Archive pour le Tag 'contre'

Page 70 sur 74

Grève SNCF contre la réforme : le grand oubli

Grève SNCF contre la réforme : la grande confusion

 

Officiellement la grève vise à s’opposer au projet de reforme de la SNCF qui serait éclatée en trois société distincte (une sorte de holding, une société d’exploitation des activités, une société de gestion des infrastructures). En réalité il ne s’agit pas d’un éclatement mais d’un regroupement puisque actuellement les infrastructures dépendent d’une société RFF sans lien juridique avec la SNCF. En fait ce que craignent surtout certains syndicats c’est l’ouverture à la concurrence qui doit concerner l’activité voyageurs aussi bien sur les grandes lignes, les trains intercités ou encore les TER. Pour les TER, les régions demandent avec insistance cette ouverture à la concurrence considérant que la facture SNCF est trop élevée (et trop opaque). Le regroupement de toutes les activités au sein de la SNCF risque de freiner cette ouverture à la concurrence. L’opposition au projet de réforme de la SNCF est donc assez incompréhensible pour nombre d’observateurs. Non pas que cette réforme soit très claire car elle ménage tout le monde et en définitive entretient la confusion des rôles. Un grand oubli dans cette réforme, l’apurement de la dette historique : autour de 40 milliards. Un véritable boulet qui hypothèque le développement mais aussi tout simplement l’entretien. Au cours des décennies passées l’Etat a décidé de grands projets certes très novateurs comme les nouvelles lignes TGV mais sans jamais se préoccuper vraiment de l’aggravation de l’endettement. Or tant que cette question ne sera pas traitée et sans une nouvelle politique globale des transports,  il sera vain de parler de vraie réforme du rail.

Alitalia: 300 millions de recapitalisation contre la suppression de 1.900 emplois

Alitalia: 300 millions de recapitalisation contre la suppression de 1.900 emplois

C »était la demande d’Air France (actionnaire d’Alitalia), recapitaliser Alitalia mais contre la suppression d’emplois. La recapitalisation de 300 millions sera donc réalisée mais contre en quelque sorte la suppression de 1900 emplois. Sur 295 millions d’euros d’économies, 128 millions seront réalisées sur le coût du travail : suppression de l’équivalent de 1.900 postes et de certaines primes, notamment d’ancienneté, instauration d’une « contribution de solidarité » pour les salaires supérieurs à 40.000 euros bruts. En revanche, aucun « licenciement sec » n’est prévu.   »Nous ne voulons laisser à la maison ou renvoyer personne », a déclaré aux syndicats le PDG d’Alitalia, Gabriele del Torchio, selon lequel un plan « d’optimisation des coûts » est « absolument incontournable » pour la compagnie, au bord de l’asphyxie financière.  Un redimensionnement de la flotte est également prévu, avec l’abandon de 11 appareils A320.  Par ailleurs, le PDG a indiqué aux syndicats que son projet d?augmentation de capital était « pratiquement atteint ».  Alitalia, chroniquement déficitaire et dont la dette s’élève à 1,2 milliard d’euros, avait validé le mois dernier le principe d’une augmentation de capital jusqu’à 300 millions d’euros.  Une première période d’adhésion à l’opération ne lui avait permis de lever que 173 millions d’euros. Le deuxième tour doit s’achever mardi soir.  Le seuil de 225 millions d’euros de promesses d’achat de nouveaux titres devrait être atteint, ce qui devrait permettre au groupe public Poste Italiane de débloquer à son tour 75 millions et donc de parvenir aux 300 millions d’euros prévus.  Mais la compagnie italienne est toujours à la recherche d’un partenaire, a indiqué le PDG aux syndicats.  Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM, qui détient actuellement 25% de la compagnie italienne, avait refusé de souscrire à cette augmentation de capital, jugeant que « les indispensables mesures de restructuration financières n’étaient pas réunies ».  Mardi, la compagnie allemande Lufthansa ainsi que l’espagnole Vueling ont confirmé qu’ils n’étaient pas intéressés.   »C’est un plan de coupes budgétaires sans partenaire et sans prospective industrielle », a commenté le responsable de la fédération Transports du principal syndicat italien Cgil, Franco Nasso. Celui-ci a déploré « l’absence du gouvernement » dans ce dossier, jugeant que son implication est « indispensable pour que la négociation puisse s’ouvrir ».   »Le plan ne nous convainc pas, tant sur les recettes que sur le coût du travail », a ajouté son homologue de l’UIL, Claudio Tarlazzi, selon lequel la direction « doit accepter de le revoir et de le modifier sur les propositions des syndicats ».  Quant au responsable du troisième syndicat représenté, la CISL, il a jugé le plan « décevant » et réclamé de « la clarté sur le partenaire industriel ainsi que sur les mesures d’accompagnement social ».  Chroniquement déficitaire, Alitalia, qui compte 14.000 salariés, subit de plein fouet la concurrence des compagnies à bas coûts et du train.

Espagne: manif contre l’austérité

Espagne: manif contre l’austérité

 

Sous les mots d’ordre « stop aux budgets antisociaux » et « Coupes: assez! », les manifestants ont défilé dans la capitale catalane, Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, à l’appel du Sommet social, qui regroupe les syndicats et une centaine d’associations citoyennes.   »Ils coulent le pays », « Ni travail, ni retraites », pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, qui agitaient aussi le « Non » accompagné d’une paire de ciseaux devenu dans une Espagne plombée par un chômage de près de 26% l’emblème de la lutte contre les coupes budgétaires.  En Andalousie aussi, les manifestants étaient appelés dimanche à manifester dans plusieurs grandes villes.  Samedi, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Madrid à l’appel du Sommet social et des Marées citoyennes, des collectifs professionnels nés pour défendre des services publics comme l’éducation et la santé et qui manifestent habituellement de leur côté.  Deux ans après l’arrivée au pouvoir du gouvernement de droite de Mariano Rajoy, les manifestants ont défilé derrière une grande banderole blanche portant les mots: « Jugement pour les banques. Sauvons le service public, les pensions, les personnes ».  Parmi leurs cibles, le système bancaire dont les dérives ont contribué à précipiter le pays dans la crise en 2008. Arrivé au pouvoir à la fin 2011, le gouvernement Rajoy a soumis l’Espagne à une cure d’austérité sans précédent, au prix de douloureux sacrifices. Deux ans plus tard, le pays vient de renouer

 

Commerce: action en justice contre la grande distribution

Commerce: action en justice contre la grande distribution

 

Les ministres de l’Economie, Pierre Moscovici, et de la Consommation, Benoît Hamon, ont assigné le groupement devant le tribunal de commerce de Paris pour « déséquilibre significatif » dans ses relations avec ses fournisseurs.  Leclerc est notamment accusé d’avoir inséré dans son contrat avec ses fournisseurs une clause qui oblige chacun d’eux, en cas de contentieux, à intervenir en justice pour défendre ledit contrat.  Selon une source proche du dossier, Bercy a bon espoir de voir aboutir son action avant la fin des négociations commerciales pour 2014, prévue le 28 février. « Il pourrait par ailleurs y avoir d’autres actions en justice dans les mois qui viennent contre d’autres distributeurs », a ajouté cette source.  De son côté, Leclerc a exprimé jeudi son « étonnement » face à l’action du gouvernement et lui a reproché d’ »attiser les conflits », alors que les pourparlers fournisseurs/distributeurs s’annonçaient pour une fois cette année dans un climat relativement apaisé.  Il rappelle en outre qu’en septembre, Bercy s’était vu débouter par le tribunal de commerce de Paris d’une demande quasi-similaire.  Le gouvernement avait alors attaqué Galec, la centrale d’achat de Leclerc, l’accusant d’imposer à ses fournisseurs des obligations contestables en matière de ristourne de fin d’année, et réclamant pour cela une amende de 15 millions d’euros.  Le tribunal avait jugé les preuves insuffisantes. Bercy a depuis fait appel de cette décision. La DGCCRF a rappelé de son côté de précédentes actions dans lesquelles les pouvoirs publics ont obtenu gain de cause face aux enseignes.  La centrale d’achat de Leclerc a ainsi été condamnée le 18 septembre à deux millions d’euros d’amendes pour avoir tenté de se faire reverser par ses fournisseurs… des sommes qu’elle avait été condamnée à leur verser lors de précédentes poursuites.  Le groupement n’était pas le seul visé par ces actions judiciaires: le 11 septembre, la centrale d’achat d’Auchan a écopé d’une amende d’un million d’euros pour avoir notamment menacé ses fournisseurs de rupture de contrats si ceux-ci cherchaient à modifier leurs tarifs.  La veille, la cour de Cassation avait validé une action de Bercy contre Carrefour, dans une affaire de clauses « manifestement disproportionnées au regard de la valeur des services rendus » à ses fournisseurs, condamnant l’enseigne à 2 millions d’euros d’amende.  Toutes ces procédures rappellent une série d’assignations engagées en 2009 par l’ancien secrétaire d’Etat au Commerce Hervé Novelli contre Darty, Castorama, Auchan, Carrefour, Leclerc, Casino, Cora et Système U.  L’actuel gouvernement n’a quant à lui jamais caché son intention d’intervenir dès lors qu’un quelconque déséquilibre dans les relations commerciales, que ce soit entre professionnels ou entre une entreprise et un consommateur, apparaitrait, quel que soit le secteur d’activité.  Le 13 novembre, la DGCCRF a ainsi assigné en justice le site de réservation en ligne Expedia, dénonçant l’illégalité de certaines clauses en matière de tarifs appliqués aux hôteliers.  Le projet de loi Hamon qui doit revenir en deuxième lecture au Parlement le 9 décembre comporte également plusieurs articles visant à instaurer davantage de transparence dans les négociations entre distributeurs, industriels et producteurs.  Ces mesures, loin de rassurer les acteurs, semblent plutôt les inquiéter, distributeurs comme industriels craignant de voir les relations commerciales se rigidifier à l’extrême en cas de trop grande intervention de l’Etat.

Congrès des maires : grogne contre les rythmes scolaires

 

Congrès des maires : grogne contre les rythmes scolaires

A la vielle des municipales les maires vont prendre des distance avec un gouvernement discrédité. Après François Hollande l’an dernier, l’invité de marque sera le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault (une dizaine de ministres fera le déplacement), alors que la contestation monte, chez les élus ruraux surtout. Souci d’être au diapason de ses troupes ? Jacques Pélissard (UMP) a lui-même haussé le ton, distillant une série de critiques à l’encontre du gouvernement sur ses réformes. « Les maires ont le sentiment que l’Etat ne leur fait pas suffisamment confiance », a-t-il déclaré lundi au Figaro.  Selon lui, il faut s’attendre à « quelques manifestations d’humeur » mais les maires devraient respecter « la règle de l’accueil républicain ». « On n’a pas acheté un stock de bonnets rouges », rassure André Rossinot (UDI), secrétaire général de l’AMF. Dans la matinée, le patron de l’UMP Jean-François Copé profite du congrès pour réunir 400 maires, à l’approche des municipales, et s’adresser ensuite à la presse. Nul doute qu’il leur demandera d’être offensifs vis-à-vis du gouvernement, notamment sur la réforme des rythmes scolaires, où il est apparu à la pointe du combat alors que la contestation enfle dans le monde éducatif et que quelques dizaines de maires se disent décidés à refuser d’appliquer les nouveaux rythmes.  Sans contester « le bien-fondé » de la réforme, l’AMF veut qu’elle soit « encore améliorée ». Attendu jeudi au congrès, le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a laissé prévoir une ouverture de M. Ayrault, mardi, sur les taux d’encadrement des élèves pendant le temps péri-scolaire « pour faciliter l’accueil » des enfants.  Sur le plan financier, communes et intercommunalités (communautés de communes, d’agglomération, communautés urbaines) voient leurs marges de manoeuvre continuer à se réduire. En 2014, puis à nouveau en 2015, elles recevront 840 millions d’euros en moins.  Les élus seraient prêts à l’admettre si, rien que pour 2014, près de deux milliards de charges nouvelles n’allaient pas venir grever leur budget, à cause de décisions de l’Etat central (revalorisation de salaires de fonctionnaires territoriaux, hausse de cotisations, rythmes scolaires…). Résultat, « une contrainte financière sans précédent », s’alarme André Laignel (PS), numéro 2 de l’AMF.  En outre, alors que la réforme de la décentralisation a donné la priorité à l’émergence des métropoles, les communes se sentent un peu laissées pour compte, et même « affaiblies » par le gouvernement. La bataille en cours sur le transfert automatique aux intercommunalités de l’élaboration des Plans locaux d’urbanisme, vilipendé par les maires, en est l’illustration.  Il y a toutefois des motifs de satisfaction, et même une avancée « historique » selon l’AMF. Première banque propriété à 100% des collectivités locales, l’Agence France locale va voir le jour en 2014 et offrira aux élus un accès complémentaire au crédit pour investir, à des taux avantageux. Une bouffée d’oxygène en ces temps de vaches maigres.

Réforme rythmes scolaires: les français contre

 

Réforme rythmes scolaires: les français contre

 

Près de la moitié des sondés (48%) souhaitent l’annulation de la réforme, qui a fait l’objet de grèves, manifestations et blocages d’écoles cette semaine, à l’initiative d’enseignants, personnels municipaux ou parents.  La proportion monte à 55% dans les communes rurales et descend à 42% dans les villes de plus de 100.000 habitants.  Plus d’une personne interrogée sur cinq (21%) se prononce pour un report de la réforme, qui doit être généralisée à la rentrée 2014. Près d’un tiers (29%) souhaite que la réforme soit appliquée comme prévu et 2% se disent sans opinion.  C’est chez les sympathisants de droite que les sondés se prononcent le plus pour une annulation (72%). L’UMP, qui a instauré la semaine décriée de quatre jours en 2008, a fait de la réforme des rythmes son cheval de bataille à l’approche des municipales. Chez les sympathisants de gauche, les avis sont plus partagés: une majorité (52%) souhaite que la réforme soit appliquée comme prévu, un cinquième (21%) qu’elle soit annulée, un quart (25%) qu’elle soit reportée, tandis que 2% sont sans opinion.  Si le gouvernement met en avant « l’intérêt de l’enfant », le sondage relève un « gros doute dans l’opinion à ce sujet puisque 61% des Français considèrent que la réforme des rythmes scolaires a un impact plutôt négatif sur le bien-être des élèves », indique Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. La proportion s’élève à 69% dans la tranche d’âge des 35-49 ans, « en majorité parents d’enfants scolarisés en maternelle et primaire ». Pour 35% des sondés l’impact est plutôt positif .  Une majorité de sympathisants de gauche (62%) juge l’impact plutôt positif (33% négatif) et une majorité de sympathisants de droite (86%) estime l’impact plutôt négatif (12% positif).  Enquête réalisée les 14 et 15 novembre auprès d’un échantillon de 1.075 personnes âgées de 18 ans et plus, recrutées par téléphone et interrogées sur internet, suivant la méthode des quotas.  Selon un autre sondage jeudi, de CSA pour BFMTV, 54% des Français estiment que le gouvernement devrait abandonner la réforme, 24% pensent qu’il faudrait un délai supplémentaire et 22% que le gouvernement devrait maintenir la réforme au rythme prévu.  Jean-Marc Ayrault a affiché vendredi sa fermeté sur la réforme des rythmes scolaires, qui « doit être faite et se fera », a-t-il dit, en dépit de l’opposition d’élus, de syndicats et de parents d’élèves.

 

TVA : prochaine révolte des artisans contre la hausse de TVA ?

TVA : prochaine révolte  des artisans contre la hausse de TVA ?

 

 

Les artisans grognent ; ils veulent que les  travaux ou interventions relèvent du taux réduit de TVA à 5,5% et non du taux intermédiaire qui va passer de 7% à 10% en janvier. Seuls les travaux de rénovation thermique seront, en effet, concernés par le taux à 5,5%, comme l’a promis François Hollande lors de la récente conférence environnementale.  Les chauffagistes estiment que le périmètre de la TVA réduite à 5,5% pour les travaux de rénovation thermique des logements ne correspond pas à la promesse du gouvernement. Elle devrait notamment être étendue aux thermostats et à certaines chaudières, a estimé, ce 30 octobre, la Fédération de chauffagistes Energies et Avenir. Energies et Avenir souhaite aussi inclure les chaudières à basse température dans la TVA réduite. Même si elles sont moins vertueuses que les chaudières à condensation, elles éligibles, elles sont plus efficaces que les chaudières anciennes (un tiers des chaudières en France ont plus de 15 ans), fait valoir la fédération. Mais la grogne va bien au delà des chauffagistes. Au nom des artisans, la Confédération de l’artisanat et des PME (CAPEB) réclame désormais que le secteur puisse bénéficier de ce taux réduit au lieu des 10% du futur taux intermédiaire.  La Capeb estime que le passage à 10% va avoir des conséquences négatives sur les commandes des artisans et entraîner des licenciements dans les entreprises du bâtiment. Elle menace de manifestations pour obtenir satisfaction, comme l’ont fait les Bretons. Mais l’exécutif a-t-il encore les moyens politiques et financiers de céder une nouvelle fois?

 

Manifestation contre l’écotaxe qui va tuer le transport routier français

Manifestation contre l’écotaxe qui va tuer le transport routier français

L’écotaxe fiscalité pseudo écolo va provoquer des carnages dans le transport routier français déjà plombé par la fiscalité. Après plus  de 3000  défaillances d’entreprises prévues en 2013, chiffre record, il faut s’attendre à environ 5000 défaillances (soit 30 à 50 000 emplois) en 2014 du fait de cette nouvelle fiscalité. Théoriquement cette taxe doit figurer en pied de facture qui va provoquer une hausse des pris de l’ordre de 5%. En fait compte tenu de la crise, les chargeurs vont parallèlement demander une baisse globale des prix de 5% qui annulera le mécanisme de répercussion de l’écotaxe. Une fiscalité qui ne produira  en fait aucun report modal.  En Bretagne, quelque 350 personnes selon la police manifestaient samedi en milieu de journée au niveau du portique de Pont-de-Buis, dans le Finistère, contre l’écotaxe, qui cristallise une vive opposition en Bretagne, notamment dans les milieux économiques et agricoles. Les manifestants ont rejoint le portique situé entre Quimper et Brest et protégé par des CRS et des grilles, en deux cortèges, en amont et en aval de Pont-de-Buis, la nationale 165 étant partiellement coupée à la circulation par les autorités, entre Le Faou, au nord de Pont-de-Buis, et Châteaulin. Le premier cortège, constitué d’une vingtaine de camions et des voitures particulières, a quitté Le Faou, selon le correspondant de l’AFP, le second, fort d’une cinquantaine de poids lourds selon la police est parti de Quimper, en opération escargot, et a été rejoint par d’autres manifestants à hauteur de Châteaulin. Au total, à la mi-journée, 80 poids lourds étaient stationnés au niveau du portique, et plus d’une centaine de voitures. Arrivés sur place, les manifestants, cantonnés de chaque côté du portique, ont réclamé la présence du préfet, requête qui n’avait pas reçu de réponse peu avant 13H00. Sur une banderole, on pouvait lire : « Non à l’écotaxe, oui à l’emploi ». Le président du comité régional des pêches de Bretagne, Olivier Le Nézet, était aussi présent. « Les pêcheurs sont solidaires, a-t-il justifié. Cette écotaxe est inacceptable. Au départ, c’était le principe +pollueur-payeur+. Aujourd’hui, c’est juste un nouvel impôt et la Bretagne est en première ligne car elle est excentrée ».

 

Sondage droit de vote à 16 ans : les Français contre

Droit de vote à 16 ans : les Français contre

Quelque 82% des personnes interrogées par l’institut de sondage (1) se disent opposés à une telle perspective, 46% y étant même « très opposés », tandis que seules 18% des personnes interrogées y sont favorables ou très favorables (3%), selon cette étude à paraître, ce dimanche 29 septembre, dans le quotidien régional Ouest France. Le taux d’adhésion n’est guère plus élevé que la moyenne dans le segment le plus jeune de l’échantillon, les 18-24 ans (22%), relève l’institut. Au regard de la proximité politique, l’adhésion à l’abaissement de l’âge de vote « apparaît nettement plus forte à gauche (28%) qu’à droite (10%) », note l’Ifop. Si les scores atteignent 36% chez les sympathisants d’Europe Ecologie Les Verts, ils ne sont que de 9% chez les soutiens du Front national. Mardi, la ministre de la Famille Dominique Bertinotti avait indiqué réfléchir à un statut de « pré-majorité » pour les 16-18 ans, tout en soulignant que « le temps de la décision n’est pas encore là ».

 

Émissions de CO²: BMW, Mercedes, PSA et Renault contre Bruxelles !

Émissions de CO²: BMW, Mercedes, PSA et Renault contre  Bruxelles !

En plein débat sur le rôle de l’homme sur l’effet de serre, les constructeurs automobiles font de la résistance. Après Berlin, qui jugeait le nouveau dispositif européen dangereux pour son industrie automobile, les Français Renault et PSA militent aux cotés de BMW, Mercedes et Opel pour obtenir le report d’un nouveau dispositif présenté mercredi 25 septembre. Généralement concurrents, les constructeurs automobiles savent s’unir pour défendre leurs intérêts. Pas question pour eux que Bruxelles les obligent à ramener à 95 grammes par kilomètre la moyennes des émissions de CO² de leur gamme d’ici à 2020. Le seuil sera très difficile à atteindre, pour des raisons différentes selon les marques. Les groupes allemands, spécialistes des grosses berlines, seraient obligés de développer des modèles plus petits et moins sportifs. Quant aux Français, s’ils comptent aujourd’hui parmi les bons élèves sur la question en Europe, appliquer ce nouveau dispositif les contraindrait à développer de nouveaux moteurs capables de consommer en moyenne 4 litres au 100 kilomètres. De gros investissements en perspective, pour un marché déjà mature. Alors que les constructeurs ont aujourd’hui pour principale perspective la conquête des marchés émergents. Or là-bas, les normes de pollution ne sont pas la première préoccupation…

 

Sondage : 72% contre l’augmentation pour le diesel

Sondage : 72% contre l’augmentation pour le diesel

 

Plus de sept Français sur dix (72%) sont opposés à un relèvement des taxes sur le diesel, selon un sondage BVA pour i-Télé/CQFD publié samedi 21 septembre, au lendemain de l’ouverture de la conférence environnementale, qui doit trancher cette question. L’argument de l’impact sur le pouvoir d’achat l’emporte sur celui de la pollution et des risques sanitaires. Le ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Philippe Martin, avait annoncé le 11 septembre, l’introduction en 2014 d’une « composante carbone » dans les taxes pesant sur l’énergie et le maintien de l’avantage fiscal du diesel sur l’essence… avant de se dédire. Le dossier crée des remous au sein de la majorité, les écologistes militant pour une hausse des taxes sur le diesel. D’après la même étude réalisée jeudi et vendredi, 45% des Français pensent ainsi que les écologistes devraient quitter le gouvernement « puisqu’ils ont des désaccords importants » (chiffre inchangé par rapport à juillet). Mais parmi les sympathisants de gauche, ils sont bien davantage minoritaires (24%, contre 72% estimant qu’ils « peuvent très bien rester sans être d’accord sur tout »).

 

Sondage -Marine Le Pen : 65% contre et 31% pour

Sondage -Marine Le  Pen :  65% contre et 31% pour

Selon un sondage BVA pour Le Parisien, 65 % d’entre eux ont une mauvaise opinion de la présidente du FN, et 67 % n’envisagent en aucun cas de voter pour elle à la prochaine élection présidentielle. Ils sont encore plus nombreux (74 %) à dire qu’ils ne lui feraient pas confiance pour gérer le pays, révèle le quotidien.  Le Parisien note toutefois que les Français sont partagés sur ce dernier point. Si les sympathisants de gauche ne sont que 13% à penser qu’elle ferait mieux que l’UMP si elle était au pouvoir, les sympathisants de l’UMP sont 55% à penser qu’elle serait plus efficace que le Parti socialiste. De quoi aller dans le sens de François Fillon, qui martelait vendredi son opposition à toute forme de « front républicain » et a été fustigé par Jean-Pierre Raffarin pour avoir dédiabolisé le vote FN. L’image de Marine Le Pen, jugée plus attractive que son père, reste largement négative. Hormis l’adjectif « courageuse », que lui accolent 68% des Français, les qualificatifs les plus choisis pour évoquer la leader frontiste sont « extrême-droite » (pour 77% des sondés), « agressive » (71%), « démagogique » (62%) et « raciste » (58%). La présidente du Front national voit toujours l’ombre de son père planer sur elle, puisque 78% des sondés pensent que ses idées sont proches de celles de Jean-Marie Le Pen. Néanmoins, sa cote de popularité, par rapport à février 2011, a grimpé de cinq points. Et, alors qu’il y a deux ans, 23% des Français se disaient prêts à voter pour elle à l’élection présidentielle, ils sont aujourd’hui 31%, rapporte Le Parisien.

 

Sondage réforme des retraites : 64% des français contre

Sondage réforme des retraites : 64% des français contre

Les Français sont majoritairement opposés à la réforme des retraites dévoilée cette semaine par le gouvernement, estimant qu’elle n’est pas juste et surtout qu’elle ne permettra pas d’équilibrer durablement leur financement, selon un sondage BVA pour i>Télé publié samedi. Un total de 62% des personnes interrogées se disent défavorables aux décisions prises, alors qu’il n’étaient que 54% au lendemain de la précédente réforme, en 2010, marquée par le relèvement à 62 ans de l’âge légal de départ à la retraite. L’hostilité est marquée chez les sympathisants de droite (89%), alors que 69% de ceux de gauche se déclarent favorables à la réforme. Et ils sont 67% au total à estimer que la réforme n’est pas juste. Enfin, 86% des Français ne pensent pas que cette réforme permettra d’équilibrer durablement le financement des systèmes de retraite. Par comparaison, ils étaient 84% à penser la même chose après la réforme de 2010.

Pétition contre la réforme pénale (Estrosi)

Pétition contre la réforme pénale  (Estrosi)

Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, lance une pétition nationale pour mettre en échec la ministre de la Justice, Christiane Taubira, qu’il accuse de vouloir vider les prisons, notamment avec les « peines de prison de probation hors système carcéral ».La rédaction vous recommande « Quand on commet un acte criminel, quel qu’il soit, et lorsqu’on tue au volant, soit car on a consommé de l’alcool ou roulé à une vitesse excessive, c’est un acte criminel« , explique-t-il au micro de RTL. Et le député d’ajouter : « On parle de peines de prison et quand on prend une peine de prison devant des magistrats, c’est que l’on a commis des actes extrêmement graves et les Français le savent. » Dites-lui qu’il ne risque plus rien et plus rien ne le retiendra Christian Estrosi Avec la réforme pénale à venir, ses crainte se cristallisent. « Comment celui qui a l’intention d’agir et qui se dit ‘bon, quand même, je risque une peine de prison’ va-t-il se comporter ? Dites-lui qu’il ne risque plus rien et plus rien ne le retiendra, ce n’est pas possible », s’insurge-t-il.

 

Ségolène Royal : contre la taxe carbone

Ségolène Royal : contre la taxe carbone

 

 

Politique avisée, Royal en profit pour régler des comptes avec le gouvernement. Elle s’oppose à la taxe carbone en sachant très bien qu’elle a l’opinion pour elle et que ce sujet risque de semer la zizanie au sein d’un gouvernement déjà bien fragilisé par ses divisons. Après avoir ouvert les universités d’été du Parti socialiste vendredi, Ségolène Royal a réitéré son opposition à la taxe carbone, après la présentation de la « contribution énergie-climat » par le ministre de l’Écologie, Philippe Martin.   »La solution, ce n’est pas l’impôt » a déclaré à RTL l’ancienne candidate à l’élection présidentielle. Ce qu’il faut, « ce sont des actions concrètes », a-t-elle estimé, comme « recouvrir les bâtiments publics de panneaux photo-voltaïques. » « Toute notre énergie doit être mise dans le déploiement de nos atouts », qui sont « considérables » selon la présidente de la région Poitou-Charente. Et d’énumérer : « L’aéronautique et l’espace, l’agro-alimentaire, les biotechnologies, les industries de santé, la culture, le tourisme… » Pour Ségolène Royal, il faut « encourager l’innovation, pas la freiner ».  Les Français ont besoin de cette sécuritéSégolène Royal L’ancienne ministre de la Famille est également revenue sur la polémique autour de Manuel Valls, accusé de tenir un discours trop sécuritaire par certains responsables de gauche. « Je crois que les questions de sécurité ne doivent pas faire l’objet de polémique », a déclaré Ségolène Royal ».

1...6869707172...74



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol