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Aviation Chine : Lancement du C919, copie conforme ou presque de l’Airbus 320…. construit en Chine !

Aviation Chine : Lancement du C919, copie conforme ou presque de l’Airbus 320…. construit en Chine !

Le C919 va rivaliser avec les avions étrangers comme le Boeing 737 MAX et l’Airbus A320. Une concurrence qui n’est pas étonnante puisque l’Airbus 320 est aussi largement construit en Chine.

En avril, Airbus a d’ailleurs annoncé son intention de doubler ses capacités de production en Chine. Un accord a également été signé pour la construction d’une deuxième chaîne d’assemblage à Tianjin, dans le nord-est du pays, dédiée à l’A320. Le premier site d’assemblage de Tianjin, ouvert en 2008, produit actuellement quatre A320 par mois, mais Airbus espère augmenter cette cadence à six par mois d’ici la fin de l’année 2023.

La mise en service du C919 sur les vols réguliers entre Shanghai et Chengdu est une étape significative pour China Eastern Airlines. Cela témoigne de l’engagement de la Chine à développer son industrie aéronautique et à devenir un acteur majeur sur la scène mondiale.

Chine :Lancement du C919, copie conforme ou presque de l’Airbus 320…. construit en Chine !

Chine :Lancement du C919, copie conforme ou presque de l’Airbus 320…. construit en Chine !

Le C919 va rivaliser avec les avions étrangers comme le Boeing 737 MAX et l’Airbus A320. Une concurrence qui n’est pas étonnante puisque l’Airbus 320 est aussi largement construit en Chine.

En avril, Airbus a d’ailleurs annoncé son intention de doubler ses capacités de production en Chine. Un accord a également été signé pour la construction d’une deuxième chaîne d’assemblage à Tianjin, dans le nord-est du pays, dédiée à l’A320. Le premier site d’assemblage de Tianjin, ouvert en 2008, produit actuellement quatre A320 par mois, mais Airbus espère augmenter cette cadence à six par mois d’ici la fin de l’année 2023.

La mise en service du C919 sur les vols réguliers entre Shanghai et Chengdu est une étape significative pour China Eastern Airlines. Cela témoigne de l’engagement de la Chine à développer son industrie aéronautique et à devenir un acteur majeur sur la scène mondiale.

Science- Comment le cerveau construit sa réalité

Science- Comment le cerveau construit sa réalité

Contrairement à ce qu’on a longtemps supposé, notre représentation du monde n’est pas le fruit de l’empreinte que laisseraient les stimuli extérieurs sur l’activité de nos neurones. Ceux-ci sont en fait le siège d’activités spontanées, construisant une représentation interne du monde, sans cesse comparée à nos actions et perceptions.

Lorsque j’étais professeur, j’enseignais à mes étudiants comment notre cerveau perçoit le monde et contrôle le corps. Le message en substance était que lorsque nous regardons quelque chose ou que nous entendons un son, les stimuli visuels et auditifs sont convertis en signaux électriques, puis transmis au cortex sensoriel qui traite ces entrées et donne lieu à des perceptions. Pour déclencher un mouvement, les neurones du cortex moteur envoient des instructions à des neurones intermédiaires, situés dans la moelle épinière, ce qui se traduit par une contraction musculaire.

J’ai commencé mes recherches sans véritablement me demander si cette manière très simple de considérer les liens entre le cerveau et le monde extérieur était fondée. Cependant, malgré la succession des grandes découvertes qui ont donné naissance, à partir des années 1960, au domaine des « neurosciences », j’ai régulièrement dû faire face à la difficulté d’expliquer des mécanismes qu’au fond je ne comprenais pas – comme répondre à la question « où, exactement, dans le cerveau, a lieu l’acte de percevoir ? ». C’est pour répondre à ce genre d’interrogations que j’ai peu à peu développé une autre vision de la façon dont le cerveau interagit avec le monde extérieur.

Le plus grand défi des neurosciences consiste essentiellement à répondre à une question vertigineuse : qu’est-ce que l’esprit ? Du temps d’Aristote, les penseurs supposaient que l’esprit naissait vierge et se formait à partir des seules expériences de la vie. Un peu à l’image d’un tableau noir dépourvu d’inscriptions (que l’on appela tabula rasa, ou « table rase »), sur lequel nos expériences se graveraient peu à peu.

Ce cadre théorique, qualifié de modèle outside-in (les informations de l’extérieur modèlent le cerveau), a non seulement imprégné les philosophies chrétienne et perse, l’empirisme britannique et la doctrine marxiste mais également la psychologie et les sciences cognitives. Il est réputé aujourd’hui encore d’expliquer comment notre cerveau nous donne accès à la réalité.

Mais il existe un autre point de vue – celui qui a guidé mes recherches – qui affirme que les réseaux cérébraux entretiennent leur propre dynamique interne et produisent continuellement une myriade de motifs d’activité neuronale a priori dépourvus de sens. L’accès à la réalité est alors tout à fait différent : c’est parce qu’un comportement – a priori aléatoire – se révèle présenter un avantage pour la survie de l’organisme que le schéma neuronal ayant conduit à cette action prend alors du sens. Par exemple, lorsqu’un nourrisson prononce le mot « te-te » et que ses parents lui tendent un ours en peluche, le son « te-te » acquiert la signification « ours en peluche » [teddy bear, ndlr]. Ce cadre théorique inversé, « inside-out », qui part du principe que le cerveau n’est pas une table rase, est désormais étayé par de nombreux résultats de recherche.

Cela n’empêche pas le cadre « outside-in » d’avoir inspiré des expériences remarquables, comme les découvertes des scientifiques David Hubel et Torsten Wiesel. Ceux-ci sont parvenus, dans les années 1960, à enregistrer l’activité de neurones individuels impliqués dans le système visuel, ce qui leur a valu le prix Nobel de physiologie en 1981. Dans leurs plus célèbres expériences, ils ont enregistré l’activité neuronale d’animaux auxquels ils montraient des images. Les lignes, les bords, les zones claires ou sombres provoquaient des décharges dans différents groupes de neurones. Cela a conduit les chercheurs à penser que les signaux extérieurs amènent les neurones à produire des schémas d’activité simples, dont la combinaison, formant des modèles plus complexes, aboutit à la représentation d’un objet. Aucune participation active n’est nécessaire. Le cerveau effectue automatiquement cet exercice.

Le cadre théorique « outside-in » suppose ici que la fonction fondamentale du cerveau est de percevoir les « signaux » du monde extérieur et de les interpréter correctement. Sauf que si cette hypothèse est vraie, une opération supplémentaire est nécessaire pour que le cerveau réponde aux signaux en questions. En effet, entre les entrées perceptuelles et ce qu’en fait le sujet, il faut supposer l’existence d’une sorte de processeur central, qui reçoit les représentations sensorielles de l’environnement et en extrait les décisions orientant les actions appropriées.

Mais quelle est la nature de ce processeur central ? On le désigne sous de multiples termes : libre arbitre, homoncule, décideur, fonction exécutive, variables intervenantes ou tout simplement « boîte noire ». Cependant, la terminologie utilisée dépend à la fois de l’inclination philosophique de l’expérimentateur et de ce qui abrite ce « processeur ».

Science- Comment le cerveau construit sa réalité dans actu-économie politique

Grand Débat: «La confiance ne se décrète pas, elle se construit» (pour Cécile Blatrix)

Grand Débat: «La confiance ne se décrète pas, elle se construit» (pour Cécile Blatrix)

Cécile Blatrix, professeur de sciences politiques à AgroParisTech conteste les conditions de gestion du grand débat entre parenthèse interview du Figaro

 

 

Quels éléments nouveaux peut-on identifier dans la manière dont l’exécutif a mis en place le grand débat national?

 

.-La démarche est inédite et difficile à situer. Si on la positionne par rapport au débat public tel qu’il est pratiqué depuis plus de vingt ans par la Commission nationale du débat public (CNDP présidée par Chantal Jouanno, ndlr) on constate que, au-delà de la méthodologie et des outils qu’elle a mis en place, ses recommandations n’ont été reprises que très partiellement dans ce «grand débat». Au contraire, on observe une volonté de s’affranchir des formes et principes pourtant bien établis par la CNDP: ne fermer aucun sujet de discussion, clarifier les modalités de prise en compte des contributions au débat… Tout ceci est bien souligné dans le rapport relatif à la mission d’accompagnement et de conseil que la CNDP a rendu le 11 janvier dernier. Pour l’instant, on a l’impression d’un portage très politique de ce débat national et l’on peut s’étonner qu’il ait pu démarrer alors même que son pilotage comme les conditions de son impartialité étaient encore très flous.

Si le chef de l’État s’implique personnellement en s’appuyant sur la légitimité de maires issue du suffrage universel, n’est-ce pas une garantie suffisante d’impartialité?

Inscrire le débat à l’échelon local en reconnaissant le rôle des maires, malgré la difficulté des relations entre l’exécutif et les élus locaux, peut sembler marquer une ouverture. Reste à savoir dans quel état d’esprit on cherche à enrôler les maires dans ce débat, et comment ceux-ci se positionneront. De plus, il est paradoxal de vouloir faire reposer l’animation d’un débat public sur des élus.

Le recentrage de ce débat sur la personnalité d’Emmanuel Macron est-elle une chance ou un risque pour la qualité du débat?

C’est l’une des contradictions de la méthodologie retenue. La confiance ne se décrète pas. Elle se construit dans la durée, suppose le respect de l’autre et de certains principes. Pour l’instant la philosophie sous-jacente à ce débat évoque davantage, au mieux, une posture de pédagogie, qu’une réelle volonté d’écoute et d’échange. La lettre adressée par le chef de l’État aux Françaises et aux Français a montré une volonté, non seulement d’exclure certains enjeux, mais aussi de réinjecter dans le débat public, des éléments relevant du programme politique d’Emmanuel Macron, comme la remise en cause du Sénat et du Cese. Il ne faut pas oublier que la volonté de «simplifier» le paysage institutionnel de la Vème République, en disqualifiant les corps intermédiaires et en allégeant sensiblement les exigences en matière de participation du public, marque l’action d’Emmanuel Macron depuis la loi portant son nom en 2015 et la réforme de la concertation par ordonnances en 2016.

 

Pourquoi?

L’idée générale de ces réformes est que toutes les procédures visant à associer le public et à mieux prendre en compte l’environnement constituent des freins à la croissance et à la compétitivité, et doivent être désormais mises au service des projets et de leur réalisation rapide. Cela a entraîné une régression du droit de participer à la décision, du droit de la concertation, avec ce qu’on peut appeler une démocratie participative «low cost». Par exemple, le nombre d’enquêtes publiques est passé en une dizaine d’années d’environ 20 000 par an à environ 6000 enquêtes par an. Dernièrement, la loi ESSOC du 10 août 2018 (pour un État au service d’une société de confiance) prévoit que ces enquêtes puissent être menées exclusivement sur internet, donc sans la médiation des garants que sont les commissaires enquêteurs, ce qui constituerait une régression nette en la matière. Les tentatives de décrédibiliser la CNDP émanant du porte-parole du gouvernement lui-même à l’occasion de «l’épisode Jouanno» traduisent bien cette volonté de s’affranchir des acquis en termes de participation et de débat public. Ce sont autant de signaux laissant penser que ces consultations et tout notre système juridico-institutionnel sont désormais évalués à l’aune de leur seule compétitivité économique.

La forte implication d’un président de la République dans un tel débat est-elle inédite?

Effectivement, à ce point, cela me semble assez nouveau. Je ne vois pas de précédent d’une telle implication personnelle, avec une présence physique dans des réunions publiques, du chef de l’État lui-même.

La crise des gilets jaunes a imposé un calendrier très serré pour l’organisation de ce débat. Ces délais sont-ils fréquents?

En général, un débat public format CNDP exige au minimum quatre mois de préparation et souvent davantage. Il y a tout un travail en amont. Analyse et validation du dossier du maître d’ouvrage, organisation des modalités de participation et d’information prévues pour le public, rencontres préalables avec les parties prenantes, étude du contexte et évaluation des attentes territoriales, passages éventuels de marchés publics… Tout ce travail rigoureux prend énormément de temps.

Quelles différences observe-t-on entre les attentes exprimées dans les scrutins électoraux et celles recueillies dans les consultations publiques?

Les élections constituent effectivement une forme de débat dans la mesure où elles sont précédées d’une campagne électorale et d’un travail de mobilisation par les différents camps en présence. Comparée à la participation aux consultations publiques, la participation électorale reste la seule forme de participation pratiquée par une large frange de la population, même si l’abstentionnisme a beaucoup progressé. Mais entre deux élections, il peut y avoir un besoin d’échange. Les consultations publiques présentent néanmoins une difficulté parce qu’on se pose toujours la question de la représentativité des participants.

En général, que retient-on des grands débats de ce type?

Il est difficile de répondre d’un point de vue général, et les choses sont très différentes selon qu’il s’agit d’un débat ad hoc ou d’un débat CNDP. Finalement, on en retire ce que l’on veut bien en retirer et tout dépend de la sincérité de la démarche. À la CNDP, cette question est l’une des plus bordées puisque le maître d’ouvrage a l’obligation de motiver sa décision et de dire ce qu’il retient ou non du débat. Mais les débats n’ont pas de valeur décisionnelle, et la CNDP ne donne pas d’avis favorable ou défavorable à l’issue du débat (contrairement à ce qui se passe au moment des enquêtes publiques), elle se limite à en dresser un bilan. Il existe de nombreux exemples de consultations ad hoc où il n’y a même pas eu de synthèses des contributions. Ce fut le cas par exemple dans le cadre des États Généraux de la Modernisation du Droit de l’Environnement en 2012. Les acteurs de l’environnement ont fait l’objet d’une grande consultation plutôt bien menée en dépit de peu de moyens ; mais un chantier de simplification du droit de l’environnement a été entamé ensuite sans que soit rendue publique la moindre synthèse des contributions, et sans diffusion publique de leur contenu. Au final, cette consultation a simplement permis de justifier certaines réformes sans que le public puisse s’assurer que celles-ci étaient bien portées dans le cadre de la consultation. Pour en revenir à votre question, il faut rappeler que c’est précisément le fait que l’on ne prédétermine pas ce qui peut sortir d’un débat, qui en fait la valeur et la crédibilité. Ce n’est pas vraiment ce qu’évoque ce grand débat…

Le contexte social et politique d’un grand débat national, comme celui des manifestations régulières des «gilets jaunes» ne risque-t-il pas de le parasiter?

Il est toujours important de prendre en compte le contexte parce qu’il a un impact. Il y a un double risque: soit celui d’un boycott, parce que l’on ne parvient pas à construire la crédibilité du débat; soit une volonté d’empêcher la tenue de réunions publiques parce que celles-ci seraient perçues comme des parodies de démocratie. Le danger donc est plus celui du rendez-vous manqué que celui du parasitage. L’organisation des débats animés par le président de la République sous haute protection policière, rappelle les années 70. À l’époque, quand les maires refusaient d’ouvrir leurs mairies pour que se tiennent des enquêtes publiques, il fallait envoyer des camionnettes protégées par des gardiens de la République. Et les habitants se sentaient assiégés par les forces de l’ordre. Ces situations ne sont pas favorables à l’expression de la parole publique.

Quelles questions restent posées concernant le déroulement de ce grand débat national?

Encore une fois, pour moi la question est: quelle conception du débat public sous-tend cette opération? Les conditions du pilotage et de l’animation doivent être précisées, de même que les modalités de la prise en compte et la synthèse des contributions. La lettre aux Français du chef de l’État n’a pas clarifié les règles du jeu, bien au contraire, et la crainte d’un usage purement instrumental de ce débat a été renforcée par les dernières informations concernant l’origine de certaines questions posées par les maires.

 

Contre l’ Etat islamique, la Turquie construit un mur

Contre l’ Etat islamique,  la  Turquie construit un mur

Il aura fallu du temps pour que le gouvernement turc comprenne que sa position ambiguë vis-à-vis de l’État islamique constituait  un véritable cheval de Troie pour le terroriste. Ce sont les attentats perpétrés en Turquie qui ont enfin convaincu que ce pays devait se positionner clairement contre l’État islamique. Par contre la Turquie entretient la confusion en décidant de lutter en même temps contre les kurdes et l’État islamique. Des kurdes qui doivent désormais non seulement faire face à la menace islamiste mais aussi à celle du gouvernement turc. Le mur a été érigé ces derniers jours à Reyhanli, district situé dans le sud de la Turquie, à la frontière avec la Syrie. Le rempart de béton, qui s’élève à trois mètres de hauteur et s’étend sur huit kilomètres, a pour objectif d’empêcher toute intrusion de membres de l’EI sur le territoire turc depuis la ville syrienne d’Alep, comme le rapporte l’agence progouvernementale Anatolie.  En plus du rempart en béton, plus de 360 km de tranchées ont été creusés, de la terre amoncelée sur 70 km pour freiner l’avancée des djihadistes et 145 km de barbelés ont été renouvelés, selon l’agence Anatolie.  Outre sa proximité avec la ville d’Alep et de zones contrôlées par l’EI, la région d’Hatay, où se situe la ville de Reyhanli, est également l’un des lieux de passage pour les quelque 1,8 million de Syriens qui ont fui les violences dans leur pays et trouvé refuge en Turquie depuis le début du conflit il y a 4 ans.  L’agence Anatolie précise que les forces de sécurité avaient édifié un mur pareil dans le district de Yayladagi, encore plus au sud, dans le but de renforcer la sécurité à la frontière. La province d’Hatay a été le lieu d’un attentat à la voiture piégée en mai 2013 qui a causé la mort de 52 personnes. La Turquie avait imputé cette attaque à un groupuscule clandestin d’extrême gauche turc lié, selon ses responsables, aux services de renseignement du régime du président syrien Bachar al-Assad, ce que ce dernier a démenti. Plus récemment, un attentat suicide survenu le 20 juillet à Suruç (sud), et attribué à l’EI, a causé la mort de 33 jeunes partisans de la cause kurde, un bilan revu à la hausse vendredi après le décès à l’hôpital d’une des victimes.   Les autorités turques, accusées à de nombreuses reprises de complaisance à l’égard de l’organisation de l’EI, ont procédé à de nombreuses arrestations ces dernières semaines. Accusant le gouvernement de ne pas avoir suffisamment protégé les Kurdes, les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont quant à eux rompu un cessez-le-feu en vigueur depuis 2013 avec Ankara et repris les armes, attaquant dans un premier temps des policiers.  La Turquie a riposté le 24 juillet en lançant une « guerre contre le terrorisme » qui vise simultanément le PKK et les combattants de l’EI, le long de sa frontière avec la Syrie et l’Irak.

 




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