Politique Macron à la télé :les Français ne sont pas convaincus
C’est le grand paradoxe d’un côté la plupart des différentes mesures évoquées par le président de la république lors de sa conférence de presse sont soutenues mais globalement pour les Français tout cela demeure au niveau des mots et 65 % ne sont pas convaincus par Macon. La preuve sans doute que la posture politique du président et ses bavardages incessants et contradictoires ne parviennent plus à obtenir l’adhésion.
Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Pour 62% de la population, le chef de l’État n’a été ni «à la hauteur des enjeux pour le pays», ni «proche de leurs préoccupations» (66%). Fidèles, les sympathisants de Renaissance constituent l’unique base électorale séduite par la prise de parole présidentielle (72%). Ainsi 59% des électeurs des Républicains, 65% des socialistes, 70% des insoumis et 86% des lepénistes ont exprimé leur insatisfaction. C’est l’un des plus mauvais scores d’Emmanuel Macron après une intervention télévisée.
Pourtant, les Français réservent un meilleur accueil aux annonces présidentielles. Sur les onze mesures principales énoncées mardi, neuf récoltent l’approbation d’une majorité des Français. En tête, la baisse de 2 milliards d’euros d’impôts pour les classes moyennes, saluée par 85% de la population. La promesse d’un «réarmement civique» a également trouvé grâce aux yeux des Français, qui sont 72% à être favorables au doublement des heures d’instruction civique au collège et 61% à encourager l’expérimentation de la «tenue unique». Seules exceptions, le «doublement de la franchise de 50 centimes à 1 euro sur chaque boîte de médicament» qui recueille 76% de réprobation et la «confirmation de la hausse de 10% du prix de l’électricité» (88%).
Malgré leur popularité générale, ces mesures ne sont pas prioritaires pour 58% des Français, qui sont par ailleurs 62% à penser qu’Emmanuel Macron ne tiendra pas ses engagements.
À noter concernant le coup politique du recrutement de Rachida Dati que Seuls 30% des Français approuvent cette nomination, un score encore plus faible que celui de la sarkozyste Catherine Vautrin (31%). Rachida Dati ne suscite toutefois pas le même rejet qu’Amélie Oudéa-Castéra (52%), engluée dans une polémique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé seulement quelques jours après son arrivée au ministère de l’Éducation nationale. Ce n’est pas moins d’un Français sur deux qui demande sa démission. «L’effet Attal» ne sera par ailleurs pas parvenu à enrayer l’impopularité de la nouvelle équipe gouvernementale qui récolte le contentement de seulement 30% de la population.