Bridor contraint de délocaliser à cause des écolos radicaux
Finalement les écolos radicaux pourront se féliciter d’une amère victoire avec la décision de Bridor et l’usine de viennoiseries en Ille-et-Vilaine de délocaliser sa production et les émissions polluantes qui vont avec.
Finalement ces écolos radicaux rejoignent la stratégie des grandes multinationales qui a consisté à délocaliser dans les pays pauvres nos externalités négatives. Une curieuse conception de l’écologie et de la solidarité internationale.
Le fabriquant breton de viennoiseries ne peut en effet mener à bien son projet d’investissement de 250 millions d’euro en Ille-et-Vilaine.
Construire une usine de viennoiseries en Ille-et Vilaine? C’est mission impossible pour Bridor, à cause d’opposants écologistes et d’activistes d’ultragauche. Le projet coche pourtant toutes les cases: réindustrialisation de la France, création d’emplois et exportation d’un savoir-faire français. Las. Malgré la promesse de 500 créations de postes et 250 millions d’euros d’investissement, il est menacé.
«J’aimerais investir en Bretagne mais je ne le peux pas, Louis Le Duff, cofondateur du groupe Le Duff (Bridor, Brioche dorée, Del Arte…). Mais face à des opposants au projet, je ne peux pas encore attendre dix ans sans rien faire. Pour accélérer la production, j’ai dû investir à l’étranger.» L’entrepreneur breton est d’autant plus consterné qu’après trois ans de procédures administratives, Bridor a obtenu cet été l’autorisation environnementale du préfet, et que la commune avait délivré le permis de construire. Mais sous la pression d’associations radicales, l’ industrielle a dû renoncer à son projet