Archive pour le Tag 'contradictoires'

Mouvement agricole : Des injonctions contradictoires ?

Mouvement agricole : Des injonctions contradictoires ?


Routes bloquées, appels médiatiques : alors que les agriculteurs poursuivaient, mardi 23 janvier, leurs actions pour obtenir des « mesures concrètes », après des discussions toujours dans l’impasse avec le gouvernement de Gabriel Attal, le sociologue des mondes agricoles François Purseigle, chercheur associé au Cevipof (Sciences Po Paris) et professeur à l’Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse, estime dans Le Monde que les paysans sont « victimes d’injonctions paradoxales incessantes ».


Comment expliquez-vous cette explosion de colère du monde agricole ?

C’est une colère latente depuis des mois, voire des années. L’Occitanie, où a démarré le mouvement, est une région confrontée à des crises économiques et sanitaires à répétition. Dans certaines zones, le sentiment de déclassement est fort, avec des revenus plus faibles que la moyenne nationale, ce qui complique le renouvellement des générations.

Les agriculteurs et viticulteurs sont en première ligne face au changement climatique et aux difficultés d’accès à l’eau, qui nourrissent des conflits d’usage. Et comme le reste de la profession, ils sont victimes d’injonctions paradoxales incessantes. En Occitanie, ils ont par exemple essayé de répondre aux attentes des consommateurs et sont devenus les premiers producteurs bio du pays. Mais avec l’inflation, ils voient les consommateurs s’en détourner pour acheter des produits non bio car moins chers.

Quels sont leurs autres motifs d’exaspération ?
Ils voient leurs voisins s’opposer à leurs projets d’outils mutualisés, comme des poulaillers partagés, alors qu’ils applaudissent l’ouverture d’un atelier ou d’une usine en zone rurale. Pour ensuite se précipiter chez Franprix acheter du poulet industriel.

Santé: Les mesures contradictoires de Castex ·

Santé: Les mesures contradictoires de Castex ·

Jean Castex a d’abord assuré de l’entrée en vigueur du pass vaccinal ce lundi pour  accéder aux restaurants, au cinéma, aux établissements sportifs, aux musées, ou encore dans les salles de spectacle.

À noter cependant que Les moins de 16 ans ne sont pas concernés par ce dispositif et restent soumis au pass sanitaire dans les lieux qui l’exigent. Un pass sanitaire restera également suffisant pour accéder aux établissements de santé et aux EPHAD.

Ce sera aussi la fin des jauges dans les établissements accueillant au moins 5000 personnes en extérieur et 2000 en intérieur. Le port du masque reste cependant obligatoire dans ces lieux.

À partir de cette date, le masque ne sera toutefois plus obligatoire en extérieur. Le télétravail reste recommandé mais il n’y aura plus l’obligation qu’il soit pratiqué au moins 3 jours par semaine.

Le Premier ministre a informé de la réouverture des discothèques fermés depuis le 10 décembre, avec port du masque obligatoire !

Les concerts debout pourront également reprendre. La consommation de boissons ou de nourriture sera à nouveau possible dans les stades, les cinémas et les transports. La consommation debout dans les bars et les restaurants seront à nouveau possibles.

Par ailleurs ,le protocole sanitaire sera « probablement allégé » à la rentrée des vacances de février, notamment concernant le port du masque dans les écoles élémentaires.

Bref au total,  des mesures encore assez confuses et surtout contradictoires avec l’incitation à la prudence mais la réouverture des lieux concentrant la population.

Covid Castex: des annonces contradictoires

Covid Castex: des annonces contradictoires

Les experts sont assez partagés sur la pertinence des nouvelles annonces de Jean Castex qui d’un côté prévoit la mise en œuvre du pass vaccinal et en même temps annonces la levée des mesures restrictives, en tout cas de la plupart dès février.

 

En fait, le clivage se situe entre optimiste et pessimiste, volontariste et prudent et entre pro et anti gouvernement; certains prennent en compte des données uniquement sanitaires quand d’autres intègrent  des données socio économiques. Le mot d’ordre chez certains est de redonner de l’espoir alors qu’on ne sait pas très bien comment peut tourner encore cette épidémie. Ce jeudi soir, Jean Castex a annoncé l’allègement progressif des contraintes sanitaires, tels que la fin du masque en extérieur et la fin des jauges le 2 février ou encore la réouverture des discothèques le 16 février

Outre-Manche, Boris Johnson a également annoncé ce mercredi la levée de l’essentiel des mesures de restriction. À partir du 27 janvier, le port du masque ne sera plus obligatoire, le télétravail ne sera plus recommandé officiellement et un passe sanitaire ne sera plus imposé pour l’accès aux boîtes de nuit et à certains grands rassemblements.

L’optimisme de Castex n’est pas partagé par tous les soignants. « J’ai du mal à comprendre l’optimisme présenté par le Premier ministre », a fait savoir l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm Dominique. « Moi je regarde les chiffres, les nombres de cas consolidés à J-3. Or on est à 525.000 cas diagnostiqués lundi, une incidence qui ne baisse pas, un nombre d’hospitalisations qui ne baisse pas non plus », a-t-elle mis en garde. « Je comprends qu’on ait envie de prendre des mesures mais elles devraient être basées sur des objectifs, sur les indicateurs« .

Arnaud Chiche, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital d’Hénin-Beaumont, se veut lui-aussi plus préoccupé sur BFMTV. Lui attendait du gouvernement d’éventuelles annonces sur le déploiement de moyens pour l’hôpital, submergé par la vague Omicron. « Peut-être qu’au lieu de nous lamenter sur nos restrictions (…), on aurait pu assister à une vague de moyens ce soir. C’est grave ce qui se passe », a-t-il déclaré.

Au Royaume-Uni, pour des raisons essentiellement politiques la quasi-totalité des mesures restrictives ont été levées mais on connaît les relations des orientations sanitaires britanniques davantage fondées sur des considérations politiciennes que sur des réalités médicales.

Beaucoup d’experts pensent que l’annonce de levée des mesures restrictives sont prématurées surtout avec la découverte encore d’un nouveau virus BA 2 désormais majoritaire au Danemark. Mesurer son influence en France où les contaminations continuent d’augmenter est impossible faute de capacités de séquençage.

Bref, pour des raisons sanitaires, certains préconisent la prudence avant de lever les mesures restrictives quand d’autres pour des motifs socio-économiques et politiques souhaitent annoncer le bout du tunnel pour février.

Crise Covid : Les déclarations contradictoires d’ Agnès Buzyn (et du gouvernement !)

Crise Covid : Les déclarations contradictoires d’ Agnès Buzyn (et du gouvernement !)

Le 24 janvier 2020, l’ancienne ministre de la santé a déclaré « les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles« , comme le rapporte France Bleu, avant de préciser que cette analyse pourrait « évoluer ».

Le 26 janvier 2020 : elle affirme que les masques chirurgicaux sont « totalement inutiles » pour les personnes non contaminées. « Ce sont des masques qu’il faut mettre quand on est malade pour éviter d’envoyer des microbes à son entourage », assure-t-elle le 26 janvier. « Après, il y a des masques de protection pour des personnes en contact étroit avec des personnes malades. Ce sont des masques qui sont essentiellement réservés au personnel soignant, présents dans les hôpitaux. »

Selon elle, il n’y a alors « aucune indication à acheter des masques ;pour la population française. » Par ailleurs, elle précise que « des dizaines de millions de masques » sont en stock en cas d’épidémie. « Si un jour nous devions proposer de porter des masques à telle ou telle population, les autorités sanitaires les distribueraient. »

Après sa défaite électorale à la mairie de Paris, elle déclare le 17 mars 2020 : « Je savais que la vague du tsunami était devant nous » « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. » Elle assure avoir alerté l’Elysée et Matignon dès janvier sur le « danger » potentiel du coronavirus. Au sujet des élections municipales, elle ajoute :  »Depuis le début, je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. »

Le 30 juin 2020, elle affirme : « Je n’ai à aucun moment sous-estimé le risque »« Vous ne pouvez pas dire qu’on n’a pas été réactifs », martèle quelques mois plus tard l’ex-ministre de la Santé. En juin, elle est entendue par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale chargée d’évaluer la gestion de l’épidémie en France. Agnès Buzyn y affirme avoir alerté l’Elysée et Matignon  »autour du 11 janvier ».

Notons que l’actuel ministre de la santé et les autres membres du gouvernement se sont autant contredits ensuite.

Covid : Les déclarations contradictoires d’ Agnès Buzyn (et du gouvernement !)

Covid : Les déclarations contradictoires d’ Agnès Buzyn  (et du gouvernement !)

Le 24 janvier 2020, l’ancienne ministre de la santé a déclaré « les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles« , comme le rapporte France Bleu, avant de préciser que cette analyse pourrait « évoluer ».

 Le 26 janvier 2020 : elle affirme que les masques chirurgicaux sont « totalement inutiles » pour les personnes non contaminées. « Ce sont des masques qu’il faut mettre quand on est malade pour éviter d’envoyer des microbes à son entourage », assure-t-elle le 26 janvier. « Après, il y a des masques de protection pour des personnes en contact étroit avec des personnes malades. Ce sont des masques qui sont essentiellement réservés au personnel soignant, présents dans les hôpitaux. »

Selon elle, il n’y a alors « aucune indication à acheter des masques ;pour la population française. » Par ailleurs, elle précise que « des dizaines de millions de masques » sont en stock en cas d’épidémie. « Si un jour nous devions proposer de porter des masques à telle ou telle population, les autorités sanitaires les distribueraient. »

Après sa défaite électorale à la mairie de Paris, elle déclare le 17 mars 2020 : « Je savais que la vague du tsunami était devant nous » « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. » Elle assure avoir alerté l’Elysée et Matignon dès janvier sur le « danger » potentiel du coronavirus. Au sujet des élections municipales, elle ajoute :  »Depuis le début, je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. »

Le 30 juin 2020, elle affirme : « Je n’ai à aucun moment sous-estimé le risque »« Vous ne pouvez pas dire qu’on n’a pas été réactifs », martèle quelques mois plus tard l’ex-ministre de la Santé. En juin, elle est entendue par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale chargée d’évaluer la gestion de l’épidémie en France. Agnès Buzyn y affirme avoir alerté l’Elysée et Matignon  »autour du 11 janvier ».

Notons que l’actuel ministre de la santé et les autres membres du gouvernement se sont autant contredits.

 

Relance et marché ne sont pas contradictoires

Relance et marché ne sont pas contradictoires

 

La chercheuse en science politique Ulrike Lepont relativise, dans une tribune au « Monde », le « retour de l’Etat » aux commandes de l’économie, car ni la nécessité de réduire son périmètre ni la priorité donnée au secteur privé pour l’allocation des ressources ne sont remises en cause.

 

 

 

Tribune. 
Après plusieurs décennies où l’Etat avait été assigné à s’en tenir à un rôle de garant du respect des règles de la concurrence et de contrôle de l’inflation par la seule politique monétaire, les plans de relance européens actuels, de par leur ampleur, sont souvent interprétés comme la marque d’un retour de l’Etat dans l’économie. Le recours à la politique budgétaire du « quoi qu’il en coûte », mais aussi à la politique industrielle via des investissements publics dans des secteurs jugés stratégiques pour la croissance future, est à nouveau légitime pour stimuler l’activité économique du pays. Ce phénomène n’est en réalité pas simplement conjoncturel : il s’inscrit dans un processus engagé depuis la crise de 2008, du fait de l’échec de la politique monétaire européenne à relancer la croissance de la zone euro, ainsi que de la montée du patriotisme économique à l’échelle internationale.

Pour autant, cette relégitimation des politiques industrielle et budgétaire est loin de signer le retour de l’Etat keynésien d’après-guerre. Du point de vue de la politique industrielle tout d’abord, les investissements publics sont conçus selon des objectifs et des modalités diamétralement différents. Durant les « trente glorieuses », l’objectif des politiques d’investissement était, pour l’Etat, de structurer des secteurs économiques entiers, parfois directement par des nationalisations, parfois par des subventions qui lui permettaient d’influer sur les choix de développement des entreprises. Il s’agissait ainsi de contrôler le marché, voire, pour certains secteurs comme l’énergie, de s’y substituer.

Les politiques d’investissement actuelles visent au contraire à encourager le développement des acteurs privés et du marché en déterminant des objectifs généraux – comme la transition écologique –, mais sans intervenir dans les stratégies des acteurs économiques. Elles s’appuient, pour ce faire, sur des instruments financiers comme des prêts, des prises de participation sous forme de capital-risque ou des garanties qui sont délivrées en premier lieu par les banques publiques d’investissement – dont l’activité a explosé depuis une décennie.

 Ces financements sont octroyés sur le critère de la rentabilité financière des projets et de la promesse d’un « retour sur investissement » pour l’Etat, mais sans exigence de contrepartie en matière de gouvernance. De plus, quand l’Etat investit par le biais des banques publiques d’investissement au capital d’entreprises, l’objectif est de s’en retirer dès que l’activité est rentable, de manière à réinvestir dans d’autres activités émergentes prometteuses, sur le modèle d’un fonds d’investissement. Enfin, l’Etat n’investit jamais seul, mais en cofinancement avec des acteurs privés, ce qui lui permet de miser sur l’« effet levier », mais qui réduit également sa capacité de contrôle.

Dividendes banques : positions contradictoires de la BCE

Dividendes banques : positions contradictoires de la BCE

 

Les pays de la zone euro, en pleine deuxième vague épidémique, s’attendent à une augmentation des impayés dans les prochains mois à mesure que des mécanismes étatiques de soutien aux entreprises et aux foyers seront abandonnés. Du coup,  les banques risquent d’être affrontées à une montagne d’actifs pourris. Ce qui a justifié récemment une aide de la BCE aux banques en difficulté.

Mais contrairement aux recommandations précédentes, la BCE autorise maintenant l’augmentation des dividendes avec des indications prudentes mais peu contraignantes.

Dividendes et rachats d’actions devront rester inférieurs à 15% des bénéfices cumulés sur les exercices 2019 et 2020 et/ou ne devront pas représenter plus de 20 points de base du ratio de fonds propres CET1 (Common Equity Tier 1) – la limite la plus basse s’imposera.

Ces nouvelles mesures s’appliqueront jusqu’en septembre 2021.

« En révisant sa recommandation, la BCE reconnaît une réduction de l’incertitude dans les projections macroéconomiques », écrit la Banque centrale. « Cette recommandation révisée vise à préserver la capacité des banques à absorber des pertes et à prêter pour soutenir l’économie. »

La BCE projette une reprise de 3,9% du PIB de la zone euro l’année prochaine, en décélération par rapport aux 5% de ses précédentes estimations, en septembre, mais plus soutenue en 2022 (+4,2% contre 3,2% précédemment).

Macron : des sondages contradictoires et surprenants !

 

 

Selon le dernier baromètre BVA réalisé pour La Tribune, RTL et Orangela popularité d’Emmanuel Macron gagne trois points en avril pour passer de 29% à 32%. . Diffusé samedi, un autre sondage OpinionWay fait état, cette fois, d’une baisse de satisfaction des Français, avec une cote de popularité d’Emmanuel Macron qui perd 5 points par rapport au mois de mars et plonge à 27%. Une désaffection qui touche l’ensemble du gouvernement. Il est clair qu’il faut prendre ces sondages avec des pincettes compte tenu de l’environnement électoral. La plupart de ces sondages sont commandés par des médias. Beaucoup d’entre eux détenus par des financiers qui soutiennent Macron à bout de bras et ont permis son élection. La perte de popularité de Macron au cours des mois derniers a beaucoup inquiété ces milieux qui à travers les sondages espèrent imprimer une tendance positive pour le pouvoir. Parmi les meilleurs soutiens de Macron il faut citer le JDD, Paris-Match, Europe 1, Sud-Radio. Bref des médias appartenant à de grands patrons comme Bolloré, Lagardère ou encore des médias comme RTL ou RMC. Bref surtout  des médias populistes mais qui en fait soutiennent Macron en dépit d’une ligne éditoriale faussement contestataire. Si l’on examine vraiment de près la quasi-totalité des sondages depuis des mois, on constate que Macron est englué autour de 30 % voire un peu moins et que les évolutions constatées relèvent surtout de biais méthodologiques….. Ou politiques.

 

Sondage Macron : contradictoires et douteux

Sondage Macron : contradictoires et douteux

De nombreux sondages ont enregistré une nette baisse de la popularité de Macron depuis l’affaire Benalla. Le chef de l’État atteint même son plus bas niveau depuis l’élection. En moyenne, il a perdu de l’ordre de cinq points de popularité descendant ainsi en dessous des 40 % de partisans. Curieusement des sondages Harris et Elabe  lui attribuent  une hausse de 2 points. Il est à noter que ces sondages favorables au président de la république sont surtout publiés par des journaux soutenus par des financiers. Ceux-là mêmes qui ont aidé Macron dans sa campagne et qui commence à s’inquiéter de la baisse dans les sondages. Une baisse conjoncturelle liée à l’affaire Benalla  mais aussi structurelle qui vient de la dégradation très nette de l’image du président ; enfin et peut-être surtout nombre de Français perçoive Macron comme un président comme les autres avec ses qualités et ses défauts ; ils observent surtout que les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances dans deux domaines fondamentaux à savoir le chômage et la croissance. Il y a même une dégradation nette dans ces deux domaines au cours du second semestre. Non seulement Macron ne peut pas se débarrasser de son étiquette de président des riches mais avec l’affaire Benalla,  son honnêteté paraît en cause. La question des résultats économiques est encore plus fondamentale, or ces résultats sont décevants pour l’année en cours. Une situation qui va grandement affecter la crédibilité du chef de l’État. Du coup certains milieux financiers s’inquiètent de la perte de crédibilité de Macron et sollicitent d’une certaine manière des sondages plus favorables mais douteux. De nombreuses enquêtes publiées depuis le début de l’affaire Benalla ont donné le chef de l’État à la baisse notamment YouGov, Ifop, Ipsos), par contre  Harris Interactive et Elabe le créditent t en revanche d’une hausse de deux points.

Code du travail : les Français inquiets et contradictoires

Code du travail : les  Français inquiets et contradictoires

Les français inquiets et en même temps contradictoires. Ils estiment en effet que la réforme du code du travail sera surtout profitable aux patrons et d’une certaine manière la craignent. Par contre, ils reconnaissent l’inadaptation du code du travail actuel et approuve le referendum d’entreprise plus efficace que les représentants du personnel et les délégués syndicaux. Justement la réforme la plus significative dans le projet en cours. Plus de deux Français sur trois (68%) pensent que leur patron profitera de la réforme du Code du travail pour réduire leurs droits, même si 63% estiment que le code actuel est inadapté au monde du travail, d’après un sondage OpinionWay publié mercredi. D’après cette enquête* d’opinion réalisée pour le compte des éditions Tissot, les personnes sondées considèrent majoritairement (68%) que leur patron profitera de la réforme pour réduire leurs droits si le futur Code du travail laisse davantage de place à la négociation par accord d’entreprise. Pour 29% des personnes interrogées, le Code du travail reste l’élément le plus important pour assurer la protection des salariés, devant les accords de branche (20%), les représentants du personnel (15%) ou les syndicats au sein de l’entreprise (12%). Mais 63% jugent cependant le code actuel inadapté au monde du travail. Seules 35% des personnes interrogées estiment qu’il est adapté et seules 6% le jugent « tout à fait » en adéquation avec le monde du travail. Par ailleurs, 64% des salariés pensent que les entreprises n’embaucheront pas plus facilement si elles peuvent licencier plus facilement. Une proportion identique de sondés (64%) désapprouve aussi le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de litige pour licenciement injustifié, ainsi que le prévoit la réforme par ordonnances du Code du travail. D’après ce sondage, 50% des personnes interrogées estiment que les salariés eux-mêmes, par référendum, sont les plus à même de représenter l’ensemble des salariés dans l’entreprise, devant les représentants du personnel (35%) et les délégués syndicaux (14%). Les salariés français pensent en grande majorité (80%) que les règles du droit du travail devraient être identiques dans le secteur public et dans le privé. Dans le détail, 66% des salariés du public y sont favorables, et 87% des salariés du privé.

Enquête réalisée en ligne entre le 16 et le 19 août 2017 auprès de 1.014 salariés de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

Japon : des chiffres contradictoires

Japon : des chiffres contradictoires

 

 

 

  • Après les relatifs bons chiffres de la croissance au premier trimestre, la consommation,  elle, a encore baissé en avril, de 1,4% sur un an. Il s’agit du 14e recul mensuel d’affilée pour les dépenses des foyers de deux personnes ou plus, selon des statistiques annoncées mardi par le gouvernement. . Des chiffres qui pourraient remettre en cause l’optimisme  qui était apparu après la publication des statistiques du premier trimestre :    Une hausse de 0,5% e la croissance  au cours des trois premiers mois de l’année par rapport aux précédents. En rythme annualisé (c’est-à-dire si une telle croissance se poursuivait sur l’ensemble de l’année), la progression ressort à 2,2%. Ces données annoncées sont en phase avec les prévisions des économistes  mais une croissance qui reste fragile car  La production industrielle au Japon a reculé de 1,9% en mars sur un mois, un peu moins qu’annoncé en première approche (-2,1%), a indiqué mercredi le ministère de l’Industrie. Elle a subi un contrecoup après une hausse de 3,2% en février, mais les économistes espéraient qu’elle ne baisserait pas autant.  Le gouvernement de droite, mené par le Premier ministre Shinzo Abe, tend à voir dans cette reprise du premier trimestre qui dure depuis début 2016 les effets de la stratégie de relance « abenomics » initiée à son retour au pouvoir fin 2012. Les investissements non résidentiels des entreprises ont évolué positivement (contrairement à ce pensaient des économistes) de même que la demande publique, grâce aux dépenses du gouvernement central. Mais les analystes notent, à la lumière des indicateurs publiés chaque mois, que les facteurs extérieurs sur lesquels il n’a pas prise (conjoncture mondiale, changes) jouent dans cette embellie, tandis que la consommation des ménages, qui représente plus de la moitié du PIB, même si elle a affiché un petit rebond sur un trimestre, peine à décoller durablement et à être la locomotive.  »La lenteur de la hausse des salaires » est un facteur qui rend les foyers précautionneux, surtout à un moment où l’inflation est censée s’élever, souligne dans une note Marcel Thieliant de Capital Economics.

2017 : service national des propositions contradictoires

2017 : service national des propositions contradictoires

Pour résumer il y a les pour et les contre. Emmanuel Macron, Marine Le Pen est favorable à la remise en place d’un service militaire obligatoire pour les jeunes de 18 à 21 ans d’une durée minimum de trois mois », Pas d’indemnisation prévue dans ce cas-là. Jean-Luc Mélenchon, lui, promet de mettre en place ce qu’il appelle un service national, là aussi obligatoire, mais soit sous forme militaire, soit sous forme civique un service d’une durée de 0 à 12 mois.  Fillon et Hamon sont contre.  Par démagogie en 1997, Chirac  avait supprimé le service militaire.  C’est essentiellement grâce à sa promesse de suppression de ce service militaire et de la fin de la fracture sociale qu’il s’était fait élire en 95. On sait ce qu’il est advenu de la fracture sociale ! Emmanuel Macron a annoncé le retour de ce service mais limité à un mois. Une durée qui paraît cependant un peu courte pour une préparation militaire mais qui constitue cependant une rupture avec la stratégie de professionnalisation totale de la défense. Une stratégie de professionnalisation qui reposait surtout sur la sophistication des armes et des matériels en vue de conflits relativement conventionnels. Or force est de constater que le risque numéro un et devenu le terrorisme aussi bien en France que sur les autres théâtres d’opérations. Pour preuve des milliers de militaires professionnels sont affectés à la surveillance des lieux publics. »C’est là un projet de société majeur, un véritable projet républicain, qui doit permettre à notre démocratie d’être plus unie et d’accroître la résilience de notre société », a ajouté l’ancien banquier de 39 ans, donné favori dans les sondages. Le projet coûterait entre 2 et 3 milliards d’euros par an en régime de croisière. Instauré par la loi Jourdan de 1798, la conscription en France a été officiellement supprimée par le président Jacques Chirac en 1997 qui estimait qu’elle ne répondait « plus aux exigences d’une armée moderne dans un grand pays moderne ». En 2015, un service militaire volontaire a été instauré après les attentats de Charlie Hebdo. Selon un sondage réalisé fin novembre, le rétablissement du service militaire obligatoire est souhaité par 74 % des Français. La mesure figure également dans le programme de Marine Le Pen (Front national), qui préconise un retour progressif d’un service militaire de trois mois minimum et de Jean-Luc Mélenchon pour  qui un service national de 9 à 12 mois.

Sondage loi travail: les Français mécontents et contradictoires

Sondage loi travail: les Français mécontents et contradictoires

 

Difficile d’interpréter les résultats d’un sondage qui montre que 70 % sont mécontents de l’adoption du texte. En effet en même temps le chef de la contestation, à savoir Philippe Martinez patron de la CGT, est critiqué  par 75 % des Français lesquels considèrent pourtant pour 55 % que la contestation est légitime et qu’elle doit se poursuivre. Un sondage sans doute biaisé par le mécontentement général à l’égard du gouvernement voire des élites. Ce sondage exprime donc un mécontentement majoritaire à l’égard des leaders impliqués dans la loi travail. Ce  sondage Odoxa pour Les Echos, Radio Classique et FTI Consulting démontre le ratage de la gestion démocratique d’un dossier socio économique important. D’autres sondages avaient démontré que globalement les Français s’opposaient à la loi travail par contre des majorités se dégageaient  cependant sur les axes structurants de cette réforme. La question qui se pose est de savoir si les Français disposés à accepter des réformes structurelles y sont autant favorables lorsque ces réformes ce concrétisent. C’est peut-être aussi tout le paradoxe de la société française. 71% des personnes interrogées se déclarent « mécontentes » de l’adoption du texte, contre seulement 28% qui se disent « satisfaites ». Cette proportion n’a pas varié depuis la présentation du projet de loi il y a cinq mois, même après le retrait de mesures très contestées comme le plafonnement des indemnités prud’homales, ou pendant le blocage des raffineries et dans les transports, souligne l’institut de sondage. Chez les sympathisants PS, ils sont une courte majorité (52%) à se dire « satisfaits » de son adoption. Alors que les syndicats opposés au texte ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 15 septembre, 55% des Français estiment qu’ils ont « raison de poursuivre leur contestation ». Ils ne sont que 34% à approuver la poursuite du mouvement chez les sympathisants du PS, mais 76% chez les sympathisants de gauche hors PS. Dans le conflit, tout le monde est jugé perdant, le numéro un de la CGT Philippe Martinez, arrivant au premier rang (76%), devant François Hollande (70%), la ministre du Travail Myriam El Khomri (65%) et le Premier ministre Manuel Valls (65%) ex-æquo, et le leader de la CFDT Laurent Berger (60%). Enfin, six Français sur dix (59%) pensent que la loi aura un impact sur la situation économique et sociale du pays dans les années à venir. Seuls 13% jugent qu’elle n’en aura aucun.

 

(Avec Afp)




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