Archive pour le Tag 'consommation'

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Consommation–le discount recherché par toutes les couches sociales

Consommation–le discount recherché par toutes les couches sociales

Selon Havas Commerce, On constate en France comme ailleurs un appétit croissant des consommateurs pour le discount
« Faites des prix bas, les pauvres en ont besoin et les riches en raffolent. » Sans doute le signe de la pression sur les salaires en pouvoir d’achat réel y compris pour les plus hautes catégories sociales.

 

Selon l’étude 85 % des répondants veulent consommer davantage de produit discount à l’avenir

 

 

Paradoxalement, ce ne sont pas les Français qui sont les plus accros aux enseignes de type Lidl, Action, Aldi ou Primark. Lorsqu’on les interroge sur leur perception du pouvoir d’achat, les consommateurs dans l’Hexagone sont pourtant ceux qui assurent avoir ressenti la baisse la plus importante depuis 12 mois.

Avec 82% des Français qui fréquentent le discount, le pays fait partie des moins gros clients de ce type d’enseignes. Sans doute parce que la France dispose depuis longtemps de très grandes surfaces faisant du prix l’argument commercial central

Il faut en outre décorréler le succès du discount de l’analyse sociale. La percée de ce type d’enseignes depuis quelques années est avant tout la conséquence d’une offre qui s’est étoffé avec l’arrivée de nombreuses enseignes internationales, principalement d’Europe du nord comme les Pays-Bas.

Les bas revenus sont loin d’être les seuls clients de l’enseigne. Comme le révèle Havas Commerce, les personnes interrogées qui gagnent plus de 3800 euros par mois représentent 14% des clients de ce type d’enseigne. En élargissant à ceux qui gagnent plus de 2700 euros, on frôle même le tiers de l’ensemble des clients (31%).

Les Lidl et autre Action sont considérés de qualité équivalente par 68% des Français et aussi innovantes, voire davantage que les enseignes traditionnelles par 92% des consommateurs.

*Enquête réalisée en mars 2024 auprès d’un échantillon de 9 033 individus représentatifs de la population des pays (France, Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Belgique, Royaume-Uni, États-Unis, Autriche, Suisse et Brésil) âgés de 16 ans et plus. L’échantillon était constitué selon la méthode des quotas, sur la base de critères tels que le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, et région de résidence.

Consommation -Miel frelaté : plainte de l’UFC Que Choisir

Consommation -Miel frelaté :  plainte de l’UFC Que Choisir

 L’UFC-Que Choisir a annoncé ce mercredi avoir déposé une plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris contre Famille Michaud Apiculteurs, dénonçant une « pratique commerciale trompeuse » sur l’origine des miels.

 

Selon l’association de défense des consommateurs, qui parle de « french washing », l’entreprise utilise un « marketing artificiel » pour « franciser » des mélanges de miels français et étrangers voire « simplement importés ».

Des bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont mené une enquête dans des supermarchés, au cours de laquelle ont été relevé des pots de miel dont les emballages « laissent croire à un miel exclusivement français », alors qu’il s’agit de miel partiellement ou totalement étranger, explique l’association dans son communiqué. « Plusieurs produits » de l’entreprise Famille Michaud Apiculteurs, connue pour les marques Lune de Miel, Miel l’Apiculteur ou Famille Michaud, sont concernés, précise-t-elle.

 L’association déplore que, sur certains produits, les mentions sur l’origine française de l’entreprise et la localisation dans les Pyrénées de la mise en pot soient « survalorisées » sur l’emballage, alors qu’il s’agit de miels importés de pays étrangers. Par ailleurs, sur d’autres produits, elle pointe du doigt l’utilisation d’une mention « miel de nos terroirs » associée au visuel rappelant un village français, ainsi qu’une carte de France sur le couvercle, pour un miel récolté en partie en Espagne.

En outre, « l’origine exacte des produits est souvent reléguée en petits caractères à l’arrière des pots voire même sur le capuchon et via des abréviations parfois peu intelligibles », ajoute l’association.

Les miels frelatés sont coupés avec des sirops de sucre à base de riz, de blé ou de betterave sucrière dans le but d’en augmenter le volume. Cette pratique est interdite depuis une législation qui a vingt ans. Les trafiquants utilisent aussi des additifs et des colorants pour falsifier la véritable source botanique du miel. L’origine géographique réelle du miel est également falsifiée…

Les Européens sont particulièrement friands de miel : la production européenne était de 218 000 tonnes en 2020 (12 % du marché mondial) mais elle ne comble pas les besoins. En dépit de 20 millions de ruches en Europe, l’importation (175 000 tonnes en 2020) demeure donc nécessaire et ouvre un large champ à toutes sortes de fraudes… La Chine est, de loin, le premier producteur mondial (458 000 tonnes en 2020). « Le prix de production de miel en Chine est estimé à 3 euros le kilo alors qu’il rentre dans l’Union européenne à moins de 2 euros le kilo », relève l’eurodéputée Irène Tolleret (Renew), de la Commission Agri du Parlement européen.

 

Prix et Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

Prix et  Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

 

 

Certes l’inflation des prix des produits de grande consommation en rayons est quasiment revenue à zéro sur un an, selon les dernières données analysées par le panéliste Circana et s’affiche à +0,5% entre avril 2023 et avril 2024, soit une forte diminution par rapport à mars 2024 (+2,6%). Reste que les prix globalement continue de légèrement augmenter en moyenne et surtout que ces prix demeurent à un très haut niveau.

Ce chiffre de +0,5% ne signifie pas que les prix de tous les produits ont arrêté de grimper. Circana parle d’un «équilibre» entre des produits dont les prix baissent et d’autres dont les étiquettes gonflent encore. Car on retrouve des prix encore en progression au rayon liquides (+1,7%) et épicerie (+1,1%). Dans le détail, les produits les plus inflationnistes en avril sur un an sont les fromages à la coupe (+11,9%), les purées de pommes de terre déshydratées (+9,8%), les flageolets en conserve (+9,6%), les huiles (+7,8%) et le maïs en conserves (+7,8%).

À l’inverse, le rayon entretien/hygiène (DPH) est fortement déflationniste, à -2,4% sur un an.

Invité sur BFMTV/RMC fin mars, le PDG de Système U Dominique Schelcher avait déjà rapporté une telle tendance. «Il y a un rayon où il y a des baisses significatives en ce moment, ce sont les produits d’entretien. C’est la conséquence de la nouvelle loi qui a changé la règle sur les promotions dans ce rayon, qui fait qu’il y a un peu moins de promotions sur les produits d’entretien et d’hygiène, par contre les prix des produits du quotidien dans ces rayons baissent du coup, jusqu’à 5% et même plus», a indiqué le dirigeant de l’enseigne.

Ainsi, sur un an, quatre des cinq produits les plus déflationnistes font partie de ces rayons : les colorations (-7,4%), les soins du visage (-6,2%), les après shampooings et soins (-6%) et les soins du corps (-5,5%). Et au mois le mois, si l’inflation globale continue sa phase de décroissance (-0,3% sur un mois), ce sont les produits d’hygiène et d’entretien qui tirent les prix à la baisse (-1,6%). En l’espace d’un mois, les soins du visage ont ainsi vu leurs étiquettes baisser en moyenne de plus de 9%, les colorations de près de 8% et les après shampooings et shampooings d’environ 5%.

Si la (longue) parenthèse inflationniste, qui aura duré plus de deux ans, semble se refermer, les prix ne reviendront pas à leur niveau d’avant, comme l’ont assez répété les distributeurs. Et certains produits ont vu leur prix particulièrement gonfler : «par rapport à il y a un an, nous payons l’huile d’olive 25% plus chère, le jus d’orange (100% pur jus) 11% plus cher et le chocolat à pâtisser 7% plus cher», a détaillé Emily Mayer sur LinkedIn. D’autres produits ont tout de même vu leur prix baisser depuis un an, à l’image de l’huile de tournesol (-25%), des fruits surgelés (-10%), du jambon de volaille et des soins du visage (-6%).

Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

 

 

Certes l’inflation des prix des produits de grande consommation en rayons est quasiment revenue à zéro sur un an, selon les dernières données analysées par le panéliste Circana et s’affiche à +0,5% entre avril 2023 et avril 2024, soit une forte diminution par rapport à mars 2024 (+2,6%). Reste que les prix globalement continue de légèrement augmenter en moyenne et surtout que ces prix demeurent à un très haut niveau.

Ce chiffre de +0,5% ne signifie pas que les prix de tous les produits ont arrêté de grimper. Circanaparle d’un «équilibre» entre des produits dont les prix baissent et d’autres dont les étiquettes gonflent encore. Car on retrouve des prix encore en progression au rayon liquides (+1,7%) et épicerie (+1,1%). Dans le détail, les produits les plus inflationnistes en avril sur un an sont les fromages à la coupe (+11,9%), les purées de pommes de terre déshydratées (+9,8%), les flageolets en conserve (+9,6%), les huiles (+7,8%) et le maïs en conserves (+7,8%).

À l’inverse, le rayon entretien/hygiène (DPH) est fortement déflationniste, à -2,4% sur un an.

Invité sur BFMTV/RMC fin mars, le PDG de Système U Dominique Schelcher avait déjà rapporté une telle tendance. «Il y a un rayon où il y a des baisses significatives en ce moment, ce sont les produits d’entretien. C’est la conséquence de la nouvelle loi qui a changé la règle sur les promotions dans ce rayon, qui fait qu’il y a un peu moins de promotions sur les produits d’entretien et d’hygiène, par contre les prix des produits du quotidien dans ces rayons baissent du coup, jusqu’à 5% et même plus», a indiqué le dirigeant de l’enseigne.

Ainsi, sur un an, quatre des cinq produits les plus déflationnistes font partie de ces rayons : les colorations (-7,4%), les soins du visage (-6,2%), les après shampooings et soins (-6%) et les soins du corps (-5,5%). Et au mois le mois, si l’inflation globale continue sa phase de décroissance (-0,3% sur un mois), ce sont les produits d’hygiène et d’entretien qui tirent les prix à la baisse (-1,6%). En l’espace d’un mois, les soins du visage ont ainsi vu leurs étiquettes baisser en moyenne de plus de 9%, les colorations de près de 8% et les après shampooings et shampooings d’environ 5%.

Si la (longue) parenthèse inflationniste, qui aura duré plus de deux ans, semble se refermer, les prix ne reviendront pas à leur niveau d’avant, comme l’ont assez répété les distributeurs. Et certains produits ont vu leur prix particulièrement gonfler : «par rapport à il y a un an, nous payons l’huile d’olive 25% plus chère, le jus d’orange (100% pur jus) 11% plus cher et le chocolat à pâtisser 7% plus cher», a détaillé Emily Mayer sur LinkedIn. D’autres produits ont tout de même vu leur prix baisser depuis un an, à l’image de l’huile de tournesol (-25%), des fruits surgelés (-10%), du jambon de volaille et des soins du visage (-6%).

 

Elon Musk , Le milliardaire fou, justifie sa consommation de drogue

Elon Musk , Le milliardaire fou, justifie sa consommation de drogue

Elon est ce milliardaire fou qui veut notamment déplacer la population de la terre vers Mars, qui soutient Trump et veut détruire le pouvoir des Etats; il a avoué qu’il prenait de la drogue et le justifie considérant que c’est utile pour les investisseurs de son groupe. Le milliardaire a reconnu sa  consommation de kétamine, déclarant en prendre «une petite dose une fois toutes les deux semaines à peu près», ajoutant qu’elle lui était prescrite pour «sortir d’un état d’esprit négatif».

La kétamine est un psychotrope utilisé comme produit anesthésique injectable. Elle est aussi employée comme analgésique, sédatif, et en médecine vétérinaire. Aux États-Unis, elle est commercialisée depuis mars 2019 comme antidépresseur sous le nom de « Spravato », en spray nasal.

La kétamine accroît la fréquence cardiaque et la tension artérielle, ce qui se traduit par un risque accru d’AVC ou de crise cardiaque. Un usage fréquent de cette drogue peut avoir des répercussions sur la vessie, se manifestant par une fréquente envie d’uriner et la présence de sang dans les urines.

La kétamine est une drogue caractérisée par la dissociation. Cela signifie qu’elle produit un sentiment de détachement (ou de dissociation) de l’esprit et du corps. Son fonctionnement consiste à faire en sorte que le cerveau ne reçoit plus les messages nerveux de douleur.

Vendredi, Elon Musk avait écrit sur X que les Américains doivent voter pour les républicains en novembre, sans quoi «l’Amérique est condamnée»«Imaginez que la situation empire encore pendant quatre ans», a-t-il lancé en faisant référence à l’immigration illégale, l’un des thèmes de campagne lancinants du tribun républicain.

Consommation : les marques distributeurs en hausse

Consommation : les marques distributeurs en hausse

Conséquence de l’envol des prix pour les produits indispensables notamment alimentaires, les ventes des marques distributeurs (M DD) sont en nette hausse. C’est sous la contrainte de l’inflation que les ménages changent leur comportement et découvre à l’occasion que la plupart des marques de distributeurs présente une qualité satisfaisante.

Entre janvier et août 2023, les grandes marques nationales ont vu leurs ventes (en volume) baisser de 4%, tandis que les MDD ont augmenté de 1%. Mieux, les MDD « premiers prix »ont enregistré une hausse de 19,7% de leurs ventes sur les huit premiers mois de l’année.

C’est une dégringolade inédite. Depuis que les prix flambent dans les grandes surfaces, les produits de grandes marques ont déserté les chariots au profit des marques de distributeurs. En août, l’écart entre les deux catégories a même continué de se creuser. Les volumes d’achats de MDD augmentaient de 4,2% le mois dernier selon Circana alors que ceux des produits de grandes marques chutaient de 7,3%, un écart jamais enregistré de 11,5 points entre ces deux catégories de produits.

La part des MDD dans les achats des Français est selon NielsenIQ au plus haut depuis neuf ans. En 2023, elle atteint 34,2% dans l’ensemble des circuits de grande distribution, soit deux points de plus qu’il y a un an. Les panélistes n’avaient jamais mesuré d’évolution aussi forte en si peu de temps. Comme vous pouvez le voir sur la courbe ci-dessous, les évolutions se comptent en général en dixièmes de point.

 

Viandes: Modification de la consommation

Si les quantités consommées par personne sont relativement stables sur le long terme, les habitudes de consommation ont, elles, évolué. La viande bovine connaît ainsi un léger recul, au profit de celle de volaille, dont la consommation a fortement augmenté. 

 

En 2000, la France consommait 5 290 milliers de tonnes équivalent-carcasse (TEC), une unité qui permet de prendre en compte le poids de viande des animaux abattus et des produits transformés contenant de la viande. En 2023, ce chiffre a atteint 5 672 milliers de tonnes, soit une augmentation d’environ 7%. La  consommation de viande par habitant s’est, elle, stabilisée autour de 84 kgec (kilogrammes équivalent-carcasse) depuis 2010. L’année 2023 marque toutefois une légère baisse. « Pour la première fois depuis longtemps, on est repassé sous la barre des 84 kgec », note Lucile Rogissart, chercheuse à l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), spécialiste de la transition agricole et alimentaire.Parmi les facteurs évoqués pour expliquer ce léger recul de la consommation en 2023 : l’inflation, mais aussi les questions de bien-être animal et de  l’environnement Si les quantités consommées par personne sont relativement stables sur le long terme, les habitudes de consommation ont, elles, évolué. La viande bovine connaît ainsi un léger recul, au profit de celle de volaille, dont la consommation a fortement augmenté.

Social- Pouvoir d’achat : Baisse de la consommation en volume

Social- Pouvoir d’achat : Baisse de la consommation en volume

En 2023, les dépenses de consommation ont diminué de 1,9% en volume, d’après la Fédération des acteurs du commerce dans les territoires (FACT). Une évolution conjoncturelle liée à l’envol de l’inflation mais également une évolution structurelle du faite de la modification du comportement des consommateurs en matière d’achat. Avec une tendance générale des ménages à descendre de gamme pour ne pas augmenter la facture. Aussi à réduire des dépenses jugées superflues.

Toujours du fait de la remontée des prix, les dépenses de consommation ont, logiquement, diminué de 1,9% en volume.

Les chiffres ne sont pas bons depuis le second semestre
Pourtant, même dans les centres commerciaux où le chiffre d’affaires a progressé de 3,3%, les chiffres ne sont pas bons, et ce, depuis le second semestre. Entre janvier et juillet 2023 inclus, la fréquentation a été plus forte que sur la même période en 2022, tandis qu’officiellement, elle « se stabilise » depuis août.

La fréquentation de petits centres comptant au moins 20 magasins a décliné de 0,1%, à l’inverse des grands centres (recensant 40 enseignes, +1,6%), des centres régionaux (comptant 80 magasins, +3,5%) et des centres super-régionaux (150 magasins, +4,5%).

« Plus le centre est grand, plus sa performance en trafic est élevée. Plus l’offre est diversifiée – loisirs, restauration… -, plus l’attractivité est grande », a décrypté Christophe Noël.

Pouvoir d’achat : Baisse de la consommation en volume

Pouvoir d’achat : Baisse de la consommation en volume

En 2023, les dépenses de consommation ont diminué de 1,9% en volume, d’après la Fédération des acteurs du commerce dans les territoires (FACT). Une évolution conjoncturelle liée à l’envol de l’inflation mais également une évolution structurelle du faite de la modification du comportement des consommateurs en matière d’achat. Avec une tendance générale des ménages à descendre de gamme pour ne pas augmenter la facture. Aussi à réduire des dépenses jugées superflues.

Toujours du fait de la remontée des prix, les dépenses de consommation ont, logiquement, diminué de 1,9% en volume.

Les chiffres ne sont pas bons depuis le second semestre
Pourtant, même dans les centres commerciaux où le chiffre d’affaires a progressé de 3,3%, les chiffres ne sont pas bons, et ce, depuis le second semestre. Entre janvier et juillet 2023 inclus, la fréquentation a été plus forte que sur la même période en 2022, tandis qu’officiellement, elle « se stabilise » depuis août.

La fréquentation de petits centres comptant au moins 20 magasins a décliné de 0,1%, à l’inverse des grands centres (recensant 40 enseignes, +1,6%), des centres régionaux (comptant 80 magasins, +3,5%) et des centres super-régionaux (150 magasins, +4,5%).

« Plus le centre est grand, plus sa performance en trafic est élevée. Plus l’offre est diversifiée – loisirs, restauration… -, plus l’attractivité est grande », a décrypté Christophe Noël.

Consommation-Alcool : les Français picolent moins !

Consommation-Alcool : les Français picolent moins !
Signe peut-être d’une certaine déprime sociétale, les Français sont parmi ceux au monde qui consomment  le plus d’antidépresseurs mais aussi qui boivent même si cette consommation d’alcool diminue.

 

Les Français consomment de moins en moins d’alcool, mais les autorités sanitaires continuent de préconiser « des actions de prévention ». Ce mardi 23 janvier, Santé publique France (Spf) a révélé son nouveau baromètre présentant un panorama de la consommation d’alcool en France hexagonale en 2021.

« Les tendances de long terme révèlent une baisse des consommations quotidienne et hebdomadaire au cours des dernières décennies, faisant écho aux baisses des volumes de vente », a commenté SpF.
D’après l’étude, 39% des 18-75 ans consommaient de l’alcool chaque semaine en 2021, contre 40% en 2017, 49% en 2014 ou 62,6% en 2000. Au quotidien, seuls 8% des Français boivent de l’alcool, loin des 22,6% en 1995 ou des 10,9% en 2010.

 

Les hommes continuent, comme depuis plusieurs décennies, de boire plus d’alcool que les femmes. 77,8% des hommes de 18-75 ans buvaient de l’alcool chaque semaine en 2000 contre 48,1% des femmes. En 2021, l’écart restait important avec 50,5% des hommes et 28,1% des femmes. 12,6% des hommes buvaient chaque jour en 2021 contre 3,8% des femmes.

 

Inflation : près de 60% réduisent leur consommation

Inflation : près de 60% réduisent leur consommation

Confirmation du changement de comportement des ménages avec l’inflation. Un changement qui se caractérise d’une part par une réduction du volume de consommation face à l’augmentation des prix et à une descente de gammes. Cela notamment aussi pour compenser l’impossibilité de réduire les dépenses contraintes. D’après une enquête effectuer par la Banque de France et le Credoc, les Français ont compensé les effets de l’inflation par une baisse de consommation particulièrement notable chez les moins favorisés et mettant même en cause la santé.
« Il y a un un contexte général anxiogène et un sentiment accru de difficultés. 38% des personnes ont dit qu’ils avaient été dans le rouge au cours des douze derniers mois »,  a déclaré Mark Béguery, directeur des particuliers de la Banque de France lors d’un point presse lundi.

 

Sans surprise, les plus modestes sont les plus exposés à l’envolée des prix à la consommation. Ainsi, « 48% d’entre eux ont déclaré avoir été dans le rouge au cours des douze derniers mois ». Soit 10 points de plus que la moyenne des Français. Pour mener leur enquête, la Banque de France et le Credoc ont pris en compte les trois premiers déciles de la population, c’est-à-dire ceux qui gagnent moins de 1.347 euros. A l’intérieur de cette catégorie, il peut exister de fortes disparités entre ceux qui gagnent peu ou prou le salaire minimum (1.398 euros) et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1.158 euros par mois.

« Les Français ont fait moins d’arbitrages sur des dépenses contraintes, comme les factures de chauffage ou d’électricité. En revanche, les Français ont davantage acheté des marques de distributeurs pour les courses alimentaires et ont eu davantage recours à de l’aide alimentaire », a résumé Mark Béguery.

Autre signal inquiétant : 20% des ménages ont repoussé ou renoncé à des soins médicaux l’année dernière. Cette proportion atteint même 30% chez les plus modestes, et ce, alors qu’ils sont particulièrement exposés aux maladies.

 

Consommation : Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Consommation : Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Comme la plupart des services par abonnement les tarifs discrètement mais sûrement s’envolent du fait de l’inflation générale mais aussi pour des motifs non justifiés par la nature de l’activité fournie aux clients même si les opérateurs justifient les investissements concernant la 5G ou la fibre.

Pour preuve que les hausses sont pas toutes justifiées, les opérateurs télécoms voient leurs revenus progresser de manière significative. Au troisième trimestre 2023, ceux-ci se sont élevés à 9,4 milliards d’euros, en progression de 2,4% sur un an. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free profitent de l’envie des Français pour la fibre optique. « Le nombre de nouveaux abonnés nets à la fibre reste élevé, même s’il ralenti légèrement depuis près de deux ans », précise l’Arcep.

Au troisième trimestre, 3,4 millions de Français se sont convertis à cette technologie. Aujourd’hui, 20,6 millions de clients utilisent cette technologie, ce qui représente 64% du total des abonnements à haut et très haut débit.

La 5G, elle aussi, continue de séduire les Français. « Le nombre d’utilisateurs actifs progresse de plus d’un million par trimestre depuis le lancement commercial de la 5G en 2021 », constate l’Arcep. Au total, la France compte désormais 12,4 millions d’utilisateurs de cette nouvelle technologie mais dont les abonnements sont plus chers.

Consommation-Carrefour et Netflix : un abonnement piège à cons ?

Consommation-Carrefour et Netflix : un abonnement piège à cons ?

On sait que le pouvoir d’achat des Français est largement plombé par l’environnement inflationniste et surtout par les dépenses contraintes. En effet pour nombre de ménages, près de 80 % des dépenses sont incontournables par exemple les dépenses de logement, de transport, de chauffage, d’énergie, de santé en général sans parler des abonnements de tout genre aux différents services. Du coup on peut se demander si les consommateurs en adhérant à un abonnement couplé entre Netflix et Carrefour ne s’engagent pas aussi dans un piège infernal.

En outre on peut se demander comment Carrefour qui se plaint comme tous les distributeurs de la hausse des prix alimentaires et autres industriels peut offrir curieusement une réduction de 10 % ?

«Pour 5,99 euros par mois ( pour commencer ! NDLR) et sans engagement, les clients bénéficient simultanément d’une réduction de 10% sur tous les produits des marques Carrefour», soit plus de 6000 références, «et d’un abonnement Netflix Standard avec publicité», ont annoncé les deux mastodontes dans un communiqué lundi.

Les abonnés auraient en outre accès à «la gratuité de la livraison à domicile dès 60 euros d’achat», gratuité de livraison aujourd’hui accessible à partir de 150 euros d’achats, selon le site de Carrefour. Un peu plus d’une centaine de magasins sont intégrés à l’opération, qui fait office de test avant un éventuel élargissement à l’ensemble du territoire.

La consommation de vin rouge dégringole en France

La consommation de vin rouge dégringole en France


La consommation de vin en France a encore baissé cette dernière décennie d’après la revue des vins de France . Ce constat général cache cependant des différences radicales entre les générations, qui n’ont ni les mêmes habitudes de consommation ni les mêmes goûts. Deux études récentes confirment que les jeunes et leurs ainés n’abordent pas le vin de la même manière, marquant un clivage générationnel sur les habitudes et les mentalités de consommation.

Selon l’étude de Kantar pour RTL, les individus entre 18 et 35 ans s’intéressent moins au vin que leurs aînés puisque leur consommation a baissé de 7% entre 2011 et 2021, contre seulement 1% pour les seniors. Une autre étude, menée par Wine Intelligence au printemps 2022, définit avec précision la répartition des consommateurs et confirme le clivage générationnel :

47% des vins sont consommés par des individus de plus de 55 ans,
25% des vins sont consommés par les 40-54 ans,
21% par les 25-39 ans,
7% seulement des vins sont consommés par les 18-24 ans.
Pourquoi les jeunes boudent-ils le vin ?
Selon Wine Intelligence, la génération Z (18-24 ans) préfère à 42% consommer une autre boisson que le vin. Plus surprenant encore, seulement 29% d’entre eux déclarent aimer le goût du vin. On pourrait avancer, pour expliquer ces chiffres, que l’appétence pour le vin se développe généralement avec le temps. Pourtant, le manque d’intérêt, en apparence, cache en réalité des habitudes différentes de consommation entre les générations.

La notion de « consommer moins mais mieux » des jeunes, déjà révélée en 2016 lors de la parution d’une étude de l’Organisation internationale du vin (OIV), se confirme. Les plus de 55 ans sont plus nombreux à effectuer des achats routiniers de vin, dans le cadre d’une consommation à table lors d’un repas « ordinaire », alors que leurs cadets consomment davantage de vin lors d’évènements extraordinaires, comme une fête ou un bon repas dominical. A contrario, les jeunes sont prêts à débourser une somme plus importante pour l’achat de vin servis lors de repas quotidiens, quand leurs aînés mettent davantage la main au portefeuille lors d’évènements spéciaux.

Aussi, toujours selon Wine Intelligence, les jeunes sont bien plus enclins à consommer du vin au restaurant (49% pour la génération Z) que les « baby-boomers » (15%).

On observe également une différence de consommation de couleur de vin selon les générations. Le vin rouge représente 54% de la consommation des seniors, alors que cette couleur est boudée par les plus jeunes.

Les résultats de l’étude Kantar mettent en avant une chute vertigineuse de 32% de la consommation de vin rouge depuis 2011, tous âges confondus. Cela pourrait s’expliquer encore par un changement des habitudes de consommation et des mentalités. Le vin rouge est avant tout associé à la table et à la viande rouge, alors que le contexte révèle que les jeunes consomment moins de vin à table. Dans le même temps, la consommation de viande a baissé de 12 % en France au cours de la décennie 2008 – 2018, selon une étude du Crédoc parue en septembre 2018.

Aussi, on assiste à un changement des goûts des jeunes générations, qui plébiscitent les vins légers. Les vins rouges tanniques, alcooleux, boisés, mûrs à l’excès des années 1990 sont démodés. Les consommateurs s’orientent maintenant davantage vers des vins blancs, rosés ou rouges légers en alcool et aux goûts plus fruités, digestes, aux tanins fins et intégrés.

Consommation mondiale de charbon : encore en hausse

Consommation mondiale de charbon : encore en hausse

En matière d’environnement , il y a évidemment les discours mais aussi la pratique et entre les deux, le fossé d’hypocrisie. Alors que va commencer cette semaine COP 28 à Dubaï, les dernières statistiques montrent que la consommation de charbon atteint encore des records. À noter en particulier le discours ambigu en Allemagne avec des références permanentes aux énergies alternatives alors que dans la pratique une quinzaine de centrales électriques au charbon ont été mise en service pour réduire la dépendance au gaz russe.

Gordon Brown, ancien premier ministre britannique espère mes doutes du succès de la COP28 :

Il y a quatorze ans, lors du sommet de Londres, en avril 2009, les dirigeants du G20 avaient relevé le défi de la crise financière mondiale, en engageant 1 000 milliards de dollars (917 milliards d’euros) de fonds supplémentaires pour contrer la grande récession qui avait éclaté l’année précédente. Aujourd’hui, pour faire face à une crise climatique qui s’aggrave et qui devient de plus en plus une menace existentielle, la communauté internationale doit mobiliser des montants plus élevés encore : 1 000 milliards de dollars par an de flux publics et privés en direction du Sud global pour financer sa transition écologique, selon Mari Elka Pangestu, l’ancienne directrice générale de la Banque mondiale pour les politiques de développement et les partenariats.

Aucune avancée ne pourra cependant avoir lieu sans un accord entre pays développés sur la question de savoir qui en supportera les coûts. Le doute règne d’ores et déjà quant à la capacité des Etats-Unis à respecter leur contribution au fonds climatique de 100 milliards de dollars, convenue durant la COP15 de Copenhague en 2009, bien que le pays ait réaffirmé son engagement cet été à Paris.

Par ailleurs, les appels en faveur du transfert de 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux inutilisés (l’actif de réserve du Fonds monétaire international) par les pays à revenu élevé en direction des pays les plus vulnérables face au climat – un élément-clé de l’Agenda de Bridgetown de la première ministre de la Barbade, Mia Mottley – sont pour l’essentiel restés sans réponse. Quant au fonds « pertes et dommages » créé en 2022 lors de la COP27 en Egypte, il ne mobilise pas encore de grands donateurs à ce jour.

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