Sur les marchés boursiers le yo-yo continu alternant les périodes d’optimisme avec des périodes de grandes incertitudes notamment liées à l’évolution de la situation sanitaire. Un jour, des lobbys imaginent un net redressement de la croissance en 2021. Un autre jour, il prévoit le contraire avec un redressement pas avant 2022 voire 2023. Il est évident que toute perspective peut être mise en question tant que la crise sanitaire ne sera pas mieux maîtrisée. Pire certains variants du Coronavirus en particulier en provenance du Royaume-Uni ou d’Afrique du Sud font craindre le pire notamment des formes de reconfinementsplus ou moins généralisés. Cette alternance d’espérance et d’incertitude permet cependant de faire bouger la cote et rend possible pour les gros opérateurs des prises de bénéfices au bon moment. Mais pour 2021 au moins pendant six mois, il faudra s’habituer à ces mouvements de yo-yo d’autant que les résultats d’entreprises ne seront pas à la hauteur.
L’incertitude politique a dominé les échanges alors que les démocrates de la Chambre ont présenté une résolution visant à destituer le président américain Donald Trump, l’accusant d’incitation à l’insurrection à la suite d’une violente attaque contre le Capitole la semaine dernière.
Le Nikkei du Japon a glissé de 0,48%, le KOSPI de la Corée du Sud a chuté de 0,91% et les contrats à terme sur l’indice Hang Seng de Hong Kong ont perdu 0,54%.
Défiant la vente plus large, le S & P / ASX 200 australien a augmenté de 0,24%.
À Wall Street, le Dow Jones Industrial Average a chuté de 0,29%, le S&P 500 a perdu 0,66% et le Nasdaq Composite a baissé de 1,25%.
Les investisseurs attendent des indications sur la mesure dans laquelle les dirigeants voient un rebond des résultats 2021 et de l’économie à la suite des résultats et des conférences téléphoniques de JP Morgan, Citi et Wells Fargo vendredi.
Pendant ce temps, les rendements des bons du Trésor à plus long terme étaient à leur plus haut depuis mars avant qu’une nouvelle offre à long terme n’arrive cette semaine et sur la spéculation d’une plus grande relance budgétaire américaine alors que les démocrates auront le contrôle du Congrès et de la Maison Blanche.
«Les gens sont optimistes de voir la courbe des taux se pentifier et cela pourrait aider les spreads et les marges d’intérêt nettes pour les banques», a déclaré Hayes.
Les billets de référence à 10 ans ont chuté pour la dernière fois de 11/32 pour un rendement de 1,1443%, contre 1,107% vendredi soir.
L’écart entre les rendements des bons du Trésor à deux ans et à 10 ans a frôlé les 100 points de base pour atteindre son niveau le plus élevé depuis juillet 2017.
La hausse des taux a à son tour offert un certain soutien au dollar, qui a atteint son plus haut niveau en plus de deux semaines contre un panier de devises.
L’indice du dollar américain a augmenté de 0,256%, l’euro ayant reculé de 0,54% à 1,2152 $. Le yen japonais s’est affaibli de 0,24% par rapport au billet vert à 104,20 pour un dollar, tandis que la livre sterling s’échangeait pour la dernière fois à 1,3516 $, en baisse de 0,35% sur la journée.
Les prix du pétrole brut ont chuté, touchés par les inquiétudes renouvelées concernant la demande mondiale de carburant dans un contexte de blocage des coronavirus à travers le monde, ainsi que par l’appréciation du dollar.
Le brut américain a récemment baissé de 0,1% à 52,19 $ le baril et le Brent était à 55,61 $, en baisse de 0,68% sur la journée.
L’or au comptant sécurisé a chuté de 0,2% à 1 844,27 $ l’once. L’argent a chuté de 1,70% à 24,94 $.