Archive pour le Tag 'conséquences'

Les conséquences pour l’Europe de la politique Trump

Les conséquences pour l’Europe de la politique Trump 

Hausse des droits de douane aux États-Unis, la remise en cause du dispositif réglementaire international pour les banques, la fin des appuis américains, l’accroissement des incertitudes macro financières, etc. Quels sont les risques sur l’économie européenne ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière.( dans « La Tribune »)

Le nouveau président des États-Unis a affirmé que les droits de douane, essentiellement des taxes à l’importation, créeront davantage d’emplois dans les industries, diminueront le déficit public, baisseront l’inflation et permettront au gouvernement de réduire les impôts. Une telle démarche ne va-elle pas impacter fortement l’économie américaine ? La BCE s’inquiète, l’Europe doit-elle avoir peur ?

  • Droit de douane. Le droit de douane occasionne pour le pays importateur deux effets divergents. L’un est une augmentation des prix aboutissant à une réduction de la demande.
    L’autre est une modification dans la redistribution des revenus : il apporte des recettes supplémentaires pour l’État importateur qui diminuera le déficit public. Il accroit les profits des entreprises importatrices et réduit le pouvoir d’achat des consommateurs.
    Le but recherché est d’attirer les entreprises étrangères à produire sur place ou à protéger les entreprises locales contre un dumping dû à une surproduction du pays exportateur. L’État importateur est doublement gagnant, car il évite de subventionner son industrie et protège ses emplois. L’approche Trump 2.0 est-elle meilleure que l’IRA Inflation Reduction Act du Président Biden qui a mis en place subventions à la production, obligation d’acheter américain, allégements fiscaux qui ont eu des effets très néfastes sur l’économie européenne ?
  • Immigration et dette publique. L’augmentation des prix sera visible si le droit de douane est très élevé et que le pays exportateur garde ses coûts ou sa marge. Dans ce cas le déficit fédéral américain ne peut être réduit. Si le produit ne reste pas moins cher à l’importation, les entreprises exportatrices seront tentées de venir produire localement. Au vu du coût de la main-d’œuvre américaine, l’opération risque de ne pas atteindre le but recherché. Pour l’atteindre, le nouveau président pourrait faire appel à une main-d’œuvre étrangère, moins chère. Une politique d’immigration contraire à celle qu’il défend ;
  • Inflation, réduction des impôts et Banque centrale américaine. Si la politique du droit de douane exerce une pression très forte sur les prix, l’inflation par l’importation peut repartir à la hausse. Pour enrayer l’inflation, la Banque centrale américaine FED, devra arrêter d’abaisser ses taux directeurs, voire même les augmenter. L’inflation et l’augmentation des taux directeurs imposeraient un frein supplémentaire aux fabricants américains. Le pouvoir d’achat des consommateurs sera de nouveau réduit. Il faudra alors réduire de nouveau les impôts pour les entreprises et les consommateurs pour compenser leurs revenus, créant ainsi une dette publique supplémentaire ;
  • Le dollar et l’euro. Une autre façon de penser le lien entre les importations et les exportations passe par le marché des changes. Lorsque les droits de douane augmentent le prix des marchandises importées aux États-Unis, la demande diminue. La baisse de la demande des biens Européens exportés se traduit par une baisse de la demande de devises étrangères et renforce le dollar américain. Un dollar américain plus fort rend également les exportations américaines relativement plus chères sur les marchés internationaux, réduisant la demande de produits américains en Europe. Un dollar plus cher c’est un euro moins cher. La différence de change peut compenser une partie ou la totalité de l’augmentation du droit de douane.

Les droits de douanes injustifiés sont en réalité préjudiciables pour les États-Unis et l’Europe. Les produits deviendront plus chers pour les Américains et moins chers en Europe. Si l’UE réplique par des droits de douanes sur certains produits importés par les États-Unis, il y aura un impact négatif sur les entreprises locales européennes. En réalité, c’est mieux de trouver un accord tarifaire dans l’intérêts des deux parties. L’Europe a déjà une quarantaine d’accords commerciaux signés sur tous les continents. Un nouvel accord doit être signé avec les États-Unis en espérant qu’il ne subisse pas le même sort que le TTIP/TAFTA. En effet, durant le premier mandat de Donald Trump, l’accord avait échoué en raison de l’opposition de l’opinion publique européenne et celle de Trump qui ne voulait plus de libre-échange.

De plus, les droits de douanes :

  • peuvent perturber les flux commerciaux mondiaux, en entravant particulièrement l’échange de technologies vertes en aggravant les défis économiques existants ;
  • créent une érosion de l’intégrité du système commercial mondial en affaiblissant le respect des règles commerciales convenues au niveau international ;
  • pourraient entraîner une aggravation des tensions commerciales et une instabilité politique accrue.
  • La réélection de Donald Trump sera favorable aux entreprises avec des mesures de réduction d’impôts et de déréglementations, notamment dans le secteur de la finance. Le futur président vise à éliminer certains points de Bâle III. Pour les banques et les sociétés financières, il permettra de réduire les exigences de leurs fonds propres et d’évaluer leurs propres risques. Les banques pourront s’engager plus facilement dans les fusions-acquisitions. Le résultat sera une plus grande concentration du marché dans les mains des grandes banques américaines.

La règle d’exigence d’un taux de couverture de liquidité (LCR) impose aux banques américaines, à l’international, de détenir suffisamment de trésorerie pour couvrir 100% des risques tels que des taux plus élevés, etc. La remise en cause de cette exigence de Bâle III peut provoquer en Europe à une nouvelle crise financière à l’image de la crise de 2008.

La nouvelle administration Trump est prête à ébranler les réglementations. Quels organismes seront les plus touchés ?

La FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation), agence indépendante du gouvernement des États-Unis, a été créée en 1933 à la suite de la Grande Dépression. Sa principale mission est d’assurer la stabilité du système bancaire américain et de protéger les dépôts des particuliers (250 000 dollars) dans les banques membres. Ses revenus proviennent des primes d’assurance sur les dépôts détenus par les banques et associations d’épargne assurées etc. La future équipe gouvernementale devrait alors réexaminer certaines pratiques de la FDIC en ce qui concerne la résolution des défaillances bancaires.

L’OCC (Bureau du contrôleur de la monnaie), nommé par le président, est financé par les banques elles-mêmes qui doivent payer des frais d’examen et de traitement. Il dispose de nombreux pouvoirs dont ceux de refuser les demandes de création de nouvelles succursales bancaires, de révoquer les directeurs de banque et même de prendre des mesures de contrôle à l’encontre des banques. Avec la préférence de la nouvelle équipe gouvernementale pour les cryptoactifs et les technologies émergentes, un changement certain sera opéré en termes d’approche politique ou de supervision.

Le Bureau de protection des consommateurs en matière financière CFPB, chargé de protéger les consommateurs du secteur financier, sera la cible du président élu Trump. Il pourrait utiliser la loi sur la révision du Congrès pour revenir sur certaines règles publiées par le CFPB. Avant même son arrivé à la Maison-Blanche, le milliardaire Elon Musk, chargé de simplifier la bureaucratie américaine dans la prochaine administration Trump, a appelé à « supprimer le CFPB ».

Avec la réélection de Donald Trump, l’Ukraine devra peut-être bientôt s’adapter à une réduction spectaculaire du soutien américain. Cette réélection met en lumière l’aide militaire et financière que l’Ukraine pourrait attendre de l’Union européenne.

L’Europe est endettée jusqu’en 2058. Pour aider l’Ukraine, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont approuvé à l’unanimité une aide de 50 milliards d’euros. Cette aide passera dans le budget pluriannuel européen 2021-2027. L’Union européenne a mis sur pied un plan de relance Covid-19 de 806,9 milliards d’euros, 750 milliards d’euros au prix de 2018 (NextGenerationEU). Ce plan octroie des subventions (338 milliards d’euros) et des prêts pour soutenir les réformes et les investissements (385 milliards d’euros) dans les États membres de l’UE. Ils ont décidé de s’endetter en commun et de rembourser cet emprunt de 2028 à 2058.

Depuis février 2022, le début de la guerre d’agression menée par la Russie, l’UE et ses États membres ont fourni environ 124 milliards d’euros pour venir en aide à l’Ukraine et à sa population (environ 277 euros par habitants). Pendant cette même période, le Congrès américain a mis à disposition de l’Ukraine 183 milliards de dollars (environ 517 euros par habitants). Si la guerre continue, malgré le plan Trump pour arrêter le conflit et si les États-Unis arrêtent l’aide à l’Ukraine, l’Europe doit emprunter environ 330 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine en 2025-2026.

L’accroissement des incertitudes macro financières avec des marchés financiers américains qui vont encore dominer le monde l’an prochain. Dans une économie américaine pro-business et dirigée par un Président MAGA (Make America Great Again), faut-il suivre la suggestion de la Présidente de la Banque centrale européenne : acheter américain pour éviter une guerre avec Trump ?

Avec l’élection de Donald Trump, il a un accroissement des incertitudes macro-financières et géopolitiques, les perspectives européennes seront affaiblies avec une capacité interne amoindrie à réagir. Il est admis que pendant cette présidence, l’Europe ne sera pas une grande puissance au sens d’un ensemble politico-militaire capable de faire jeu égal avec les États-Unis.

L’Europe doit se réunir rapidement, se muscler et mobiliser son épargne. « En travaillant ensemble et en réunissant nos richesses, nous pouvons accomplir de grandes choses » Ronald Reagan.

« Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. [...] Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté. [...] Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées. »
Charles de Gaulle, propos recueillis par Alain Peyrefitte, 04 janvier 1963, C’était de Gaulle.

Climat France : Les conséquences d’une hausse de 4° de la température

Climat France : Les conséquences d’une hausse de 4° de la température

La France avec quatre degrés de plus? Météo-France s’est posé la question dans un rapport publié ce mardi 10 décembre, avec des données aux horizons 2030, 2050 et 2100.

Pour illustrer leurs résultats, les scientifiques ont estimé que « dans une France à +4°C, la température moyenne annuelle sur la France pourrait atteindre 14,2°C, contre 10,9°C, avec des pointes à 15°C sur l’agglomération parisienne », c’est-à-dire le climat actuel de la région de Montpellier. Les journées de très fortes températures, c’est-à-dire au-dessus de 35°C, devraient se multiplier.

Concernant les précipitations, Météo-France se montre bien plus prudent, jugeant que son évolution « présente des incertitudes importantes. »

« À l’échelle de la France, le cumul de précipitations est stable mais les précipitations utiles (différence entre précipitation et évaporation) vont diminuer sous l’effet de la hausse des températures »‘, s’avancent les prévisionnistes.

Mais ces derniers estiment tout de même que les pluies seront plus importantes en hiver, de l’ordre de +15 % en (…) France. »

Ces enseignements sont la déclinaison de simulations basées sur la « Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique » (TRACC), un scénario retenu par le gouvernement qui doit s’imposer à toutes les politiques publiques. Cette TRACC impose à la France de se préparer, quels que soient ses efforts de réduction de gaz à effet de serre, à ce que le climat en métropole se réchauffe de +2°C en 2030, +2,7°C en 2050 et +4°C en 2100 par rapport à l’époque préindustrielle.

 

 

Europe : la Banque de France redoute des conséquences négatives avec Trump

Europe : la Banque de France redoute des conséquences négatives avec Trump

Il est clair que si Trump applique son programme il faudra prendre en compte les effets de la nouvelle étape de protectionnisme des États-Unis, ce qui se traduira notamment une baisse de croissance et davantage d’inflation. La compétitivité européenne va se trouver mécaniquement affectée et la baisse des échanges économiques va peser négativement sur l’activité.

La victoire de Donald Trump «augmente les risques pour l’économie mondiale», a estimé mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, soulignant la nécessité d’une «remobilisation européenne». «Je crois que le résultat de l’élection américaine augmente à la fois les risques pour l’économie mondiale et la nécessité d’une remobilisation européenne», a commenté le gouverneur lors d’une conférence à Lyon.

Une administration Trump entrainera «probablement plus de protectionnisme», «ce qui signifie plus d’inflation, au moins aux Etats-Unis, et à priori moins de croissance partout dans le monde», a souligné le banquier central. Il a également relevé un déficit budgétaire américain probablement plus élevé et l’augmentation des incertitudes, ce qui risque également de peser sur la croissance. «L’élection américaine doit sonner le réveil européen» après «un long engourdissement», a commenté François Villeroy de Galhau, soulignant que «l’Europe aborde cette nouvelle donne avec des faiblesses évidentes», dont le «retard technologique» et la «division politique».

L’après Législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

L’après  Législatives  : des conséquences économiques négatives pour les Français

Selon la dernière édition du Baromètre de l’économie réalisé par Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business  »Les Français sont persuadés que la victoire de chacune des trois principales formations favorites aux législatives aura des conséquences plus négatives que positives sur la situation du pays, que ce soit sur la situation économique globale de la France, sur l’évolution du pouvoir d’achat, sur l’emploi, ou sur la réduction de la dette ».

 

La majorité présidentielle est le bloc qui cristallise le moins de craintes puisque 38% des sondés estiment que les conséquences économiques seront négatives en cas de victoire (mais seulement 17% y voient une perspective positive).

Vient ensuite le Rassemblement national: 48% des Français craignent des conséquences négatives (contre 31%) puis le Nouveau Front populaire avec 58% des sondés estimant que sa victoire aux élections législatives aurait des conséquences négatives sur la situation économique de la France (contre 21%).

Paradoxalement, c’est le RN qui inspire le plus confiance en matière de politique économique efficace sur le pouvoir d’achat (38% des Français), l’emploi (34%) et même la réduction de la dette et des déficits (37%).

La majorité présidentielle est derrière, notamment concernant le pouvoir d’achat puisque seulement 25% des sondés font confiance à ce parti pour l’améliorer. Par contre, 45% des Français estiment que la majorité est la plus efficace en ce qui concerne l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, bien plus que les deux autres blocs (29% pour le RN, 20% pour le NFP).

Le Nouveau Front populaire est celui qui inspire le moins confiance pour réduire la dette et les déficits (22%) ou améliorer l’emploi (28%). Par contre, 31% des Français l’estime capable d’améliorer le pouvoir d’achat, c’est 6 points de plus que la majorité présidentielle.

 

Après les Législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

Après les Législatives  : des conséquences économiques négatives pour les Français

Selon la dernière édition du Baromètre de l’économie réalisé par Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business  »Les Français sont persuadés que la victoire de chacune des trois principales formations favorites aux législatives aura des conséquences plus négatives que positives sur la situation du pays, que ce soit sur la situation économique globale de la France, sur l’évolution du pouvoir d’achat, sur l’emploi, ou sur la réduction de la dette ».

 

La majorité présidentielle est le bloc qui cristallise le moins de craintes puisque 38% des sondés estiment que les conséquences économiques seront négatives en cas de victoire (mais seulement 17% y voient une perspective positive).

Vient ensuite le Rassemblement national: 48% des Français craignent des conséquences négatives (contre 31%) puis le Nouveau Front populaire avec 58% des sondés estimant que sa victoire aux élections législatives aurait des conséquences négatives sur la situation économique de la France (contre 21%).

Paradoxalement, c’est le RN qui inspire le plus confiance en matière de politique économique efficace sur le pouvoir d’achat (38% des Français), l’emploi (34%) et même la réduction de la dette et des déficits (37%).

La majorité présidentielle est derrière, notamment concernant le pouvoir d’achat puisque seulement 25% des sondés font confiance à ce parti pour l’améliorer. Par contre, 45% des Français estiment que la majorité est la plus efficace en ce qui concerne l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, bien plus que les deux autres blocs (29% pour le RN, 20% pour le NFP).

Le Nouveau Front populaire est celui qui inspire le moins confiance pour réduire la dette et les déficits (22%) ou améliorer l’emploi (28%). Par contre, 31% des Français l’estime capable d’améliorer le pouvoir d’achat, c’est 6 points de plus que la majorité présidentielle.

 

Législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

Législatives  : des conséquences économiques négatives pour les Français

Selon la dernière édition du Baromètre de l’économie réalisé par Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business  »Les Français sont persuadés que la victoire de chacune des trois principales formations favorites aux législatives aura des conséquences plus négatives que positives sur la situation du pays, que ce soit sur la situation économique globale de la France, sur l’évolution du pouvoir d’achat, sur l’emploi, ou sur la réduction de la dette ».

 

La majorité présidentielle est le bloc qui cristallise le moins de craintes puisque 38% des sondés estiment que les conséquences économiques seront négatives en cas de victoire (mais seulement 17% y voient une perspective positive).

Vient ensuite le Rassemblement national: 48% des Français craignent des conséquences négatives (contre 31%) puis le Nouveau Front populaire avec 58% des sondés estimant que sa victoire aux élections législatives aurait des conséquences négatives sur la situation économique de la France (contre 21%).

Paradoxalement, c’est le RN qui inspire le plus confiance en matière de politique économique efficace sur le pouvoir d’achat (38% des Français), l’emploi (34%) et même la réduction de la dette et des déficits (37%).

La majorité présidentielle est derrière, notamment concernant le pouvoir d’achat puisque seulement 25% des sondés font confiance à ce parti pour l’améliorer. Par contre, 45% des Français estiment que la majorité est la plus efficace en ce qui concerne l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, bien plus que les deux autres blocs (29% pour le RN, 20% pour le NFP).

Le Nouveau Front populaire est celui qui inspire le moins confiance pour réduire la dette et les déficits (22%) ou améliorer l’emploi (28%). Par contre, 31% des Français l’estime capable d’améliorer le pouvoir d’achat, c’est 6 points de plus que la majorité présidentielle.

 

Après les élections législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

Après les Elections législatives  : des conséquences économiques négatives pour les Français

Selon la dernière édition du Baromètre de l’économie réalisé par Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business  »Les Français sont persuadés que la victoire de chacune des trois principales formations favorites aux législatives aura des conséquences plus négatives que positives sur la situation du pays, que ce soit sur la situation économique globale de la France, sur l’évolution du pouvoir d’achat, sur l’emploi, ou sur la réduction de la dette ».

 

La majorité présidentielle est le bloc qui cristallise le moins de craintes puisque 38% des sondés estiment que les conséquences économiques seront négatives en cas de victoire (mais seulement 17% y voient une perspective positive).

Vient ensuite le Rassemblement national: 48% des Français craignent des conséquences négatives (contre 31%) puis le Nouveau Front populaire avec 58% des sondés estimant que sa victoire aux élections législatives aurait des conséquences négatives sur la situation économique de la France (contre 21%).

Paradoxalement, c’est le RN qui inspire le plus confiance en matière de politique économique efficace sur le pouvoir d’achat (38% des Français), l’emploi (34%) et même la réduction de la dette et des déficits (37%).

La majorité présidentielle est derrière, notamment concernant le pouvoir d’achat puisque seulement 25% des sondés font confiance à ce parti pour l’améliorer. Par contre, 45% des Français estiment que la majorité est la plus efficace en ce qui concerne l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, bien plus que les deux autres blocs (29% pour le RN, 20% pour le NFP).

Le Nouveau Front populaire est celui qui inspire le moins confiance pour réduire la dette et les déficits (22%) ou améliorer l’emploi (28%). Par contre, 31% des Français l’estime capable d’améliorer le pouvoir d’achat, c’est 6 points de plus que la majorité présidentielle.

 

Elections législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

Elections législatives  : des conséquences économiques négatives pour les Français

Selon la dernière édition du Baromètre de l’économie réalisé par Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business  »Les Français sont persuadés que la victoire de chacune des trois principales formations favorites aux législatives aura des conséquences plus négatives que positives sur la situation du pays, que ce soit sur la situation économique globale de la France, sur l’évolution du pouvoir d’achat, sur l’emploi, ou sur la réduction de la dette ».

 

La majorité présidentielle est le bloc qui cristallise le moins de craintes puisque 38% des sondés estiment que les conséquences économiques seront négatives en cas de victoire (mais seulement 17% y voient une perspective positive).

Vient ensuite le Rassemblement national: 48% des Français craignent des conséquences négatives (contre 31%) puis le Nouveau Front populaire avec 58% des sondés estimant que sa victoire aux élections législatives aurait des conséquences négatives sur la situation économique de la France (contre 21%).

Paradoxalement, c’est le RN qui inspire le plus confiance en matière de politique économique efficace sur le pouvoir d’achat (38% des Français), l’emploi (34%) et même la réduction de la dette et des déficits (37%).

La majorité présidentielle est derrière, notamment concernant le pouvoir d’achat puisque seulement 25% des sondés font confiance à ce parti pour l’améliorer. Par contre, 45% des Français estiment que la majorité est la plus efficace en ce qui concerne l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, bien plus que les deux autres blocs (29% pour le RN, 20% pour le NFP).

Le Nouveau Front populaire est celui qui inspire le moins confiance pour réduire la dette et les déficits (22%) ou améliorer l’emploi (28%). Par contre, 31% des Français l’estime capable d’améliorer le pouvoir d’achat, c’est 6 points de plus que la majorité présidentielle.

 

Législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

Législatives : des conséquences économiques négatives pour les Français

Selon la dernière édition du Baromètre de l’économie réalisé par Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business  »Les Français sont persuadés que la victoire de chacune des trois principales formations favorites aux législatives aura des conséquences plus négatives que positives sur la situation du pays, que ce soit sur la situation économique globale de la France, sur l’évolution du pouvoir d’achat, sur l’emploi, ou sur la réduction de la dette ».

 

La majorité présidentielle est le bloc qui cristallise le moins de craintes puisque 38% des sondés estiment que les conséquences économiques seront négatives en cas de victoire (mais seulement 17% y voient une perspective positive).

Vient ensuite le Rassemblement national: 48% des Français craignent des conséquences négatives (contre 31%) puis le Nouveau Front populaire avec 58% des sondés estimant que sa victoire aux élections législatives aurait des conséquences négatives sur la situation économique de la France (contre 21%).

Paradoxalement, c’est le RN qui inspire le plus confiance en matière de politique économique efficace sur le pouvoir d’achat (38% des Français), l’emploi (34%) et même la réduction de la dette et des déficits (37%).

La majorité présidentielle est derrière, notamment concernant le pouvoir d’achat puisque seulement 25% des sondés font confiance à ce parti pour l’améliorer. Par contre, 45% des Français estiment que la majorité est la plus efficace en ce qui concerne l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, bien plus que les deux autres blocs (29% pour le RN, 20% pour le NFP).

Le Nouveau Front populaire est celui qui inspire le moins confiance pour réduire la dette et les déficits (22%) ou améliorer l’emploi (28%). Par contre, 31% des Français l’estime capable d’améliorer le pouvoir d’achat, c’est 6 points de plus que la majorité présidentielle.

 

Menaces géopolitiques : des conséquences sur la croissance et l’inflation

Economie et Menaces géopolitiques : des conséquences sur la croissance et l’inflation


Ngozi Okonjo-Iweala, de l’OMC a évoqué à davos « l’aggravation des tensions géopolitiques, les disruptions qu’on voit en mer rouge, sur le canal de Suez, le canal de Panama », comme facteurs de déception potentielle cette année concernant la croissance et l’inflation .

2024 pourrait donc finalement être plus morose qu’escompté pour l’économie mondiale. À l’occasion d’une réunion au Forum économique mondial de Davos, la secrétaire générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est dite « moins optimiste » pour le commerce mondial cette année. Ngozi Okonjo-Iweala a notamment évoqué « l’aggravation des tensions géopolitiques, les disruptions qu’on voit en mer rouge, sur le canal de Suez, le canal de Panama », comme facteurs de déception potentielle cette année.

Parmi les conflits qui inquiètent le monde, celui touchant la mer rouge inquiète, en effet, particulièrement. Et pour cause, environ 12% du commerce mondial transite par cette zone. Mais, depuis la mi-novembre, les attaques Houthis ont contraint de nombreuses compagnies maritimes à éviter la zone, et à emprunter la route la plus longue autour de la pointe de l’Afrique, au prix d’un surcoût du transport et de délais plus longs d’acheminement.

Menaces géopolitiques : des conséquences sur la croissance et l’inflation

Menaces géopolitiques : des conséquences sur la croissance et l’inflation


Ngozi Okonjo-Iweala, de l’OMC a évoqué à davos « l’aggravation des tensions géopolitiques, les disruptions qu’on voit en mer rouge, sur le canal de Suez, le canal de Panama », comme facteurs de déception potentielle cette année concernant la croissance et l’inflation .

2024 pourrait donc finalement être plus morose qu’escompté pour l’économie mondiale. À l’occasion d’une réunion au Forum économique mondial de Davos, la secrétaire générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est dite « moins optimiste » pour le commerce mondial cette année. Ngozi Okonjo-Iweala a notamment évoqué « l’aggravation des tensions géopolitiques, les disruptions qu’on voit en mer rouge, sur le canal de Suez, le canal de Panama », comme facteurs de déception potentielle cette année.

Parmi les conflits qui inquiètent le monde, celui touchant la mer rouge inquiète, en effet, particulièrement. Et pour cause, environ 12% du commerce mondial transite par cette zone. Mais, depuis la mi-novembre, les attaques Houthis ont contraint de nombreuses compagnies maritimes à éviter la zone, et à emprunter la route la plus longue autour de la pointe de l’Afrique, au prix d’un surcoût du transport et de délais plus longs d’acheminement.

Intelligence artificielle : Des conséquences pour 40 % des emplois (FMI) ?

Intelligence artificielle : Des conséquences pour 40 % des emplois (FMI) ?

Pour satisfaire à la mode sans doute, la directrice générale du fonds monétaire international a lâché ce chiffre de 40 % des emplois qui seront « concernés » par l’intelligence artificielle. Un chiffre lancé un peu par hasard. D’abord il faut s’entendre par le terme ‘concerné’. En effet d’une manière ou d’une autre, c’est plutôt 80 % des emplois qui seront touchés par l’évolution technologique et l’intelligence artificielle qui recouvre tellement d’applications. A priori on pourrait en effet penser que les emplois les moins qualifiés seront remplacés par des machines dites intelligentes. En réalité, c’est déjà le cas compris dans le secteur industriel. Mais d’autres emplois seront aussi impliqués dans le secteur industriel comme dans les services ou par parenthèse la complexité des procédures tue la compétitivité. En dépit de la numérisation l’économie brasse toujours autant de papier !

De toute manière la pénétration de l’intelligence artificielle est inéluctable, elle est déjà là comme assistante cognitive de l’humain dans nombre de métiers plus ou moins automatisés. « Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés ».

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois (FMI)

Pour satisfaire à la mode sans doute, la directrice générale du fonds monétaire international a lâché ce chiffre de 40 % des emplois qui seront « concerné »s par l’intelligence artificielle. Un chiffre lancé un peu par hasard. D’abord il faut s’entendre par le terme ‘concerné’. En effet d’une manière ou d’une autre, c’est plutôt 80 % des emplois qui seront touchés par l’évolution technologique et l’intelligence artificielle qui recouvre tellement d’applications. A priori on pourrait en effet penser que les emplois les moins qualifiés seront remplacés par des machines dites intelligentes. En réalité, c’est déjà le cas compris dans le secteur industriel. Mais d’autres emplois seront aussi impliqués dans le secteur industriel comme dans les services ou par parenthèse la complexité des procédures tue la compétitivité. En dépit de la numérisation l’économie brasse toujours autant de papier !

De toute manière la pénétration de l’intelligence artificielle est inéluctable, elle est déjà là comme assistante cognitive de l’humain dans nombre de métiers plus ou moins automatisés. « Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés ».

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois (FMI)

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois (FMI)

« Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés », .

« Dans le monde, 40% des emplois seront touchés. Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés », a déclaré Kristalina Georgieva.

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

Proche-Orient–Hamas- 80 % des Français inquiets des conséquences en France

Proche-Orient–Hamas- 80 % des Français inquiets des conséquences en France

Selon l’institut Elabe pour BFMTV et dévoilé ce mercredi 25 octobre, les Français sont de plus en plus convaincus (79%, une hausse de 11 points en une semaine) que le conflit entre le Hamas et Israël représente un risque de tensions dans le pays.

38% des personnes interrogées estiment que la France ne peut pas avoir d’impact sur la situation, contre 24% qu’elle peut en avoir.

Huit Français sur 10 se disent inquiets face à la menace terroriste en France. Un chiffre en léger recul en une semaine (-3 points).

Alors que la France a été marquée par l’assassinat de Dominique Bernard, professeur tué dans un lycée à Arras, 4 Français sur 10 considèrent que la menace terroriste vient plutôt de l’intérieur, c’est-à-dire d’individus déjà insérés dans la société française, contre 11% seulement plutôt de l’extérieur (des individus qui viennent de l’étranger pour commettre un attentat).

Sur ce point, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a déclaré que « plusieurs dizaines d’élèves radicalisés retiennent toute notre attention ». « Dans certains cas, quand on a des signes qui attestent d’une potentielle dangerosité, je souhaite que ces élèves puissent être sortis de nos établissements scolaires », a-t-il affirmé. 78% des Français estiment ainsi que cette mesure est une bonne solution pour lutter contre la menace terroriste.

Les propos de Gabriel Attal sont majoritairement soutenus par toutes les catégories de population et électorats, y compris par les parents d’enfants scolarisés (79%).

Aucune des principales personnalités politiques du pays n’obtient la confiance de plus de 4 Français sur 10 pour protéger la France et ses habitants de la menace terroriste.
Marine Le Pen (39%) devance nettement Gérald Darmanin (32%). Suivent ensuite Emmanuel Macron (30%), les dirigeants de LR (28%), Éric Zemmour (20%), Fabien Roussel (19%), les dirigeants du PS (18%), les dirigeants d’EELV (15%) et enfin Jean-Luc Mélenchon (12%).

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