Archive pour le Tag 'continent'

Société-Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France, 60% du Maghreb

Société-Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France, 60% du Maghreb

L’Afrique est le premier continent d’origine des immigrés en France. En 2023, 3,5 millions d’immigrés, soit près d’un sur deux (48%), sont nés en Afrique. Parmi eux, six sur dix viennent du Maghreb (35% du Maroc et de Tunisie, 26% d’Algérie), contre neuf sur dix en 1968.

Les immigrés d’Europe, au nombre de 2,4 millions, représentent pour leur part 32% de la population immigrée totale. Un quart d’entre eux arrivent du Portugal, 22% de l’Espagne et de l’Italie. Troisième continent d’origine, l’Asie représente un million d’immigrés, soit 14% du total, tandis que 6 % viennent d’Amérique ou d’Océanie.

Les immigrés nés en Afrique viennent pour près de la moitié (46%) dans le but de rejoindre un membre de leur famille, 22% pour suivre des études, 23% pour trouver un travail et 11% pour fuir l’insécurité ou les troubles politiques. Parmi les immigrés nés en Europe, 37% sont venus pour travailler, 34% pour rejoindre leur famille, 16% pour étudier et 8% pour fuir l’insécurité. Les immigrés asiatiques viennent pour leur part d’abord pour un motif familial (43%), puis sécuritaire (25%), étudiant (23%) et professionnel (14%).

Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France.

 

Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France.

L’Afrique est le premier continent d’origine des immigrés en France. En 2023, 3,5 millions d’immigrés, soit près d’un sur deux (48%), sont nés en Afrique. Parmi eux, six sur dix viennent du Maghreb (35% du Maroc et de Tunisie, 26% d’Algérie), contre neuf sur dix en 1968.

Les immigrés d’Europe, au nombre de 2,4 millions, représentent pour leur part 32% de la population immigrée totale. Un quart d’entre eux arrivent du Portugal, 22% de l’Espagne et de l’Italie. Troisième continent d’origine, l’Asie représente un million d’immigrés, soit 14% du total, tandis que 6 % viennent d’Amérique ou d’Océanie.

Les immigrés nés en Afrique viennent pour près de la moitié (46%) dans le but de rejoindre un membre de leur famille, 22% pour suivre des études, 23% pour trouver un travail et 11% pour fuir l’insécurité ou les troubles politiques. Parmi les immigrés nés en Europe, 37% sont venus pour travailler, 34% pour rejoindre leur famille, 16% pour étudier et 8% pour fuir l’insécurité. Les immigrés asiatiques viennent pour leur part d’abord pour un motif familial (43%), puis sécuritaire (25%), étudiant (23%) et professionnel (14%).

 

 

 » Le monde en restructuration » (Le Grand Continent )

 » Le  monde en restructuration » (Le Grand Continent )

 

Une analyse intéressante du livre qui souligne les incohérences provenant surtout du cloisonnement de l’analyse et de la gestion des différents champs d’activité humains. NDLR

 

analyse de Livre dans le « Monde ». 

Jeune revue en ligne, Le Grand Continent s’est imposé en un peu plus de deux ans comme une référence dans les débats stratégiques et intellectuels d’une époque pour le moins confuse. Publié le 16 novembre 2020, le long entretien avec le chef de l’Etat, « La doctrine Macron »évoquant notamment sa vision du monde et de l’Europe n’avait pas peu contribué à la notoriété de ce projet éditorial inédit, né à l’Ecole normale supérieure de Paris, à la fois interdisciplinaire et publié dans les principales langues européennes. Avec son dernier volume, Le Grand Continent se fait livre dans la collection dirigée chez Gallimard par Gilles Kepel, actif soutien du projet depuis le début. L’ouvrage réunit les textes de vingt des intervenants de la revue pour tenter de donner du sens à ces « politiques de l’interrègne » comme les appellent dans leur introduction Gilles Gressani et Mathéo Malik, qui furent les initiateurs de cette aventure.

L’interrègne, c’est « la tendance d’un monde en pleine restructuration, mais que l’on ne parvient pas à décrire, à transformer ou à arrêter », expliquent-ils. Avec cette publication, ils veulent répondre à un triple défi : « l’affaissement du débat public, le cloisonnement de la recherche, l’inconséquence de la décision publique ou privée ». Le pari est tenu grâce à la variété des intervenants dans leurs spécialités comme dans leurs nationalités : des Français, mais aussi nombre d’Italiens, d’Allemands, de Polonais. Il y a là des philosophes comme Pierre Charbonnier ou Céline Spector, des historiens comme Maya Kandel, des économistes comme Jean Pisani-Ferry, des politistes comme Ivan Krastev, d’anciens diplomates engagés dans la lutte pour le climat telle Laurence Tubiana.

« Pour esquisser une carte, il faut l’orienter », expliquent Gilles Gressani et Mathéo Malik. C’est-à-dire lui donner un sens et donc du sens. L’ouvrage évoque certes la question climatique et les défis de la transition autant que la situation inédite créée par la pandémie, mais l’élément structurant de l’ensemble reste la nouvelle donne géopolitique mondiale et l’affrontement « entre ces deux nations-monde que sont les Etats-Unis et la Chine. » Le livre a été bouclé avant la guerre d’agression de Poutine contre l’Ukraine qui a entraîné un sursaut des Européens et le réengagement américain sur le Vieux Continent.

 

La véritable puissance rivale des Etats-unis n’en reste pas moins la Chine, cet « Etat du parti » comme le définit le sinologue Nathan Sperber, analysant l’émergence d’un nouvel ordre politique depuis l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir. Un projet qui se pose en alternative à l’Occident, même si les convergences potentielles vont bien au-delà de la seule imbrication des intérêts économiques. Ainsi que le note le politologue Giuliano da Empoli, « le Parti communiste chinois et la Silicon Valley travaillent à un avenir post-humain », c’est-à-dire « à un âge où l’autonomie du sujet et la liberté auront disparu ».

L’Afrique : continent délaissé de la vaccination

L’Afrique : continent délaissé de la vaccination

 

 

Les membres du personnel médical de l’hôpital général Eka Kotebe reçoivent la première dose du vaccin d’AstraZeneca contre la Covid-19, à Addis-Abeba en Ethiopie, le 13 mars 2021

Les pays occidentaux ne devront pas se plaindre si des pays comme la Russie ou la Chine font de la vaccination une arme diplomatique, politique et économique.  De toute évidence, l’Afrique est le parent pauvre de la vaccination. Au mieux ,   la France demande aux membres du G7 de réserver de 3 % à 5 % de leurs vaccins pour l’initiative Covax, une plateforme qui ambitionne de livrer plus de 2 milliards de doses d’ici la fin de l’année pour vacciner 20 % de la population des 189 pays bénéficiant d’un dispositif certifié par l’OMS, la Banque mondiale et l’Unicef.

Mais plusieurs chefs d’État dénoncent ce misérabilisme vaccinal tandis que les pays développés accumulent les réserves de vaccins.

« La dénonciation de l’initiative Covax est une remise en cause du multilatéralisme condescendant, confie une dirigeante d’ONG africaine. Une guerre diplomatique se joue en coulisse. Les Africains veulent, comme les Occidentaux, privilégier une approche bilatérale pour se fournir directement auprès de la Chine, de l’Inde ou de la Russie. » Le vaccin chinois est déjà disponible au Maroc et l’Algérie prévoit d’accueillir une usine pour la confection du vaccin russe Spoutnik.

 

Les premières livraisons d’AstraZeneca et Pfizer ont débuté en Afrique à la fin février. « C’est ce qu’on appelle du multilatéralisme efficace même si ça prend un peu de temps à mettre en place car il y a tout un processus de préparation des pays au déploiement de campagnes vaccinales », confie une source élyséenne qui plaide aussi pour la vaccination rapide du personnel de santé africain tout en déplorant le détournement de doses de vaccins Covax pour fournir les pays riches.

« L’Afrique, dernier continent de pauvreté » (Banque mondiale)

« L’Afrique, dernier continent de pauvreté »  (Banque mondiale)

Une nouvelle fois, l’Afrique a fait l’objet d’une attention particulière de la part des grands pays. En cause,  le fait que l’Afrique risque d’être encore pour un moment le dernier continent de pauvreté d’après la Banque mondiale. Le G7  a donc mis l’accent notamment sur l’éducation des filles afin de permettre un meilleur accès au savoir et pouvoir. Il  faudra aussi traiter des questions d’investissement,  de la pertinence des choix aussi des questions de corruption. . Pour parler clair, une partie de l’aide finit dans les sables  ou plus exactement dans la poche de certains. La responsabilité en incombe au manque de rigueur dans l’évaluation des projets et surtout dans leur suivi. De ce point de vue,  certaine grande institution de coopération développement sont devenues de telles cathédrales administratives qu’elles rendent la politique de développement relativement opaque et inefficace.  La priorité donnée à la formation des filles est sans doute l’un des leviers majeurs pour la modernisation du continent. Les ministres du Développement et de l’Éducation du G7 ont donc décidé cette semaine à Paris de réorienter l’aide publique au développement. Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, explique au JDD l’importance de cette décision.

 

Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, est notamment mobilisée pour l’éducation des filles en Afrique. (Sipa)

C’est bien la première fois qu’un G7 accorde autant de place aux questions d’éducation et de développement dans les pays en voie de développement. Sous présidence française, la thématique des inégalités et de l’accès au savoir et aux compétences en Afrique a progressé cette année. Mais il faudra attendre le sommet des chefs d’État à Biarritz du 24 au 26 août pour savoir si l’on passe des vœux pieux des ministres à des mesures concrètes. Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, qui a failli devenir cette semaine présidente du Conseil européen, travaille au quotidien sur les questions d’investissements sur le continent africain.

 

Elle encourage les Européens à se mobiliser massivement dans la politique d’aide au développement en Afrique, persuadée que c’est dans l’intérêt général au sens le plus large. « L’Afrique est l’avenir [de l'Europe] et pas seulement parce que nos économies sont liées. Le continent africain est un immense marché », assure-t-elle.

Kristalina Georgieva insiste également sur le lien entre l’éducation des filles en Afrique et la démographie du continent : « Il est vital d’évoquer le rapport étroit qu’il y a entre démographie et émancipation individuelle. »

« L’idée est de tout faire pour que les filles en Afrique aillent à l’école jusqu’au bout et que les femmes soient encouragées par la suite à prendre des responsabilités, ce qui permet de reculer l’âge des mariages », développe-t-elle encore dans nos colonnes.  

« Selon nos estimations, les neuf dixièmes de la pauvreté dans le monde en 2030 seront concentrés sur le seul continent africain, ajoute-t-elle. Ce qui nous impose d’agir. »




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