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Covid France 7 mai 2022 : encore 40.224 cas de contamination en plus en 24h.

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Covid France 7 mai 2022 : encore 40.224 cas de contamination en plus en 24h.

 

Vendredi 6 mai 2022 on enregistre  encore 40.224 cas de contamination en plus en 24h; Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.798 (+8) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 117.810 (+102 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,68 le taux d’incidence à 472,37 et la tension hospitalière à 27,8 %. Le taux de positivité est à 19,2 %.

La France compte actuellement 21.277 (-603) personnes hospitalisées et 1.408 (-39) malades en réanimation.

  bilan des  régions :

  • Ile-de-France : 4.667 (-117) hospitalisées, 372 (-18) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Grand Est : 1.711 (-66) hospitalisés, 123 (-7) en réanimation et +10 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.824 (-92) hospitalisés, 148 (+2) en réanimation et +24 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.354 (-50) hospitalisés, 132 (-7) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.947 (-24) hospitalisé, 111 (-4) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Bretagne: 841 (-45) hospitalisés, 46 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Normandie : 1.651 (-59) hospitalisés, 72 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.367 (-45) hospitalisés, 96 (+4) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 728 (-27) hospitalisés, 49 (-3) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Occitanie: 1.684 (-32) hospitalisés, , 112 (+1) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 907 (+1) hospitalisés, 48 (-3) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 978 (-33) hospitalisés, 63 (+1) en réanimation et +4 décès en 24h

Covid France 4 mai 2022 : Encore 67 017 contamination en plus en 24 heures

Covid France 4 mai 2022 : Encore 67 017 contamination en plus en 24 heures

On enregistre ce mardi 3 mai 2022 : 146.262 morts au total, +120 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.771 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 117.491 (+120 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,68 le taux d’incidence à 554,59 et la tension hospitalière à 29,6 %. Le taux de positivité est à 17,9 %.

La France compte actuellement 22.849 (-362) personnes hospitalisées et 1.498 (-13) malades en réanimation.

Bilan des régions françaises et :

  • Ile-de-France : 4.954 (+1) hospitalisées, 393 (+2) en réanimation et +19 décès en 24h
  • Grand Est : 1.940 (-15) hospitalisés, 134 (+9) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.992 (-166) hospitalisés, 157 (+1) en réanimation et +26 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.480 (+2) hospitalisés, 140 (+3) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.064 (-43) hospitalisé, 123 (-5) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Bretagne: 935 (-29) hospitalisés, 47 (-8) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Normandie : 1.743 (-36) hospitalisés, 68 (-1) en réanimation et +10 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.511 (-19) hospitalisés, 105 (+7) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 774 (-32) hospitalisés, 55 (-9) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Occitanie: 1.839 (-7) hospitalisés, , 123 (-7) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 944 (+4) hospitalisés, 53 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 1.055 (-14) hospitalisés, 59 (-4) en réanimation et +7 décès en 24h

 

Covid: Rebond des contaminations et des hospitalisations

Covid: Rebond des contamination et des hospitalisations

 

Bien que moins dangereux que BA 1, le nouveau variant BA2  est encore plus contaminant. Il représentait 52% des contaminations la semaine du 28 février.Hier mardi 15 février, non encore constatée 117 000 contaminations, soit une nette hausse.
« Les régions où l’incidence est repartie à la hausse sont celles qui sont revenues de vacances le 21 février », a détaillé Arnaud Fontanet sur France Inter. La zone B, comprenant notamment les Hauts-de-France, le Grand Est, Paca ou la Bretagne, connaît effectivement une augmentation de l’incidence depuis cette date. De même, dans les régions de la zone C (Ile-de-France et Occitanie), on constate une hausse des contaminations à partir du 7 mars, date de la fin des vacances scolaires.Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 avait atteint un record fin janvier, avec plus de 366 000 contaminations par jour en moyenne. Ce chiffre a ensuite connu une baisse continue, jusqu’au début du mois de mars, où il n’a pas réussi à descendre en dessous des 50 000 en moyenne glissante. Depuis maintenant une dizaine de jours, on constate même une augmentation des nouveaux cas : on en dénombrait 65 000 par jour le 13 mars.

Du côté des nouvelles hospitalisations, les indicateurs ont cessé de diminuer. Après un pic à plus de 2 900 entrées à l’hôpital début février, ce chiffre est redescendu à 950 en moyenne début mars, mais cela fait plus d’une semaine qu’on observe un plateau. Voire une légère augmentation : en moyenne au 13 mars, on comptait 973 nouvelles hospitalisations par jour.

 

Covid France 3 mars 2022: baisse avec 57 697 contamination en 24 heures

Covid France mercredi 3 mars 2022: baisse avec 57 697 contamination en 24 heure

Baisse aussi dans les hôpitaux français, où 23.840 sont encore hospitalisés ce mercredi, contre 24.437 la veille. 1249 patients ont été hospitalisés lors des dernières 24 heures. 2329 personnes sont admises dans les services de soins critiques contre 2408 mardi. 165 morts sont également à déplorer dans les hôpitaux français.

Covid France 1er mars 2022 : en baisse,13 483 contaminations en 24 heures

Lundi 28 février 2022: 13.483 contaminations ces dernières 24h.

On recense ce lundi 28 février 2022, +232 morts en 24h soit 138.367 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.155 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 110.212 (+232 en 24h). 53.211.448 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.

Covid-19 : Paxlovid, la pilule de Pfizer efficace dès les premiers jours de contamination

Covid-19 : Paxlovid, la pilule de Pfizer efficace dès les premiers jours de contamination

Paxlovid, la pilule de Pfizer doit être prise pour être efficace dès le diagnostic et dans les cinq jours après l’apparition des symptômes du Covid-19. Le  risque d’hospitalisation et de décès serait réduit de 89%.

«Le Paxlovid arrivera fin janvier dans les pharmacies françaises», a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran .

«Prescrit aux personnes à risque diagnostiquées positives, il va changer la donne pour nos systèmes de santé, en désengorgeant les hôpitaux», estime Albert Bourla. «Le Paxlovid va permettre de réduire le risque de mortalité de façon très significative», se réjouit également le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique, dans les colonnes du Parisien .

Covid:  » s’attendre à des niveaux de contamination jamais atteints »

Covid: » s’attendre à des niveaux de contamination jamais atteints »

 

C’est le pronostic Du professeur de santé publique et d’épidémiologie Mahmoud Zureik  à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines dans le JDD. 

 

 

Avec un variant aussi transmissible qu’Omicron, peut-on imaginer une société paralysée où une grande part de la population, infectée ou cas contact, reste chez elle?
C’est le souci principal actuellement. Nous allons probablement connaître des niveaux de contamination jamais atteints. En Grande-Bretagne, le nombre de cas dus à Omicron double en moins de deux jours. Le système de soins risque donc d’être sous tension extrême, et au-delà de l’hôpital, la demande en tests et en consultations de ville sera très importante. L’impact se fera d’abord sentir sur les professionnels de santé, avec un dilemme : s’ils sont contaminés et s’isolent, il n’y aura plus assez de soignants, mais s’ils restent, ils pourraient contaminer leurs collègues et leurs patients non-Covid. Ensuite, le pays pourrait être paralysé si les métiers en première ligne, comme les caissiers, ne peuvent pas être assurés.

 

Reste-t-il assez de non-vaccinés pour submerger nos hôpitaux?
Assurément, mais même les vaccinés le pourraient, car tous n’ont pas encore reçu leur troisième dose. Il est crucial de la faire le plus rapidement possible, surtout pour les personnes âgées ou immunodéprimées. Même si elles ne sont pas suffisantes, toutes les études montrent jusqu’à présent que deux doses n’offrent qu’une protection de l’ordre de 30% contre les formes symptomatiques liées à Omicron, alors qu’avec une triple dose, on arrive à 70-75%. Après le rappel vaccinal, les anticorps neutralisants sont parfois multipliés par plusieurs dizaines rapidement. Mais il reste une question importante sur laquelle on manque beaucoup d’informations : celle de la gravité. Quand bien même la sévérité d’Omicron serait deux ou trois fois moindre par rapport à Delta – ce qui est très peu probable –, si le nombre de cas double tous les deux jours, on aura beaucoup plus de cas graves qu’actuellement. Même si on est amené à être contaminé, il faut tout faire pour ne pas être infectés tous au même moment, car la prise en charge ne sera pas la même.

A-t-on une idée suffisamment précise de la situation en France?
Ce n’est pas un hasard si l’accélération de l’épidémie s’observe dans les pays qui séquencent le plus, comme le Danemark, le Royaume-Uni ou la Norvège. On ne peut pas exclure qu’il y ait aussi un décalage avec la France comme lors de précédentes vagues, mais l’exemple de ces pays souligne l’importance, pour le pilotage de la gestion de l’épidémie, de disposer de moyens de séquençage et de criblage avec des résultats rapides.

La vaccination des enfants, qui pourrait être lancée mercredi, peut-elle jouer un rôle dans la gestion de l’épidémie?
Actuellement, l’école est le moteur principal de la circulation virale dans les pays d’Europe de l’Ouest. Les enfants développent peu de formes graves, mais on est arrivé à un niveau jamais atteint d’hospitalisations pédiatriques : 210 nouvelles entrées la semaine dernière pour les 0-9 ans. Il y a donc un bénéfice individuel ­direct, en plus de leur permettre de conserver une scolarité et de limiter la transmission dans la société. Par ailleurs, aux États-Unis où des millions d’enfants ont été vaccinés, aucun signal important de sécurité n’est apparu. Il va falloir faire campagne pour cette vaccination, inciter réellement les parents et pas seulement l’ouvrir passivement aux volontaires.

Le conseil scientifique avait ­appelé le gouvernement a instaurer des restrictions significatives pour le Nouvel An. Ce qui a été décidé vendredi en conseil de défense est-il suffisant?
Les mesures annoncées vendredi sont très timides, pas de nature à pouvoir infléchir la courbe. L’exécutif n’a probablement pas voulu entraver les fêtes, car les gens sont de moins en moins enclins à faire des efforts substantiels, ce qui est normal après deux ans de restrictions. Une forme de lassitude voire de fatalité s’est installée. Mais la vague est bien là et Omicron risque de l’aggraver dangereusement. Le virus ne connaît ni le père Noël ni la Saint-Sylvestre. Les restrictions qui n’ont pas été adoptées cette ­semaine, comme le couvre-feu voulu par le conseil scientifique pour le Nouvel An ou le prolongement des vacances scolaires, risquent d’être annoncées prochainement dans l’urgence, avec des conditions sanitaires plus dégradées. Je n’exclus pas la possibilité qu’il y ait des annonces la semaine prochaine.

Comme l’a rappelé le Conseil constitutionnel, les meetings ne peuvent être soumis au passe sanitaire. Est-ce un danger sur le plan épidémiologique?
Le virus aime la foule, le contact physique, les lieux clos mal ventilés, les personnes qui crient et chantent la bouche et le nez découverts. C’est un tableau qui ressemble fortement à un meeting politique. Ce sont donc des lieux à risque – ce qui ne signifie pas qu’ils seront systématiquement des clusters, mais la contamination y est favorisée. Le Sars-CoV-2 se moque de l’agenda politique et des échéances électorales.

Ce risque est-il encore majoré avec le variant Omicron?
À l’évidence. Omicron est ­extrêmement transmissible, avec un taux de reproduction R probablement autour de 10, c’est-à-dire qu’une personne infectée en contamine dix. Mais c’est une moyenne : un super-contaminateur peut infecter 100, 1 000, 2 000 personnes ! Pour pouvoir les infecter, il faudrait être en contact avec elles, et les rassemblements présentent les meilleures occasions. En juillet, les matches de foot de la Coupe d’Europe se sont tenus avec beaucoup de monde et des conditions d’application des gestes barrière compliquées. Des études ont montré que c’était le point de départ d’un plateau haut au Royaume-Uni, qui n’a jamais vraiment baissé depuis.

Est-il plus dangereux de fréquenter un meeting que d’aller au cinéma?
Au cinéma, on parle moins, on ne chante pas : le risque existe, mais il est moindre. De plus, on va souvent à des meetings en transports en commun, où l’on parle fort et où l’on chante déjà, et les images nous montrent que le port du masque n’y est pas toujours respecté.

Avec le taux d’incidence actuel, quelles sont les chances qu’il y ait un porteur du Sars-CoV-2 dans un meeting?
Si on fait l’hypothèse d’un taux d’incidence de 500 pour 100.000 habitants – c’est le taux actuel –, dans une salle de 2.000 personnes, il y a 42% de risque qu’au moins dix d’entre elles soient porteuses du virus. Dans une salle de 5.000 personnes, cette probabilité monte à 99,9%.

Faudrait-il rendre le passe sanitaire obligatoire dans les rassemblements politiques?
La méthode de réduction du risque la plus efficace actuellement, c’est de ne pas faire ces meetings ou de réduire leur fréquence. Et si jamais on les maintient, il faut diminuer le nombre de participants, qu’ils fassent des autotests avant de venir, qu’ils portent un masque et ne crient pas… Ça en ­réduit l’intérêt. De plus, un meeting est une démonstration de force : si une jauge de 1.000 personnes est appliquée dans un endroit qui peut en accueillir 5.000, les organisateurs fermeront l’espace pour faire croire, par les images, qu’il y a beaucoup de monde. La solution pourrait être de basculer vers une autre forme d’animation politique, une campagne 2.0.

Qu’en est-il du porte-à-porte ou de la distribution de tracts sur les marchés, moments importants d’une campagne?
Le porte-à-porte est à éviter ­absolument. Quant aux tracts distribués en plein air, si on respecte les gestes barrière et qu’on porte le masque, le risque est bien moindre.

Les candidats à l’élection présidentielle ont des avis différents sur le port du masque et la vaccination. Avez-vous des médailles d’exemplarité à décerner?
On voit bien que ce n’est pas le souci des candidats. Autant les candidats qui sont contre ces mesures font du bruit, autant les candidats qui sont pro-vaccination ne font pas vraiment campagne pour, de peur de heurter la partie réticente de la population. Depuis dix jours à la radio, qui est souvent filmée, de plus en plus de politiques portent le masque : il y a eu un petit effort, mais pas de message d’exemplarité pour sensibiliser les gens. Vraiment, ça manque. C’est comme s’ils avaient peur que ce message passe pour un soutien au gouvernement, alors que ce sont des considérations de santé publique. Un candidat qui prétend à la plus haute fonction de l’Etat doit pouvoir être au-dessus de ces questions et être capable de dire : l’important, c’est de protéger les citoyens.

La probabilité qu’un(e) des deux finalistes l’attrape entre les deux tours de l’élection est de 4%

Peut-on imaginer une campagne avec des candidats régulièrement positifs et à l’isolement?
Les femmes et les hommes politiques sont au contact direct de beaucoup de gens, et quand on multiplie les contacts, la probabilité de se faire contaminer est importante. On l’a vu avec le président et le Premier ministre français, avec de nombreux dirigeants africains, par exemple, ou avec des candidats aux élections fédérales allemandes récemment. S’il y a 11 candidats déclarés, comme en 2017, avec un taux d’incidence de 500 pour 100.000 habitants et en considérant que leur risque d’exposition est doublé à cause des contacts fréquents, la probabilité qu’un de ces 11 candidats l’attrape lors d’une campagne de cent jours est de 79%. La probabilité qu’un(e) des deux finalistes l’attrape entre les deux tours de l’élection est de 4%. La gestion de ce risque sera essentielle dans la campagne.

Ces questions sont plutôt ­absentes du contenu des débats pour le moment…
Malgré la situation à l’hôpital et en ville, la santé en général et le Covid en particulier ne sont pas dans les thèmes favoris des candidats. A l’heure actuelle, aucun n’a formulé de stratégie à moyen ou long terme pour la santé et ­l’hôpital. Même les partis politiques n’ont jamais vraiment eu de vision ou de stratégie sur la gestion de crise.

Aux dernières municipales, de nombreuses personnes âgées n’avaient pas pris le risque d’aller voter. Que se passera-t-il si les prochaines élections tombent pendant un pic de contaminations?
Si la vague est très importante, le risque existe, mais il peut être relativement maîtrisé dans les bureaux de vote. Par contre, cela pourrait dissuader des électeurs de se déplacer : la vie démocratique s’en trouve affectée. A cet égard, il est dommage que le vote électronique n’ait pas été adopté en France.

Que pensez-vous du remplacement du passe sanitaire par un passe vaccinal?
C’est une bonne mesure, car les lits de réanimation sont majoritairement occupés par des personnes non vaccinées. C’est une forme de confinement des non-vaccinés, mais dont l’effet ne se fera sentir que dans les prochaines semaines. Le moment est venu d’avoir une stratégie à moyen et à long terme, en partant du constat que le virus sera parmi nous pendant des ­années voire des décennies – ce qui ne veut pas dire que la pandémie elle-même durera autant de temps. La réponse doit être mondiale et coordonnée. L’Organisation mondiale de la santé doit prendre un rôle important, pour ne pas devenir comme l’ONU, qui ne sert plus à grand-chose. Deuxièmement, la France doit établir une stratégie proactive, opérationnelle et claire, basée sur le télétravail, la ventilation et le contrôle de la qualité de l’air et une communication grand public sur ces défis. Il faut se donner les moyens de regarder loin. Nous vivons depuis deux ans des moments difficiles et nous allons affronter encore un hiver difficile, mais dans les difficultés la force se forge et l’espoir naît. L’humanité a toujours su se relever des défis majeurs qui lui ont été imposés. Les connaissances scientifiques actuelles et à venir avec l’aide des technologies sont une chance exceptionnelle pour y faire face rapidement.

Covid: Le pic d’incompétence d’Olivier Véran sur la contamination

Covid: Le pic d’incompétence d’Olivier Véran sur la contamination

 

Il y a deux jours le ministre de la santé a annoncé un pic de l’ordre de 50 000 qui sera en faitprès de 100 000 d’ici la fin du mois.

« Il semble que nous ayons atteint un pic épidémique dans notre pays », a déclaré Olivier Véran juste avant que les chiffres officiels ne dévoilent un nouveau record Mardi et mercredi.

Mardi en effet, on  a enregistré +63.405 nouveaux cas confirmés en 24h ,un nouveau record Suivi d’un autre record mercredi avec plus de 65 000 Soit très au-dessus de la moyenne habituelle de 48 000 contaminés par jour.

 

Une nouvelle fois, Olivier avérant se trompe lourdement non seulement il va falloir affronter la montée en puissance des malades en traitement dans les hôpitaux mais continuer aussi de faire face à la croissance de la pandémie. Sur la tendance, en effet on pourrait atteindre de l’ordre de 100 000 contaminés par jour d’ici la fin de l’annéeEt avec près de 4000 malades en soins intensifs qui vont complètement paralyser les capitaux.

Ce n’est pas de pas le pic épidémique qui a été atteint mais peut-être le pic d’incompétence d’un ministre par ailleurs beaucoup trop bavard.

Rentrée scolaire : s’attendre à une grande vague de contamination

Rentrée scolaire : s’attendre à une grande vague de contamination

 

La réanimatrice Lila Bouadma, Membre du conseil scientifique, estime qu’il faut s’attendre à une vague de réanimation lors de la rentrée scolaire estime que les conséquences de cette explosion de la contamination chez les enfants seront également visibles dans la population globale. De fait, la vaccination sera une arme encore plus importante face à cette menace.

« Aujourd’hui, la vaccination pour les plus de 60 ans n’est pas suffisante, 85% simplement, c’est pas suffisant. Il y a un demi-million de personnes fragiles, à risques de forme grave, qui ne sont pas vaccinées, il faut les pousser à le faire. Avec cette circulation, ils seront touchés et peut-être hospitalisés », insiste-t-elle.

 

Covid Delta : pourquoi une telle vitesse de contamination

Covid  Delta : pourquoi une telle vitesse de contamination

 

Jean-Michel Pawlotsky,  professeur au CHU Henri-Mondor (AP-HP), explique que la vitesse de contaminations du variant Delta est liée à son origine indienne. En effet d’après lui, les variants se développent toujours dans les pays peuplés à forte contamination. (Interview dans le JDD, extrait)

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Comment le virus Delta est-il arrivé en Europe?
Delta est entré au Royaume-Uni par l’intermédiaire de voyageurs venus d’Inde –quelques cas ont été rapportés en France à la même période. Dans un premier temps, il s’est transmis au sein de la communauté indienne, qui connaît des conditions de vie plus propices à une transmission rapide que la moyenne de la population britannique : promiscuité, logements exigus, difficultés économiques. Et puis le virus s’est diffusé à tout le Royaume-Uni, avant d’arriver chez nous.

Pourquoi domine-t-il désormais en France et en Europe?
Deux facteurs principaux expliquent cela. D’abord, ses propriétés intrinsèques : il est 60% plus transmissible que le variant alpha, lui-même 50% plus contagieux que la souche originelle. Il a gagné la course parce qu’il fait mieux que les autres : tous les variants à succès ont des avantages compétitifs. Deuxièmement, il a trouvé un terreau épidémiologique favorable chez nous au début de l’été, à un moment où ses concurrents, et notamment le variant Alpha, refluaient. Il est toujours plus facile pour un virus de pénétrer une population lorsque la vague précédente se termine.

Ses mutations expliquent-elles son avantage compétitif?
Le variant Delta a au moins 13 mutations par rapport à la souche de Wuhan, mais parfois il peut en porter 15 ou 17. Parmi les mutations localisées sur la protéine spike, la clé qui permet au virus Sars-CoV-2 de pénétrer dans les cellules, deux semblent avoir un impact particulier. La première, la L452R, était déjà présente sur le variant Henri-Mondor, que nous avons identifié au CHU de Créteil. La deuxième, dite P681R, semble augmenter la capacité du virus à infecter les cellules. C’est probablement l’association de ces deux mutations qui lui donne un avantage compétitif. Lorsqu’une plus grande quantité de virus est produite, il y a plus de particules infectées dans les postillons ou l’air alentour et l’entourage des sujets infectés a plus de risques d’être contaminé. Pour le variant Delta, on évalue le taux de reproduction R0, c’est à-dire le nombre de personnes infectées par un cas positif en l’absence de toute mesure barrière ou de distanciation sociale, à 6 environ, ce qui est équivalent à celui de la varicelle. Au début de l’épidémie en 2020, on l’estimait pour le variant originel à environ 2,5.

Quelle est la place de Delta par rapport aux autres souches?
Delta est désormais majoritaire à 80 %-90 %. Il est probable que la situation reste à peu près inchangée durant les prochaines semaines. Dans ce contexte, l’intérêt n’est pas de savoir s’il va représenter bientôt 95% des prélèvements analysés mais d’observer une éventuelle inflexion, comme l’émergence d’une souche nouvelle ou la progression d’un autre variant connu car ça pourrait influer sur l’évolution de la situation épidémique. En revanche, savoir qu’un individu est infecté par Delta ou un autre n’a aucun intérêt en matière de soins. Le malade sera traité exactement de la même manière quel que soit le variant à l’origine de sa maladie.

Le recul actuel du respect des gestes barrière vous inquiète-t il, vu la contagiosité accrue de Delta?
En pleine poussée épidémique de ce variant très contagieux, le port du masque et les gestes barrière restent des éléments essentiels de la prévention de la transmission, en plus de la vaccination qui, à ce jour, n’a touché qu’un peu plus de la moitié de la population française. Les personnes vaccinées sont bien protégées contre les formes sévères de la maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être infectées, présenter une forme bénigne de la maladie et transmettre l’infection pendant une courte durée.

Faut-il s’inquiéter du fait que les vaccins soient un bouclier imparfait contre la transmission de Delta, comme viennent de l’assurer les autorités américaines?
Une personne vaccinée qui attrape le virus fera en général une forme très peu symptomatique et très courte, avec beaucoup moins de chances de transmettre la maladie qu’une personne malade non vaccinée. Le nombre de personnes vaccinées susceptibles de développer une forme sévère de la maladie est très réduit, car les vaccins sont efficaces à 90-95 %. Il s’agit essentiellement de personnes très âgées ou dont le système immunitaire est déficient. C’est pour elles qu’on réfléchit à une troisième dose de rappel. Certes, nous ne disposons pas encore de toutes les données démontrant qu’un rappel est indispensable, mais le principe de précaution suggère qu’il faudra le faire à la rentrée pour booster leur réponse immunitaire.

Delta est-il plus dangereux que les souches précédentes?
Il n’existe aujourd’hui aucun argument permettant de penser que le Covid-19 est plus ou moins sévère avec tel ou tel variant, y compris Delta. Les résultats des études peuvent être biaisés par les caractéristiques épidémiologiques des différentes poussées, qui ne touchent pas toujours les mêmes publics et ont des temporalités différentes. L’extension de la vaccination va également considérablement modifier la présentation de la maladie.

Jean-François Delfraissy avait parlé d’une « épidémie dans l’épidémie » au sujet du variant Alpha. Pourrait-on dire la même chose du Delta?
Non, il ne s’agissait pas pour le variant Alpha – et il ne s’agit pas pour le Delta – d’une nouvelle épidémie, mais de l’évolution naturelle de l’épidémie d’origine. L’expression nourrit à tort un certain catastrophisme. Le rebond actuel dû au variant Delta s’inscrit dans la série des vagues successives du phénomène pandémique. Tout n’est pas noir : nous sommes en train de passer d’une première phase pandémique, au cours de laquelle le virus s’est répandu très rapidement à la surface de la Terre, à une phase endémique, qui sera vraisemblablement caractérisée par des poussées régulières. Les régions les plus vaccinées seront moins touchées que les autres. Nous allons vivre avec ce virus comme nous vivons depuis des siècles avec les autres virus respiratoires.

Nous, profanes en biologie, nous nous ferions peur pour rien en nous focalisant sur les variants?
Tous les virus respiratoires mutent, mais on ne les avait jamais regardés d’aussi près ! Les outils pour le faire n’existaient pas. Aujourd’hui, grâce à la crise sanitaire, le radar du séquençage génétique pour suivre l’évolution des épidémies s’est étoffé. Les techniques, elles, avaient heureusement fait un bond spectaculaire ces dernières années. Les mutations, on s’y intéressait seulement pour des maladies chroniques comme le VIH ou l’hépatite C car elles rendent les virus résistants aux traitements antiviraux, mais pas pour des infections aiguës de ce genre. Peut-être que ce travail sur le Covid-19 permettra de changer notre regard sur d’autres infections virales respiratoires. Par exemple, chaque année, entre 5. 000 et 15 .000 personnes meurent dans une certaine indifférence des complications de la grippe.

Un variant encore plus contagieux pourrait-il émerger?
Oui, bien sûr. L’évolution naturelle des virus se fait vers une plus grande efficacité de propagation, en particulier quand l’immunité collective se renforce. Le virus lutte pour sa survie et pour continuer à se transmettre le plus efficacement possible. En général, cette meilleure efficacité de propagation s’accompagne d’une atténuation progressive au fil des années des symptômes de la maladie. C’est ce qui s’est sans doute passé pour d’autres infections respiratoires présentes depuis des siècles et aujourd’hui à l’origine de maladies bénignes chez l’homme.

Covid -Le Royaume-Uni futur centre mondial de contamination ?

Covid -Le Royaume-Uni  futur centre mondial de contamination ?

Denis MacShane ,l’ancien ministre britannique de l’Europ.,  dénonce la politique sanitaire de Boris Johnson ( dans  l’Opinion, extrait)

Les chiffres de contagion à la Covid-19 arrivés, la semaine dernière, sur le bureau du Premier ministre Boris Johnson étaient épouvantables. Le Royaume-Uni compte désormais le plus grand nombre de nouveaux cas de Covid au monde, après l’Indonésie et le Brésil. Le Royaume-Uni de Johnson compte dix fois plus de cas de Covid que la France de Macron !

Le ministre de la Santé, Sajid Javid, a averti que le pays pourrait atteindre les 100 000 cas par jour. Cela contraste fortement avec l’optimisme du Premier ministre et son discours ensoleillé sur la « Journée de la liberté » ce 19 juillet, avec la levée de la plupart des contrôles sanitaires. Les lieux de grande diffusion comme les boîtes de nuit, les discothèques, les pubs bondés, les trains et les bus, ou les rassemblements publics sont dès aujourd’hui libres de fonctionner sans masques comme avant la pandémie.

Une conférence internationale de 1 200 scientifiques vient de se réunir d’urgence, suppliant Boris Johnson de prendre plus au sérieux la montée des cas de Covid. Ils disent que la levée des mesures en place encore dans d’autres pays aurait « un impact profondément dommageable sur l’Angleterre ». Pourtant, rien ne semble ébranler le désir des députés conservateurs de droite et des journaux antieuropéens comme le Daily Telegraph et autres propriétés de Rupert Murdoch selon lesquels tout contrôle continu sur la Covid est un crime contre la vision conservatrice du Brexit, sachant que l’Angleterre ne suit jamais le même chemin que le continent.

Alors, que fait le Premier ministre pour changer l’histoire ? Il annonce que la France – oui, cela semble toujours être la France – sera désormais frappée par des sanctions supplémentaires. Toute personne venant de l’hexagone en voiture, Eurostar, car ou avion devra désormais être placée en quarantaine et payer des tests coûteux effectués par des entreprises – certaines d’entre elles liées au parti conservateur.

Variant bêta. Cette tactique du chat mort a fonctionné. Ce week-end les principaux journaux et la BBC ont relégué la gestion désastreuse de la pandémie par Boris Johnson et la folie de lever les mesures de santé publique, les « unes» des quotidiens se concentrant sur la fin des relations touristiques avec la France. La raison officielle serait la présence de la variante bêta (ou sud-africaine) qui sévirait de l’autre côté de la Manche. Il s’agit en effet d’une variante inquiétante, sinon aussi contagieuse que la variante Delta (ou indienne) que Boris Johnson a autorisée à entrer au Royaume-Uni tout le mois d’avril lorsqu’il a refusé d’arrêter les vols en provenance d’Inde.

La BBC et toute la presse locale tartinent sur l’impact dévastateur sur les voyages vers ou à travers la France. Personne ne parle de la préoccupation mondiale à l’encontre du «Freedom Day» de Monsieur Johnson

Or, la variante bêta est en Europe, y compris au Royaume-Uni, depuis l’année dernière. En effet, l’agence Public Health England a publié un rapport sur sa présence en février. Aucune mesure n’a été prise alors. Les vols vers et depuis l’Afrique du Sud et la Grande-Bretagne se sont poursuivis quotidiennement. La principale source de la variante Beta en France est la Réunion. Mais personne à Downing Street ne semble savoir que cette île de l’Océan indien se trouve à une certaine distance de l’Europe et de l’Angleterre.

 

La BBC et toute la presse locale tartinent sur l’impact dévastateur sur les voyages vers ou à travers la France. Personne ne parle de la préoccupation mondiale à l’encontre du « Freedom Day » de Monsieur Johnson qui pourrait faire de l’Angleterre le centre mondial de la contagion à la Covid. Comme l’a noté dans un tweet Sophie Pedder, la très sobre correspondante de The Economist à Paris, la décision de bloquer le tourisme avec la France est « politique ». Elle a raison.

Mais que peut-on faire quand tout ce qui concerne la gestion de la pandémie en Angleterre est politique, politique, politique ?

Contaminations Covid Europe : cinq fois plus de contaminations fin juillet

Contaminations Covid  Europe : cinq fois plus de contaminations fin juillet

 Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) vient d’actualiser ses projections pour les semaines qui viennent, et anticipe qu’il y aura sans doute cinq fois plus de nouveaux cas d’ici fin juillet sur le vieux contient, plus précisément dans une zone qui englobe l’Union européenne, la Norvège et l’Islande.

 

Actuellement l’incidence est d’environ 90 nouveaux cas pour 100.000 habitants, l’ECDC projette que celle-ci sera de plus de 420 nouveaux cas pour 100.000 habitants la semaine s’achevant le 1er août. Et continuera de progresser pour atteindre 620 nouveaux cas à la fin de la semaine suivante.

En fait on retrouverait les  pics de l’automne 2020 et d’avril 2021.

La semaine dernière (5 au 11 juillet), le nombre de nouveaux cas dans l’Union européenne a bondi de 60 %, augmentant pour la deuxième semaine consécutive selon l’ECDC du fait « du relâchement des mesures et de la progression du variant Delta ». 

Covid : aucune contamination au concert test de Barcelone

Covid : aucune contamination au concert test de Barcelone

Il n’y a eu « aucun signe » de contagion suite au concert-test de rock qui s’est tenu le 27 mars à Barcelone, en Espagne, avec 5 000 spectateurs dansant masqués mais sans distance, ont affirmé mardi les organisateurs.

 

Deux semaines après ce concert du groupe Love of Lesbian, selon les données fournies par le système de santé public, « il n’y a aucun signe qui suggère qu’une transmission a eu lieu pendant l’évènement, ce qui était l’objectif de cette étude », a déclaré Josep Maria Llibre, médecin de l’hôpital Germans Trias i Pujol de Badalone, lors d’une conférence de presse.

Le public, qui avait été soumis à un test antigénique avant le concert, portait des masques FFP2. Selon le médecin, seuls six cas positifs sur les 5 000 spectateurs ont été détectés quinze jours après le concert et les organisateurs sont certains « que pour quatre de ces six cas, la transmission n’a pas eu lieu pendant le concert ».

En décembre déjà, la même équipe de chercheurs avait organisé un projet pilote dans une salle de Barcelone avec 500 spectateurs préalablement testés. Quelques jours plus tard, aucun n’avait contracté le virus.

Contamination : un nombre toujours élevé dans quatre semaines ! Et menaces sur l’été

Contamination : un nombre toujours élevé dans quatre semaines ! Et menaces sur l’été

 

Pour l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, la fermeture des écoles et l’extension des restrictions à toute la France métropolitaine pendant quatre semaines pourraient permettre de « revenir à un niveau de plateau élevé » comparable à celui de janvier-février. Mais l’été s’annonce plus dur que l’an passé. (Interview JDD)

« Nous devons, pour les mois à venir, fournir chacun effort supplémentaire. » Lors d’une allocution télévisée mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles restrictions pendant quatre semaines contre le Covid-19. Dès samedi, toute la métropole sera soumise aux mesures renforcées déjà en vigueur dans 19 départements. Les écoles fermeront aussi leurs portes pour laisser place à l’enseignement à distance puis à des vacances unifiées sur le territoire. Mais l’effet conjugué de ce tour de vis et le déploiement de la vaccination, veut croire le Président, « va nous permettre, à partir de la mi-mai, de commencer à rouvrir progressivement le pays ».

Ces mesures seront-elles suffisantes pour enrayer la dynamique épidémique? Le calendrier d’allègements esquissé par Emmanuel Macron est-il réaliste? Professeur de santé publique et d’épidémiologie à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Mahmoud Zureik analyse ces annonces.

Les mesures annoncées mercredi seront-elles suffisantes pour casser la courbe épidémique?
Elles seront en partie efficaces, de façon non-négligeable, surtout par la fermeture des écoles. Est-ce que ce sera suffisant? Tout dépend de l’objectif. En novembre, le Président a annoncé un objectif de 5.000 contaminations par jour et de 2.500 personnes en réanimation. Ce chiffre était présenté comme un seuil permettant de contenir l’épidémie. Depuis, on n’en parle plus. Si l’objectif est de revenir à un niveau de plateau élevé avec 20.000 à 25.000 contaminations par jour comme en janvier-février, on peut y arriver. S’il s’agit de passer de 35.000 cas quotidiens actuellement à 5.000 contaminations, certainement pas.

Pourquoi?
Cela dépend du chiffre de départ : passer de 35.000 contaminations quotidiennes à 5.000, c’est extrêmement difficile. Cela demande des mesures beaucoup plus strictes et plus longues. Prenons l’exemple du Royaume-Uni : fin décembre, début janvier, ils étaient proches des 60.000 cas par jour. Ils ont mis trois mois pour redescendre sous les 5.000. S’ils avaient réagi avant, la nature et la durée des mesures auraient été bien inférieures.

L’interdiction des voyages entre régions ne va pas entrer en vigueur avant lundi et va donc tarder à produire des effets

A partir de quand pourra-t-on observer un éventuel effet des nouvelles restrictions?
Pas avant deux, trois semaines. Mais l’interdiction des voyages entre régions ne va pas entrer en vigueur avant lundi et va donc tarder à produire des effets. Le paramètre le plus avancé pour observer un impact, c’est le nombre de contaminations. Le nombre d’hospitalisations, de réanimations et de décès, lui, va continuer à augmenter parce qu’il y a toujours un décalage entre les contaminations et les hospitalisations, de 7 à 10 jours environ pour l’hospitalisation et de deux à trois semaines pour la mortalité. Avec le variant anglais, on voit que le passage en réanimation est plus rapide qu’avec le variant classique, donc ce décalage sera peut-être raccourci, de l’ordre de 5 à 10 jours environ contre 7 à 10 jours.

Dans son allocution, Emmanuel Macron a affirmé que les « mesures de freinage renforcées » mises en place dans 19 départements le 18 mars ont eu de « premiers effets ». Est-ce vrai?
C’est encore difficile à dire. On verra dans les jours qui viennent mais, pour le moment, si impact il y a, il est presque négligeable.

L’école est l’un des derniers vecteurs de circulation du virus et il concerne des millions de personnes

En quoi la fermeture des écoles peut avoir un effet bénéfique?
C’est la première fois que le président de la République reconnaît que l’école est un lieu de circulation du virus, ce que l’on pensait depuis des mois. Le variant anglais, avec sa transmissibilité accrue, a rendu la problématique de l’école plus aiguë et visible. Les restaurants sont fermés, les commerces sont fermés, les lieux culturels sont fermés, on a encouragé le télétravail… L’école est l’un des derniers vecteurs de circulation du virus et il concerne des millions de personnes, c’est-à-dire les enfants, les parents et le personnel de l’Education nationale.

 

Indirectement, c’est donc aussi un moyen de réduire les contacts des adultes en les poussant à rester chez eux?
Le chômage partiel ou le télétravail, selon les schémas familiaux, permettra aux parents d’avoir moins de contacts. Cela dit, il ne s’agit pas forcément de rester chez soi, confiné dans un lieu clos. Du point de vue du risque de contamination, être à l’extérieur, en respectant les gestes barrière, c’est mieux que de s’enfermer chez soi. Mais il faut avoir beaucoup moins d’interactions sociales, éviter les squares et les rues avec une densité importante et, si on est avec des gens, ne pas partager de repas. Se balader sur une plage, dans la forêt ou une rue déserte ne présente quasiment aucun risque de contamination.

Les déplacements entre régions seront autorisés ce week-end. Est-ce que cela pourrait envenimer la situation?
Jusqu’à lundi, on aura une sorte de mise en attente des mesures. Pendant ce temps, il y aura des interactions, des brassages, et donc un risque de contamination et de dissémination dont on se serait bien passé. Les gens se sont organisés pour leur lundi de Pâques, c’est donc un compromis, mais qui se fera peut-être un peu au détriment de la maîtrise de l’épidémie.

Avec la vaccination, on peut être optimiste sur le ralentissement de l’épidémie dans les mois qui viennent

Le passage à des restrictions nationales, avec une allocution solennelle, permet-il d’envoyer un signal pour inciter à la vigilance?
Cela envoie un signal sur la gravité de la situation, mais il est difficile de savoir si cela va changer quelque chose. Les restrictions durent depuis un an et, malgré cela, même s’il y a des relâchements, beaucoup de gens sont responsables et conscients du danger!

Quoi qu’il arrive, la situation hospitalière sera toujours très tendue dans quatre semaines?
On aura toujours de fortes tensions hospitalières et un nombre élevé de contaminations. Même si on atteint un pic de contaminations en avril, la descente va être lente. Néanmoins, avec la vaccination, avec le fait que de plus en plus de gens ont contracté le Covid et présentent une immunité, avec la modification des conditions météorologiques qui permettra d’aller plus souvent à l’extérieur, on peut être optimiste sur le ralentissement de l’épidémie dans les mois qui viennent.

On verra les premiers résultats [de la vaccination] pendant le mois de mai

Quand la vaccination produira-t-elle un effet sur la courbe épidémique?
De plus en plus d’études montrent que les vaccins protègent des formes graves mais aussi des contaminations. C’est une très bonne nouvelle! Cela signifie que, même si on n’arrive pas rapidement à un nombre très élevé de personnes vaccinées, pour atteindre l’immunité de groupe, plus on vaccine, moins il y a de place pour le virus. Je dirai que l’on verra les premiers résultats pendant le mois de mai. Les vaccins produisent d’ailleurs déjà leurs effets en Ehpad et sur les personnes très âgées. C’est un signe d’espoir, le bout du tunnel n’est pas très loin.

Vous estimez dans le même temps que l’été sera plus difficile que l’été dernier. Pourquoi?
Parce que le niveau de circulation du virus sera plus élevé. L’année dernière, le 11 mai [date du déconfinement progressif, NDLR], on avait entre 1.000 et 3.000 contaminations par jour selon les estimations. On était dans des conditions presque normales avec un virus qui circulait à bas bruit. Cette fois-ci, on va probablement arriver vers l’été avec une circulation plus élevée du virus.

 

La contamination de l’écriture inclusive à Sciences-po !

La contamination de l’écriture inclusive à Sciences-po !

 

La pandémie de l’écriture inclusive continue de se développer de manière insidieuse même dans les institutions les plus hautes. Ainsi à l’occasion d’une épreuve à Sciences-po l’écriture inclusive «est encouragée» mais que «son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères  pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre»«Toutefois, un demi-point ‘‘bonus’’ sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l’utiliser»,

Un enseignant en charge de ce cours magistral à précisé. «que ceux qui n’utiliseraient pas l’écriture inclusive lors du partiel seraient pénalisés». L’enseignant a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de pénalité mais une petite valorisation.

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