Archive pour le Tag 'contraintes'

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Dans un projet de décret consulté le 12 octobre par La Tribune, le gouvernement envisageait d’imposer un expérimentation de la réduction d’électricité des usagers équipés d’un compteur Linky via un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures.

Le principe même de restrictions contraints d’électricité est inquiétant dans la mesure où il caractérise nettement des risques d’insuffisance de production. Pourtant l’EDF comme le gouvernement affirme que la capacité de production sera largement suffisante cet hiver.

La vérité c’est que cette production est tout juste suffisante même si des centrales nucléaires ont été remises en état de fonctionner et même si actuellement on continue d’exporter un peu d’électricité. Le problème est que la demande n’est pas forcément linéaire et pas davantage la production. Ces aspects peuvent dépendre du climat, d’aléas de fonctionnement voire des conséquences de la situation géo politique.

Pour assurer vraiment la France en matière d’électricité, il devient donc urgent de remettre en service tout le parc nucléaire. Actuellement il y a encore près de 17 réacteurs à l’arrêt sur 56.

Or, dans un nouveau projet de décret obtenu ce vendredi par La Tribune, qui devra être voté en Conseil supérieur de l’Energie le jeudi 30 novembre, l’exécutif assouplit les conditions de l’expérimentation.

En premier lieu, la durée de limitation provisoire ne pourra finalement pas excéder deux heures pour un même usager, contre quatre heures dans la version initiale. Ensuite, a été introduite une option d’« opt-out », c’est-à-dire la possibilité pour certains clients sélectionnés de se retirer de l’expérimentation s’ils le souhaitent.

« Si les résultats s’avéraient probants, cela pourrait constituer un nouvel outil qui ne serait, de même que les coupures programmées, activé que si tous les autres leviers étaient insuffisants pour éviter une coupure d’électricité généralisée (blackout) [...] On parle de cas de figure extrêmes, qui ne se sont jusqu’à présent jamais produits, y compris l’hiver dernier », souligne-t-on au ministère de la Transition énergétique, qui précise par ailleurs que le risque d’un éventuel écroulement ne concerne pas spécifiquement cet hiver.

Education douce ou avec contraintes ?

Education douce ou avec contraintes ?

Didier Pleux et Catherine Gueguen s’opposent «sur la nature de l’homme».( dans le Figaro, extrait)

Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, estime que les parents d’aujourd’hui sont trop «sympathiques». Catherine Gueguen, pédiatre, dénonce la maltraitance «encore majoritaire dans les familles françaises».

Débat intéressant compte tenu de certaines dérives pédagogistes mais peut-être relativement théorique ; la bonne pratique se situant entre pédagogisme et apprentissage des contraintes NDLR

Ils s’opposent sur à peu près tout. Mais chacun assure défendre «l’intérêt des enfants». La pédiatre Catherine Gueguen fait partie des premiers spécialistes de l’enfance à avoir vulgarisé les neurosciences affectives et sociales qui ont donné naissance à l’éducation positive et bienveillante. Ladite éducation exclut les cris, les coups, les menaces, les humiliations et les punitions.

Didier Pleux, docteur en psychologie, est à l’origine du concept d’«enfant tyran». Il assure que l’éducation positive et bienveillante peut engendrer ce type de caractère, «intolérant à la frustration».


Ces vingt dernières années, les recherches en neurosciences affectives et sociales ont émergé. Que nous ont-elles appris sur le développement de l’enfant ?

Catherine GUEGUEN. – Au XXe siècle, nous savions que le cerveau était dévolu aux capacités intellectuelles, motrices et sensorielles. Les neurosciences cognitives nous l’ont appris dans les années 70. Les neurosciences affectives et sociales, elles, datent du XXIe siècle et nous enseignent une chose supplémentaire et extraordinaire : une grande partie de notre cerveau est dévolue aux émotions ! Un chercheur comme Antonio Damasio a montré que nous devons accorder une grande place aux émotions pour favoriser le bon développement de l’enfant, sa capacité à se comprendre et à comprendre les autres, à se faire confiance, à faire confiance aux autres, à avoir un sens éthique et moral…

Didier PLEUX. – Pour moi aussi, les neurosciences ont été une façon de corroborer certaines intuitions. Antonio Damasio a aussi écrit, dans son troisième livre L’ordre étrange des choses (2017), que pour faire des progrès, pour atteindre la stabilisation, l’homme doit passer par un «déséquilibre neuronal». Sa réflexion a alimenté la mienne : je suis persuadé que l’être humain, s’il ne rencontre pas à un moment donné des obstacles déplaisants, risque la stagnation.

En plaçant les émotions au cœur du développement de l’enfant, les neurosciences affectives et sociales ont fait émerger une nouvelle théorie éducative : l’éducation bienveillante – ou positive. En quoi consiste-t-elle ?

C. G. – C’est une éducation fondée sur l’empathie, la compréhension de l’enfant, la non-violence, assortie d’un cadre avec des règles claires. L’adulte apprend à percevoir et comprendre ses propres émotions et celles de l’enfant. Les neurosciences montrent que le cerveau de ce dernier est très immature jusqu’à 5-6 ans, ce qui ne lui permet pas de se maîtriser lorsqu’il traverse des «tempêtes émotionnelles». Lui manifester de l’empathie – ça ne veut pas dire céder – l’aide à se réguler.

La chercheuse Rianne Kok a montré en 2015 que lorsque les deux parents sont empathiques, il y a un épaississement du cortex préfrontal, siège des fonctions intellectuelles.

Inflation : Des dépenses contraintes qui étouffent les plus modestes

Inflation : Des dépenses contraintes qui étouffent les plus modestes

Face à la flambée de l’inflation les ménages modestes se voient contraints d’adapter leurs modes de vie en le tirant vers le bas ( article du « Monde » de Béatrice Madeline). En fait, l’inflation se caractérise chez les ménages modestes par une hausse  de plus en plus forte des dépenses contraintes qui laisse peu de marge pour les dépenses ajustables. Des dépenses contraintes qui représentent en moyenne 40 % du budget pour les familles modestes ( Notamment Impôts, abonnements, logements, énergies, mutuelles) NDLR 

 Chronique

A 59 ans, Ghislaine (elle n’a pas souhaité donner son nom, comme les autres personnes citées par leur seul prénom), auxiliaire de vie dans une maison de retraite près de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), a pris une nouvelle habitude : elle vit à l’eau froide. Non pas pour sauver la planète ou tonifier son organisme, mais pour dépenser moins.

« Avant, pour me détendre en rentrant d’une journée de boulot, j’adorais passer un quart d’heure sous une douche brûlante. Maintenant, je me lave en trois minutes, et hop, fini l’eau chaude. Je fais la vaisselle à l’eau froide, quitte à faire chauffer un peu d’eau dans la bouilloire si j’ai besoin de récurer une marmite. »

Ghislaine n’est pas la seule à surveiller son compteur électrique. « C’est très simple, décrit Pascale, une Bordelaise de 60 ans. J’enlève des ampoules sur les lustres – de six, on passe à quatre –, je n’allume plus toutes les lampes, je veille à ce que mes appareils soient bien éteints et non en veille, je fais moins de lessives… Et le soir, je baisse le thermostat. »

Freddy, habitant du Nord, a lui aussi trouvé une solution pour consommer moins de gaz : il a fermé la plupart des radiateurs de sa maison, devenue pour moitié « une chambre froide ». « A mon âge, 76 ans, je reste sur le canapé avec une couverture, conclut-il. Autrefois, mes parents avaient une cuisinière au charbon, nous avions froid dans la maison. La boucle est bouclée. »

« L’inflation est fortement ressentie aujourd’hui, parce qu’elle touche des produits du quotidien, comme l’électricité, souligne Sandra Hoibian, directrice du pôle société au Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). Mais ce sont aussi des dépenses sur lesquelles les individus ont très peu de marge de manœuvre aujourd’huiLes gens ne vont pas déménager parce que le carburant est plus cher ! »

Ménages : hausse des dépenses contraintes

Ménages : hausse des dépenses contraintes

Les dépenses contraintes c’est-à-dire les dépenses incontournables peuvent représenter dans les ménages aux jusqu’à 50 % du budget. (  logement ,abonnement ,service etc.). Ces dépenses. sont passées entre 2001 et 2017 de 27% à 32% des dépenses totales des ménages en France, selon une étude publiée mardi par France Stratégie. Cette augmentation est une explication du «net décrochage entre pouvoir d’achat perçu et pouvoir d’achat mesuré», selon cet organisme rattaché à Matignon.

Pour les ménages pauvres, les dépenses contraintes sont passées de 31% à 41% sur la période, que pour les ménages aisés, pour lesquels elles sont passées de 25% à 28%.

Bourse de Londres : des SPAC pour contourner les contraintes européennes

Bourse de Londres : des SPAC pour contourner les contraintes européennes

L’ingénierie boursière fait des miracles pour contourner les règles. Ainsi se développent  les SPAC surtout maintenant à Londres afin de contourner les contraintes de l’union européenne.

Un SPAC est une société sans activité opérationnelle dont les titres sont émis en Bourse pour une durée limitée dans le but de réaliser une ou plusieurs acquisitions dans un secteur particulier.

La bourse de Londres a donc officiellement déclaré qu’elle entendait développer le recours aux SPAC pour préserver le rang mondial de la capitale britannique. “

Des SPAC dans l’intérêt est aussi grandissant aux États-Unis.

Un SPAC est une société sans activité opérationnelle dont les titres sont émis en Bourse pour une durée limitée dans le but de réaliser une ou plusieurs acquisitions dans un secteur particulier.

Paris et Stockholm s’intéressent de plus en plus aux SPAC, devenus les véhicules d’investissement les plus populaires à Wall Street l’année dernière.

L’entrepreneur des télécoms Xavier Niel et le banquier Matthieu Pigasse ont lancé l’an dernier un deuxième “SPAC” en France, associés au distributeur Moez-Alexandre Zouari, destiné à mener des acquisitions dans la production et la distribution de biens de consommation durable.

Xavier Niel et Matthieu Pigasse avaient déjà lancé le premier SPAC français en 2016 dans le secteur de l’audiovisuel, devenu depuis le groupe Mediawan.

Une revue en cours des règles de cotation en Grande-Bretagne, soutenue par le gouvernement, devrait donner lieu à une série de recommandations le mois prochain, censées aider Londres à mieux concurrencer New York mais aussi les places poussière européennes.

Brexit : Londres commence à s’asseoir sur les contraintes européennes

Brexit : Londres commence à s’asseoir sur les contraintes européennes

 

Comme il fallait s’y attendre, Boris Johnson ne retient surtout de l’accord poste break site que la liberté de circulation des marchandises sans quotas et sans droits de douane par compte les autres obligations environnementales ou sociales sont mises de côté. C’est notamment le cas de certaines dispositions sociales

, selon le « Financial Times », à détricoter la directive européenne sur le temps de travail. Bref à s’affranchir de toute contrainte figurant pourtant dans l’accord poste break site.

L’accord encadre également la concurrence entre le Royaume-Uni et l’Union : chacun s’est engagé à maintenir des normes élevées dans les domaines de l’environnement et du changement climatique, des droits sociaux, de la transparence fiscale et des aides d’Etat. En cas de divergence importante entre les deux systèmes, des mesures de rétorsion peuvent être prises comme le rétablissement de droits de douane.

Technologie : contraintes au bureau ou à la maison ?

Technologie : contraintes au bureau ou à la maison ?

 

La psychologue Sherry Turkle, spécialiste du Web, estime, dans un entretien au « Monde », que la pandémie, malgré de nombreuses initiatives numériques désintéressées, n’a pas fait disparaître le risque que nous soyons manipulés par des technologies qui cherchent à capter notre attention.

Psychologue et anthropologue, Sherry Turkle occupe la chaire Abby Rockefeller Mauzé d’études sociales des sciences et de la technologie au Massachusetts Institute of Technology (Etats-Unis). Formée à la psychanalyse en France, elle s’est intéressée, dès l’essor de l’ordinateur personnel dans les années 1980, aux relations que nous nouons avec les machines et les robots. Elle est notamment l’autrice de Les Yeux dans les yeux. Le pouvoir de la conversation à l’heure du numérique (Actes Sud, 560 p., 28 €) et de Seuls ensemble. De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines (L’Echappée, 2015)

Avec la pandémie, le télétravail s’est largement répandu. Si jongler entre vie professionnelle et vie de famille n’est pas toujours facile, ne faut-il pas se réjouir d’être enfin libéré de l’emprise du bureau ?

Votre question soulève plusieurs enjeux. A propos du travail multitâche, il faut rappeler que, malheureusement, nous ne savons pas faire plusieurs choses à la fois. Nous avons l’illusion d’y arriver, particulièrement lorsque nous travaillons à la maison. Mais notre cerveau ne peut faire qu’une tâche à la fois. La recherche est très claire sur un point : à chaque chose que nous ajoutons, notre capacité de concentration diminue, alors que nous avons l’impression d’être de plus en plus efficaces. C’est un tour que nous joue notre cerveau. Pour faire face, la solution la plus simple est de se montrer bienveillant envers soi-même, lorsque les choses à faire s’accumulent, il faut mieux diviser notre temps entre le travail, les enfants, les amis, etc.

Second enjeu, décrire le fait de travailler de la maison comme une libération revient à présenter le bureau comme un endroit qui n’a que des désavantages. Les choses ne sont pas si simples. Travailler à la maison apporte un supplément de flexibilité pour concilier vie professionnelle et vie familiale. Les parents peuvent optimiser leur temps, sachant qu’ils pourront profiter du sommeil des enfants pour se consacrer à leur travail. Sans avoir à se déplacer, on récupère aussi de précieuses minutes que l’on peut employer à des fins personnelles. Mais on risque aussi de voir s’affaiblir notre réseau professionnel, les décisions perdent aussi de leur collégialité et nous sommes moins créatifs. Et n’oublions pas que ce sont les femmes qui, plus que les hommes, paient le prix du travail à distance. Tirons néanmoins profit de cette expérience pour rendre les entreprises plus flexibles et mieux utiliser les technologies, les mettre davantage à notre service plutôt que l’inverse

Renault : un prêt sans « contraintes !

Renault : un prêt sans « contraintes !

 

Le patron de Renault dédouane sans doute un peu vite le gouvernement en affirmant que le prêt consenti par l’État est sans contrainte. Il paraîtrait un effet curieux qu’en échange de ce prêt le gouvernement n’ait  pas demandé à l’entreprise des efforts de productivité d’autant plus que son plan de charge connaît actuellement beaucoup de difficultés face à la concurrence. Il y a sans doute eu une certaine contrainte celle consistant à limiter le nombre de licenciements en France ( 4600 quand même) dont  certaines étaient  sans doute prévues en raison déjà d’une conjoncture difficile du secteur automobile général. “Nous avons eu quelques engagements (…) qui n’étaient pas très compliqués pour nous parce que de toute façon nous les aurions pris, c’était du type ‘il faut que les fournisseurs soient réglés’”, a-t-il dit, évoquant aussi le respect “sans décalage dans le temps” des contraintes européennes sur le CO2. “Donc c’était pas pour nous des contraintes très difficiles.”

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a fait savoir qu’il signerait dans la journée la garantie du prêt bancaire de cinq milliards d’euros que demande Renault pour surmonter la crise liée à la pandémie.

Jean-Dominique Senard s’est félicité de ce soutien apporté par l’Etat.

“La question de la garantie du prêt est une bonne nouvelle, elle était attendue, l’Etat nous soutient et j’en suis très reconnaissant”, a-t-il dit. “C’est une manière de permettre à Renault d’avoir un filet de sécurité pour passer une période difficile sur le plan de sa trésorerie parce que la pandémie a évidemment provoqué un choc économique fondamental (…) Mais il n’est pas lié structurellement à Renault.”

Le président du constructeur français a insisté sur le fait que ce prêt bancaire que Renault compte bien rembourser – “Ce n’est que si nous devions ne pas pouvoir rembourser que l’Etat à ce moment-là se substituerait à nous” – était sans lien avec le plan dévoilé la semaine dernière avec les partenaires du constructeur français au sein de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

“Il y a un sujet de trésorerie et un sujet structurel”, a-t-il dit.

“Ce plan dont nous parlons, nous l’avions annoncé dès le mois de février”, a-t-il rappelé. “Avant la pandémie, ce plan était nécessaire. Après il l’est d’autant plus.”

Pour redresser sa situation financière après sa première perte nette annuelle depuis dix ans, le groupe a annoncé vendredi 15.000 suppressions de postes, dont 4.600 en France.

“Il n’y aura pas de souffrance sociale (…) !  Il n’y aura aucun licenciement sec”, a redit Jean-Dominique Senard.

Indiquant que qu’il n’avait “même pas pensé” à l’idée de céder ou de fermer l’avenir du site de Maubeuge, dont il a souligné l’excellence des équipes, il a dit en revanche que la Fonderie de Bretagne à Caudan, dans le Morbihan, “n’a pas vocation à rester dans le groupe”. “Nous allons dans l’analyse stratégique que nous avons annoncé regarder toutes les options possibles, la cession en étant une”, a-t-il ajouté.

Renault, a-t-il dit, présentera un nouveau plan stratégique d’ici la fin de l’année. Augmenter les volumes n’est plus la stratégie, a-t-il ajouté. “Nous faisons le choix de la stratégie de la qualité.”

 

Le patron de Renault dédouane sans doute un peu vite le gouvernement en affirmant que le prêt consenti par l’État est sans contrainte. Il paraîtrait un effet curieux qu’en échange de ce prêt le gouvernement n’ait  pas demandé à l’entreprise des efforts de productivité d’autant plus que son plan de charge connaît actuellement beaucoup de difficultés face à la concurrence. Il y a sans doute eu une certaine contrainte celle consistant à limiter le nombre de licenciements en France ( 4600 quand même) dont  certaines étaient  sans doute prévues en raison déjà d’une conjoncture difficile du secteur automobile général. “Nous avons eu quelques engagements (…) qui n’étaient pas très compliqués pour nous parce que de toute façon nous les aurions pris, c’était du type ‘il faut que les fournisseurs soient réglés’”, a-t-il dit, évoquant aussi le respect “sans décalage dans le temps” des contraintes européennes sur le CO2. “Donc c’était pas pour nous des contraintes très difficiles.”

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a fait savoir qu’il signerait dans la journée la garantie du prêt bancaire de cinq milliards d’euros que demande Renault pour surmonter la crise liée à la pandémie.

Jean-Dominique Senard s’est félicité de ce soutien apporté par l’Etat.

“La question de la garantie du prêt est une bonne nouvelle, elle était attendue, l’Etat nous soutient et j’en suis très reconnaissant”, a-t-il dit. “C’est une manière de permettre à Renault d’avoir un filet de sécurité pour passer une période difficile sur le plan de sa trésorerie parce que la pandémie a évidemment provoqué un choc économique fondamental (…) Mais il n’est pas lié structurellement à Renault.”

Le président du constructeur français a insisté sur le fait que ce prêt bancaire que Renault compte bien rembourser – “Ce n’est que si nous devions ne pas pouvoir rembourser que l’Etat à ce moment-là se substituerait à nous” – était sans lien avec le plan dévoilé la semaine dernière avec les partenaires du constructeur français au sein de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

“Il y a un sujet de trésorerie et un sujet structurel”, a-t-il dit.

“Ce plan dont nous parlons, nous l’avions annoncé dès le mois de février”, a-t-il rappelé. “Avant la pandémie, ce plan était nécessaire. Après il l’est d’autant plus.”

Pour redresser sa situation financière après sa première perte nette annuelle depuis dix ans, le groupe a annoncé vendredi 15.000 suppressions de postes, dont 4.600 en France.

“Il n’y aura pas de souffrance sociale (…) !  Il n’y aura aucun licenciement sec”, a redit Jean-Dominique Senard.

Indiquant que qu’il n’avait “même pas pensé” à l’idée de céder ou de fermer l’avenir du site de Maubeuge, dont il a souligné l’excellence des équipes, il a dit en revanche que la Fonderie de Bretagne à Caudan, dans le Morbihan, “n’a pas vocation à rester dans le groupe”. “Nous allons dans l’analyse stratégique que nous avons annoncé regarder toutes les options possibles, la cession en étant une”, a-t-il ajouté.

Renault, a-t-il dit, présentera un nouveau plan stratégique d’ici la fin de l’année. Augmenter les volumes n’est plus la stratégie, a-t-il ajouté. “Nous faisons le choix de la stratégie de la qualité.”

La redécouverte des dépenses contraintes !

La redécouverte des dépenses contraintes !

C’est la redécouverte des dépenses contraintes en fête de la réalité pouvoir d’achat. En effet l’indice  moyen de l’INSEE qui mesure l’évolution des prix est largement obsolète. Pour résumer, on constate une évolution régulière de la structure de consommation des ménages avec une part de plus en plus importante des dépenses contraintes pour les bas revenus et l’inverse pour les ménages . Si ces dépenses contraintes représente 30 % du pouvoir d’achat en moyenne, elles peuvent atteindre qu’à 60 % pour les ménages pauvres et seulement 10 % pour les ménages. En clair pour les plus pauvres il reste de l’ordre  350 € les dépenses ajustables quand les dépenses contraintes ont été réglées. D’après l’Insee, le poids des dépenses contraintes, passé de 12,4% du revenu disponible en 1951 à près de 30% en moyenne 2017, ne cesse de s’accroître dans un mouvement qui s’explique pour «plus des trois quarts» par la hausse des coûts liés au logement. Le niveau de vie arbitrable médian mensuel s’élevait, en 2011, à 1050 euros seulement, un montant qui passe à 1530 euros pour la troisième quartile, mais descend à 670 euros pour le premier quartile. Les ménages pauvres, quant à eux, n’ont que 340 euros en moyenne, tandis que les classes moyennes disposent de 1190 euros après paiement des dépenses contraintes. Parmi les dépenses contraintes intégrées notamment le loyer, l’énergie, les assurances le transport et autre abonnements

Minima sociaux : 42 % pour les dépenses contraintes

Minima sociaux : 42 % pour les dépenses contraintes

 

 

Une étude fondamentale qui montre d’une part la difficulté de vivre avec les minima sociaux (même si certains les détourner de leur véritable objet cela ne discrédite pas le principe de solidarité). On gros ce que démontre cette statistique c’est qu’en vivant avec environ 1000 euros par mois en enlevant les dépenses contraintes restent 330 euros par mois, soit 11 euros par jour et par « unité de consommation » au sein du foyer.la démonstration évidemment que la mesure de l’évolution du cout de la vie (indice des prix de la consommation de l’INSE)   est complètement obsolète.  En effet depuis plusieurs années l’inflation mesurée est presque insignifiante ;  du coup,  les salaires, pensions et minima sociaux des plus modestes ne sont pas évalués à la hauteur nécessaire. De ce faite la part des dépenses contraintes ne cesse  de progresser au détriment des autres dépenses de consommation par exemple concernant l’alimentation ou les soins. Il faudrait une batterie d’indices des prix selon les catégories sociales et les zones de résidence pour mesurer avec pertinence la véritable augmentation des prix ;  en 2017 par exemple  si l’inflation restera officiellement contenue en dessous de 1 %,  il faudra quand même compter avec l’augmentation significative de certains tarifs d’abonnement, électricité, de gaz, d’assurance ou de banque. C’est le défi posé à un attributaire de minima sociaux sur deux en France, selon une étude réalisée par la Direction de la recherche (DREES) du ministère des Affaires sociales. Ces chiffres qui viennent d’être publiés sont déjà un peu anciens, puisqu’ils remontent à 2012, mais il n’y a pas de données plus récentes. Depuis, les minima ont été revalorisés de 10 %, les aides à la couverture santé complémentaire élargies, et le prix des forfaits téléphoniques s’est effondré. Mais cet instantané permet de comparer la situation des plus pauvres et n’a guère de pertinence, en outre, il permet de contenir la hausse des salaires et pensions. Malheureusement faute d’augmentation réelle des revenus, la consommation se trouve impactée négativement par cette quasi stagnation voir cette régression des revenus. Or la consommation représente plus de 50 % du PIB. Pour les moins favorisés une fois payée les dépenses contraintes difficiles de dépenser davantage en consommation.  Le « reste-à-vivre » de 330 euros est obtenu en déduisant plusieurs dépenses contraintes du revenu disponible médian (qui inclut les allocations logement). Ce revenu s’élève à 910 euros par mois chez les bénéficiaires de minima sociaux, avec des nuances s’ils sont chômeurs en fin de droits (ASS), pauvres en âge de travailler (RSA) ou à la retraite (minimum vieillesse), ou handicapés (AAH). Les allocataires consacrent 29 % de leur budget aux frais de logement, soit dix points de plus que l’ensemble de la population. Viennent ensuite trois autres postes de dépenses contraintes qui mobilisent chacun 4 % du budget : remboursement d’emprunts hors achat de la résidence principale et frais bancaires ; cotisations aux assurances hors santé ; abonnements de télécommunication.

 

Cop 21 : pas de contraintes juridiques (John Kerry)

Cop 21 : pas de contraintes juridiques (John Kerry)

John Kerry dit sans doute un peu naïvement ce que tout le monde pense à propos de la conférence de l’ONU sur le réchauffement climatique à Paris (COP21) ; en réalité la COP21 ne va pas constituer un véritable traité (comme le traité de Kyoto) mais simplement une déclaration d’intention sans contraintes juridiques. C’était d’ailleurs la problématique de départ pour permettre le ralliement de pays  aussi importants que la Chine ou les États-Unis à cette grande réunion internationale. Le principe c’est que chaque pays définit ses propres objectifs et les propres moyens. On va juste prévoir des réunions intermédiaires tous les quatre ou cinq ans pour faire le point. D’ores et déjà les intentions sont insuffisantes puisqu’elles ne permettent pas de maintenir de 2° le réchauffement climatique qui se situera plutôt entre3  et 4°, peut-être plus dans la pratique. De ce point de vue COP 21 constitue bien une véritable imposture, cela d’autant plus que Hollande fera toutes les concessions possibles pour obtenir un accord qui réunisse le maximum de signatures il s’agit pour lui d’un enjeu de politique intérieure pour crédibiliser sa candidature en 2017. .   »Ce ne sera certainement pas un traité (…) Il n’y aura pas d’objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto », a indiqué John Kerry.   La Conférence des Parties (COP21), du 30 novembre au 11 décembre à Paris, rassemblera une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement et vise à obtenir un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique et de ses conséquences catastrophiques en termes de montée du niveau de la mer notamment.  Mercredi un groupe d’une quarantaine de pays particulièrement menacés par le phénomène ont lancé un appel depuis Manille pour que la COP21 débouche sur un engagement plus sévère que la limitation prévue à 2° de ce réchauffement par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle. Ils préconisent une limitation à 1,5° affirmant que sinon plus d’un milliard de personnes risquent de disparaître suite aux conséquences de la montée du mercure. D’après le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui sera président de la COP21, la tâche reste « considérable » pour parvenir en décembre à Paris à un accord ambitieux contre le réchauffement planétaire.

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

 

Comment s’étonner de la baisse de la collecte du livret A ? Inutile d’avoir fait l’ENA pour la comprendre. Il s’agit simplement d’une conséquence de l’augmentation des dépenses contraintes. Certes d’après l’INSEE,  l’inflation serait sur un rythme annuel  de 0.4 à 0.5% mais c’est faire l’impase sur l’évolution de la structure des dépenses depuis la crise. Un part de plus en plus importantes est consacrée aux dépenses contraintes (impôts, électricité, gaz, eau, assurances, loyers,  rentrées scolaires etc.). La preuve c’est que les dépenses dans la grande distribution ont plutôt tendance à diminuer et que les investissements de ménages diminuent. Seconde raison évidente comme l’inflation réelle est sous évaluée, les épargnants ne voient plus l’intérêt de placer leurs économie sur un livret qui ne rapporte plus. La baise du livret est donc régulière. En juillet, elle a atteint 1,06 milliard d’euros, puis 3,15 milliards en septembre et 3,81 milliards en octobre (livret A et livret de développement durable). Un mouvement sans doute lié à la baisse de la rémunération du livret A, qui est tombée en août à 1%, soit un plus bas historique.  Mais les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations, qui se charge de centraliser les sommes déposées par les épargnants, et d’en prêter une bonne part, notamment en faveur du logement social, ne s’en inquiètent pas outre mesure de cette désaffection croissante. A destination des épargnants, ils signalent que le rendement réel (une fois la hausse des prix défalquée) du livret A n’est pas si faible. L’inflation étant proche de zéro, cette épargne rapporte près de 1% en termes réels, ce qui n’est pas si négligeable Un raisonnement évidemment faussé par la mesure de l’inflation (notons que les impôts n’entrent pas de l’indice des prix) ° ; La décollecte n’empêchera pas de la Caisse de prêter une vingtaine de milliards d’euros en 2014 (les trois quarts en direction du logement social, un quart pour les collectivités locales, avec des prêts à très long terme), soit un restant largement supérieur à la moyenne des 15 dernières années. Le financement du logement social devrait d’ailleurs rester en 2015 à un très haut niveau, même si un certain tassement se fait sentir. D’un point de vue strictement financier, la Caisse des dépôts n’a aucune inquiétude à avoir : si le montant des prêts atteint 158 milliards d’euros, elle dispose d’un matelas financier -sous forme de placements divers- d’une centaine de milliards, dans lequel elle peut puiser, en cas de besoin.

 




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