Leonetti en 2016 – ont dessiné un chemin singulier et respectueux, fondé sur la liberté du patient et le refus de l’acharnement, l’égalité des conditions d’accès aux soins palliatifs et la fraternité entre le mourant, ceux qui prennent soin de lui et son entourage qui l’accompagne. Fruits de processus délibératifs longs et fouillés, ces textes se distinguent par leur indifférence aux calculs politiques et par leur grand respect de la diversité des situations et des personnes. Ces trois lois adressent à toutes les personnes malades un message collectif : vous comptez pour notre société et nous allons tout mettre en œuvre pour vous soulager « quoi qu’il en coûte ».

La médecine palliative est née en France de cette volonté démocratique, en prenant le relais d’initiatives pionnières. Son objectif et ses pratiques révolutionnent le monde de la santé et constituent un grand progrès pour notre société. La médecine palliative ne s’attache pas à la pathologie, mais à la personne. Elle n’est pas une spécialité technique, mais un ensemble de pratiques et de rencontres, médicales, paramédicales et extra-médicales, organisées avec pour seule finalité d’offrir au patient et à son entourage un maximum de bien-être et un minimum de souffrance à l’approche de la mort. La médecine palliative est une révolution d’humilité pour le monde médical et pour notre société. Elle ne cherche ni la performance technique ni à repousser la mort à tout prix, mais plutôt à soutenir et soigner la personne pour lui permettre de vivre dignement jusqu’au terme de sa vie. En ce sens, elle renforce notre éthique médicale, fondée sur le serment d’Hippocrate : « Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. »

Pour une convention internationale du cyberespace

Pour une convention internationale du cyberespace

 

Après le scandale « Pegasus », qui a mis en en évidence l’utilisation du sabotage informatique comme nouvelle arme diplomatique, le chercheur en cybersécurité Ivan Kwiatkowski estime, dans une tribune au « Monde », que l’heure d’une « convention de Genève du cyberespace » est venue.( exctrait)

 

Tribune.

 

La technologie ayant une place croissante dans nos sociétés, la cyberdéfense est devenue une question de souveraineté pour la plupart des Etats, comme l’a prouvé le récent scandale Pegasus. Ceux qui n’ont pas les moyens de rivaliser avec les nations les plus puissantes sur le plan militaire ou économique renforcent leurs capacités d’attaque informatique. Déjà, la plupart des tensions et des conflits internationaux se manifestent également dans le cyberespace. Et ce n’est que le début.

Cette montée en puissance ne date pas d’hier. De nombreux Etats ont tenté de soutirer des renseignements d’ordre technologique, militaire ou stratégique à un large éventail d’acteurs depuis les années 1990. Presque trente ans plus tard, plus d’une centaine de groupes se livrent à ces opérations, de plus en plus de logiciels d’intrusion sophistiqués étant mis gratuitement à disposition du grand public. Un marché florissant s’est développé autour de la lutte informatique offensive, certaines entreprises fournissant même des logiciels ou des services dignes du mercenariat.

Face à ces menaces, aucun Etat n’a la capacité d’empêcher les attaques cyber, qu’elles le visent directement ou non. Afin de limiter les risques de cyberespionnage, la communauté internationale doit se concerter pour élaborer les normes technologiques de demain. La concurrence qui fait rage entre les Etats pour accaparer les prochaines avancées technologiques pourrait entraîner un morcellement de l’espace numérique. Si les accords bilatéraux fonctionnent pour l’instant, il est impératif de former des spécialistes en nombre pour permettre au secteur privé de se défendre efficacement contre les mêmes menaces.

 

En outre, les entrepr Projet Pegasus » : révélations sur un système mondial d’espionnage de téléphonesises étrangères, en particulier celles qui développent les équipements réseau ou traitent de données sensibles, devront accepter de se soumettre à des contrôles rigoureux pour inspirer une totale confiance (libre accès au code source, audits menés par des tiers de confiance, preuves de certificats logiciels, etc.). Les entreprises qui postulent à des marchés publics dans le domaine numérique devront respecter des conditions encore plus strictes.

Car les conflits du monde virtuel ont des conséquences dans le monde réel. L’immense majorité de nos activités repose désormais sur les technologies de l’information. Citons l’exemple de Stuxnet ou encore celui de la vague d’attaques destructrices Shamoon, pour illustrer l’ampleur des dommages pouvant être occasionnés.

Violence faite aux femmes : La Turquie quitte la Convention d’Istanbul ! ….Avant de quitter l’OTAN ?

Violence faite aux femmes : La Turquie quitte la Convention d’Istanbul ! ….Avant de quitter l’OTAN ?

 

 

La Turquie, ancien modèle laïc revient avec Erdogan à l’ère moyenâgeuse. L’islamisation forcée vient de conduire la Turquie a quitté la convention internationale d’Istanbul dont l’objet est de lutter contre la violence faite aux femmes.

 

Évidemment aucun parti islamiste local n’a protesté, au contraire c’était l’une des revendications de mettre fin aux « tracasseries » faites aux hommes qui maltraitent les femmes.

 

Il faut dire que dans les milieux traditionnels et archaïques le meurtre de femmes est admis. Pas moins de 300 femmes assassinées en Turquie par an. Le décret présidentiel, qui annule l’engagement de la Turquie, signé en 2011, à adopter une législation réprimant la violence domestique, signale une régression de la condition des femmes en Turquie. Il est d’autant plus choquant qu’il intervient à l’issue d’une année particulièrement meurtrière : en 2020, 300 femmes ont été assassinées en Turquie.

 

Un responsable du parti islamo-conservateur au pouvoir, l’AKP, eut ouvertement suggéré d’abandonner le traité l’année dernière. Raison invoquée : la charte nuirait à l’unité familiale, encouragerait le divorce et ses références à l’égalité favoriseraient la communauté LGBT, actuellement dans le collimateur des autorités. De quoi faire bondir les associations féminines et les défenseurs des droits de l’homme qui avaient déjà signifié leur inquiétude en descendant à plusieurs reprises dans les rues d’Istanbul et d’autres villes pour exhorter le gouvernement à renoncer à son dessein. En vain.

L’objectif d’Erdogan et de renforcer de renforcer sa base conservatrice tout en donnant des gages à ses alliés ultranationalistes dans la perspective du scrutin présidentiel de 2023. Un jeu d’équilibriste à la fois risqué et dangereux pour l’avenir du pays que l’Europe – qui venait tout juste d’amorcer un dégel avec Erdogan – observe avec préoccupation. «La décision de la Turquie (…) est une nouvelle dévastatrice (…) qui compromet la protection des femmes», déclare le Conseil de l’Europe dans un communiqué.

 

La question maintenant de savoir combien de temps encore la Turquie restera au sein de l’organisation atlantique cela d’autant plus qu’Erdogan ne cessent de multiplier les coups de couteau dans la solidarité militaire occidentale en s’approvisionnant notamment en matériel russe .  Pause

Une manif de la CONVENTION CITOYENNE LE 28 MARS !

Une manif de la CONVENTION CITOYENNE LE 28 MARS !

 

La fameuse convention citoyenne sorte d’auberge espagnole qui a réuni 150 citoyens supposés tirés au hasard et manipulés par les lobbys écolos non seulement réclame une représentativité démocratique mais maintenant veutse transformer en mouvement de protestation. Pour Macron c’est évidemment un boomerang qui lui revient en pleine figure , il pensait pourtant avec cette forme de pseudo concertation s’affranchir des institutions représentatives. Pour les intéressés de cette  pseudo convention, c’est évidemment la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Comme si n’importe quel citoyen pouvait prétendre en quelques semaines voire en quelques mois s’approprier la problématique sur un sujet aussi complexe et en plus décider des orientations du pays. Alors qu’en fait il n’ont participé  qu’à une discussion de bistrot mondain manipulée par des experts écolos qui s’assoient sur toute considération sociale, économique, voire technique et sociétale. Ou la gestion du pays par tranche de saucisson par des profanes voire des gauchistes. Macron, s’est  emmêlé les pieds avec cette concertation tordue et doit maintenant affronter non seulement l’opposition mais aussi la contestation interne.

Convention citoyenne : une note près de zéro pour la loi climat prend ses distances avec la loi climat

Convention citoyenne : une note près de zéro pour la loi climat prend ses distances avec la loi climat

Au cours du week-end,  les membres de la Convention citoyenne ont nettement fusillé la loi climat en attribuant des notes nettement sous la moyenne au projet par le gouvernement. La première surprise d’abord bien du fait que cette convention absolument pas représentative est largement noyautée par les écolos bobos se situe en organismes d’évaluation alors qu’il s’agissait clairement d’un lobby écolo noyauté par les experts.

Noté par les membres de la Convention citoyenne pour le climat, le gouvernement n’obtient pas la moyenne. On pourra largement considérer  que cette convention citoyenne n’avait aucune représentativité pour  définir une politique climatique et encore moins pour évaluer le travail législatif.

 L’affaire délibérément tordue engagée par Macron pour shunter les institutions démocratiques lui revient comme un boomerang. Conclusions essentielles de ladite commission:  l’objectif central de réduction de -40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 ne sera pas atteint avec les mesures gouvernementales envisagées dans la loi climat.

Chaque mesure a été évaluée par les membres de la Convention mais peu de mesures ont obtenu la moyenne. La réforme de l’article 1er de la Constitution pour y introduire la lutte contre le changement climatique par exemple a recueilli la note de 6,1. Une mesure par ailleurs complètement inutile et superfétatoire puisque le constitution contient déjà un texte relatif à l’environnement !

Le problème politique est d’une part que cette commission ne pouvait se prévaloir d’aucune représentativité et qu’elle  est le produit d’une manœuvre démocratique dilatoire du gouvernement. Le second problème politique majeur tient au fait qu’une nouvelle fois Macron a renié ses promesses. En effet sauf sur un ou deux sujets, il avait promis de retenir pratiquement l’essentiel des propositions de la convention. Or à peu près toutes ont été délayées, abandonnées ou déformées.

Convention citoyenne climat : le choix du simplisme face à la complexité

Convention citoyenne climat : le choix du simplisme face à la complexité

La convention citoyenne pour le climat « n’a fait que reprendre des idées qui circulent dans la société, idées simplistes alors que la complexité exige précisément de ne pas s’appuyer sur ces idées-là, estime Bernard Egal, un lecteur du Monde. Aurait-on l’idée de rassembler une convention citoyenne pour régler des problèmes monétaires ou mettre au point un vaccin ? Non, et pourtant la question climatique est bien plus complexe. »

Seuls les Etats instruits par des scientifiques et munis de l’outil de la complexité peuvent définir les stratégies à mettre en place pour arriver dans quelques décennies à zéro émission de gaz à effet de serre (et non à la neutralité énergétique, car celle-ci suppose qu’on n’arrête pas les émissions mais qu’on les masque par des mécanismes de compensation).

Seuls des Etats peuvent contraindre éventuellement d’autres Etats à arrêter de brûler des forêts équatoriales. Seuls des Etats pourront œuvrer pour la baisse des températures, parallèlement au zéro émission atteint sur toute la planète, en plantant plusieurs milliards d’arbres.

Il importe de bien comprendre que la forêt ne capte le CO² que pendant un temps limité, jusqu’à un équilibre entre la mort d’une partie des arbres et la pousse de nouveaux (moins d’un siècle en zone tempérée). Après, elle devient neutre en carbone et on ne peut plus l’utiliser pour compenser des émissions de CO². Il faudra à nouveau replanter mais, à force, il n’y aura pas la place sur Terre.

En revanche, si on arrête totalement l’utilisation des énergies fossiles – et donc les émissions -, on stabilise les températures. Il ne reste alors qu’à les faire baisser en plantant ce qu’il faut de forêts et en n’y touchant plus. Les experts le préciseront, mais on est certainement autour de dizaines ou centaines de milliards d’arbres nécessaires, soit beaucoup plus que la surface des Etats-Unis.

Dans ces conditions, l’idée que chacun peut faire quelque chose dans son coin n’a aucune consistance rationnelle et doit être combattue vigoureusement, car elle détourne le regard de l’essentiel, c’est-à-dire de mesures massives au niveau au moins européen.

L’urgence fait qu’au niveau de la planète et de chaque Etat, la politique climatique (et la prise en compte des pollutions qu’elle produit) doit être placée au-dessus des politiques économiques et sociales, sauf pour les pays très pauvres bien sûr. La diminution drastique de l’utilisation des énergies fossiles n’est pas discutable. Les politiques économiques et sociales, que ce soit de la part des institutions internationales ou des Etats, ne pourront que s’adapter à la politique climatique.

Une des ornières dans lesquelles on a tendance à tomber, c’est la confusion entre climat et environnement. S’il y a certains liens entre ceux-ci, il est essentiel, pour la compréhension et la mobilisation de tous, de ne pas se tromper d’objectifs. Tout cela montre bien l’importance de l’outil de la complexité. [...] La convention citoyenne pour le climat n’est pas un Etat, elle n’est pas experte, elle ne connaît pas la complexité (le journal Le Monde l’a bien montré dans son analyse de certaines de ses propositions). De ce fait, elle n’a strictement aucune légitimité bien qu’elle se croie supérieure au parlement !

Je suis effaré, par exemple, de voir qu’elle prône les biocarburants alors que beaucoup d’agronomes s’y opposent depuis trente ans ! Effaré qu’elle parle encore de véhicules propres, alors que ceux-ci exportent de la pollution vers des pays et des gens pauvres et créent les conditions de futurs conflits géostratégiques ! Je suis vraiment très négativement surpris que dans son budget, elle ait prévu la trompeuse et fallacieuse compensation carbone (dénoncée plus haut). Même l’interdiction des terrasses chauffées, totalement inefficace, est une bêtise en période de pandémie…

Finalement, cette convention ne pouvait faire mieux, malgré l’implication remarquable de ses membres, car, vu son mode de désignation (elle est composée de représentants de catégories sociales en lieu et place d’organisations structurées pour produire des idées et de la science), elle n’a fait que reprendre des idées qui circulent dans la société, idées simplistes alors que la complexité exige précisément de ne pas s’appuyer sur ces idées-là, quitte à les retrouver éventuellement plus tard, déchargées de leur gangue simpliste.

Aurait-on l’idée de rassembler une convention citoyenne pour régler des problèmes monétaires ou mettre au point un vaccin ? Non, et pourtant la question climatique est bien plus complexe.

Cette convention a – hélas ! – encore un peu plus affaibli le parlement. Au final, on aura fait croire à 150 personnes qu’elles travaillaient pour changer le monde, alors qu’elles n’étaient que les pions d’une stratégie électorale.

Bernard Egal, Mialet (Gard)

Convention citoyenne ou les limites de la démocratie Macronienne du hasard

Convention citoyenne ou les limites de la démocratie Macronienne du hasard

 

Gilles Savary ,ancien député PS de la Gironde et délégué général de Territoires de progrès estime qu’il est un peu malencontreux que le cinquième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat ait été entaché en France par la dissonance d’une polémique publique entre certains participants à la Convention citoyenne pour le climat et le président de la République. (Chronique dans l’Opinion)

L’objet de la controverse concerne l’énigmatique promesse présidentielle de soumettre « sans filtre » les conclusions de la Convention au pouvoir législatif, entretenant par là même l’espoir implicite que la discipline majoritaire à l’Assemblée nationale suffirait à les transposer telles quelles dans la loi. La messe n’est pas dite, mais il n’est pas anormal que certains citoyens de la Convention s’offusquent de constater que l’administration et les principaux secteurs économiques impactés à un titre ou à un autre par ses conclusions s’en soient saisis et tentent de les infléchir.

Il n’est pas de gouvernement et de représentation nationale, en France ou dans toute autre démocratie, qui ne puissent se dispenser du concours de l’administration pour vérifier que des idées généreuses n’enfoncent pas des portes ouvertes, ne produisent pas d’effets pervers ou de préjudices disproportionnés, et ne contrarient pas des principes techniques ou juridiques essentiels.

Il n’est pas plus illégitime que des représentants d’intérêts économiques et sociaux, caricaturés en lobbyistes vénaux par les garants de vertu, se signalent aux décideurs ultimes, gouvernement et élus du peuple, pour les alerter sur les conséquences de leurs décisions, car ce sont ces derniers in fine, et non pas les 150 conventionnels qui en assumeront sans partage la responsabilité. On peut par exemple souhaiter que notre pays renonce à soutenir ses pôles d’excellence aéronautique et automobile, mais il n’est pas méprisable que leurs patronats comme leurs salariés expriment leurs craintes qu’il en résulte plus de chômeurs français et plus d’avions chinois ou d’automobiles américaines, sans grand impact pour le climat.

C’est précisément le redoutable apanage de la responsabilité politique que d’être soumise à des équations et à des dilemmes déchirants. Gouverner, c’est précisément « filtrer » une multitude d’aspirations, d’intérêts, de revendications, de situations, de passions et de pressions contradictoires et parfois conflictuelles, pour tenter d’en trouver le chemin du compromis et de l’action acceptables. Et nul panel citoyen, catégoriel, auto constitué ou tiré au sort ne dispose de la légitimité d’en imposer aux représentants élus de toutes les composantes sociales et territoriales de la nation.

On peut regretter que cette règle du jeu hasardeuse n’ait pas été clairement posée ou intégrée dès le début des travaux de la Convention citoyenne, mais elle est consubstantielle à toute démocratie politique.

Cette expérience, qui ne met nullement en cause la sincérité et l’honnêteté des citoyens qui y ont participé, interroge moins notre politique climatique et environnementale, que la crise de légitimité qui affecte et menace notre démocratie représentative. A l’évidence, une réforme de nos institutions s’impose, ne serait-ce que pour dissiper la confusion des boussoles et des pouvoirs qui s’installe dans les esprits, surexpose le Président et alimente la combustion lente d’une sévère crise de régime.

Il est temps d’imprimer dans nos institutions l’esprit et la lettre des enseignements de Montesquieu en y intégrant, à leur place mais pas au-delà de leur place, les aspirations participatives de notre époque.

Boomerang de la convention citoyenne sur le climat : une pétition de 375 000 protestataires

Boomerang de la convention citoyenne sur le climat : une pétition de 375 000 protestataires

 

Le président de la république a reçu comme un boomerang les protestations véhémentes de membres de la fameuse convention citoyenne sur le climat. Les contestataires se sont organisés en association pour protester contre la non-application de leurs propositions. Il faut dire que le chef de l’État s’est pris  les pieds dans le tapis en affirmant qu’il reprendrait sans filtre la quasi-totalité des propositions. En réalité il n’en intégrera que quelques-unes. D’où cette pétition qui a recueilli 375 000 signataires

 

L’objectif: «sauver» la Convention face au gouvernement qui «détricote» et «affaiblit» les mesures formulées. Avec 375.000 signataires à ce jour, l’initiative a déplu au président de la République, «très en colère contre des activistes qui [l’]ont aidé au début et qui disent maintenant, il faut tout prendre».Pour se défendre le chef de l’État a déclaré que les travaux de cette convention citoyenne n’étaient ni la Bible ni le Coran !

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