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Ukraine : 50 000 hommes pour contrôler la paix

Ukraine : 50 000 hommes pour contrôler la paix

 

Les pays occidentaux pourraien t prévoir l’envoi de 50 000 hommes pour favoriser la paix  entre l’Ukraine et l’URSS. Un chiffre inférieur à celui demandé par Zelinsky qui ont demandé 200 000. Les forces en question pourraient être déployées derrière le front.

 

Alors que Zelensky réclame l’envoi de 200.000 soldats occidentaux, les pays les plus impliqués dans le soutien à Kiev tablent plutôt sur le déploiement de trois divisions, soit plus de 50.000 hommes, qui seraient placées en arrière du front.

 Volodymyr Zelensky  a estimé le volume de forces occidentales qui devraient être déployées, selon lui, pour décourager Vladimir Poutine de reprendre les hostilités après un éventuel cessez-le-feu. « 200 000, c’est un minimum. Sinon, ce n’est rien », a-t-il dit lors d’une interview diffusée en marge du sommet économique de Davos. Le chef de l’État a ensuite complété ses propos en précisant que cette force ne serait pas possible sans le soutien américain, et que son format dépend aussi de la taille de l’armée ukrainienne. Pour l’instant en tout cas Poutine ne semble pas pressé de s’engager dans un processus de cessez-le-feu car la Russie progresse lentement mais régulièrement dans sa conquête en Ukraine. En outre les menaces de sanctions du président américain ne sont pas encore suffisamment concrètes pour influencer la Russie. 

 

Contrôler les aides publiques aux entreprises

Contrôler les  aides publiques aux entreprises

 Le nouveau gouvernement nommé fin décembre commence les discussions sur le budget 2025. Dans ce cadre, le sujet des aides publiques à l’investissement va très vite se poser : quelles aides renouveler, créer, supprimer ? Pour y répondre, il est fondamental de changer la manière de penser les aides publiques et d’y intégrer la notion de mesure des résultats et d’assurance croissance. La France ne peut plus se permettre de « raser gratis ». Par Isabelle Saladin, Présidente d’I&S Adviser (*) -dans « la Tribune »-

Face au niveau abyssal de la dette publique et au contexte socioéconomique de ce début 2025, le maintien sans condition de toutes les aides publiques aux entreprises devient insoutenable. Dans l’interview qu’il a donnée à la Tribune Dimanche le 29 décembre, Éric Lombard, ministre de l’Économie et des finances depuis le 23 décembre 2024, évoquait l’enjeu de la compétitivité ; il arguait qu’elle passe « par la formation, l’innovation et l’investissement », la mission de son ministère étant de soutenir les entreprises françaises « à se développer et à investir, dans un cadre européen ».

Un fait demeure indiscutable : notre pays a besoin de faire grandir ses PME pour qu’elles deviennent des ETI durables. Or une entreprise viable à long terme est une entreprise qui génère suffisamment de chiffre d’affaires et de résultat pour subvenir à ses besoins – salaires, investissements, charges fiscales, dépenses courantes, etc. Elle doit non pas compter sur les subsides de l’État pour assurer son développement, mais utiliser sa capacité budgétaire et ses perspectives de croissance, aussi modestes soient-elles compte tenu des incertitudes économiques, pour assurer son activité tout en préparant l’avenir.

De son côté, l’État pourrait légitimement exiger des entreprises privées qui bénéficient de son soutien, un suivi et des preuves quant à l’atteinte des résultats définis conjointement. C’est ni plus ni moins que ce que fait une banque quand elle demande des garanties à un ménage, par exemple en posant une hypothèque ou en exigeant une caution avant d’accorder un prêt. À défaut, une part des subventions versées (qui reste à définir) pourraient devoir être remboursées.

Ce principe serait facile à comprendre pour les chefs d’entreprise dans la mesure où, dans leur très grande majorité, ce n’est pas de l’argent qu’ils attendent de l’État, mais de la visibilité sur l’environnement économique, c.-à-d. qu’il soit juridiquement et fiscalement stable et sans taxes qui freinent les investissements et l’emploi.

Certains sujets prioritaires nécessitent des investissements très conséquents et l’appui financier de l’État pour acquérir la force de frappe requise à l’échelle mondiale. C’est notamment le cas des filières qui servent la souveraineté économique française, retenues pour France 2030 : l’IA, la cybersécurité, le cloud, le quantique, l’énergie, l’hydrogène, l’aérospatial, les télécommunications du futur, les biotechnologies, l’agriculture du futur, etc., a fortiori face aux États-Unis et à la Chine qui n’hésitent pas à investir massivement dans leur recherche et leur innovation et à adopter des stratégies protectionnistes pour sécuriser leurs positions.

Face à cette situation, il est crucial pour la France de régulièrement ré-établir ses priorités stratégiques et d’inscrire son action et son soutien dans le temps. Une volonté politique forte et une mobilisation collective des entreprises sont indispensables à ce changement en profondeur. C’est la condition non seulement pour sécuriser l’indépendance économique du pays, mais aussi pour saisir les opportunités de demain.

Pour que cette politique porte ses fruits, il est fondamental qu’elle soit menée dans une perspective à long terme et orientée business visant à rivaliser avec les géants mondiaux. Cela implique entre autres de mesurer les retours sur investissement générés par les financements publics accordés. Un accompagnement opérationnel des dirigeants par des professionnels expérimentés du développement d’entreprise (« operating partners », etc.), eux-mêmes engagés sur des résultats et rendant régulièrement des comptes, complèterait le dispositif. Ainsi les investissements dans l’innovation, la science et les technologies de rupture ne se limiteraient pas à des financements ponctuels ou ne relèveraient plus d’une logique d’assistanat.

Nous sommes à un carrefour : les choix qui seront faits détermineront la position de notre pays dans le monde de demain. Les enjeux soulevés sont cruciaux pour l’avenir économique et stratégique de la France. Mais ces choix doivent aussi être faits en n’oubliant pas que nous sommes Français et non Américains… Le libéralisme économique à l’anglo-saxonne est certes efficace, mais il a des conséquences sociales parfois dramatiques. Il serait risqué de le copier sans prendre en compte les spécificités sociales et culturelles de la France. Prenons le meilleur pour en faire nôtre et n’essayons pas de faire un copier-coller de façade.

L’histoire montre que des grandes nations peuvent renaître de leurs cendres grâce à des réformes radicales. S’il semble difficile de rattraper le retard de création de valeur technologique et industriel face à des nations qui avancent très vite, il est encore temps d’agir. Cela passera par un choc de modernisation radicale dans les domaines économiques et sociaux.

La question n’est donc plus de savoir si nous pouvons encore le faire, mais bien de savoir si nous avons le courage de prendre les décisions qui s’imposent, de changer de « mindset » et de réformer en profondeur. Difficile, mais pas impossible – à condition d’agir maintenant.

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(*) Isabelle Saladin est Présidente fondatrice d’I&S Adviser. Serial entrepreneuse ayant vécu et travaillé de nombreuses années aux États-Unis, elle crée Art-DV dans les années 2000, l’une des premières marketplaces françaises. En 2015, elle lance I&S Adviser, entreprise française d’operating partners

Déforestation: contrôler les importations en Europe

Déforestation: contrôler les importations en Europe

Un  collectif d’entreprises soutient dans un appel relayé par La Tribune des actions ambitieuses de l’UE pour éliminer la déforestation importée et réclame un engagement fort pour exiger la traçabilité à l’entrée du marché intérieur de l’UE.

 

Nous sommes 11 entreprises représentatifs de l’ensemble de la chaîne de valeur – des fournisseurs aux entreprises et aux distributeurs commerçants – à demander des actions ambitieuses de l’UE pour éliminer la déforestation importée, en commençant par la traçabilité à l’entrée du marché intérieur de l’UE.

La déforestation mondiale est un défi urgent pour la société et pour nos entreprises. Nous reconnaissons que nos entreprises ont une responsabilité dans cette lutte, car nos chaînes d’approvisionnement sont mondiales et comprennent des produits de base susceptibles de contribuer à la déforestation. C’est pourquoi nous sommes déterminés à mettre fin à la déforestation dans nos chaînes d’approvisionnement et nous avons mis en oeuvre des mesures à cette fin au cours des dix dernières années.

Cependant, malgré les progrès réalisés, la déforestation se poursuit à un rythme alarmant. La déforestation n’a pas seulement un impact sur le climat, elle est également liée à la perte de biodiversité et à un risque plus élevé de pandémies. C’est pourquoi mettre un terme à la déforestation doit être une priorité urgente pour nos entreprises et pour le monde entier.

La traçabilité et la transparence de la chaîne d’approvisionnement pour les matières premières à risque sont fondamentales pour entraîner un changement systémique. Comme indiqué dans le « Green Deal » européen, en tant que le plus grand marché unique du monde, l’Union européenne (UE) peut fixer des normes qui s’appliquent à l’ensemble des chaînes de valeur mondiales.

L’UE est donc bien placée pour promouvoir un approvisionnement plus durable des produits de base au niveau mondial par le biais du commerce. Fidèle à son potentiel, l’UE a activement promu le commerce en tant qu’outil de promotion de la durabilité, tant au niveau mondial qu’au sein des pays partenaires commerciaux, notamment dans le cadre de la vision exposée par le « Green Deal » européen.

Nos entreprises ont besoin d’un cadre juridique clair cohérent, donnant à toutes les chaînes d’approvisionnement des incitations permettant d’atténuer les risques de déforestation, favorisant collectivement la transparence pour une mise en oeuvre efficace en faveur en faveur des agriculteurs et des communautés locales. Pour cela, nous demandons à la Commission d’explorer l’utilisation renforcée des technologies innovantes telles que la surveillance par satellite. En effet, les informations relatives à l’origine des produits de base, lors de leur entrée sur le marché intérieur de l’Union, devraient être rendues disponibles en exploitant des techniques telles que les coordonnées GPS pour ces produits.

Par ailleurs, nous appelons la Commission européenne et les États membres à renforcer la coopération avec les pays producteurs de produits de base agricoles par le biais de l’assistance technique, de l’échange d’informations, des incitations commerciales et autres, et des bonnes pratiques en matière de préservation, de conservation et d’utilisation durable des forêts. 2

Nous considérons que le futur cadre juridique de l’UE visant à enrayer et à inverser le cours la déforestation mondiale due à l’UE doit être ambitieux dans ses efforts pour accroître la transparence et la responsabilité de la chaîne de valeur mondiale. Cela sera bénéfique en matière de protection et de restauration des forêts de notre planète, pour nos entreprises et pour un système commercial international transparent et équitable.

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Signataires (*)

Pablo Perversi, Chief Innovation, Sustainability & Quality Officer, Barry Callebaut ; Bertrand Swiderski, Sustainability Director, Carrefour Group ; Eric Soubeiran, VP Nature & Water Cycle, Danone ; Sara Miranda, Chief Communications & Corporate Responsibility Officer, Jerónimo Martins SGPS, S.A. ; Marie-Claire Daveu, Chief Sustainability & Institutional Affairs Officer, Kering ; Adrien Geiger, Group Sustainability Officer, L’OCCITANE Group ; Veronika Pountcheva, Global Director Corporate Responsibility, METRO AG ; Bart Vandewaetere, VP Corporate Communications & Government Relations, Nestlé EMENA ; Miguel Veiga-Pestana, SVP Corporate Affairs & Sustainability, Reckitt ; Judith Batchelar, Director of Corporate Responsibility & Sustainability and Public Affairs, Sainsbury’s ; Sarah Bradbury, Group Quality Director, Tesco.

Des « Brigades » de traçage pour contrôler le déconfinement

 

A la sortie du confinement, il y aura les tests, l’isolement des malades, mais aussi leur traçage. Cette stratégie ne passe pas seulement par la mise en place d’une application numérique (qui est envisagée) mais aussi par l’action de professionnels.  »Les Coréens ont une brigade de 20.000 personnes pour traquer les contacts, a noté la semaine dernière devant le Sénat le professeur Delfraissy, président du conseil scientifique.. Il y a de l’humain derrière le numérique. Mais ça, on ne l’a pas en France! Si on ne l’a pas, une application numérique ne marchera pas. » Le président du Conseil scientifique recommande donc de mettre en place une brigade « de peut-être 30.000 personnes ». « S’il n’y a pas d’humain, on va se planter », a-t-il averti.

La méthode du « tracing » est indissociable des tests. Une fois qu’un malade est testé positif, il faut être capable de retrouver toutes les personnes avec lesquelles il a été en contact pour les tester, et le cas échéant les isoler, à leur tour. L’application numérique (Stop Covid), telle qu’est est prévue pour le moment en France, ne donnerait pas aux autorités de santé l’identité des personnes malades. Elle servirait juste à avertir une personne ayant téléchargé volontairement l’application qu’elle a croisé une personne dépistée positive. Un complément humain est donc indispensable.

La stratégie du « contact tracing » a déjà été déployée au moment du stade 2 de l’épidémie et a permis de limiter la propagation de l’épidémie des Contamines-Montjoie. En Haute-Savoie, les épidémiologistes de Santé publique France avaient ainsi réussi à retrouver toutes les personnes ayant été en contact direct avec le premier malade, à les isoler et à éteindre le cluster épidémique. Cette tactique a néanmoins échoué avec le rassemblement évangéliste de Mulhouse.

A deux semaines du déconfinement, on n’en sait toutefois pas beaucoup plus sur le nombre précis de personnes qui pourrait composer cette brigade de traçage.

 

5G : des mesures pour contrôler Huawei

5G : des mesures  pour contrôler Huawei

- Le gouvernement envisage  enfin de prendre une série de mesures visant à limiter le déploiement de l’équipementier télécoms chinois Huawei en France, surtout sur  la 5G. La question de la norme 5G est en effet entrée dans une phase de véritable guerre entre les Etats Unis et la Chine (l’Europe étant à la traine faute de politique commune). L’enjeu est technologique mais aussi économique et sociétal. En effet,  il ne s’agit pas seulement d’un réseau téléphonique mais d’un système qui interviendra dans de nombreuses fonctions des systèmes de production et de consommation. L’impact économique sera énorme puisque la 5G sera au cœur de la plupart des activités humaines. (Énergie, transports, santé, services, consommation etc.) Enfin et peut-être surtout, ce sera un moyen de recueillir un nombre incalculable de données sur le comportement des ménages et des citoyens voir d’espionner. Sans doute pourquoi les États-Unis et d’autres pays s’opposent à la norme chinoise et en particulier à  Huawei, la plus puissante entreprise. Si pour les réseaux 3G et 4G, la guerre des équipementiers se jouait principalement entre Américains et Européens, pour la 5G, il faudra compter avec les géants chinois, Huawei en tête, à la croissance encore plus voyante côté réseaux qu’elle ne l’est côté smartphones. De quoi expliquer en partie que la Chine soit le pays qui investit aujourd’hui le plus dans la 5G : Pékin aurait prévu d’investir plus de 400 milliards de dollars dans son déploiement d’ici 2020. Alors certes, l’échelle géographique explique en partie des chiffres qui donnent le tournis, mais pas seulement. Aux États-Unis, on a décidé de traiter la 5G comme une question stratégique, et pas seulement commerciale. Face à une Chine qui fait donc du nouveau réseau une tête de pont pour pousser ses champions locaux, Donald Trump a confirmé l’interdiction faite aux opérateurs américains de construire leurs réseaux avec des matériels Huawei.  L’année dernière, une étude de la CTIA, le syndicat des industriels du mobile aux États-Unis, avait chiffré l’avantage que le pays avait gagné à se lancer très tôt dans la 4G, avantage estimé à 125 milliards de dollars pour l’économie américaine. En France, on envisage de prendre des mesures d’agrément pour bloquer  Huawei. L’une des mesures envisagées consisterait en une extension du pouvoir d’agrément de l’ANSI, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Avec un chiffre d’affaires de 93 milliards de dollars (81,7 milliards d’euros) en 2017, Huawei est le premier équipementier télécoms mondial, mais plusieurs pays occidentaux redoutent que Pékin n’utilise ses infrastructures à des fins d’espionnage. Aucune preuve n’a jusque-là été apportée pour étayer ces soupçons et le groupe a réfuté à de nombreuses reprises ces accusations. La controverse a toutefois conduit plusieurs pays occidentaux à restreindre l’accès à leurs marchés pour la téléphonie de cinquième génération (5G).

Un jury des citoyens pour contrôler les députés ?

Un jury des citoyens pour contrôler les députés ?  

Dans le cadre d’une nouvelle révolution démocratique Arno Pons, délégué général du think tank Digital New Deal Foundation et enseignant à Sciences Po propose la création d’un jury populaire à l’Assemblée nationale. L’idée est de structurer le débat des classes populaires et moyennes. Une idée peut être intéressante mais qui devrait aussi couvrir l’ensemble du champ géographique dans la mesure où ce n’est pas seulement le rapport aux élus nationaux qui est en cause mais le rapport à la quasi-totalité de responsable qui une fois élue, une fois oubliées les promesses, se comportent en barons locaux et en  politiciens professionnels (extrait dans la Tribune)

« Et si la révolte des « Gilets jaunes » était la nouvelle Révolution française ? Avec internet, comme en 1789, notre accès au savoir et donc au pouvoir bouleverse les équilibres, remet en question les institutions, et soulève dans le peuple une soif de démocratie plus directe. La Révolution française avait été le résultat du mouvement des Lumières, une contre-culture qui eut pour conséquence un plus grand accès et partage de la connaissance comme l’illustrait l’Encyclopédie, ancêtre de wikipédia…

Ce bouleversement du monde des idées avait impliqué la critique de l’organisation sociale, hier l’anticléricalisme, aujourd’hui l’anticorporatisme. Dans les deux cas, c’est la remise en question des élites pour un nouveau système démocratique. Et cette fois-ci le terreau de la révolte ne se joue pas dans les salons bourgeois mais sur Facebook par les classes populaires et moyennes, au vu et au su de tous.

Car loin d’être uniquement des mouvements de contestation, expression d’une forme de révolte ou d’opposition parfois stérile – que la classe politique toise comme une forme d’anarchie -, la mobilisation politique sur le net se construit progressivement. Rien ne sert de vouloir lutter contre ce phénomène, il faut au contraire composer avec. La classe politique doit prendre conscience de cette menace de voir l’État ainsi contesté au point de potentiellement ébranler les fondements de la République.

À l’heure des réseaux sociaux, il semble inéluctable de laisser le peuple participer activement à la politique, sinon celui-ci redevient une foule apolitique qui se tournera vers des raccourcis populistes hasardeux.

L’enjeu est donc de faire de la démocratie d’opinion un facteur de modernisation de la démocratie représentative et non pas un facteur de déstabilisation en devenant ce que Pierre Rosanvallon appelle « une forme politique à part entière anti-démocratique ».

L’urgence à y parvenir est grande. D’abord parce que notre système politique craque de partout. Mais également car il prend des formes exponentielles : plus une population se connecte sur Internet, plus elle se déconnecte de ses élites. En fait, il n’est pas exagéré de considérer que la défiance aux institutions est proportionnelle au taux de pénétration des nouvelles technologies, comme ce fut le cas en 1789 avec l’accès aux écrits des philosophes des Lumières.

L’État doit accepter que cette attente de coopération et de dialogue soit intégrée au sein de ses institutions pour ne pas alimenter les formes de défiances extérieures au système. Et cela doit se traduire concrètement à travers une représentation « directe et continue » dans les institutions de la République car l’expression démocratique bouillonnante sur le net cherche à s’inscrire dans le paysage politique national.

L’objectif n’étant surtout pas de remettre en question les fondements de la Ve République, mais à l’inverse de les consolider en utilisant Internet comme ciment pour garantir la vision durkheimienne de notre société selon laquelle il est nécessaire de faire vivre des « corps secondaires territoriaux ou corporatifs entre la population et l’État de manière à empêcher à la multitude d’imposer sa volonté à l’État, tout en la protégeant contre l’attitude oppressive de ce dernier ». L’enjeu consiste donc à redonner de la légitimité à nos corps intermédiaires en introduisant une dose de démocratie participative sinon ils seront de plus en plus contournés, jusqu’au point fatidique de se voir un jour « désintermédiés ».

Cette démocratie collaborative n’aurait que force à tirer si elle pouvait se régénérer non seulement au travers des échéances électorales qui rythment la vie politique, mais de manière ininterrompue en aménageant la possibilité d’une « démocratie continue », une République où le lien entre gouvernés et gouvernants ne se vivrait pas par éclipses, tous les 5 ans. Comme l’expliquait Emmanuel Macron lors de son allocution du 10 décembre, nous vivons un moment historique, et nous devons imaginer une République où « chacun aura sa part dans les débats y compris même les citoyens n’appartenant pas à des partis ».

Pour répondre concrètement à cette ambition présidentielle, nous pouvons nous inspirer de notre histoire en regardant de plus près 1789. Une des grandes victoires de la Révolution française pour le peuple fut les deux grandes lois de 1790 et 1791 qui balayèrent la justice de l’Ancien Régime. La nouvelle organisation judiciaire mit en œuvre le principe selon lequel la seule légitimité qui vaille fut celle du peuple. La décision qui symbolisa l’accès à cette démocratie judiciaire fut l’instauration des jurés populaires dans les cours d’assises. N’est-ce pas une idée à adapter à notre crise démocratique ? Et si nous inventions en 2018 l’équivalent d’un jury populaire à l’Assemblée nationale pour assoir la légitimité des élus et ainsi impliquer le peuple français aux décisions qui sont prises en son nom ?

Ces jurés, sortes de « community manager » de la nation, seraient invités à co-produire l’intérêt général et à partager leur expérience sur les réseaux sociaux pour que le plus grand nombre soit associé au pouvoir populaire. Après tout, Emmanuel Macron avait intitulé son livre programme « Révolution ». Faisons preuve d’ouverture et d’imagination pour que sa prophétie se fasse avec et non pas contre lui…

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Pétition pour  »Un jury populaire à l’Assemblée nationale » : https://www.change.org/p/emmanuel-macron-un-jury-populaire-a-l-assemblee-nationale

Gafa, l’Inde veut contrôler les données

Gafa, l’Inde veut contrôler les données

 

Un projet de loi indien vise à réguler très sévèrement le stockage des données des CAF à et autres plates-formes ; il propose notamment de rendre obligatoire, pour les sociétés étrangères, le stockage des données personnelles des utilisateurs indiens – issues des réseaux sociaux, des moteurs de recherche ou encore des plateformes de e-commerce – sur son sol. Les données devront également être rendues accessibles aux autorités locales en cas d’enquête. L’Inde marche ainsi dans les pas de son voisin chinois, qui, en rendant son marché difficile d’accès, a favorisé l’émergence des géants Alibaba et Tencent. La deuxième économie mondiale a notamment adopté une législation similaire en novembre 2016, forçant les entreprises étrangères à stocker sur son territoire les données des internautes chinois. Ainsi, Apple a construit son premier data center en Chine, et a confié la gestion des données de ses utilisateurs à un partenaire local. Ce projet de loi arrive au moment où le régulateur indien des télécoms menace d’interdire l’accès au réseau mobile national aux iPhone. Depuis deux ans, Apple refuse de rendre disponible au téléchargement une application anti-spam, développée sous l’égide du gouvernement indien. Cette application a officiellement été créée pour lutter contre le démarchage téléphonique abusif – très répandu dans le pays – en filtrant les messages et les appels indésirables. De son côté, le fabricant d’iPhone suspecte l’appli de siphonner massivement les données personnelles des utilisateurs… Apple dispose de six mois pour se conformer aux exigences du régulateur, avant de se voir couper l’accès au réseau, rendant ses téléphones inutilisables.

 

Contrôler Alitalia sans l’acheter (Air France)

Contrôler Alitalia sans l’acheter (Air France)

 

Air France veut contrôler Alitalia sans l’acheter.  Il est clair qu’Air France n’est pas intéressé par le rachat d’Alitalia, un entreprise ingérable et en pleine dérive financière. (Il faudrait supprimer plus de la moitié du personnel !). Mais Air-France ne veut pas que Lufthansa reprenne la société italienne et rejoigne ainsi le groupe Star Alliance. Air France souhaite maintenir Alitalia au sein de la famille Sky team et soutient donc les acheteurs potentiels qui peuvent contrer Lufthansa. Le PGG D’Air France) craint que la société italienne ne passe sous la coupe de Lufthansa, le grand rival d’Air France-KLM en Europe. « Des offres ont été faites et il est apparu qu’il y avait un risque qu’Alitalia quitte SkyTeam et la joint-venture Nord-Atlantique, ce qui est quelque chose que nous pensons être négatif », a expliqué Jean-Marc Janaillac, interrogé sur des informations parues dans la presse italienne vendredi, lesquelles font état à nouveau de contacts entre Air France, EasyJet, le fonds américain Cerberus et la compagnie Delta pour éventuellement présenter une offre commune de reprise d’Alitalia. Trois groupes ont déposé une offre de reprise partielle ou totale. Lufthansa, le fonds américain Cerberus et EasyJet. Et il est clair qu’Air France-KLM redoute qu’Alitalia soit rachetée par Lufthansa, déjà puissant en Italie du Nord. Notamment aux conditions imposées par le groupe allemand. Lufthansa aurait proposé 250 millions d’euros pour reprendre l’essentiel de la flotte et la moitié des effectifs d’Alitalia. Avec United, Air Canada…, Lufthansa fait partie de Star Alliance, la plus grande alliance commerciale mondiale.

Panama Papers, le Crédit Agricole va contrôler la probité ses clients !!!

Panama Papers, le Crédit Agricole va contrôler la probité ses clients !!!

Gonflé le crédit agricole, épinglé dans l’affaire Panama Papers, qui se défend en indiquant qu’il a mis en place un plan pour vérifier «  la rectitude fiscale »  de ses clients, une sorte d’inversion du fardeau de la responsabilité ! Certes dans ces affaires d’évasion fiscale les clients ne sont certainement pas innocents, ils cherchent à optimiser pour payer le moins d’impôts possibles ou même ne pas en payer. Pour autant on peut légitimement s’interroger s’il faut autant de temps pour identifier les éventuels fraudeurs qui utilisant les paradis fiscaux. Ou alors la banque est submergée par les clients utilise de tels procédés. Il faut par ailleurs se souvenir que le Crédit agricole était au départ un système coopératif uniquement destiné aux petits paysans et contrôlés par eux. La multinationale Crédit agricole n’a plus grand-chose à voir avec l’organisation initiale car il y a sans doute peu de paysans qui éprouvent le besoin d’opérer des transferts financiers dans les paradis fiscaux, surtout dans le contexte de crise actuelle. Un des arguments de vente des grandes banques internationales est justement de mettre en avant leur savoir-faire en matière d’ingénierie fiscale y compris en proposant des solutions d’évitement fiscal sophistiqué et délictueux. Le Crédit Agricole a annoncé jeudi avoir entrepris un programme de vérification de « rectitude fiscale » de ses clients. Egalement ciblé, BNP Paribas a pour sa part été interrogée par la justice américaine. Pour le Crédit Agricole, Le Monde ne « focalise pas sur l’essentiel». Epinglé, le groupe bancaire se défend de toute responsabilité dans le dossier des Panama Papers.  »Cet article nous blesse beaucoup. Il balaie d’un revers de titre, que nous trouvons très violent, le fait que, depuis plusieurs années, nous avons réellement mis en oeuvre un programme, sans ambiguïté, de lutte contre le blanchiment et l’évasion fiscale », a déclaré son directeur général, Philippe Brassac, à la presse en préambule à la présentation jeudi des résultats trimestriels de la banque. Le dirigeant a assuré que son groupe a entrepris depuis plusieurs années un programme de vérification de « rectitude fiscale » de ses clients qui sera bouclé d’ici fin 2017. Ce contrôle s’est achevé dès 2014 pour les clients français, en 2015 pour les européens et devrait se conclure d’ici 2017 pour le reste de la clientèle, a-t-il affirmé. Selon Le Monde, le groupe Crédit Agricole aurait administré auprès du cabinet panaméen Mossack Fonseca près de 1.130 sociétés offshore depuis les années 1990, pour le compte de ses clients, via ses filiales, dont 54 encore actives fin 2015.  Interrogés à plusieurs reprises sur le nombre de sociétés offshore actives, les dirigeants de la banque n’ont pas confirmé ce chiffre mais admis qu’il en existait.  »Ces structures sont actives dans le sens où elles existent toujours », a déclaré Xavier Musca, directeur général délégué de Crédit Agricole SA (CASA). Sur le principe, tout le monde a le droit de créer une société offshore à partir du moment où elle recouvre une activité réelle et où les profits sont déclarés.  »Concrètement la banque privée du Crédit Agricole a contacté (ses clients) (…) avant que cette affaire Mossack Fonseca ne soit révélée dans la presse », a ajouté Xavier Musca. Plus d’un mois après de premières révélations impliquant notamment la Société Générale, le quotidien pointe, outre le Crédit Agricole, la BNP Paribas pour avoir géré 468 structures offshore avec Mossack Fonseca depuis les années 1980. Une demi-douzaine de ces sociétés étaient encore actives fin 2015, avance le journal. Suite à ces informations, le ministre des Finances Michel Sapin « a demandé des explications aux présidents des deux établissements bancaires cités », dans un communiqué de Bercy. Le régulateur des services financiers de New York a de son côté adressé des injonctions à plusieurs banques, dont la BNP Paribas, a indiqué mercredi à l’AFP une source proche du dossier.

(avec JDD)

Une loi pour contrôler l’interventionnisme de Bolloré sur la télé

Une loi pour contrôler l’interventionnisme de Bolloré sur la télé

 

Il y aura probablement une loi pour contrôler les velléités de Bolloré (aussi des autres) dans sa volonté de mettre au pas la programmation télévisée. Depuis son arrivée dans les médias, Bolloré entend mener les chaînes télévisées qu’il possède comme ses entreprises : à la baguette. À cet égard la montée des puissances économiques et financières dans les différents médias n’est pas sans poser de questions sur l’indépendance des lignes éditoriales. A  Canal+ Bolloré a fait le ménage en virant  nombre de responsables et en réorientant les programmes dont certains étaient jugés trop politiques et trop critiques. Du coup la chaîne a enregistré une légitime perte d’audience. Une proposition de loi devrait imposer aux médias (télévision et radio) la mise en place de comités d’éthique.  La proposition de loi stipule que ces comités devront être « composés de personnalités indépendantes » vis-à-vis de la chaîne, mais aussi de ses actionnaires. Cette dernière disposition vient combler un vide juridique. En effet, les membres des comités d’éthique sont aujourd’hui choisis unilatéralement par chaque chaîne, sans que le CSA puisse s’y opposer. Ce vide juridique a permis à Vincent Bolloré d’imposer au comité d’éthique de Canal Plus deux personnalités en relations d’affaires avec lui.  »Le comité d’éthique mis en place par Vincent Bolloré a créé une certaine insatisfaction du CSA. Avec cette proposition, si Bolloré met en place un comité non indépendant, il enfreindra la loi », a expliqué Patrick Bloche (PS), futur rapporteur de la loi.

 

Europe : L’Allemagne veut contrôler le aux budgets nationaux

Europe : L’Allemagne veut contrôler le aux budgets nationaux

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble  a déclaré vendredi que la commission devrait pouvoir s’opposer aux budgets nationaux s’ils ne sont pas conformes au pacte de stabilité budgétaire. Une manière pour l’Allemagne de montrer un peu plus son emprise sur la politique économique des Etats. Auusi un pied de nez à la France puisque le commisaire chargé de cette tâche serait un français, l’ancien ministre des finances Moscovici, actuel commisaire européen à l’économie.  Cette déclaration  intervient dans un contexte tendu entre l’Allemagne, championne de la discipline budgétaire avec un budget qui devrait être à l’équilibre en 2015 et la France, régulièrement en déficit et en retard sur ses objectifs. La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle reportait à mars 2015 son jugement sur le projet de budget 2015 de la France, mais aussi de l’Italie et de la Belgique, en disant qu’elle avait besoin de données supplémentaires avant de prononcer un jugement définitif. « Puisque tout le monde en Europe n’a pas totalement intégré qu’il est logique de respecter les règles, je suis favorable à donner au nouveau commissaire aux Affaires économiques le droit de mette son veto aux projets de budget des Etats membres contraires aux règles », a déclaré Wolfgang Schäuble lors d’un discours à Berlin sans nommer aucun pays en particulier. En matinée, il avait appelé les pays de la zone euro à respecter les règles communautaires en matière de maîtrise du déficit. Les recommandations de la Commission européenne sur les budgets nationaux devraient être contraignantes, a dit le ministre allemand. La zone euro doit montrer qu’elle est unie dans sa détermination à améliorer sa gouvernance budgétaire, a-t-il ajouté. Le commissaire européen aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, a indiqué vendredi que la Commission européenne n’hésiterait pas à sanctionner la France si elle n’agit pas très rapidement sur le front des réformes structurelles. La Commission européenne a obtenu l’an dernier le droit d’examiner les budgets nationaux des pays de la zone euro pour vérifier qu’ils sont bien en conformité avec les traités européens. La France a obtenu en juin 2013 deux années supplémentaires pour ramener son déficit public sous le plafond des 3% du produit intérieur brut (PIB). Mais Paris a ensuite indiqué ne pouvoir respecter ce délai et qu’il lui fallait encore deux ans, jusqu’en 2017, pour se mettre en règle. Si la Commission devait décider que le gouvernement français Paris n’a pas pris les mesures nécessaires pour se mettre en conformité avec les objectifs fixés par les ministres, la France risque d’être condamnée à une amende de 4,2 milliards d’euros.

La Grande Bretagne veut contrôler les OPA étrangères

La Grande Bretagne veut contrôler les OPA étrangères

 

Au pays du libéralisme triomphant on veut désormais contrôler les OPA étrangères qui menaceraient les intérêts stratégiques du pays. Le débat sur les OPA étrangères au Royaume-Uni s’est ouvert au printemps lorsque le géant américain de la pharmacie Pfizer, a tenté en vain de prendre le contrôle d’AstraZeneca, ce qui a fait craindre des pertes importantes pour l’emploi et la recherche britanniques. « Ce qu’a fait alors le gouvernement, c’est s’engager dans des négociations pour obtenir des assurances. Ce que nous devons faire désormais, c’est nous assurer que lorsque des engagements sont pris, il n’y ait pas de marge de manœuvre », a dit Vince Cable à la BBC. Pour tenter de mettre la main sur AstraZeneca, Pfizer avait promis de mener à bien l’installation d’un centre de recherche à Cambridge, de conserver une usine dans le nord de l’Angleterre et de maintenir en Grande-Bretagne 20% de ses effectifs de recherche. Mais il avait précisé que ces promesses étaient susceptibles d’être modifiées si les circonstances évoluaient « considérablement ». En 2010, le groupe américain d’alimentation Kraft, lors du rachat de Cadbury, s’était engagé à laisser ouverte l’une des usines du britannique jugée menacée par l’opération. Mais il était revenu sur cette promesse sitôt l’opération bouclée. « Nous pourrions aller vers des pénalités financières afin de faire en sorte que ces engagements soient contraignants (…) Il existe des marges de manœuvre dans les règles existantes et nous voulons parvenir à ce qu’il ne soit pas possible d’y échapper », a dit le ministre. Il a ajouté que la modification de la réglementation nécessiterait sans doute l’adoption d’un nouveau texte de loi mais que celui-ci pourrait entrer en vigueur rapidement.  Vince Cable a précisé que le Parti libéral-démocrate, allié des conservateurs au sein de la coalition gouvernementale, souhaitait doter l’Etat de pouvoirs d’intervention dans les opérations concernées en cas de refus de l’acheteur de s’engager « Il faut un dernier recours dans lequel le gouvernement peut intervenir, peut invoquer l’intérêt général », a-t-il dit.

Fraude fiscale ; le ministre du budget veut contrôler la justice

Fraude fiscale ; le ministre du budget veut contrôler la justice

 

 

 

Le ministre du budget ne veut pas que la justice agisse de sa propre initiative en matière de fraude fiscale. En se demande bien pourquoi il y a une exception sur la fiscalité quand il ‘en en a pas sur les autres objets de délits. A moins de favoriser les petits arrangements entre l’administration et les fraudeurs comme cela a lieu pour la plupart des grandes sociétés ? Dans une interview au quotidien Libération de mercredi, le ministre explique qu’il veut « renforcer la coopération entre le fisc et la justice » pour lutter contre la fraude fiscale. Mais il veut maintenir le monopole de l’administration fiscale, seule habilitée via la commission des infractions fiscales (CIF) à saisir la justice.  Un tel assouplissement, indique Libération, est l’objet d’un des amendements adopté en Commission au Sénat au projet de loi de la lutte contre la fraude fiscale, examiné au Sénat à partir de mercredi.  Dans une tribune publiée mardi déjà dans Libération, plusieurs personnalités dont des magistrats et des avocats appelaient à « faire sauter le +verrou de Bercy+ ». Ils dénonçaient ce monopole, y voyant une possibilité de « filtrage » de la part de l’administration, qui dispose ainsi « d’un dangereux pouvoir d’opportunité qui peut malheureusement se transformer en opportunisme ».  Le ministre assure qu’ »il ne sert à rien d’opposer l’administration fiscale à la justice, cela profiterait aux fraudeurs ».  Au contraire, son projet de loi, rappelle-t-il, vise à « favoriser l’articulation entre l’administration de Bercy et celle de la Place Vendôme en renforçant leurs moyens ». Il cite ainsi la création du délit de « fraude fiscale en bande organisée » qui va permettre aux enquêteurs de bénéficier de moyens renforcés comme « les infiltrations, les écoutes ou les gardes à vue prolongées » ou encore « la création d’un procureur financier à compétence nationale ».   »Cette idée que l’administration fiscale serait molle et la justice dure est une idée fausse. Les deux sont rigoureuses. C’est en faisant travailler ensemble le fisc et la justice que l’on rattrapera les fraudeurs », assure-t-il encore.

 




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