Archive pour le Tag 'contradictions'

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Sondage loi travail : les contradictions des Français

Sondage loi travail : les contradictions des Français

 

Un sondage Viavoice pour Libération confirme les réactions contradictoires des Français vis-à-vis des réformes en général et du droit du travail en particulier. Ce sondage démontre aussi que la France demeure l’un des pays  les plus pessimistes au monde puisque près de 70 % n’attend pas grand-chose de cette réforme en matière d’emploi. On pourrait dire que les Français souhaitent des réformes mais à condition qu’elles ne les concernent  pas. En cause sans doute,  le manque de culture économique d’un pays drogué à l’étatisme providentiel.- Les Français sont en effet partagés sur les mesures prévues par le gouvernement dans le cadre du projet de loi Travail, selon un sondage Viavoice pour Libération qui doit être publié vendredi. D’après l’enquête, 36% des personnes interrogées sont plutôt opposées à cette réforme, contre 31% qui lui sont favorables. 33% des Français disent ne pas connaître suffisamment bien le texte pour se prononcer. Les deux tiers des Français n’ont entendu parler que « vaguement » de cette réforme phare du nouveau chef de l’Etat, et dont le gouvernement a donné le coup d’envoi mercredi avec la présentation en conseil des ministres du projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnances cet été. Dans le détail, les sentiments sont contrastés suivant les mesures qui représentent des casus belli entre le gouvernement et les syndicats. Ainsi, 65% des Français sont favorables au référendum en entreprise et 48% se prononcent pour l’introduction de dispositions spécifiques à chaque entreprise dans les contrats de travail. De même, le « CDI de projet », contrat qui se termine avec le chantier, est soutenu par 47% des personnes interrogées. Au contraire, les Français rejettent dans leur majorité (52%) le plafonnement des indemnités prud’homales. Pour 68% des personnes interrogées, cette réforme profitera surtout aux grandes entreprises et aux actionnaires, et seulement 37% estiment que la loi profitera aux chômeurs et aux jeunes qui ont des difficultés à s’insérer sur le marché du travail. Cela prouve à l’évidence que le gouvernement de Macon a encore un énorme travail pédagogique pour faire comprendre les facteurs explicatifs du manque de performance de l’économie française et de ses conséquences sur le niveau du chômage. Point

Le sondage a été réalisé en ligne du 23 au 26 juin, auprès d’un échantillon représentatif de 1.011 personnes selon la méthode des quotas.

Union européenne : une réunion qui va confirmer les contradictions

  • Union européenne : une réunion qui va confirmer les contradictions

À l’ordre du jour de cette réunion des 27 (sans les Britanniques) : la gestion brexit, la croissance,  la sécurité et la défense. Autant de sujets sur lesquels la France et l’Allemagne sont en désaccord à peu près complet. Sur le brexit  Hollande veut aller vite, pas Merkel. Sur la croissance Hollande veut un grand plan, Merkel n’en veut pas et le plan Juncker est une  illusion. Sur la sécurité intérieure vis-à-vis des risques terroristes chacun fait sa cuisine. Enfin sur la défense, seule la France assure les responsabilités tandis que les autres font du business-Bref, l’Europe est en panne. L’Union européenne fera donc semblant vendredi à Bratislava de dynamiser par des projets concrets une entreprise menacée par un calendrier électoral surchargé, la montée des populismes et le départ annoncé du Royaume-Uni, qui reste à concrétiser. L’agenda adopté dans la capitale slovaque par les Vingt-Sept, réunis sans leur partenaire britannique, comprendra notamment le doublement du plan d’investissement Juncker et sera ensuite déroulé jusqu’au 60e anniversaire du traité de Rome fondateur de la Communauté européenne, en mars 2017. Sécurité, défense, croissance et jeunesse sont les priorités, pas vraiment nouvelles, décrétées après le coup de tonnerre du référendum britannique du 23 juin et préparées notamment par le couple franco-allemand. Du coup pour marquer les oppositions on emploiera à nouveau la langue de bois. « Pour l’Union européenne, un impératif : passer à la vitesse supérieure et reconquérir l’opinion sous peine de dislocation. Nous souhaitons que les inquiétudes de nos populations soient apaisées et que l’Europe soit à nouveau synonyme d’espoir et d’avenir », a déclaré jeudi Angela Merkel à propos du « plan de Bratislava » lors d’une rencontre à Paris avec François Hollande. « Nous ne voulons laisser personne au bord du chemin », a dit la chancelière allemande, se disant persuadée que les autres Etats membres s’associeraient aux propositions de Berlin, de Paris et de la Commission européenne.

(Avec Reuters)

Migrants : un accord avec la Turquie plein de contradictions

Migrants : un accord avec la  Turquie plein de contradictions

 

On se demande comment l’union européenne est parvenue à échafauder un plan aussi tordu avec la Turquie pour réguler le flux des migrants. Pour résumer à la demande surtout de l’Allemagne (en période électorale !), La Turquie s’engagerait à bloquer les candidats à la migration vers l’Europe, elle s’engagerait aussi à réceptionner les migrants parvenus illégalement en Europe. Cela contre une enveloppe financière significative de trois à 5 milliards et contre l’ouverture de négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’union européenne. Des engagements évidemment complètement illusoires, la Turquie promet même de réexpédier les réfugiés dans leur pays d’origine. Une tâche évidemment impossible, pour preuve actuellement près de 3 millions de réfugiés sont présents sur le sol turc. La Turquie n’a jamais été capable de bloquer les flux de migrants, elle les a même encouragés grâce à sa politique laxiste vis-à-vis des passeurs. Il est pour le moins paradoxal que l’union économique demande un pays extérieur d’assurer la sécurité des frontières. Comment pourrait-on en outre faire davantage confiance à la Turquie qu’à la Grèce ? Compte tenu des  interrogations sur ce projet d’accord l’union économique s’est donnée une dizaine de jours de plus pour le finaliser. Pas sûr cependant que cela soit de nature à modifier en quoi que ce soit les politiques contradictoires des différents pays de l’union européenne vis-à-vis des flux migratoires

Les Républicains : amateurisme et contradictions des porte-paroles

Les Républicains : amateurisme et contradictions des porte-paroles

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que les porte-paroles du parti de Nicolas Sarkozy font preuve d’un amateurisme surprenant. Amateurisme auquel  s’ajoutent des contradictions au point que l’un des porte-paroles  a été recadré en direct par l’autre. Ce qui frappe en premier en écoutant ces porte-parole ces leur manque total de professionnalisme. Certes l’excès de professionnalisme conduit assez souvent à utiliser une langue de bois bien peu éclairante. Mais dans le cas du parti les Républicains il s’agit de représentants qui bafouillent, hésitent  voire   contredisent les positions de l’organisation politique. Chaque semaine, les Républicains donnent en effet  rendez-vous aux journalistes pour balayer les sujets d’actualité. Comme on voit les choses en grand, il n’y a pas un mais deux porte-paroles pour exposer les idées du parti. Deux porte-paroles, pourquoi pas ? Mais pour que cela marche, il faut qu’ils portent la même parole. Ce qui n’a pas vraiment été le cas lundi 31 août. La toute jeune Lydia Guirous, nommée au printemps par Nicolas Sarkozy, a été recadrée en direct par Sébastien Huygue, l’autre porte-parole du mouvement. D’abord sur le brûlant sur le dossier des migrants. « Nos propositions, elles ne varient pas. Elles sont toujours identiques. Il faut fermer les frontières, arrêter Schenghen, arrêter la libre circulation », a déclaré Lydia Guirous. Son voisin récupère le micro et corrige : « Quand on dit les fermer, c’est que les règles pour entrer soient appliquées. Quand on dit qu’elles soient fermées, c’est que les gens ne rentrent pas clandestinement de manière massive. C’est ça que nous entendons ».

 

Crise grecque : les contradictions de Sarkozy

Crise grecque : les contradictions de Sarkozy

 

Décidemment  Sarkozy a du mal à effectuer son retour. Au cours de la récente crise grecque il n’a cessé d’accumuler les contradictions. D’abord il a rappelé son rôle avec Merkel dans le plan de soutien de 2011. Un  rappel peu opportun  qui a enfoncé un peu plus la Grèce ; ensuite à la veille du référendum de Tsipras, il a affirmé  que de fait la Grèce se mettait en congé de l’euro en cas de oui comme de non !  En pleine négociation, il a souhaité que la France  s’aligne sur Merkel, laquelle envisageait un Grexit. Enfin au dernier moment il s’est rallié au compromis et s’en est même attribué une  partie des mérites. Sarkozy est encore apparu caricatural et sa posture de « stand up »  peu conforme à l’idée qu’on se fait d’un candidat à l’élection présidentielle. A sa  décharge Sarkozy n’est pas le seul leader de l’opposition à avoir pataugé dans le dossier grec. En cause  le grand écart que doivent faire la plupart entre la politique étrangère, la politique intérieure et les rivalités internes. Bien entendu tout cela sur fond d’élections en 2017. Du coup Hollande apparait le vainqueur de la période, non pas tellement du fait de sa stature mais de l’inconsistance et des tergiversations de se adversaires nationaux. En fait une victoire contre Merkel un peu à la Pyrrhus car en vérité rien n’est vraimenet réglé et le feuilleton grec va durer encore des mois et des années. C’est-à-dire tant que l’Europe n’aura décidé de privilégier la croissance par rapport à l’austérité. Tant que l’Europe ne se sera pas attaquée de manière sérieuse à l’endettement global de toute l’Europe y compris et en premier à celui de la France.

Croissance Allemagne : des contradictions

Croissance Allemagne  : des contradictions

 

Curieux mais l’Allemagne voit sa production industrielle  croitre en janvier  de 6% comparé au mois précédent, grâce notamment à un hiver doux, qui a entraîné une expansion marquée dans la construction. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,5%. Les chiffres de décembre ont été fortement révisés à la hausse à 1,0% contre seulement un gain de 0,1% annoncé initialement. « Le résultat positif de janvier et la révision à la hausse des données du mois précédent montrent que le redressement de l’économie allemande se poursuit », écrit le ministère dans un communiqué. Mais dans le même temps et toujours pour le mois de janvier les commandes industrielles allemandes (  production  industrielle future)   ont   chuté de 3,9% en janvier, alors que les analystes s’attendaient à un recul de 1%. Cela démontre à l’évidence la fragilité et la fébrilité de l’activité économique et surtout ses mouvements erratiques.  Globalement production et commandes sont cependant orientées à la hausse sur le long terme mais  sas doute pas au niveau nécessaire pour réellement relancer l’économie européenne.

Tarifs SNCF : les contradictions du gouvernement

 

 

Tarifs SNCF : les contradictions du gouvernement

 

Curieux , Ségolène  la ministre de l’Ecologie a annoncé ce lundi avoir demandé à la SNCF de revoir la hausse de 2,6% de ses tarifs entrée en vigueur le 31 décembre. Or ces tarifs ont non seulement été homologués par le ministère mais ils ont même et justifiés tant par le secrétariat aux transports que par le ministère de l’écologie de Ségolène Royal. Dès lors une modification des niveaux de tarifs en 2014 parait illusoire. Deuxième contradiction, c’est le gouvernement qui a autorisé l’année dernière le relèvement de la TVA de 7 à 10%. Il serait toujours possible de revenir dessus mais il faudrait une  loi de finances et une application en 2016. Enfin il paraitrait souhaitable articuler la fiscalité sur les carburants avec celle des transports publics. De e point de vue ce n’est pas la libéralisation des cars par la loi Macron qui va donner davantage déc. cohérence à la politique des transports.  La hausse des tarifs de la SNCF, pourtant homologuée par l’Etat, n’est pas du goût de Ségolène Royal. La ministre de l’Ecologie, qui a sous sa tutelle le secrétariat d’Etat aux Transports, a annoncé ce 5 janvier avoir intimé la compagnie ferroviaire de revoir l’augmentation de 2,6% intervenue le 31 décembre et très supérieure à l’inflation. Dimanche, déjà, elle avait indiqué vouloir changer par décret la manière dont l’Etat « contrôle les prix des transports publics », pour y inclure plus de transparence et mieux impliquer les usagers aux discussions. Reste que cette augmentation des tarifs a été homologuée par le gouvernement puisque la SNCF est une entreprise publique, dont 7 des 18 administrateurs sont des représentants de l’Etat.  Chaque année, la compagnie ferroviaire adresse à l’Etat une demande d’augmentation de ses tarifs, normalement en ligne avec l’inflation, que le ministère en charge des Transports, en l’occurrence celui de Ségolène Royal, accepte ou non.  Or cette année, la hausse proposée, de 2,6%, était largement supérieure à l’évolution des prix, qui n’ont crû que de 0,3 % en 2014. Pour autant, le ministère de l’Ecologie, qui chapeaute le secrétariat d’Etat aux transports, l’a agréé. 

Emploi : les contradictions de Gattaz ( Medef)

Emploi : les contradictions de Gattaz

 

Très contradictoire (et maladroit aussi) le patron du MEDEF qui ce matin lors de son intreview à France info  arborerait encore son pin’s « 1 million d’emplois » et qui dans le même temps affirme que le Medef n’a pas un bouton pour déclencher la création d’emploi. Gattaz a raison quand il affirme que c’est la compétitivité retrouvée qui permettra de retrouver la compétitivité et de regarnir les carnets de commandes. Il a encore raison quant à la complexité du compte pénibilité, nouvelle cathédrale administrative imposée aux entreprises mais qui devrait être prise en charge par la sécu. Par contre il a tort de militer pour la suppresion de l’impôt sur la fortune car il mélange la sphère financière et l’économie réelle. Gattaz est à la limite du champ politique et de ce point de vue les PME qui sont les vraies créatrices d’emplois en France (les multinationales, elles,  délocalisent) ont bien du mal à se reconnaitre dans les contradictions du patron du Medef.  Pierre Gattaz est en effet arrivé à France Info, mercredi matin, avec un pin’s un peu particulier accroché au revers de sa veste. Sur celui-ci, on peut lire « Un million d’emplois« , soit l’engagement d’embauches du Medef en contrepartie du pacte de responsabilité et du CICE. Le président du Medef l’affirme d’emblée : « Tout ce que je fais, c’est pour l’emploi et la croissance du pays« . C’est pourquoi il n’est absolument pas en phase avec la politique gouvernementale : « Il y a urgence à prendre de vraies mesures [...] L’embauche est une conséquence d’un terreau de compétitivité retrouvée« . Conséquence : « Nous avons applaudi au discours de Manuel Valls, ‘j’aime l’entreprise’, mais il faut des mesures en cohérence avec ces beaux discours« . Dans le viseur de Pierre Gattaz, le compte pénibilité, un « flagrant délit de complexité » selon lui. Du coup « nous demandons un moratoire au minimum de cette disposition« , qui aboutira in fine à la suppression tant réclamée par le Medef. Le patron des patrons n’a pas de mots assez durs pour qualifier ce dispositif « anti-compétitif, anti-économique« . En martelant son discours, Pierre Gattaz a une certitude : « Les entreprises s’engagent, c’est le gouvernement qui ne s’engage pas« . Sur les 35 heures, « nous avons proposé que chaque entreprise puisse négocier avec ses salariés« . Sur l’ISF, dont il vient de réclamer la suppression, « c’est un poison qui détruit l’entreprise« . Du côté du Medef, « on n’a pas un bouton sur lequel on va appuyer pour créer de l’emploi

 

Sondage : Sarkozy pas convaincant, trop de contradictions

Sondage : Sarkozy pas convaincant, trop de contradictions

Sarkozy n’a pas réussi à être convainquant pour une majorité lors de sa prestation très suivie à la télé (9 millions de téléspectateurs). Plusieurs facteurs explicatifs. Sarkozy veut désormais apparaitre comme une responsable apaisé et prenant du recul. Or il s’es t rapidement énervé lors de questions gênantes, il na pu s’empêcher de faire preuve de nervosité et e d’agressivité affirmant par exemple qu’il ne pensait rien de Hollande puis descendant en flamme sa politique et la personnalité du président actuel Autre contradiction, il ne veut pas apparaître comme le sauveur mais finalemenet ne parle que de lui, de ses capacités, de son énergie, de son charisme ( qui sont réels) renvoyant les autres à un rôle mineur( y compris Fillon et Juppé).  Notons auusi le flou de sa réponse à propos du mariage pour tous qui a dû décevoir les pros comme les antis.  La prestation de l’ex-chef de l’Etat sur France 2, dimanche soir, n’a donc pas été jugée convaincante par 54 à 55% de Français, selon deux sondages publiés lundi. Sans surprise, le clivage est très marqué entre sympathisants de droite et de gauche.  Les deux enquêtes parviennent à la même conclusion. Selon des sondages de l’institut BVA* et de l’institut Odoxa**, une majorité de Français n’a pas jugé convaincant Nicolas Sarkozy dimanche soir sur France 2. Ils sont 54%, pour le premier, et 55%, selon le second. A l’inverse, les personnes interrogées sont respectivement 44% (2% ne se prononçant pas dans l’enquête BVA) et 45% à avoir trouvé la prestation télévisée de l’ex-Président convaincante. Ce jugement est bien entendu aux antipodes selon la proximité partisane des sondés. Selon le sondage BVA pour Public Sénat, 90% des sympathisants de gauche n’ont pas été convaincus par Nicolas Sarkozy, contre 75% d’avis positif de la part des sympathisants de droite – un chiffre qui atteint 86% pour les seuls sympathisants UMP. Ces résultats sont sensiblement identiques dans l’enquête Odoxa pour Le Parisien. Ce sondage interroge par ailleurs les Français sur la motivation qu’ils accordent à Nicolas Sarkozy pour revenir sur le devant de la scène politique : il s’agit davantage d’une revanche, pour 67% d’entre eux (et 41% des sympathisants de droite), que de défendre un vrai projet pour la France. En outre, dans l’enquête BVA, une majorité de Français (45%) estime désormais que Nicolas Sarkozy n’est « ni trop », « ni pas assez » à droite – un chiffre en hausse de quatre points par rapport à une enquête réalisée trois jours plus tôt. Ceux qui le jugent « trop à droite » sont 39%, contre 44% le 18 septembre. Une baisse surtout marquée chez les sympathisants du MoDem et de l’UDI (38% jugent que l’ex-Président est « trop à droite », -9 points). Enfin, le sondage BVA indique que Nicolas Sarkozy creuse l’écart auprès des sympathisants UMP pour être leur candidat à l’élection présidentielle de 2017. Il est aujourd’hui plébiscité par 65% de ces personnes (+7 points), contre 21% pour Alain Juppé (-6 points) et 5% pour François Fillon (-2) et Bruno Le Maire (+2). Mais malgré un écart qui se rétrécit, Nicolas Sarkozy reste derrière Alain Juppé lorsque la question est posée à l’ensemble des Français (40% contre 27%). Le 18 septembre, Nicolas Sarkozy était choisi par 22% de sondés.

 

Croissance : les contradictions du gouvernement

Croissance : les contradictions du gouvernement

 

Officiellement on maintient la trajectoire pourtant déjà modeste de 1% pour la croissance en 2014 mais officieusement ce sera plus proche de 0.5%. Du coup il y aura accroissement des déficits ; en cause moins de rentrées fiscales et davantage de dépenses sociales. Manuel Valls a d’ores et déjà annoncé une rentrée « difficile ». Mais à quel point? Bercy a formellement démenti les propos de Michel Sapin sur la faible croissance de 2014.  Le ministre des Finances Michel Sapin aurait indiqué au reste du gouvernement que la croissance française cette année devrait tourner autour de 0,5%, au lieu de 1% comme espéré au départ, selon le Canard enchaîné à paraître mercredi 6 août.  « Si l’on est au-dessus de 0,5% de croissance à la fin de l’année, ce sera déjà bien », aurait dit le ministre lors du séminaire ayant réuni le gouvernement vendredi dernier. « 0,5% de croissance, c’est certes mieux que ce que l’on a connu, mais moins bien que ce que l’on pouvait espérer », a-t-il ajouté selon l’hebdomadaire. Jusqu’ici, la prévision officielle du gouvernement, déconnectée de celle des économistes et des organisations internationales, est de 1%. Le gouvernement l’avait maintenue le 24 juin alors que l’Insee venait d’abaisser sa propre prévision, à 0,7%. Lundi, l’agence de notation Moody’s avait elle abaissé sa prévision à 0,6%.  Le chiffre de 1% sert de base au budget. Or qui dit croissance plus faible, dit à la fois rentrées fiscales moins importantes, et dépenses sociales plus fortes, donc un déficit plus élevé que prévu. Une autre hypothèse centrale du budget est celle de l’inflation, la hausse sur douze mois des prix. Là encore, l’inflation actuelle (0,5% au dernier pointage) est éloignée de la prévision gouvernementale (1,2% en moyenne sur l’année), ce qui a aussi un impact sur le budget, en pesant sur les rentrées de TVA notamment. Toujours selon le Canard, Bercy juge que le déficit public de la France cette année atteindra 4,3% voire 4,4% du Produit intérieur brut (PIB), au lieu de 3,5%, niveau promis à la Commission européenne. Tout dépassement en 2014 mettrait en péril l’objectif de 2015, qui est de ramener le déficit français à 3%, la limite imposée par les traités européens.

 

Lagarde et ses contradictions dans l’affaire Tapie

Lagarde et ses contradictions dans l’affaire Tapie

Il s’agit de la troisième visite de Christine Lagarde à la Cour de justice de la République  (CJR)  habilitée à enquêter et à juger les faits commis par des ministres dans l’exercice de leur fonction. Elle l’avait placée sous le statut de témoin assisté en mai. Elle avait alors évité une mise en examen qui l’aurait sans doute contrainte à quitter ses fonctions au FMI. Depuis, l’institution internationale a toujours assuré Christine Lagarde de son soutien. Une « différence de traitement » que, selon son entourage, « n’a jamais compris » le patron d’Orange Stéphane Richard, qui fait partie des cinq mis en examen pour escroquerie en bande organisée dans le volet non ministériel du dossier. La commission d’instruction de la CJR entend comprendre le rôle qu’a pu jouer Christine Lagarde dans le choix pris à l’automne 2007 de préférer à la justice de droit commun, l’arbitrage, c’est-à-dire une justice privée, pour clore le long litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas. Ce tribunal composé de trois arbitres avait octroyé quelque 400 millions d’euros à Bernard Tapie, dont 45 millions d’euros au titre du préjudice moral. Les juges cherchent à déterminer si cette sentence est le fruit d’un « simulacre » d’arbitrage organisé avec l’aval du pouvoir. Autre interrogation : la décision en 2008 de Christine Lagarde de ne pas intenter de recours contre cette décision. Au cœur de la confrontation de mercredi, l’usage de la « griffe », cette signature pré-imprimée utilisée en l’absence de la ministre. Elle semble avoir été utilisée sur une lettre du 23 octobre 2007 que les enquêteurs pensent cruciale dans la décision d’aller à l’arbitrage. Un courrier qui est l’une des seules instructions écrites de la ministre figurant au dossier. Christine Lagarde a confirmé aux juges qu’il avait été signé en son absence et assuré qu’elle n’avait pas eu connaissance de son contenu. Mais en 2008, devant les parlementaires, elle avait confirmé « avoir donné des instructions » pour soutenir « la décision » d’aller à l’arbitrage et avait assumé « la responsabilité des instructions écrites » en ce sens. « C’est la première fois depuis sa mise en examen que Stéphane Richard va pouvoir mettre Christine Lagarde face à ses contradictions », relève-t-on dans l’entourage du patron d’Orange, qui se dit « très serein » avant le face-à-face. Si l’enjeu est important pour la présidente du FMI, il l’est tout autant pour son ancien directeur de cabinet : mercredi prochain, le conseil d’administration d’Orange se réunira pour renouveler ou non Stéphane Richard pour cinq ans.

 

Tunnel Lyon-Turin ; Bruxelles dénonce les contradictions de la France et de l’Italie

Tunnel Lyon-Turin ; Bruxelles dénonce les contradictions de la France et de l’Italie

 

 

Dun coté, la France et l’Italie demandent  un financement européen à hauteur de 40% pour ce projet discutable ; de l’autre, elles ont fait rogner le budget européen prévu à cet effet pour l’affecter à l’agriculture. La cohérence habituelle des pays latins ! La Commission européenne a invité mardi les dirigeants français et italien à défendre ses demandes de fonds pour les grands projets d’infrastructures dans le budget 2014-2020 afin de pouvoir cofinancer la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin.   »Un cofinancement de 40% pourrait venir du budget européen, mais cela dépend d’un soutien très fort des dirigeants français et italien pour le +Connecting Europe Facility+ » (le mécanisme européen d’interconnections dans les Transports, l’énergie et les télécommunications), a averti Helen Kearns, porte-parole du commissaire aux Transports, Siim Kallas.   »Il s’agit d’un fonds très important qui est sur la table comme partie inhérente du budget pour la période 2014-2020 pour financer des infrastructures clé en Europe », a-t-elle rappelé.  La Commission a demandé de doter cette initiative de 40 milliards d’euros sur la période, dont 15,5 milliards pour les grands projets d’infrastructures.  L’enveloppe a été amputée de 9 milliards d’euros au fil des projets de compromis présentés par le président du conseil européen, Herman Van Rompuy, lors du sommet sur le budget en novembre. Mais les coupes opérées dans les demandes de la Commission ont été jugées insuffisantes par plusieurs Etats.  La dotation demandée pour les actions pour la croissance et l’emploi, dans laquelle est intégré le mécanisme pour les interconnections, devrait encore servir de variable pour tenter d’arracher un accord lors du prochain sommet prévu au début de l’année 2013, ont indiqué à l’AFP plusieurs négociateurs.  La France et l’Italie portent une grande responsabilité dans ces coupes, car ils ont réclamé l’affectation d’une partie des fonds retirés aux actions pour la croissance à l’enveloppe destinées à financer les aides directes à l’agriculture, dont ces deux pays sont les principaux bénéficiaires.  Le président français François Hollande et le chef du gouvernement italien Mario Monti ont confirmé lundi le lancement du projet controversé de liaison ferroviaire à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin, sans toutefois lever l’obstacle de son financement qui requiert une importante contribution européenne.  Le budget européen peut théoriquement financer 40% des 8,5 milliards d’euros que coûtera la construction d’un tunnel transalpin de 57 km, soit 3,4 milliards. L’Italie prend à sa charge 2,9 milliards et la France 2,2.

 

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