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Île-de-France :Une majorité constate la dégradation des transports en commun

Île-de-France :Une majorité constate la dégradation des transports en commun

 

D’après une étude d’Inov360, en Île-de-France, prendre les transports reste un moment désagréable pour la majorité des usagers, révèle une enquête du collectif Mobilité, créé en 2020. L’étude revient sur la perception des voyageurs, à moins d’une trentaine de jours du lancement des Jeux olympiques. Le collectif, créé en 2020 et auquel participent des acteurs comme la ville de Paris ou la RATP,, a interrogé plus de 2500 Franciliens entre le 29 février et le 10 mars dernier.

«Cette dégradation de la perception est difficile à rattraper», reconnaît Vincent Pilloy, directeur d’Inov360, cabinet de conseil coordinateur du collectif Mobilité.

Sur l’ensemble des personnes interrogées, seuls deux facteurs les encourageraient à emprunter davantage les transports en commun : «une amélioration de la fréquence» et de la «ponctualité». En attendant, les Franciliens adaptent leurs déplacements en fonction des jours où les transports sont le plus fréquentés.

Malgré les critiques des voyageurs, 67% des répondants de l’étude assurent que la proximité d’une gare, d’un arrêt de bus, de RER ou de métro reste un critère déterminant pour choisir son lieu de résidence. «Même si les modes d’utilisation sont de plus en plus variés, les transports en commun restent un incontournable, y compris dans la façon dont les gens se projettent. Les gens en ont besoin. Ils en veulent plus», affirme Vincent Pilloy.

Au Sahel, Michelle Bachelet (ONU) constate des tensions !

 Au Sahel, Michelle Bachelet (ONU) constate des  tensions !

De retour du Burkina Faso et du Niger, la représentante de l’ONU Michelle Bachelet  ,  dresse un bilan q ui n’apporte pas grand-chose sur l’analyse de la crise et sur les perspectives. Ou quand l’ONU se situe surtout en spectateur .

Haut-commissaire des Nations unies pour les droits humains, Michelle Bachelet a effectué une tournée au Burkina Faso et au Niger du 28 novembre au 4 décembre.

Vous rentrez du Burkina Faso et du Niger, deux pays en grave crise sécuritaire. Cela ne menace-t-il pas leur processus de démocratisation ?

Ces deux pays ont eu des élections démocratiques, c’est important à noter. Dans le même temps, ils ont une multitude de menaces à gérer : l’insécurité, mais aussi les problèmes de développement comme l’accès à l’éducation ou à la santé, et le changement climatique qui les affecte durement.

Quand nous étions au Burkina Faso, mais aussi au Niger, il y avait des manifestations pour réclamer des autorités des décisions fortes face à la crise. Ce genre de contexte fait courir le risque que des mesures liberticides soient adoptées. Mais les dirigeants que j’ai rencontrés insistent sur le respect de la démocratie. Leur problème, c’est qu’ils ne veulent pas apparaître comme faibles et cela les conduit parfois à prendre des mesures inadéquates comme des coupures d’Internet au Burkina Faso ou l’interdiction de manifester au Niger.

Le Burkina Faso et le Niger ont-ils tenu leurs engagements en matière de lutte contre l’impunité ?

J’ai eu des rencontres avec les commissions des droits de l’homme de ces deux pays. Des enquêtes sont en cours sur tous les cas où il y a eu un nombre important de victimes civiles recensées. Pour l’instant, je n’ai pas été informée de condamnations mais les enquêtes se poursuivent. A propos du Niger, la Commission nationale des droits de l’homme enquête sur la disparition de 102 personnes à Inates [fin 2019]. Les auteurs doivent être traduits en justice, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent.

Au Burkina, il y a des allégations d’exécutions extrajudiciaires qui auraient été perpétrées par les forces de sécurité, comme le massacre présumé de 15 hommes près de Djibo début novembre. C’est un sujet dont nous avons parlé et, là encore, j’ai insisté : il faut que la vérité soit connue, que justice soit faite et que les victimes ou leurs familles obtiennent réparation.

Que pouvez-vous dire aux pays qui, comme le Burkina Faso, ont encouragé la formation de milices d’autodéfense pour lutter contre les djihadistes ?

Tout d’abord, je ne pense pas que la solution sera militaire. Il y a un besoin d’opérations de ce type mais ce ne sera pas suffisant pour régler l’ensemble des défis de la région. Il faut une réponse globale. Je sais qu’au Burkina Faso, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été créés pour soutenir les forces de défense et de sécurité face à la multiplication des menaces. Si, en théorie, des lois existent pour encadrer ces groupes, en pratique, c’est bien différent. Nous avons des rapports disant que les Volontaires commettent des violations des droits humains mais aussi qu’ils ne sont pas suffisamment formés.

Quel message adressez-vous aux autorités maliennes qui seraient tentées par un partenariat avec la société militaire privée Wagner ?

J’ai eu un entretien avec le premier ministre malien à Genève en novembre. Il nous a dit avoir besoin de nouveaux partenaires. Je lui ai répondu que quel que soit l’acteur ou l’Etat qui intervient, il faut que celui-ci le fasse dans le respect des standards internationaux en matière de droits humains. A propos du groupe Wagner, nous avons des inquiétudes au regard de son passif en République centrafricaine.

Je dois dire aussi que le gouvernement malien ne peut pas être considéré comme démocratique. Il est issu d’un coup d’État. Il est important que ce pays tienne des élections rapidement car, comme cela m’a été répété au Burkina Faso et au Niger, il n’y aura pas de stabilité au Sahel si le Mali n’est pas stabilisé.

La France se montre-t-elle assez transparente quand ses soldats sont accusés de bavure, comme à Bounti, au Mali, ou plus récemment à Téra, au Niger ?

J’ai échangé avec différentes autorités françaises qui m’ont assuré que des investigations ont été menées. Plus la conduite des enquêtes sera transparente, meilleur sera le résultat pour la France, les pays impliqués et pour la justice envers les victimes. Le manque de transparence nourrit les spéculations, les peurs et les tensions.

 

TESTS : Olivier Véran constate que ça ne fonctionne plus mais ne propose rien

TESTS : Olivier Véran  constate que ça ne fonctionne plus mais ne propose rien

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos du ministre de la santé qui constate un dysfonctionnement total du système de test mais qui renvoie la responsabilité de l’organisation aux laboratoires. Demain ça ira mieux a-t-il déclaré. Pourtant les solutions sont possibles comme par exemple les tests groupés et le filtrage des candidats aux tests selon des critères médicaux précis.

Le problème c’est qu’on manque cruellement de machines d’analyse, de produits et même de personnel pour faire les tests. Comme pour les masques la pagaille et l’improvisation font office de politique La « priorisation » des tests de dépistage du coronavirus « ne fonctionne plus » face à l’augmentation de la « pression sanitaire », car les patients symptomatiques et les cas contacts représentent désormais à eux seuls « un nombre conséquent » de tests à réaliser, a reconnu jeudi le ministre de la Santé au Sénat.

Le ministre de la santé reconnaît les carences mais n’indique aucune stratégie. Notons que la prescription médicale obligatoire avait été supprimée mi-juillet.




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