Archive pour le Tag 'Contrôles'

Sécurité routière :Davantage de contrôles concernant les stupéfiants ?

Sécurité routière :  Davantage de contrôles  concernant les stupéfiants ?

Le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot a annoncé jeudi sur RTL qu’allaient être menés «des contrôles de plus en plus importants» des chauffeurs, notamment «au niveau des stupéfiants», après la mort d’une lycéenne dans un accident de car scolaire jeudi matin près de Châteaudun (Eure-et-Loir). Un premier test salivaire aux stupéfiants du conducteur de 26 ans s’est «révélé positif», avait annoncé le parquet de Chartres, confirmant une information révélée par RTL.

«J’en ai parlé cet après-midi avec mon collègue ministre de l’Intérieur»Bruno Retailleau«nous allons mener un certain nombre d’actions pour opérer des contrôles de plus en plus importants», a indiqué Philippe Tabarot. «Malheureusement, ce qui avait été fait (…) contre l’alcool auprès d’un certain nombre de chauffeurs il y a quelques années, devra se faire au niveau des stupéfiants», a-t-il ajouté. Un test sanguin de détection des stupéfiants a été effectué sur le conducteur de car dont les résultats, plus fiables qu’avec le test salivaire, seront connus «très probablement dans la nuit ou demain dans la matinée», a indiqué Philippe Tabarot.

Covid France : les biologistes menacent de ne plus opérer les contrôles

Covid France : les biologistes menacent de ne plus opérer les contrôles


Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en avait pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie
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Covid SNCF : des contrôles massifs mais aléatoires

  • Covid SNCF : des contrôles massifs mais aléatoires

 

 

Pour les trains de banlieue il n’y aura aucun contrôle. Dans les trains longue distance, la  SNCF annonce qu’elle va effectuer des contrôles massifs mais aléatoires. Le dispositif reposera sur des «contrôles massifs, partout et à tout moment du voyage», a souligné la SNCF dans un communiqué: essentiellement à quai à l’embarquement, mais aussi à bord, ou à la descente du train.

Non aux zones sans contrôles d’identité (Castex)

Non aux zones sans contrôles d’identité (Castex)

 

Après Jacques Toubon, comme nouvelle défenseure des droits,Claire Hédon pour satisfaire sans doute certaines associations activistes avaient envisagé la création de zones dispensées de contrôle d’identité Une  proposition assez iconoclaste et surtout illégale. Le 12 février dernier, la Défenseure des droits Claire Hédon avait proposé d’expérimenter des «zones de non-contrôles», affirmant que «dans 95% des cas, les contrôles d’identité ne donnent rien».( Une argumentation très spécieuse qui appliqué aux autres champs d’intérêt général pourrait faire sauter toute raison de contrôler la législation).

 

«La Défenseure des droits (…) est une autorité administrative indépendante qui formule un certain nombre de préconisations. Il se trouve que le gouvernement de la République est également indépendant de la Défenseure des droits», a d’abord insisté le chef du gouvernement, Jean Castex. Avant de déclarer, sur les applaudissements des sénateurs : «Je dis solennellement devant le Sénat et devant le pays qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de zones sans contrôles d’identité en application des lois de la République.»

 

Depuis la défenseure des droits a sérieusement rétro pédalé en affirmant qu’elle avait été mal comprise !

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Un bel exemple de rétro pédalage de la très haute administration par la « Défenseure » des droits

qui avait suggéré qu’il y ait des zones sans contrôle d’identité. Une déclaration qui violait évidemment les règles de droit les plus élémentaires quand il s’agit de l’espace public notamment.

 

Jacques Toubon était aussi coutumier de ces réactions un peu surréaliste mais il avait suffisamment d’épaisseur politique et d’expérience pour ne pas s’affranchir de la légalité. L’ancienne journaliste s’est prise dans les pieds dans le tapis hypothéquant sans doute des positions qui pourraient être celles-là pertinentes à l’avenir quand au respect des libertés. Les arguments de la défenseure des droits paraissent un peu pathétiques :

 «Je n’ai jamais souhaité mettre fin aux contrôles d’identité», a-t-elle assuré, bien qu’elle défendît l’inverse quatre jours plus tôt. «Bien sûr il y a un moment où il faut ces contrôles. Quand il y a une atteinte à l’ordre public, quand il y a un comportement suspect, quand il y a une réquisition de la part du procureur. Bien sûr qu’il faut des contrôles. Bien sûr qu’il faut la présence de la police dans les quartiers, mais ça ne veut pas dire contrôler l’identité en permanence», a-t-elle jugé.

La Défenseure des droits plaide surtout pour une meilleure traçabilité de ces contrôles. «Il y a des quartiers excessivement difficiles, mais ce que je dis c’est qu’il y a des contrôles d’identité discriminatoires. La Cour de cassation l’a reconnu en 2016. La difficulté, c’est que l’on a du mal à évaluer le nombre de ces contrôles d’identité et leur motif», a-t-elle regretté.

Coronavirus Allemagne : contrôles aux frontières

Coronavirus Allemagne : contrôles aux frontières  

L’Allemagne qui entend maintenir les mesures très restrictives jusqu’en avril entend aussi renforcer les contrôles aux frontières

« Si nous ne parvenons pas à arrêter ce virus britannique, nous aurons 10 fois plus de cas d’ici à Pâques. Nous avons besoin de huit à dix semaines supplémentaires de mesures strictes », a déclaré Angela Merkel, selon des propos rapportés par Bild.

« Merkel a déclaré que les huit à 10 semaines à venir seraient très difficiles si la variante britannique se propageait en Allemagne », en en référence à une augmentation par 10 du nombre d’infections en Irlande liée au variant du coronavirus.

L’Allemagne a décidé le 5 janvier de prolonger et de durcir jusqu’à la fin du mois les mesures de confinement en vigueur dans le pays par crainte que le nouveau variant de coronavirus découvert en Angleterre, jugé plus contagieux, ne mette à genoux son système de santé.

L’Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses a fait état mardi de 12.802 nouveaux cas de contamination en Allemagne, tandis que le nombre de morts depuis le début de l’épidémie a augmenté de 891 à 41.577.

Couvre-feu Saint-Sylvestre : 45.000 contrôles

Couvre-feu Saint-Sylvestre : 45.000 contrôles

45.400 contrôles et à 6.650 verbalisations pour non-respect du couvre-feu lors de la soirée de la Saint-Sylvestre, annonce vendredi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. À noter aussi des situations conflictuelles et des agressions. Ces agressions ont conduit les policiers et gendarmes à réaliser 662 interpellations et à placer en garde à vue 407 individus”, écrit le ministère, faisant état de 25 blessés dans les rangs de la police et de la gendarmerie

Cent-mille policiers et gendarmes avaient été mobilisés pour veiller au respect de ce couvre-feu, en vigueur de 20h00 à 06h00 dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19.

“Même si les incidents ont été moins importants que les années précédentes, durant cette nuit, certains individus ont pris à parti, parfois de manière très violente avec des usages de mortiers d’artifice, les forces de l’ordre. “Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, tient à remercier les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, militaires du plan Vigipirate, ainsi que les personnels de sécurité civile engagés toute la nuit dernière pour assurer la protection des Français durant ce réveillon de la Saint-Sylvestre si particulier et se félicite que le couvre-feu a été particulièrement respecté à Paris, lieu habituel des rassemblements”, ajoute le ministère.

Brexit : des contrôles douaniers très coûteux

Brexit :  des contrôles douaniers très coûteux

Avec l’accord sur le brexit,  ce qui va changer fondamentalement ce sont les procédures douanières très complexes mais aussi très coûteuses. À l’intérieur de l’Union économique les biens circulent librement et surtout rapidement. Les processus de production actuels exigent en effet que la logistique soit très fluide et très régulière. Dans un premier temps et sans doute pendant quelques mois, le Royaume-Uni mais surtout l’Union économique vont se montrer très soupçonneux vis-à-vis des importations multipliant les contrôles.

 

Du coup, il faut s’attendre à des retards considérables de livraison et surtout à leur irrégularité. Or ce qui compte en logistique c’est précisément la régularité des flux. De ce fait, les politiques logistiques des entreprises vont se trouver bouleversées. Certaines devront même reconstituer des stocks toujours coûteux.

 

Par ailleurs, les difficultés vont décourager certains routiers de desservir le Royaume-Uni. D’où un déséquilibre de l’offre et de la demande de transport. Les coûts de transport entre l’Union économique et le Royaume-Uni vont s’envoler et peser sur la compétitivité des marchandises transportées.

 

De leur côté les transporteurs vont renoncer à exercer pour certains cette activité sur une relation trop peu rentable.

 

Il faut prendre en compte que la plupart des entreprises ont aujourd’hui supprimé les stocks et se font livrer souvent deux fois par jour. Sinon la production se trouve bloquée. Il est probable qu’on va s’apercevoir rapidement du caractère très néfaste des contrôles réinstallés des deux côtés de la frontière et qu’il conviendra de revoir cet accord.

 

 

Ski : contrôles aux frontières !!!

Ski : contrôles aux frontières !!!

 

La France se convertit très tardivement à l’idée de la fermeture des frontières. Non pas cette fois pour empêcher l’arrivée d’éventuels contaminés mais pour empêcher des skieurs français de pratiquer leur sport à l’étranger . De toute façon, une idée légalement très discutable et par ailleurs difficilement applicable. Comment en effet distinguer les voyageurs qui franchissent les frontières pour d’autres motifs que le ski et ceux qui se rendent ou reviennent des stations de montagne. il faudra aussi identifier ceux qui ont réellement skier et les autres.

 

“L’idée, c’est d’empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations” de Suisse ou d’Espagne, a déclaré le Premier ministre sur RMC et BFM, en rappelant que les remontées mécaniques des stations françaises resteraient fermées pour les fêtes de fin d’année.

“On va instaurer (…) ce qu’on appelle une quarantaine, c’est-à-dire qu’on fera des contrôles aléatoires à la frontière et que le préfet pourra instaurer la mise en quarantaine de sept jours”, a-t-il ajouté.

Centres d’appels à l’étranger : désormais contrôlés

Centres d’appels à l’étranger : désormais contrôlés

Nombre d’abonnés sont régulièrement assaillis par des appels provenant de l’étranger. Des appels à caractère commercial avec parfois des interlocuteurs parlants difficilement le français (mais sans doute moins payés que le seraient des résidents téléphonant de France). Des appels parfois inquiétants avec seulement des messages ou pas de message du tout qui incitent  à rappeler. Des appels surtout concentrés autour de 12h14 heures voir après 18 heures. Ces appels sont souvent émis avec un faux numéro qui laisse supposer qu’il vient  de France. Le gendarme des télécoms a donc décidé, comme l’année dernière, de s’attaquer au démarchage téléphonique abusif avec de nouvelles mesures qui doivent en partie entrer en vigueur jeudi 1er août.

Certaines sociétés n’hésitent pas à tromper les usagers en affichant un numéro qui leur est familier, débutant par 01, alors même qu’il s’agit d’un appel international, rappellent nos confrères des Echos. Ce qui augmenterait le taux de réponse.

L’Arcep a tranché: pour les communications provenant de l’international, il ne sera plus possible d’utiliser un numéro géographique (01 à 05) ou polyvalent (09). Les opérateurs seront chargés de contrôler le bon respect de cette nouvelle règle et d’interrompre immédiatement « des appels ou messages utilisant des numéros usurpés. »

L’Arcep a pris la décision de reporter de deux ans la mise en application de ces mesures pour laisser aux opérateurs le temps de se retourner.

Contrôles techniques autos plus complexes et plus chers en mai 2018

Contrôles techniques autos  plus complexes et plus chers en  mai 2018

 

Dès le moi de mai, un contrôle technique nouveau qui va porter sur plus de 600 points  et va permettre de rejeter à peu près 50 % des véhicules ! Autre nouveauté : 127 défaillances critiques font leur apparition. Elles impliqueront l’immobilisation du véhicule sous 24 heures. Avec en plus une augmentation sensible de la facture qui pourrait au moins doubler pour l’automobiliste lors du contrôle. En effet,  le nombre défaillances  va passer de 196 actuellement à 467. On peut évidemment se réjouir que les contrôles prennent en compte à la fois la sécurité et l’environnement mais dans le cas d’espèce,  il s’agit surtout d’encourager à l’achat de véhicules neufs pour soutenir une industrie automobile aux perspectives incertaines compte tenu d’une part de l’augmentation de la fiscalité sur le diesel et surtout d’autre part des perspectives de développement de la voiture électrique. Le véhicule contrôlé qui écope d’une ou plusieurs défaillances qualifiées de critiques se verra apposé sur le pare-brise une vignette signifiant l’obligation de contre-visite et n’aura que 24 heures pour effectuer la réparation! Dans la majorité des cas, trouver dans un délai aussi court un professionnel capable d’effectuer la réparation est une illusion. En cas de circulation, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement immédiat). De quoi déclencher le courroux des automobilistes. Avec la nouvelle réglementation, la catégorie des défaillances passe de 2 à 3. Le contrôle va porter sur 606 points: 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ce qui change profondément la donne, c’est l’explosion du nombre de défaillances (ne les appelez plus défauts) entraînant une contre-visite. On passe ainsi de 196 défaillances dans le système actuel à 467 avec la réglementation en vigueur le 20 mai prochain. Pour les défaillances majeures, les automobilistes concernés bénéficieront d’un délai de deux mois pour effectuer les réparations et faire valider la correction de la défaillance auprès du centre de contrôle. L’affaire se corse pour les 127 défaillances critiques.  Le réseau SGS France a déjà identifié un besoin de 200 contrôleurs supplémentaires. Des contrôleurs dont le niveau de formation va passer d’un CAP à un Bac Pro ! Des détenteurs de Bac  souvent en pratique  nettement plus incompétents que les détenteurs de CAP. . «Nous estimons que nos besoins pourraient être portés à 500 contrôleurs à partir de mai 2018 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.»

 

Kerviel : a engagé 50 milliards mais les contrôles étaient efficients d’après la société générale !!!

Kerviel : a engagé 50 milliards mais les contrôles étaient efficients d’après la société générale !!!

 

 

On pourrait évidemment en sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. En effet lors du procès actuellement en cours concernant l’affaire Kerviel la représentante de la société générale a indiqué que les dispositifs de contrôle étaient très efficients tout en reconnaissant que Kerviel avait pu engager 50 milliards c’est-à-dire une fois et demie les fonds propres de la banque. En réalité s’il existait des trous énormes dans les dispositifs de contrôle c’était  volontaire dans la mesure où Kerviel et d’autres traders avaient réalisé dans le passé des profits énormes précisément en s’affranchissement des barrières théoriques internes « En 2008, notre dispositif de contrôle était conforme aux pratiques de la place », a assuré Claire Dumas devant la cour d’appel de Versailles.   « En 2008, notre dispositif de contrôle était conforme aux pratiques de la place », a assuré Claire Dumas. Pas mieux que les autres, donc, mais pas moins bien. « A la lecture du rapport de la Commission bancaire, il semble que la banque, à l’époque, était bien plus obsédée par les erreurs de calcul que par le risque de fraude », souligne cependant le président de la cour d’appel, Patrick Wyon. Claire Dumas n’en démord pas, les mécanismes de contrôle de la Société générale étaient à l’époque considérés comme suffisants, et ils ont été pris en défaut par « l’habileté, y compris relationnelle » de Jérôme Kerviel. Avant de convenir que « le contrôle de premier niveau s’est avéré défaillant », à savoir celui qu’aurait dû exercer Eric Cordelle, responsable hiérarchique direct de Jérôme Kerviel. Une affirmation avec laquelle l’ancien trader, qui se défend d’être un « fraudeur et un génie », n’est pas d’accord : « Les contrôles de la Société générale étaient très efficients. » Autrement dit, ses supérieurs étaient au courant de ses prises de positions non autorisées sur les marchés et le laissaient faire. « Dans ce cas, pourquoi avoir masqué à chaque fois ces positions par des opérations fictives ? », s’interroge le président de la cour d’appel.Parce que « ce qui se passe en salle des marchés doit rester en salle des marchés », notamment par rapport aux commissaires aux comptes, rétorque Jérôme Kerviel. (Avec BFM)

Attentats : 84% des Français veulent davantage de contrôles.

Attentats : 84% des Français veulent  davantage de contrôles.

Les attentats ont opéré  un basculement idéologique vers le sécuritaire ;  98 % des Français évaluent comme élevée la menace terroriste, selon le sondage IFOP pour Le Figaro et RTL. Des résultats qui vont contraindre le gouvernement de passer de la posture martiale à la prise d’action qui ne se cantonne pas au symbolique ou à l’accessoire. D’une certaine manière le gouvernement est pris au piège, en tout cas ses décisions seront très attendues.  Jamais depuis 1992, les menaces n’avaient atteint un tel niveau. A titre de comparaison, la menace avait été jugée élevée par 93 % des Français après Charlie Hebdo. Une différence qui peut s’expliquer par le type de victimes et le mode opératoire des terroristes. En s’en prenant à des anonymes, la France entière s’est sentie encore plus impliquée par les attentats. De la même manière, il n’existe pas de différence entre les zones rurales et zones urbaines. «C’est bien toute la France qui est ébranlée», reconnaît Jérôme Fourquet, directeur du pôle opinion de l’IFOP. La gauche, qui s’est toujours montré inflexible sur la défense des libertés individuelles, a largement basculé vers une dimension plus sécuritaire. De ce point de vue, ces attentats marquent sans doute un virage idéologique. Ainsi, 84 % des personnes interrogées se disent prêtes à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés pour mieux garantir la sécurité. Même à gauche, 65 % du Front de gauche et 87 % du PS souscrivent à cette idée. Corollaire des paroles martiales de François Hollande et Manuel Valls sur la France qui est désormais entrée en guerre, 59 % des Français approuvent ces déclarations et les conséquences que cela implique. Cette adhésion a une très forte conséquence sur les toutes les mesures envisagées par le gouvernement. «Désormais, les Français adhèrent non seulement à la rhétorique de la guerre, Valls avait déjà parlé de guerre en janvier dernier, mais également aux décisions entraînant une restriction des libertés publiques», affirme Jérôme Fourquet. Le fichier S, qui regroupe les personnes suspectées d’activités contraire à la sécurité du pays, constitue un point important de l’enquête et sans doute de la phase constitutionnelle et législative qui s’ouvre. Or, les Français sont largement favorables (74 %) à l’emprisonnement des personnes qui figurent sur ce fichier S. Une proposition qui retient l’adhésion de presque tous les Français, quelle que soit leur préférence partisane. Ils sont 47 % au FG, 64 % au PS, 87 % chez LR et 94 % au FN. L’électorat de gauche, traditionnellement très rétif à toutes atteintes aux libertés publiques, a cette fois-ci basculé.  Conséquence directe des attentats, 85 % approuvent l’intervention militaire en Syrie, alors même que les terroristes ont justifié leurs actes par les précédentes actions militaires françaises dans ce pays. Autre conséquence de l’attentat, les Français sont à 62 % contre l’accueil des migrants quand ils étaient 47 % à le souhaitent il y a seulement un mois.

 

Les contrôles de vitesse délégués au privé !! Non !

 

Les contrôles de vitesse délégués au privé !! Non !

 

 

Plus de 3000 morts, 35 000 blessés graves, des statistiques en progression (surtout pour les délits) et c’est à ce moment là qu’on envisage le désengagement de l’Etat pour recruter les effectifs de police et de gendarmerie vers des missions jugées plus prioritaires !! Sil y a une mission régalienne c’est bien celle-là. Par contre il n’est pas nécessaire de payer des fonctionnaires pour planter des pensées dans les massifs publics ou pour faire la cuisine dans les cantines (ou les hôpitaux). Oui la reforme de l’Etat et la gestion des fonctionnaires est à repenser entièrement, non pas à partir de réformes partielles ; contradictoires voire non conformes  au droit.  Le problème c’est que la politiques de sécurité est conduite par des responsables incompétents, ignorants de facteurs explicatifs de l’insécurité, ignorants du laxisme généralisé des contrôles, ignorants enfin du coût social au sens marge des accidents de la route. Il faut revoir bien sûr entièrement la politique de sécurité, sa philosophie, ses modalités, les contrôles mais pas en transférant cette tache au privé. Il y a bien d’autres secteurs pour supprimer la moitié des fonctionnaires inutiles.  Que «les contrôles de vitesse» soient gérés par les sociétés d’autoroutes. Voilà l’idée tordue proposée en début semaine par Nicolas Sarkozy, dans un entretien au Parisien. L’ancien chef de l’État veut permettre aux employés d’autoroute «de constater les infractions» liées à la vitesse et «de transmettre ces constats à l’autorité de police, administrative ou pénale». C’est-à-dire: dresser un PV au vu d’une infraction. . Sur cette question, le syndicat Unsa Police s’est également montré réticent. «C’est une mission régalienne de l’État. Si on leur confie la gestion complète des autoroutes, rien ne les empêchera de décider de changer les règles de limitation de vitesses sur telle ou telle portion de route», craint le syndicaliste Philippe Capon.  Vendredi matin, c’est au tour de Bernard Cazeneuve de mettre sur la table une proposition auusi saugrenue. Son idée: déléguer à «des réservistes de la gendarmerie, ou à des sociétés privées, dans le cadre d’un cahier des charges maîtrisé par l’État», la mission de conduire les radars mobiles, ceux qui sont embarqués dans des véhicules de police ou de gendarmerie banalisés en circulation, a expliqué le ministre de l’Intérieur, interrogé sur BFMTV-RMC. Comme Nicolas Sarkozy, un des objectifs du ministre est d’externaliser certains contrôles routiers, afin de concentrer les forces de l’ordre sur d’autres missions. «Ces contrôles son extraordinairement chronophages et prennent beaucoup de temps aux forces de l’ordre. »

Volkswagen : contrôles positifs à la pollution en France

Volkswagen : contrôles positifs à la pollution en France

 

 

De manière un peu hypocrite Ségolène avait annoncé des contrôles en France sur des véhicules Volkswagen  mais du coup pour éviter les discriminations on a contrôlé plusieurs marques.  Résultat :  positif à la pollution, les émissions dépassent et de loin les normes. Le dépassement des normes était attendu,  entre une fois et demi et 10 fois les normes. Et pas seulement Volkswagen. D’où l’extrême discrétion de Ségolène sur les marques en cause ;  Les premiers tests ont parlé et confirment bien la “tricherie” à laquelle s’est adonné Volkswagen (aussi les autres) concernant les contrôles antipollution de ses véhicules a indiqué vendredi 6 novembre Ségolène Royal. Ségolène qui oublie d’indiquer le nom des  constructeurs qui certes n’ont certes pas installé de logiciels truqueurs mais dont  les émissions dépassent largement les normes. La France avait lancé le 1er octobre une série de tests qui portent  sur une centaine de véhicules à moteur diesel pour détecter d’éventuelles fraudes à la pollution. Le scandale Volkswagen qui avait éclaté à la mi-septembre concerne un million de véhicules en France. Une première sélection de dix véhicules “de toutes marques” a ainsi été testée et révèle « un dépassement de 5 fois la valeur limite de la réglementation en oxydes d’azote” a précisé ce vendredi la ministre de l’Ecologie au micro de France Info.  »Sur les autres (véhicules testés) ce n’est pas le cas, c’est (un dépassement d’) un et demi à deux, c’est-à-dire l’écart que l’on connaît entre le contrôle sur banc et le contrôle en conduite réelle », a ajouté la ministre sans préciser quels étaient les constructeurs de ces autres modèles. « D’ici la fin du mois, nous aurons donc en grandeur nature un test qui sera homologué et qui pourra permettre le test sur la centaine de voitures » représentatives des modèles commercialisés en France, a assuré la ministre. Volkswagen est soupçonné d’avoir équipé des véhicules vendus dans le monde entier d’un logiciel permettant de tromper les contrôles antipollution. Le scandale a déjà provoqué plusieurs conséquences : la démission du patron du groupe, Martin Winterkorn, l’obligation pour le constructeur allemand de verser des milliards de pénalités et dédommagements et d’organiser un gigantesque rappel.

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