Venezuela: Juan Guaido déclaré inéligible par un contrôleur général de la république inconnu !
Décidément on peut se demander sur quelle valeur s’appuient ceux qui défendent encore, comme Mélenchon, le régime politique du Venezuela ; un régime totalement dictatorial. D’abord parce que le président actuel a été élu à partir de fraudes manifestes ensuite parce qu’il a muselé le Parlement enfin parce qu’il vient de recourir à un contrôleur général de la république inconnu st corrompu pour destituer le président du Parlement, Juan Guaido. Pire pour l’interdire d’élections pendant 15 ans. Le Venezuela connaît une situation financière dramatique et une situation économique responsable d’une misère extrême dans le pays. Nombre de Vénézuéliens ont déjà quitté le pays car le dictateur s’oppose à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire. Après avoir étouffé l’économie, le président actuel du Venezuela, Nicolas Maduro, étouffe la démocratie et Juan Guaido, son premier rival. Or Juan Guaido, qui s’est déclaré président intérimaire du Venezuela le 23 janvier 2019, a été déclaré inéligible pour 15 ans par un «contrôleur général de la République», Elvis Amoroso, dont le seul écho de sa vie connu est sa probable implication dans des scandales de corruption. En se proclamant président intérimaire du Venezuela, Juan Guaido entendait contester la prise de fonction pour son second mandat de Nicolas Maduro le 10 janvier 2019. Au lieu de comparaître devant le parlement, Nicolas Maduro avait prêté serment devant le tribunal suprême de justice (composé presque exclusivement de recteurs chavistes), contrairement à ce que prévoit la constitution voulue par Hugo Chavez lui-même. Pour l’opposition, le scrutin présidentiel de mai 2018 qui a consacré la victoire de Nicolas Maduro, était si entaché de fraude qu’il n’avait aucune légitimité. Plus de 50 pays, dont les États-Unis, l’Union Européenne et la plupart des pays sud-américains, rejettent toute légitimité à l’élection de Nicolas Maduro à la présidence du Venezuela et ils reconnaissent Juan Guaido comme seul président du Venezuela. «Il n’est pas contrôleur. Il ne l’est pas [...] et il n’existe pas de sanction d’inéligibilité [...] Le Parlement légitime est le seul ayant le pouvoir de désigner un contrôleur», a déclaré Juan Guaido, rappelant qu’Elvis Amoroso avait été nommé à ce poste par l’Assemblée constituante, acquise au pouvoir et qui s’est arrogé tous les pouvoirs, législatifs, électoraux, et maintenant judiciaire. La «décision» d’Elvis Amoroso contre Juan Guaido ne repose sur aucune base juridique. Cette décision est le dernier avatar, le dernier signe d’une administration qui, quoique contrôlant l’ensemble des pouvoirs administratifs, judiciaires et législatifs, ne parvient plus à donner l’illusion d’un fonctionnement institutionnel normal. Ainsi, le ministre de la communication, Jorge Rodriguez, a annoncé depuis plus d’une semaine que l’ensemble des ministres avaient déposé leur démission. Depuis, le nouveau gouvernement n’a pas été nommé !