Archive pour le Tag 'consommateurs'

Etats-Unis: confiance des consommateurs américains en juin toujours au plus haut

Etats-Unis: confiance des consommateurs américains en juin toujours au plus haut


La confiance des consommateurs américains en juin toujours au plus haut, au plus haut depuis septembre 2021, principalement du fait de ralentissement de l’inflation et de la stabilité du marché de l’emploi. L’indice mesurant cette confiance a augmenté de 12,7% par rapport au mois de juin pour s’établir à 72,6 points, selon l’estimation préliminaire réalisée par l’Université du Michigan publiée vendredi.

Cette estimation surpasse largement les attentes des analystes, qui envisageaient une hausse plus modeste à 65,6 points, selon le consensus publié par briefing.com, soit juste un point de plus que son niveau en juin (64,4 points). «Toutes les composantes de l’indice se sont fortement améliorées, en particulier le climat des affaires à long terme et à court terme», a détaillé Joanna Hsu, directrice de l’enquête, citée dans le communiqué. Une hausse qui concerne par ailleurs «l’ensemble des groupes démographiques, à l’exception des consommateurs disposant des revenus les plus faibles», a-t-elle ajouté.

Parallélement L’inflation régresse et est attendue autour de 3,4% d’ici la fin de l’année, en légère hausse par rapport aux anticipations de juin (3,3%).

Des amendes payables immédiatement par les consommateurs de drogue ?

Des amendes payables immédiatement par les consommateurs de drogue ?

Parmi les mesures envisager à Marseille par le chef de l’État concernant la lutte contre la drogue figure l’obligation désormais de payer immédiatement l’amende des consommateurs de drogues.
Une mesure en apparence qui peut être soutenue mais qui ne sera guère réalisable. Juridiquement d’ailleurs elle pourrait être rejetée par les institutions juridiques comme le Conseil d’État car aucune amende en cas d’infraction ou de délit ne peut justifier le paiement immédiat. Sans parler que les coupables pourront toujours justifier qu’ils n’ont pas de liquide ou de carte bancaire, sans parler de ceux qui pourront toujours s’opposer au paiement immédiat si par hypothèse la solution était approuvée par le conseil d’État.

Ensuite se pose aussi la question du rôle de l’institution policière qui n’a pas pour vocation de procéder à l’encaissement des amendes.Le chef de l’Etat a annoncé qu’un décret était prévu « pour la fin de l’été » pour mettre en place la possibilité de faire payer sur le champ les consommateurs de drogue pris en flargant délit. Un paiement immédiat, par carte bancaire ou en liquide, des amendes forfaitaires afin d’améliorer leur recouvrement. « Ce n’est pas le rôle d’un policier d’être un percepteur public. On est là pour interpeller, verbaliser. Le recouvrement, c’est le Trésor public », estime Eric Henry, délégué national d’Alliance, l’un des principaux syndicats chez les gardiens de la paix. « C’est une fausse bonne idée. Les policiers ont déjà bien assez de difficultés sur le terrain et de missions sans que l’on vienne leur ajouter une charge supplémentaire de cette nature », approuve Grégory Joron, d’Unité SGP-Police FO.

L’amende forfaitaire visant les consommateurs de drogue, d’un montant de 200 euros sans majoration ni récidive, a été étendue à toute la France en septembre 2020. Mais seules 35% des 350.000 amendes dressées ont été effectivement réglées.

Inflation : la recherche des prix les plus bas par les consommateurs

Inflation : la recherche des prix les plus bas par les consommateurs

Il y a une bascule des consommateurs vers les produits premier prix », constate la Fédération du commerce et de la distribution .

Selon Jacques Creyssel, les enseignes de grande distribution ont une marge de manoeuvre « extrêmement faible » sur les prix.Du coup, les consommateurs délaissent les produits de marque au profit des produits à bas prix des distributeurs, abandonnant au passage les produits bio trop chers

« Il y a une vraie bascule des consommateurs vers les produits premier prix », a déclaré vendredi 29 avril sur franceinfo Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), alors que l’inflation a continué à accélérer en avril en France pour atteindre 4,8% sur un an.

« Tout le monde fait très attention« , constate Jacques Creyssel. « Il y a très clairement une évolution dans ce sens-là et on pense que ça va s’accentuer et s’accélérer dans les semaines qui viennent. »

Le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution explique que « les pâtes sont le produit qui a le plus augmenté », avec « une augmentation globale de 13% du prix des pâtes depuis le début de l’année. »

Selon lui, les enseignes de grande distribution ont une marge de manoeuvre « extrêmement faible » sur les prix : « C’est de l’ordre de 1%, c’est-à-dire que sur un panier de 50 euros, nous touchons 50 centimes. Pour autant, tout le monde fait des efforts parce que nous avons besoin que nos clients soient capables de trouver des produits au meilleur prix. »

Remontée du moral des patrons et des consommateurs

Remontée du moral des patrons et des consommateurs

 

 

D’après un sondage Viavoice-HEC-Le Figaro et BFM Business, les prévisions sur le niveau de vie en France s’améliorent de manière assez nette. Du côté des décideurs, ils sont 34% à estimer que le niveau de vie va s’améliorer d’ici un an, soit une augmentation de 20 points par rapport à septembre 2020 (+3 depuis mai 2021). Le grand public est moins optimiste mais croit aussi à l’embellie : 28% des Français prévoient une amélioration du niveau de vie d’ici un an, +15 points par rapport à septembre 2020 et +1 point par rapport au mois de mai. L’horizon semble bel et bien s’éclaircir alors que le pouvoir d’achat augmente.

Sur la question du chômage, l’optimisme des Français reprend aussi des couleurs. Ils sont 34% à estimer que le nombre de chômeurs diminuera dans les mois qui viennent contre seulement 7% il y a un an. Les décideurs sont, une fois encore, plus optimistes que le reste de leurs concitoyens puisque 37% d’entre eux prévoient une diminution prochaine du chômage. Si leur nombre diminue, les Français qui s’attendent au contraire à une hausse du nombre de chômeurs restent majoritaires : 42% des décideurs et 45% du grand public partagent cet avis. C’est toutefois la première fois depuis un an que le nombre de pessimistes passe en dessous de la barre des 50%.

Si les Français et les décideurs ont toujours peu confiance en l’avenir pour l’évolution de leur situation financière, les prévisions s’améliorent aussi légèrement sur ce front. 26% des décideurs estiment ainsi que leur situation financière va s’améliorer dans les mois à venir (+3 points depuis mai) et 20% du grand public partage cette vision (+3 points également depuis mai).

Toujours du côté de l’emploi, les décideurs améliorent également leurs prévisions de carrière. 29% d’entre eux entrevoient ainsi d’importantes opportunités professionnelles dans les mois qui viennent (+8 depuis mai 2021). Ce chiffre est de 27% chez le grand public (+9 depuis mai 2021). Ces évolutions favorables ne doivent cependant pas dissimuler que 66% des Français et 67% des décideurs n’attendent pas ou très peu d’évolutions.

Consommateurs: un déluge de 1200 publicités par jour

Consommateurs: un déluge de 1200 publicités par jour

 «Pour  Dorothée Rieu. Docteur en neurosciences et spécialiste de la mémoire, la connaissance du fonctionnement du cerveau humain est une arme de choix pour orienter les décisions du consommateur.

 

Les marques doivent capter l’attention du consommateur, qui est hypersollicité: il voit 1200 publicités par jour en moyenne! «Pour ressortir dans ce brouhaha, l’heure de passage d’une publicité, ses aspects auditifs, visuels, l’impact des messages qui la précèdent et la suivent, le support choisi pour la passer, l’emplacement, etc., tout peut être testé en changeant une seule variable à la fois – tout le reste étant égal par ailleurs – jusqu’à trouver la formule la plus pertinente», explique Dorothée Rieu

Démantèlement des GAFA: Quelles conséquences sur les consommateurs ?

Démantèlement des GAFA: Quelles conséquences sur les consommateurs ?

Scinder les activités de Facebook, Apple, Amazon et Google pourrait favoriser la concurrence et l’innovation estimeChristopher Mims Dans le Wall Street Journal entre parenthèses (extrait)

Les entreprises, leurs lobbyistes et leurs alliés s’opposent déjà avec force à ces législations et à la nouvelle directrice de la Commission fédérale du commerce (FTC), Lina Khan, une opposante aux géants de la tech. La décision d’un juge fédéral, la semaine dernière, de rejeter les poursuites antitrust contre Facebook au motif qu’elles étaient « juridiquement insuffisantes » laisse penser que la mise en œuvre de règles plus strictes ne sera pas chose aisée.

Il existe peu de précédents permettant de se faire une idée claire de ce que serait la situation pour les utilisateurs en cas de démantèlement majeur d’Amazon, ou si Apple était contraint de se défaire de son App Store

Mais il y a de plus en plus de chances que les dispositions de ces projets de loi deviennent les règles auxquelles les grandes entreprises technologiques auront à se conformer. Cela pourrait passer par le biais d’une législation du Congrès, de lois à l’échelon des Etats, de procès, d’une nouvelle génération de régulateurs comme Mme Khan ou d’une volonté politique bipartisane de lutter contre le secteur de la tech.

Il  est intéressant d’imaginer comment les choses pourraient se passer. Après avoir parlé avec des spécialistes de l’histoire des batailles antitrust, de l’impact de la concentration du marché sur la concurrence et des effets de la réglementation sur les entreprises en position dominante, ainsi qu’avec des sociétés elles-mêmes, voici quelques pistes.

Amazon

Tous les projets de loi proposés par la Chambre semblent viser Amazon d’une manière ou d’une autre. Mais le plus important d’entre eux, le Ending Platform Monopolies Act, permettrait à la FTC de démanteler les géants de la tech si elle estime que leurs produits et services sont susceptibles de concurrencer ceux vendus par d’autres entreprises sur les plateformes de ces mastodontes.

Si cela semble couvrir de nombreuses activités de ces plateformes et que nous considérons comme normales — des applications préinstallées sur l’iPhone aux produits de marques distributeurs comme Kindle et Amazon Basics sur Amazon — c’est parce que le projet de loi est rédigé en des termes très généraux.

 

Dans le passé, les spécialistes de la lutte antitrust ont proposé de scinder Amazon en au moins quatre sociétés, en séparant les éléments qui constituent les piliers de sa domination : son activité principale de vente au détail, sa marketplace où des vendeurs tiers opèrent, sa division extrêmement rentable de services de cloud et ses services de traitement de commandes et de logistique.

Même si le géant de Seattle ne devait se séparer que de sa marketplace, les effets pourraient être perceptibles pour les consommateurs. Amazon a déclaré le mois dernier que les projets de loi pourraient l’amener à interdire aux vendeurs tiers l’accès à sa plateforme, alors qu’ils y proposent la majorité des articles. Ce serait comme si Amazon était scindé en deux, avec d’un côté une division de vente au détail fonctionnant comme Walmart — avec ses marques distributeur et les articles d’autres sociétés qu’il propose directement — et, de l’autre, une marketplace distincte comme eBay.

Dans ce même communiqué, Amazon indique que tout cela « aurait des effets négatifs importants sur les centaines de milliers de petites et moyennes entreprises américaines qui commercialisent leurs produits dans notre magasin, et sur les dizaines de millions de consommateurs qui les achètent sur Amazon ».

Il est difficile d’évaluer l’impact potentiel d’un tel démantèlement et téméraire de professer des certitudes à ce sujet — l’Amérique n’a rien vu de tel depuis la scission de Bell System. Amazon affirme que cela signifierait la fin de prestations comme la livraison gratuite. Mais les programmes de la société destinés à proposer aux vendeurs tiers le même service de livraison gratuite que Prime sans l’aide des départements logistiques d’Amazon, laissent penser que l’entreprise pourrait, malgré tout, trouver un moyen de poursuivre ses activités.

Apple

Une autre proposition de loi, l’American Choice and Innovation Online Act, poursuit un objectif similaire. Elle vise à empêcher les entreprises qui possèdent de grandes plateformes dominant le marché de donner à leurs propres services et produits qui y sont vendus un avantage injustifié sur leurs concurrents. L’App Store, via lequel Apple contrôle 100 % du marché des applications pour iPhone, pourrait ainsi être ciblé. C’est un marché lucratif. Un expert, sollicité comme témoin par Epic Games dans son récent litige judiciaire avec la firme à la pomme, a estimé que les marges d’exploitation de l’App Store pouvaient atteindre 80 %.

Dans une lettre au Congrès et un rapport qu’elle a publié sur la sécurité, Apple explique que les attaques contre sa situation de monopole sur la distribution des applications pour ces appareils menacent sa capacité à assurer leur sécurité

Apple conteste qu’elles soient aussi élevées, mais a refusé de communiquer un chiffre. Le géant de Cupertino a déclaré au cours du procès que sa marge globale en 2020 avait été de 20,9 % et que sa boutique d’applications ne devrait pas être examinée séparément de ses pertes et profits totaux.

Le système d’exploitation mobile d’Apple est utilisé sur six appareils mobiles sur dix aux Etats-Unis.

Dans une lettre au Congrès et un rapport qu’elle a publié sur la sécurité, Apple explique que les attaques contre sa situation de monopole sur la distribution des applications pour ces appareils menacent sa capacité à assurer leur sécurité.

L’impact potentiel pourrait être plus important, à la fois pour Apple et pour ses clients. Cela pourrait conduire au démantèlement du très rentable « jardin clos » — constitué de matériel, de logiciels et de services — qui rend ses produits relativement pratiques pour les utilisateurs, mais qui limite également leurs choix.

De nouvelles règles et de nouveaux régulateurs pourraient contraindre Apple à décloisonner ce système, en cédant son App Store ou en laissant les consommateurs installer des applications depuis n’importe quel endroit. Cela pourrait faciliter l’accès des utilisateurs d’iPhone aux produits d’autres entreprises, mais aussi les exposer aux menaces de rançongiciels ou d’usurpation d’identité numérique.

Facebook

Le Platform Competition and Opportunity Act, un troisième projet de loi, est plus ou moins conçu pour interdire ce qui a été la marque de fabrique de Facebook : acquérir un concurrent avant qu’il ne devienne une menace.

La plainte de la FTC contre Facebook qui figurait parmi celles qui ont été rejetées la semaine dernière, accusait l’entreprise de pratiques anticoncurrentielles lors des rachats de WhatsApp et Instagram. Si la nouvelle législation devait être adoptée, il pourrait être beaucoup plus facile pour la FTC de gagner ce type de procès.

Facebook a déclaré qu’il serait, par exemple, plus difficile pour les utilisateurs de poster des publications partagées à la fois sur Instagram et Facebook. D’autre part, le dossier complet dont dispose Facebook sur chacun d’entre nous, qu’il vend aux annonceurs — sous une forme toutefois de plus en plus anonyme — serait beaucoup plus difficile à constituer pour l’entreprise.

Un porte-parole de Facebook a qualifié ces projets de « remède empoisonné pour le secteur américain de la tech à un moment où notre économie peut le moins se le permettre ».

Un autre projet de loi, l’Augmenting Compatibility and Competition by Enabling Service Switching Act, est censé permettre aux utilisateurs d’échanger des messages entre n’importe quels services, ou du moins de faire migrer leur activité sur un réseau social vers une autre plateforme, en obligeant des entreprises comme Facebook à ne pas se limiter à nous remettre nos données lorsque nous le demandons, mais à en faciliter la transmission, sans les altérer, à d’autres sociétés.

Les avantages en matière de protection de la vie privée n’ont peut-être pas d’importance pour de nombreux consommateurs, mais ils pourraient figurer parmi les conséquences les plus immédiates de ce projet de loi pour les plus de 2,8 milliards de personnes qui utilisent chaque mois l’un des produits de Facebook.

Alphabet (Google)

L’empire de Google dans le secteur des moteurs de recherche — où il contrôle 92 % du marché à l’échelle mondiale — serait également touché par l’American Choice and Innovation Online Act. La société affirme que l’impossibilité de privilégier ses propres services impliquerait qu’ils n’apparaissent plus en tête des résultats de recherche.

Il est clair que toute action contre les Big Tech nécessitera encore beaucoup de temps pour avoir un impact sur les consommateurs. Le litige gouvernement fédéral contre Microsoft, par exemple, s’est prolongé sous trois administrations présidentielles, de 1991 à 2001. A la fin, le gouvernement a préféré conclure un accord plutôt que de tenter de faire démanteler l’entreprise

A court terme, ne plus voir les résultats de Google Maps lorsqu’ils font une recherche pourrait perturber les utilisateurs, mais de nombreux concurrents seraient enthousiastes à l’idée d’occuper cette place, notamment Yelp, qui lutte depuis des années contre le géant de Mountain View et la prédominance de son moteur de recherche. On pourrait dire la même chose de la plupart des autres services que Google et ses lobbyistes ont cités comme étant des outils que les consommateurs considèrent actuellement comme normaux — et qui vont des paroles de chansons aux vidéos YouTube apparaissant en haut dans les résultats de recherche.

« Nous ne sommes pas opposés à un examen antitrust ou à une réglementation mise à jour sur des questions spécifiques, assure Mark Isakowitz, vice-président en charge des relations avec les pouvoirs publics chez Google. Mais les consommateurs et les petites entreprises américaines seraient choqués de voir comment ces projets de loi mettraient fin à nombre de leurs services préférés. »

Il est clair que toute action contre les Big Tech nécessitera encore beaucoup de temps pour avoir un impact sur les consommateurs. Le litige gouvernement fédéral contre Microsoft, par exemple, s’est prolongé sous trois administrations présidentielles, de 1991 à 2001. A la fin, le gouvernement a préféré conclure un accord plutôt que de tenter de faire démanteler l’entreprise.

Même si ces bouleversements n’auront pas lieu de sitôt, les utilisateurs doivent pourtant se préparer à des modifications de ces services. Ces changements pourraient conduire à une concurrence accrue et, en fin de compte, à de l’innovation.

 

Les plus grosses arnaques de consommation (60 millions de consommateurs)

Les plus grosses arnaques de consommation  (60 millions de consommateurs)

L’arnaque la plus ubuesque concerne les soutiens-gorge  Via Facebook, des entreprises qui vendaient des soutien-gorge sans armatures permettant soi disant de « minimiser les risques » de cancer du sein. Evidemment c’est totalement fantaisiste, c’est une plateforme chinoise qui sous traitait les commandes et les entreprises se sont fait de grosses marges puisque les soutien-gorge étaient vendus quasiment 30 euros.

Le cactus d’or de l’entreprise qui a le plus exaspéré les consommateurs cette année revient aux marques Go Voyages et Opodo qui appartiennent au même groupe qui ont multiplié les retards pour le remboursement des voyages n’en effectuer. De nombreux dossiers restent en attente

Ce qu’on leur reproche, c’est d’avoir été incapables de faire face aux demandes de remboursement de leurs clients dont le voyage a été annulé à cause de la crise. Elles ont traité deux millions de dossiers, mais il en reste beaucoup à solder : énormément de clients qui attendent des sommes parfois considérables. Le service client n’a tout simplement pas été à la hauteur selon 60 Millions.

Autres arnaques signalées par 60 millions de consommateurs, celle du fournisseur d’énergie ENI. Avec des factures inexactes, des trop-perçus non remboursés dans les temps, des prélèvements indus, des difficultés pour résilier son contrat… Mais aussi des démarchages abusifs, qui ont d’ailleurs valu à l’entreprise une sanction de 315.000 € de la répression des fraudes.

Crise : une mutation des comportements des consommateurs

Crise : une mutation des comportements des consommateurs

 Des  universitaires(*) constatent dans une chronique à Ta tribune une mutation des comportements des consommateurs frontaliers dans le Grand Est à l’occasion de la crise sanitaire. Des évolutions qui pourraient peut-être concerner aussi d’autres zones géographiques.

(*Béatrice Siadou-Martin, Colette Grandmontagne, Hélène Yildiz, Mathias Boquet, Nicolas Dorkel et Rachid Belkacem (*)

 

Espace de coopération transfrontalière au cœur de l’Europe, la Grande Région se compose de plusieurs entités territoriales appartenant à quatre pays, l’Allemagne, la Belgique, la France et le Luxembourg. Ce grand espace transfrontalier se caractérise par plusieurs flux majeurs de travail frontalier dont le Luxembourg et la Sarre sont les principaux destinataires, et la Lorraine le principal « fournisseur ».

Ces frontières belgo-franco-germano-luxembourgeoises sont caractérisées par des flux de travailleurs frontaliers très importants et en croissance. À lui seul, le Luxembourg attire plus de la moitié des travailleurs frontaliers de la Grande Région. L’agglomération de Luxembourg-Ville est la première destination des frontaliers résidant en France, devant celle de Genève. Aux Français travaillant au Grand-Duché, s’ajoutent les Belges et les Allemands. Ainsi, les travailleurs frontaliers représentent près de 44 % de la population active luxembourgeoise.

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Mi-mars, la fermeture temporaire des frontières ou l’instauration de contrôles aux frontières sont venues perturber la vie quotidienne des habitants frontaliers, aussi bien au niveau de l’emploi que dans leur consommation qui détermine également les motifs de déplacement : alimentation, vêtements, loisirs, équipement, etc. Au Luxembourg, le télétravail massif a par exemple fait ressentir de manière criante aux différents commerces combien ces salariés tenaient une part importante dans leurs chiffres d’affaires.

Notre enquête réalisée pendant le confinement de mars-avril 2020 montre en effet qu’habituellement, les ménages du Grand-Est résidant à moins de 25 km d’une frontière sont 25 % à faire régulièrement des achats à l’étranger pour des biens de première nécessité, et 31 % occasionnellement.

Parmi ces ménages, si 14 % et 32 % ne déclarent pas ou déclarent un impact faible sur leur consommation, 35 % et 18 % des répondants déclarent respectivement un impact modéré et fort.

L’intensité de l’impact est par ailleurs liée à la distance à la frontière. Ceux qui reconnaissent avoir été fortement impactés résident en moyenne à 7,6 km de la frontière contre 12,6 km pour ceux déclarant ne pas avoir été impactés.

 Mais surtout, le télétravail, généralisé et fortement suivi pendant le confinement du printemps, a conduit les individus à relocaliser leurs lieux d’achat à proximité de leur domicile, notamment quand cela était possible avec une offre de proximité suffisante. Les différentes formes de la consommation des transfrontaliers sont impactées puisque les achats opportunistes, tout comme ceux liés, à des déplacements organisés ont diminué avec le flux de travailleurs.

Entre rupture et opportunité

En effet, franchir la frontière pour le travail conduit nécessairement ces travailleurs à réaliser des achats d’opportunité, qui ont pour caractéristique de faciliter leur approvisionnement. La littérature marketing montre que les consommateurs inscrivent leurs achats dans leur parcours de vie : acheter son pain sur son trajet emploi-domicile, profiter d’une démarche administrative pour se rendre dans une boutique d’habillement, etc.

En outre, si les achats de produits différemment taxés de l’un et l’autre côté de la frontière répondent à des logiques d’optimisation du budget, des achats répondant à des logiques hédoniques (les vêtements, les loisirs) ou à des démarches réfléchies (la voiture, l’électroménager) mettent en exergue des critères de qualité ou de complémentarité de l’offre. Le consommateur n’hésite alors pas à mettre en concurrence les points de vente situés de part et d’autre de la frontière. Et ceci, sans compter sur l’évasion commerciale due à la digitalisation…

Entre rupture et opportunité, du point de vue du commerce, la frontière offrait donc jusqu’à présent un terrain de jeu propice au déploiement de diverses stratégies de consommation. Les stratégies d’implantation des professionnels s’appuyaient de leur côté sur des critères de flux et plus seulement, sur des critères de stocks d’habitants dans la zone de chalandise. Mais si les tendances liées à la consommation de proximité s’installent à la faveur de la crise, cette fonction pourrait partiellement s’estomper.

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(*) Par Béatrice Siadou-Martin, Professeur des universités en sciences de gestion, Université de Montpellier ; Colette Grandmontagne, Maître de conférences, Université de Lorraine ; Hélène Yildiz, Maître de Conférences HDR Sciences de Gestion, Université de Lorraine ; Mathias Boquet, Associate professor, Université de Lorraine ; Nicolas Dorkel, Ingénieur d’études en analyse spatiale, Université de Lorraine et Rachid Belkacem, Maître de conférences en sociologie, Université de Lorraine

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

États-Unis– Moral des consommateurs américains : en hausse

États-Unis– Moral des consommateurs américains : en hausse

Le moral des consommateurs aux Etats-Unis s’améliorerait  encore selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan publiée vendredi. Cependant les mêmes consommateurs sont davantage inquiets de l’environnement économique actuel. Bref difficile de tirer enseignement de ces deux tendances contradictoires.

L’indice général s’est établi à 81,2 points, contre 80,4 en septembre, les consommateurs étant confiants dans l’amélioration des perspectives économiques pour l’année à venir. C’est toutefois un peu inférieur aux 82% attendus par les analystes.

Dans le détail, l’indice mesurant la confiance dans l’avenir prend plus de 3 points par rapport à septembre, pour s’établir à 78,8 points. En revanche, celui mesurant l’environnement économique actuel recule de près de 3 points, et s’établit à 84,9 points.

« La croissance de l’emploi qui ralentit, la résurgence des cas de Covid-19, et l’absence d’un nouveau plan de relance du gouvernement fédéral, poussent les consommateurs à être plus inquiets de l’environnement économique actuel », a commenté Richard Curtin, l’économiste en chef chargé de cette enquête bi-mensuelle, cité dans le communiqué.

Mais il souligne que « ces inquiétudes sont largement compensées par l’amélioration continue des perspectives économiques pour l’année à venir ».

 

 

Croissance États-Unis : léger mieux de la confiance des consommateurs

  • Croissance États-Unis : léger mieux de la confiance des consommateurs 
  • . L’indice général de l’université du Michigan qui mesure la confiance des consommateurs aux États-Unis a grimpé à 78,9 points, contre 74,1 points en août. Ce qui est supérieur aux attentes des analystes, puisqu’ils tablaient sur 77 points.
  • En août déjà, les consommateurs américains s’étaient montrés un peu plus optimistes, après s’être inquiétés en juillet de la résurgence du virus dans le pays. L’approche de l’élection présidentielle, qui opposera le 3 novembre le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden, «a commencé à avoir un impact sur les attentes concernant les perspectives économiques futures», souligne Richard Curtin, l’économiste en chef chargé de cette enquête bimensuelle.

Déforestation: les consommateurs aussi responsables

Déforestation: les consommateurs aussi responsables

La lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts tropicales, dont l’agriculture et l’élevage sont responsables, doit être menée tant au niveau local qu’international, au travers d’une coopération solidaire entre pays producteurs et pays importateurs, estiment les écologues Plinio Sist et Claude Garcia dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Au cours des trente dernières années, la planète a perdu 403 millions d’hectares de forêts tropicales, soit en moyenne plus de 13 millions d’hectares par an. En plus de la déforestation, la dégradation forestière causée par l’exploitation illégale des bois rend les écosystèmes forestiers plus vulnérables face aux risques d’incendies et au changement climatique. Lutter contre la déforestation et la dégradation forestière est primordial, si nous voulons atteindre à la fois les objectifs du développement durable, ceux de l’accord de Paris sur le climat [2015] et de la convention sur la diversité biologique.

L’agriculture et l’élevage représentent la principale cause directe de disparition des forêts tropicales. En vingt ans, et notamment en Amérique latine, l’agriculture commerciale a dépassé l’agriculture de subsistance comme principal moteur de déforestation : la responsabilité des consommateurs est plus que jamais engagée.

Les nombreux accords, conventions et instruments de politique internationale pour la préservation des forêts tropicales mis en place depuis le sommet de Rio, en 1992, n’ont jusqu’à présent pas montré leur efficacité. Cela tient sans doute au fait que ces instruments reposent presque exclusivement sur la base de déclarations d’objectifs de chaque pays, et donc sur la volonté et la capacité de ces pays à lutter contre la déforestation à l’échelle nationale.

En Amazonie brésilienne, les chiffres de la déforestation repartent ainsi à la hausse. Pourtant, le Brésil avait adopté une politique volontariste qui avait abouti à une baisse très significative de la déforestation de 80 % entre 2004 et 2012.

Malgré une politique nationale actuelle peu favorable, certains territoires comme Paragominas, en arrière des fronts de déforestation, continuent à maintenir le contrôle de leur déforestation, en liens étroits avec tous les acteurs du territoire. La réhabilitation des terres dégradées pour l’agriculture et l’élevage est la prochaine étape à mettre en place afin que ces territoires soient durablement aménagés.

L’Europe et la France se sont engagées à mettre en place avant 2030 un système juridique exigeant que les entreprises importatrices de viande, d’huile de palme, de cacao, etc. démontrent que ces produits ne sont pas issus de la déforestation

Il ne s’agit pas seulement de ralentir la perte des forêts mais bien d’inverser la tendance, entre autres, à travers des programmes de restauration forestière ambitieux.

Déforestation: la responsabilité des consommateurs

Déforestation: la responsabilité des consommateurs

La lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts tropicales, dont l’agriculture et l’élevage sont responsables, doit être menée tant au niveau local qu’international, au travers d’une coopération solidaire entre pays producteurs et pays importateurs, estiment les écologues Plinio Sist et Claude Garcia dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Au cours des trente dernières années, la planète a perdu 403 millions d’hectares de forêts tropicales, soit en moyenne plus de 13 millions d’hectares par an. En plus de la déforestation, la dégradation forestière causée par l’exploitation illégale des bois rend les écosystèmes forestiers plus vulnérables face aux risques d’incendies et au changement climatique. Lutter contre la déforestation et la dégradation forestière est primordial, si nous voulons atteindre à la fois les objectifs du développement durable, ceux de l’accord de Paris sur le climat [2015] et de la convention sur la diversité biologique.

L’agriculture et l’élevage représentent la principale cause directe de disparition des forêts tropicales. En vingt ans, et notamment en Amérique latine, l’agriculture commerciale a dépassé l’agriculture de subsistance comme principal moteur de déforestation : la responsabilité des consommateurs est plus que jamais engagée.

Les nombreux accords, conventions et instruments de politique internationale pour la préservation des forêts tropicales mis en place depuis le sommet de Rio, en 1992, n’ont jusqu’à présent pas montré leur efficacité. Cela tient sans doute au fait que ces instruments reposent presque exclusivement sur la base de déclarations d’objectifs de chaque pays, et donc sur la volonté et la capacité de ces pays à lutter contre la déforestation à l’échelle nationale.

En Amazonie brésilienne, les chiffres de la déforestation repartent ainsi à la hausse. Pourtant, le Brésil avait adopté une politique volontariste qui avait abouti à une baisse très significative de la déforestation de 80 % entre 2004 et 2012.

Malgré une politique nationale actuelle peu favorable, certains territoires comme Paragominas, en arrière des fronts de déforestation, continuent à maintenir le contrôle de leur déforestation, en liens étroits avec tous les acteurs du territoire. La réhabilitation des terres dégradées pour l’agriculture et l’élevage est la prochaine étape à mettre en place afin que ces territoires soient durablement aménagés.

L’Europe et la France se sont engagées à mettre en place avant 2030 un système juridique exigeant que les entreprises importatrices de viande, d’huile de palme, de cacao, etc. démontrent que ces produits ne sont pas issus de la déforestation

Il ne s’agit pas seulement de ralentir la perte des forêts mais bien d’inverser la tendance, entre autres, à travers des programmes de restauration forestière ambitieux.

Vente directe aux consommateurs: l’avenir ?

Vente directe aux consommateurs:  l’avenir ?

La vente directe peut être une solution pour en même temps améliorer le retour financier et préserver pouvoir d’achat des consommateurs. Un mode de distribution qui semble nettement progresser et qui peut concerner nombre de secteurs et en particulier l’agriculture. Reste qu’il ne faut pas confondre vente directe et produit bio. Certains circuits de distribution agricoles concernant le bio privilégient la vente directe. Mais ce procédé est utilisé aussi par des productions très critiquables sur le plan environnemental.

Reste que c’est un moyen d’améliorer le revenu des agriculteurs. D’après la fédération de vente directe , la Vente Directe en général est la 3ème voie de la distribution à côté de la vente en magasin et de la Vente par correspondance et à distance. Elle est très présente dans notre économie, mais sa définition justifie des précisions : pour qu’il y ait Vente Directe, il faut mettre en présence un vendeur et un acheteur en dehors d’un lieu destiné à la commercialisation. C’est la démarche personnalisée, la possibilité de démonstration en situation réelle et le service offert par un vendeur compétent qui font le succès de ce mode de distribution.  Il ne faut pas confondre la Vente Directe avec la vente par correspondance et à distance, (Internet, télé-achats, ventes directes sur les lieux de production, ventes sur les routes, sur les marchés et foires, etc.)

 

La présentation du produit par le vendeur est un service préalable à la décision d’achat du consommateur qui se justifie par la technicité du produit ou son caractère novateur. Dans le cadre de la Vente Directe, le vendeur travaille généralement à proximité de son domicile. Son emploi peut être à temps complet, à temps partiel ou simplement apporter un complément de revenu obtenu parallèlement à une activité principale.

 

Ainsi, suivant son choix, le vendeur peut évoluer d’une ressource d’appoint vers un revenu principal suivant le temps consacré. C’est une activité de service qui intègre progressivement les technologies de l’information et de la communication.

En 2018, la Vente Directe représente en France un C.A. de 4,584 milliards d’€, et emploie environ 698. 378  distributeurs. En 2018, en France, la profession a progressé de 6 915 emplois nets (commerciaux salariés ou indépendants, administratifs, ouvriers, techniciens, cadres…). Ce qui concerne l’agriculture proprement dite il y aurait de l’ordre  de 70 000 agriculteurs qui écouleraient directement auprès des consommateurs tout ou partie de leur production. Certains utilisent cependant la médiation de leurs magasins coopératifs ( autour de 400 France). Encore une fois vente directe ne signifie pas forcément bios, encore moins végans, comme certains le laissent entendre. La production bio doit obéir à des règles environnementales et sanitaires strictes. Le problème est évidemment notamment celui des labels, une véritable forêt difficile à décrypter pour le consommateur moyen.

 

Ainsi pour les œufs par exemple la plupart des emballages contiennent  en très gros la mention bio alors qu’en vérité ils sont nourris en bonne partie par des farines animales à la composition douteuse provenant par exemple d’Ukraine avec des OGM et des cocktails chimiques pour accélérer la production. Ne pas confondre en l’occurrence production bio et élevages en plein air. On pourrait multiplier les exemples. Il faut donc distinguer la problématique du producteur qui vise le plus souvent à améliorer son revenu de celle du consommateur qui recherche en général un produit de qualité.

 

Le dénominateur commun est la proximité géographique dans l’intérêt économique des deux parties. Pour la qualité, il reste, comme pour les circuits de distribution classiques à mettre de l’ordre dans la forêt des labels et ne pas tout confondre écologie, Vegan, sans gluten, proximité, santé, petits producteurs et circuits courts. Économiquement et écologiquement, les circuits lourds sont à encourager puisqu’ils représentent seulement 10 % de la consommation alimentaire et qu’ils permettent d’éviter les gaspillages de transport et de logistique. Sanitairement  et gustativement, ils sont le plus souvent notoirement plus intéressants en terme de qualité . Il reste cependant à assurer une régulation pour éviter les mélanges douteux de concepts.

 

La perte du goût des fruits et légumes : la faute principale aux consommateurs

 

 

 

Pour une grande part la responsabilité de la perte de goût des fruits et légumes incombe au consommateur même si en amont les producteurs et les distributeurs ont su  imposer leurs critères de qualité. Il y a déjà au moins 40 ans que la dérive a commencé avec des produits qu’on dirait tout droit sorti d’une fabrique de plastique ; bien entendu tous de la même dimension et surtout comme revêtu d’une sorte de vernis. Calibrés, polis,  éclatants la plupart de ces produits ne sont que le résultat de l’utilisation massive d’engrais de pesticides et autres traitements. La pomme ridée a disparu des étals par exemple depuis une bonne cinquantaine d’années au profit d’une pomme sans défaut mais sans goût.  même chose pour la plupart des autres fruits et des légumes. La perte de goût a favorisé le développement de ces cultures industrielles en autre avec l’internationalisation des échanges ;  des produits subissent  des transports de centaines ou de milliers de kilomètres. Pour subir ce transport, fruits et légumes sont cueillis bien avant la maturité et perdre l’essentiel de leur valeur nutritive. La question se pose de savoir s’il est bien raisonnable de consommer hors saison  fruits et légumes ayant parcouru des milliers de kilomètres non seulement pour des questions alimentaires mais aussi vis-à-vis de l’empreinte carbone. La perte de deux goûts découle aussi de la sururbanisation. Les urbains beaucoup moins que les ruraux connaissent réellement les produits de la terre. Sans parler de ceux nombreux en France qui ont abandonné la pratique du jardin potager recouvrir leur terrain d’une pelouse se privant ainsi d’une alimentation saine et accessoirement d’un pouvoir d’achat complémentaire. Producteurs, distributeurs sont évidemment responsables de la dégradation de la qualité des produits et de leur saveur mais le consommateur en dernier ressort porte la principale responsabilité du fait de ses choix alimentaires.

 

Électricité : non à l’augmentation des tarifs (consommateurs)

Électricité : non à l’augmentation des tarifs (consommateurs)

L’UFC-Que choisir et CLCV contestent  à juste titre l’augmentation de l’ordre  de 6 % des tarifs d’électricité au motif que la commission de régulation de l’énergie a procédé à des calculs de coins de table  sans pertinence technique. La vérité bien sûr,  c’est  que cette commission de régulation de l’énergie, comme la plupart des institutions de ce type, n’est pas réellement indépendante ; pour parler clair, elle est à la botte du gouvernement qui lui-même reprend la demande d’EDF. Comme d’habitude le problème sera sans doute tranché par le conseil d’État qui à son tour approuvera sans doute cette augmentation. Au nom du droit sans doute ! Mais de quel droit car il s’agit essentiellement d’un problème économique et d’une question sociale. Le problème fondamental, c’est que les différentes institutions ne disposent pas de l’indépendance nécessaire réellement pour évaluer la pertinence des orientations du pouvoir. Selon les deux associations, cet avis de la CRE, “techniquement infondé et juridiquement contestable”, entraînerait une “évolution subjective du tarif réglementé qui est déconnectée de l’évolution des coûts réels de l’opérateur historique [EDF] au détriment des consommateurs». Au-delà de la méthodologie, la hausse serait d’autant plus fâcheuse que “la crise sociale actuelle, qui est née des prix de l’énergie, est avant tout une crise du pouvoir d’achat”, arguent les auteurs du courrier en référence aux “Gilets jaunes». Censée s’appliquer le 1er mars mais reportée par le gouvernement au plus fort de la contestation, l’augmentation devrait entrer en vigueur “sans doute à la moitié de l’année”, a déclaré le mois dernier le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.“Si l’avis de la CRE venait à être repris dans un arrêté ministériel, nos deux associations saisiraient le Conseil d’État pour demander son annulation”, préviennent l’UFC-Que choisir et CLCV qui anticipent en cas de victoire “un rapide rattrapage tarifaire (…) au bénéfice des consommateurs». Pour le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, il est “normal que la loi soit appliquée”. “Le principal enjeu, c’est d’accompagner les Français dans la rénovation de leur appartement”, afin de leur permettre de diminuer leur facture d’électricité, a-t-il ajouté sur BFMTV. Le 25 mars, l’Autorité française de la concurrence a émis un avis défavorable au projet de hausse des tarifs réglementés et recommandé de demander une nouvelle délibération de la CRE. Les tarifs réglementés concernent les consommateurs résidentiels abonnés au tarif bleu d’EDF, soit 25,3 millions de foyers à fin 2018, ainsi qu’aux petits professionnels (3,2 millions).

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