Archive pour le Tag 'Construction'

35 000 morts en TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

35 000 morts en TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

Un drame épouvantable qui a déjà fait plus de 35 000 morts imputables au risque sismique de la région mais aussi au non-respect des normes de construction.

Dans ces pays pauvres, la corruption permet de se satisfaire de normes internationales et même locales de façon très aléatoire. Pour preuve, certains propriétaires fabriquent eux-mêmes les parpaings voire les poutrelles avec la dose nécessaire de ciment. Trop de parpaings ne contiennent en effet que des doses infinitésimales de ciment de sorte que maisons et immeubles sont construits en quelque sorte sur du sable. Un phénomène assez général dans les pays pauvres.

Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS avait auparavant dit redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».

Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.

En Syrie, le bilan devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres », selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

CATASTROPHE TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

CATASTROPHE TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

Un drame épouvantable qui a déjà fait plus de 30 000 morts imputables au risque sismique de la région mais aussi au non-respect des normes de construction.

Dans ces pays pauvres, la corruption permet de se satisfaire de normes internationales et même locales de façon très aléatoire. Pour preuve, certains propriétaires fabriquent eux-mêmes les parpaings voire les poutrelles avec la dose nécessaire de ciment. Trop de parpaings ne contiennent en effet que des doses infinitésimales de ciment de sorte que maisons et immeubles sont construits en quelque sorte sur du sable. Un phénomène assez général dans les pays pauvres.

Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS avait auparavant dit redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».

Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.

En Syrie, le bilan devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres », selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

DRAME EN TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

DRAME EN TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

Un drame épouvantable qui a déjà fait plus de 8000 morts imputables au risque sismique de la région mais aussi au non-respect des normes de construction.

Dans ces pays pauvres, la corruption permet de se satisfaire de normes internationales et même locales de façon très aléatoire. Pour preuve, certains propriétaires fabriquent eux-mêmes les parpaings voire les poutrelles avec la dose nécessaire de ciment. Trop de parpaings ne contiennent en effet que des doses infinitésimales de ciment de sorte que maisons et immeubles sont construits en quelque sorte sur du sable. Un phénomène assez général dans les pays pauvres.

Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS avait auparavant dit redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».

L’aide internationale commence à arriver mardi en Turquie où un deuil national a été décrété pour sept jours. Le décompte des morts s’y établit pour le moment à 5894. En Syrie, 1932 morts ont pour l’instant été recensés, soit un total provisoire de 7826.
Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.
En Syrie, le bilan devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres », selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

Manif contre la construction d’une cathédrale

Manif contre la construction d’une cathédrale !

Quelque 270 personnes se sont rassemblées ce samedi 14 janvier à Privas, en Ardèche, pour protester contre la construction controversée d’une basilique à Saint-Pierre-de-Colombier, selon les chiffres de la préfecture du département. Les manifestants, arborant des drapeaux d’organisations écolos et  syndicales ( dont la CGT!) d’une fanfare se sont réunis en début d’après-midi dans une atmosphère calme devant le bâtiment de la préfecture, avec plusieurs prises de paroles de responsables.

L’objectif de la manifestation, selon les organisateurs, est de dénoncer la reprise dans «l’opacité» du chantier «démesuré» de l’église de Notre Dame des Neiges, lancé en 2018 puis suspendu en octobre 2020 suite à un arrêté préfectoral dans l’attente d’une étude environnementale. Cet arrêté a été à son tour abrogé en novembre 2022, ouvrant la voie à la reprise des travaux.

Le projet, né à l’initiative d’une communauté catholique créée dans le village après la Seconde Guerre mondiale, la Famille missionnaire de Notre-Dame, prévoit la construction dans ce village de 400 habitants d’une basilique pouvant accueillir 3500 personnes, ainsi que différents aménagements et annexes permettant l’accueil de pèlerins.

Il se heurte depuis 2020 à l’opposition du Parc naturel régional (PNR) des Monts d’Ardèche, dans lequel il est situé. Le Parc naturel a réaffirmé le 5 janvier, à l’issue d’une rencontre avec le préfet de l’Ardèche Thierry Devimeux, qu’il demeurait «défavorable à ce projet au regard du non-respect de (sa) charte». Il réclame en outre que lui soit transmise l’étude environnementale s du projet . La congrégation fait de son côté valoir dans un communiqué publié mercredi qu’il s’agit d’un «projet privé» sur lequel le PNR n’a «pas légalement, ni réglementairement à donner son avis». Elle estime en outre que «les inquiétudes liées aux problématiques écologiques sont désormais levées» après la conduite de l’étude environnementale.

Macron 1: fermeture de Fessenheim et de 14 réacteurs. Macro 2: plus de fermeture et construction de 6 EPR

Macron  1: fermeture de Fessenheim et de 14 réacteurs. Macro 2: plus de fermeture et construction de 6 EPR

 

 

Face aux critiques du patron d’EDF concernant la politique nucléaire de la France, Macron tente vainement de se défendre. Et pour cela,  il impute la responsabilité du manque d’électricité ( la France importe actuellement d’Allemagne de l’énergie produite par des centrales à charbon !) à EDF. Il y a sans doute des responsabilités propres à l’entreprise nationale concernant autant l’entretien du parc actuel que le maintien de compétence pour le développement des nouvelles centrales.

De ce point de vue,  il y a sans doute nécessité de secouer sérieusement le management. Il faut cependant souligner pour la défense d’EDF que la France depuis Macron et Hollande se sont complètement trompés sur le plan énergétique. Pour son premier mandat Macron avait en effet confirmé la fermeture de Fessenheim mais aussi celle prévue de 14 réacteurs. Changement total de stratégie avec la crise puisque Macron ne parle plus du tout de fermeture des réacteurs et prévoit de construire six EPR, puis huit plus tard.

La semaine dernière, le patron d’EDF avait remis en cause la stratégie du gouvernement et pointé du doigt les erreurs en matière de nucléaire. Invité à s’exprimer lors des Rencontres des Entrepreneurs de France du Medef, Jean-Bernard Lévy avait regretté le « manque de bras ». « On n’a pas assez d’équipes formées… Un soudeur, un tuyauteur, il faut deux-trois ans pour le former », avait-il expliqué, avant de se montrer offensif devant la ministre de la transition énergétique, Agnès Panier-Runacher.

Il avait alors indiqué que sa stratégie avait été basée sur la loi réduisant la part du nucléaire dans le mix électrique à 50 %. « Pourquoi on n’a pas assez d’équipes formées ? Parce que l’on nous a dit que le parc nucléaire va décliner, « préparez-vous à fermer des centrales ». On a déjà fermé les deux premières. Ce sont d’ailleurs les textes en vigueur au moment où l’on se parle. On nous a dit : « Préparez-vous à fermer les douze suivantes ». Nous, avec la filière, nous n’avons pas embauché de gens pour construire douze centrales, nous avons embauché pour en fermer douze », avait-il poursuivi, alors que 32 réacteurs sont actuellement à l’arrêt et qu’EDF affiche une disponibilité de son parc historiquement faible, aggravant la crise énergétique qui frappe le vieux Continent.

 

JO de Pékin: une publicité pour le régime autocratique de Xi Jinping

JO de Pékin: une publicité pour le régime autocratique de Xi Jinping

Les Jeux olympiques d’hiver, qui se tiennent en Chine depuis le 4 février, sont une sorte de publicité pour le régime autocratique. Un papier du « Monde » explique qu’en dépit des réserves de certains, les JO de Pékin constituent une formidable plate-forme de promotion pour le régime dictatoriale chinois. Du coup, la participation de la plupart des Etats à cet événement sportif universel permet de jeter un voile pudique sur toute les atteintes aux droits et à la répression. À Pékin la neige est artificielle comme la démocratie !

Rien ne devrait gâcher la fête des médaillés, la joie des descendeurs et de tous les autres, biathlètes, patineurs et « fondus » du bobsleigh. Pourtant, tenus à une centaine de kilomètres de Pékin, les Jeux olympiques d’hiver 2022 porteront pour l’histoire une marque essentiellement politique. La Chine du président Xi Jinping a prouvé qu’elle imposait ses normes en matière de libertés publiques – aux ressortissants chinois et étrangers. Dans la bataille idéologique, l’Occident n’est pas sur le podium. Il s’est soumis.

D’abord, il faut écarter d’un revers de main les angéliques billevesées serinées par le Comité international olympique (CIO). Les Jeux ne seraient pas « politiques ». Ils seraient une parenthèse dans les rapports entre Etats, un moment exclusivement réservé à l’exploit sportif en dehors de toute autre considération. Balivernes.

Les Jeux ont toujours été politiques, exploités à des fins de prestige par les nations, terrain de compétition entre « systèmes » économiques et sociaux différents, vitrine publicitaire à des fins idéologiques ou commerciales. Reconnaître la nature des Jeux n’enlève rien aux performances de ceux qui y participent ni à la beauté du spectacle.

Les JO d’hiver de Pékin ont par ailleurs une particularité intéressante. La « glisse » se fait à cent pour cent sur de la neige et de la glace artificielles. On ne s’étonnera pas que le Mondial de foot 2022 se déroule à la fin de l’année au Qatar dans des stades réfrigérés à l’air conditionné. Dans un cas comme dans l’autre, l’empreinte carbone sera tout sauf neutre. Mais, bien sûr, pas plus que pour le CIO, la Fédération internationale de football (FIFA) ne fonde ses choix sur des considérations matérielles ou politiques !

L’Etat-parti façon Xi Jinping entend montrer l’efficacité de l’autocratie aux caractéristiques chinoises. A un moment où les Occidentaux doutent, s’auto-analysent et s’interrogent sur l’universalité de leurs valeurs, le parti-Etat brave le Covid-19 et l’absence de neige. Il organise et accueille un grand événement international. Et il le fait à ses conditions, sans que le CIO y trouve à redire.

La pandémie justifie bien des choses. On n’assiste aux compétitions que sur invitation. A l’intérieur des « bulles » de protection abritant les jeux, il faut télécharger sur son portable une application chinoise, rapporte le New York Times (4 février), destinée à surveiller la santé d’une personne mais aussi ses déplacements. « A en croire des chercheurs, poursuit le quotidien new-yorkais, le software [de cette application] rend accessible l’ensemble des informations personnelles stockées sur ledit portable. » On imagine volontiers Pékin déployant ici toutes les ressources de l’autocratie numérique mise en place par le président Xi ces dix dernières années.

Réacteurs Nucléaires: annulation des suppressions et construction d’une quinzaine

Réacteurs Nucléaires: annulation des suppressions  et construction d’une quinzaine

 

 

 

Le scénario de sortie du nucléaire à l’horizon 2050 – enterré par Emmanuel Macron – va sans doute se traduire par le maintien d’environ 15 réacteurs qui devaient être supprimés et la construction de 14 EPR. Bref un changement total de stratégie.

Comme c’était prévisible , les réacteurs actuel verront leur durée de vie augmenter d’au moins 20 ans notamment grâce aux mesures de sécurité découlant du grand carénage.

.Les acteurs de la filière, EDF en tête, proposent la construction de six EPR améliorés - dits EPR2. Une première paire serait mise en service au plus tôt en 2035, la seconde en 2040 et la troisième en 2045, pour une puissance totale de 10 GW.

Pour respecter les besoins de son scénario N1, qui suppose de disposer de 13 GW de puissance nucléaire nouvelle en 2050, RTE envisage la mise en service d’une quatrième paire dans les cinq ans avant l’échéance. Il propose également une poursuite du programme avec la mise en service de quatre autres réacteurs entre 2050 et 2060. Bref au lieu de supprimer 14 réacteurs anciens, on va prolonger leur vie de 20 à 30 ans et on va construire 14 EPR surtout si l’électrification de l’économie se montre toujours aussi gourmande en énergie.

 

Pour autant, quel que soit le scénario, le développement du nucléaire ne pourra se faire sans celui, accéléré, des énergies renouvelables, rappelle le gestionnaire. Et l’énergie thermique ne disparaîtra pas totalement non plus, les centrales au gaz actuelles – converties à terme aux combustibles décarbonés – apportant de la flexibilité. En conclusion la part du nucléaire n’est pas prête de diminuer en France.

Energie-Réacteurs Nucléaires: plus de suppression mais au contraire construction d’une quinzaine

Energie-Réacteurs Nucléaires: plus de suppression mais au contraire construction d’une quinzaine

 

 

 

Le scénario de sortie du nucléaire à l’horizon 2050 – enterré par Emmanuel Macron – va sans doute se traduire par le maintien d’environ 15 réacteurs qui devaient être supprimés et la construction de 14 EPR. Bref un changement total de stratégie.

Comme c’était prévisible , les réacteurs actuel verront leur durée de vie augmenter d’au moins 20 ans notamment grâce aux mesures de sécurité découlant du grand carénage.

.Les acteurs de la filière, EDF en tête, proposent la construction de six EPR améliorés - dits EPR2. Une première paire serait mise en service au plus tôt en 2035, la seconde en 2040 et la troisième en 2045, pour une puissance totale de 10 GW.

Pour respecter les besoins de son scénario N1, qui suppose de disposer de 13 GW de puissance nucléaire nouvelle en 2050, RTE envisage la mise en service d’une quatrième paire dans les cinq ans avant l’échéance. Il propose également une poursuite du programme avec la mise en service de quatre autres réacteurs entre 2050 et 2060. Bref au lieu de supprimer 14 réacteurs anciens, on va prolonger leur vie de 20 à 30 ans et on va construire 14 EPR surtout si l’électrification de l’économie se montre toujours aussi gourmande en énergie.

 

Pour autant, quel que soit le scénario, le développement du nucléaire ne pourra se faire sans celui, accéléré, des énergies renouvelables, rappelle le gestionnaire. Et l’énergie thermique ne disparaîtra pas totalement non plus, les centrales au gaz actuelles – converties à terme aux combustibles décarbonés – apportant de la flexibilité. En conclusion la part du nucléaire n’est pas prête de diminuer en France.

Nucléaire: plus de suppression de réacteurs mais au contraire construction d’une quinzaine

Nucléaire: plus de suppression de réacteurs mais au contraire construction d’une quinzaine

 

 

 

Le scénario de sortie du nucléaire à l’horizon 2050 – enterré par Emmanuel Macron – va sans doute ce traduire par le maintien d’environ 15 réacteurs qui devaient être supprimés et la construction de 14 EPR. Bref un changement total de stratégie.

Comme c’était prévisible , les réacteurs actuel sverront leur durée de vie augmenter d’au moins 20 ans notamment grâce aux mesures de sécurité découlant du grand carénage.

.Les acteurs de la filière, EDF en tête, proposent la construction de six EPR améliorés - dits EPR2. Une première paire serait mise en service au plus tôt en 2035, la seconde en 2040 et la troisième en 2045, pour une puissance totale de 10 GW.

Pour respecter les besoins de son scénario N1, qui suppose de disposer de 13 GW de puissance nucléaire nouvelle en 2050, RTE envisage la mise en service d’une quatrième paire dans les cinq ans avant l’échéance. Il propose également une poursuite du programme avec la mise en service de quatre autres réacteurs entre 2050 et 2060. Bref au lieu de supprimer 14 réacteurs anciens, on va prolonger leur vie de 20 à 30 ans et on va construire 14 EPR surtout si l’électrification de l’économie se montre toujours aussi gourmande en énergie.

 

Pour autant, quel que soit le scénario, le développement du nucléaire ne pourra se faire sans celui, accéléré, des énergies renouvelables, rappelle le gestionnaire. Et l’énergie thermique ne disparaîtra pas totalement non plus, les centrales au gaz actuelles – converties à terme aux combustibles décarbonés – apportant de la flexibilité. En conclusion la part du nucléaire n’est pas prête de diminuer en France.

Neutralité carbone 2050: pas atteinte dans le secteur de la construction

Neutralité carbone 2050:   pas atteinte dans le secteur de la construction 

 

 

 

Guillaume Loizeaud, expert de l’habitat, appelle, dans une tribune au « Monde », les professionnels du secteur à se rassembler pour relever le défi de la construction et de la rénovation « zéro carbone » des logements, expliquant que ce sont nos modes d’habitation qu’il faut changer.(ectrait)

 

 

Les « bâtisseurs » ont su au fil des siècles accompagner le développement de nos sociétés, de l’habitat le plus rudimentaire aux mégapoles d’aujourd’hui, en inventant les techniques et les technologies qui ont permis les grandes transformations. Les bâtisseurs des temps modernes, tous les acteurs de la construction, ont à nouveau l’occasion d’être au rendez-vous de l’histoire en relevant le défi environnemental, vital pour notre maison commune.

Un siècle avant notre ère, le Romain Vitruve posait le principe d’une architecture qui devait imiter la nature, aux proportions justes. A l’ère industrielle, l’architecte américain Frank Lloyd Wright (1867-1959) ou l’essayiste écologiste Pierre Rabhi n’ont eu de cesse d’alerter les concepteurs pour que la nature ne soit pas oubliée au seul profit de la consommation. Il est nécessaire, encore aujourd’hui, de nous en inspirer pour réduire notre empreinte environnementale et atteindre l’objectif national d’une contribution neutre en carbone d’ici à 2050.

 

Or, si l’on s’en tient au seul secteur résidentiel de la construction, rien ne permet de dire que cet objectif sera atteint.

Les émissions de CO2 du parc résidentiel en France atteignent aujourd’hui un peu plus de 100 millions de tonnes par an, dont 33 millions émanant des logements neufs et 74 millions des habitations existantes. Le fossé à franchir est immense, et les conditions ne sont pas réunies au sein de notre filière pour avoir la certitude de le franchir. Cela supposerait, par exemple, de rénover 70 % du parc résidentiel actuel pour qu’il atteigne le niveau « bâtiment basse consommation » (BBC) en 2050 et que les nouvelles constructions, y compris les procédés pour les réaliser, passent rapidement sur des systèmes décarbonés !

 

Pourtant, l’engagement vient du législateur porté par la société, qui s’exprime sur le sujet, d’une part, par les urnes, certes encore faiblement, et, d’autre part, au travers d’importants mouvements citoyens.

L’axe de la décroissance ou du ralentissement de la production de nouveaux logements, parfois présenté comme une solution, ne s’applique pas au besoin le plus essentiel qui consiste à fournir à chacun un habitat digne, sain, agréable et confortable. Tout le monde aspire à vivre mieux et habiter mieux. Ce sont donc nos modes d’habitation qu’il faut changer.

 

Des solutions crédibles et matures existent pour conduire la filière vers le point zéro : changer les procédés industriels de fabrication des composants du secteur résidentiel (décarbonation du béton, des matériaux et des énergies), changer les processus de construction eux-mêmes (construction hors site, conception bioclimatique), changer d’échelle sur l’emploi de matériaux biosourcés, changer les comportements

Relance : la construction oubliée ?

 

Norbert Fanchon, Président du Directoire du Groupe Gambetta (*), alerte sur la situation particulièrement dangereuse du secteur du logement ( chronique dans l’Opinion)

 

 

« Les faits sont là : tous les signaux sont au rouge, sans exception. Notre production annuelle s’établit en dessous de 400000 unités par an, alors que le pays en a besoin d’un quart de plus. Le 2e trimestre a été marqué par un recul sans précédent des mises en vente. Toujours sur ce trimestre, les réservations de logements neufs par les ménages ont cédé 41,7% et les annulations ont atteint le niveau record de 31,4% (chiffres du ministère du Logement).


L’essentiel des 7,5 Mds € concentré sur la rénovation

L’avenir immédiat s’écrit avec la même encre : globalement, les permis de construire délivrés, les demandes de nouveaux permis, comme les logements commencés fléchissent sur un rythme de l’ordre de 3% par mois, avec une obstination que rien ne vient contrarier. Le prix des logements neufs augmente, sous les effets conjoints de la baisse de l’offre et de la hausse ininterrompue du prix des terrains, sous le poids de ces normes qui doivent être simplifiées et qu’on ne simplifie pas, et des précautions sanitaires qui enchérissent le coût des chantiers.

Il ne saurait être question d’être aveugle quant à la mobilisation des fonds publics pour soutenir l’activité globale du bâtiment, mais l’essentiel des 7,5 milliards est concentré sur la rénovation des immeubles existants. Moins de 10% de l’enveloppe globale sont fléchés vers la construction neuve, avec deux dispositifs qui n’influeront que difficilement et avec du retard sur la production : une aide de 350 millions aux villes qui privilégient les constructions denses et une de 300 millions pour dépolluer des friches industrielles à des fins de construction. Dans le meilleur des cas, ces mesures, pour opportunes qu’elles soient, n’abonderont la production que dans trois ou quatre ans…après la fin du quinquennat !

120.000 suppressions d’emplois à redouter

 

De quoi le secteur a-t-il besoin ? De gestes immédiatement efficaces, qui resolvabilisent la demande par tous moyens utiles, en jouant sur le budget des ménages et sur les coûts de production. Le prêt à taux zéro doit retrouver sa pleine puissance et le dispositif Pinel doit être pérennisé au-delà de 2021. Rien non plus dans le plan de relance sur la fiscalité de la construction neuve : alors que l’Allemagne a baissé sa TVA, ce qui profite au logement, la France se satisfait d’un taux de 20% pour les logements libres, auxquels il faut ajouter des droits de mutation de plus de deux points. Bref, plus du cinquième du prix final d’un logement pour l’acquéreur n’a rien à voir avec ce que vaut vraiment le logement. En temps de fragilisation des revenus des ménages, alors que leur pouvoir d’achat a baissé de 2,3%, aucun geste fiscal. Enfin, rien pour que le prix du foncier ne baisse.

À l’arrivée, un secteur de la construction résidentielle sacrifié : 120 000 suppressions d’emplois sont à redouter dans la filière.  Ce sont des dizaines de milliers de projets logement des Français, dont les plus modestes d’entre eux vont être ensevelis par l’étonnante indifférence de l’exécutif à la situation du logement neuf, exemplaire en outre au plan écologique. Il serait heureux à ce stade que le parlement corrige la copie incomplète du gouvernement lors de l’examen du plan de relance à l’Assemblée et au Sénat. Sans cela, le redressement de la France sera compromis : le bâtiment et la construction constituent le plus puissant levier de relance, à l’origine de plus de 5% du produit intérieur brut. La maladie du moment qui affecte le secteur coûte au pays près d’un demi-point de croissance. Il est urgent d’y remédier. »

Pionnier du logement coopératif, le Groupe Gambetta est un promoteur spécialiste de l’accession à la propriété. Créé  à  Cholet  (49)  en  1923,  le  Groupe  est présent dans l’Ouest, le Centre, en PACA, en Occitanie et Ile-de-France, des territoires où il a construit plus de 30 000 logements depuis sa création. Il prépare aujourd’hui de nouvelles implantations afin d’atteindre une dimension nationale et de poursuivre son développement.  Membre de la Fédération des Promoteurs Immobiliers et de l’Union Sociale pour l’Habitat, le groupe produit 1 000 logements par an, égalitairement répartis entre secteur social et privé.

Construction aéronautique : 5000 postes menacés

Construction aéronautique : 5000 postes menacés

 

 

.Selon certaines sources, environ 15.000 postes sont menacés, dont environ de 5.000 en France répartis chez Airbus, ATR et Stelia Aerospace. Après avoir préparé le terrain depuis plusieurs semaines, Airbus s’apprête à annoncer un plan de suppressions de postes massif pour s’adapter à la crise sans précédent qui frappe l’industrie aéronautique et les compagnies aériennes. Confronté à une chute des livraisons d’avions et à une reprise qui s’annonce très longue – puisque le directeur général d’Airbus, Guillaume Faury, ne prévoit pas un retour du niveau de trafic aérien enregistré en 2019 avant 2023, voire 2025 -, Airbus est obligé de réduire la voilure en attendant cette reprise lointaine..

 

Construction de logements : nouveau recul

Construction de logements : nouveau recul

 

Entre septembre et novembre, le nombre de permis s’est établi à 118.100, soit un recul de 2,2% par rapport à un an plus tôt, tandis que les mises en chantier ont baissé de 3,4% à 112.500, selon le ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement. Les tendances d’ensemble des mois précédents demeurent: la construction de maisons rebondit nettement, alors que celle d’immeubles s’inscrit en fort recul.

Les promoteurs immobiliers, qui construisent les immeubles, expliquent principalement cette déprime par la perspective des élections municipales, qui poussent les élus locaux à restreindre les permis de construire. Néanmoins, la situation s’est améliorée en novembre sur ce front: entre août et octobre, le nombre de permis de construire des immeubles s’inscrivait en baisse de plus de 12% par rapport à un an plus tôt. Pour la période septembre-novembre, le recul n’est plus que d’environ 9%.

Du côté des maisons, l’évolution est restée semblable à ce qui été mesuré un mois plus tôt: un franc rebond des permis (+9,1% pour les logements individuels dits purs et +1,1% pour les logements groupés, c’est-à-dire intégrés à un programme immobilier plus large).

En ce qui concerne les mises en chantier, qui témoignent du niveau actuel de la construction, les tendances sont les mêmes mais moins marquées : elles marquent une hausse de 2,1% pour le logement individuel pur et un recul de 8% pour les immeubles.

 

Croissance États-Unis : baisse de la construction

Croissance États-Unis : baisse de la construction

Nouveau signe du tassement de l’activité aux Etats –unis avec une réduction des dépenses de construction. Ces dépenses sont en baisse de 0,6%, après une augmentation confirmée de 0,8 % en novembre, a annoncé le département du Commerce vendredi. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 0,2%. L’investissement dans la construction privée a reculé de 0,6% en décembre (+1,3% en novembre) tout comme dans le public où il est tombé à un plus bas de huit mois (-1,0% en novembre).

Croissance : mauvais présage avec la baisse dans la construction

Croissance : mauvais présage avec la baisse dans la construction

Moins 10 % pour les permis de construire lors du dernier trimestre, un mauvais présage pour la construction mais aussi pour la croissance. Les permis de construire constituent en effet un indicateur avancé de la conjoncture immobilière neuve mais aussi un éclairage de la conjoncture plus générale. Or cette environnement se dégrade depuis le début de l’année sous le double effet du tassement du pouvoir d’achat mais aussi des incertitudes économiques et sociales. Il faut y ajouter bien sûr la remontée des taux

Entre juillet et septembre, les permis de construire se sont élevés à 122.100 unités, soit une baisse de 10,2% par rapport à la même époque de 2017, selon les chiffres du ministère de la Cohésion des Territoires. Le nombre de mises en chantier diminue aussi, de 7,9% à 85.100. Après deux années de progression régulière, la construction de logements neufs marque une pause depuis le début 2018, alors que le gouvernement a promis de relancer l’offre grâce à son projet de loi sur le logement.

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