Archive pour le Tag 'consensus'

Pour une écologie du consensus

Pour une écologie du consensus

 

 

L’avocate, ancienne ministre de l’environnement et présidente de Cap21-LRC, plaide, dans une tribune au « Monde », en faveur de réformes structurelles et d’une écologie « pragmatique et réaliste », ni « cache-misère » ni « expression extrême d’un dogmatisme qui décourage ».

Tribune.

 

A l’heure où l’étendue et la gravité de la crise écologique ne sont plus niées par personne mais où malheureusement la politique des petits pas fait florès, les écologistes ont collectivement, quelle que soit leur sensibilité initiale, une responsabilité commune : celle de convaincre nos concitoyens de l’urgence, de la possibilité et de l’intérêt d’une transition réelle de l’économie de la société.

Le « greenwashing », qui a fait la fortune d’un certain nombre de sociétés de conseil au bénéfice de grandes entreprises multinationales et internationales, est désormais l’apanage des gouvernements et plus particulièrement du nôtre. Des mesures, certes utiles mais très modestes, déconnectées les unes des autres, permettant le maintien de politiques incohérentes avec l’objectif affiché, sont annoncées et donnent l’impression à nos concitoyens que la « révolution verte » est en marche. Mais il n’en est rien : les grandes mesures structurelles et structurantes ne sont toujours pas prises et il manque une cohérence d’ensemble.

Ce n’est pas en focalisant le regard et l’ouïe du citoyen sur un sujet mineur comme la suppression des terrasses chauffées, ou en faisant passer tous les écologistes pour des décroissants, théoriciens ou sectaires que les concitoyens seront pleinement convaincus de la volonté de relance « verte » du gouvernement. Certains peuvent certes se laisser tromper par cette vieille technique de communication politique mais, si les écologistes prennent pleinement leurs responsabilités, la stratégie trompeuse de la majorité fera pschitt.

La responsabilité des écologistes face à cette offensive est double :

D’une part, et c’est bien le minimum, il faut éviter d’alimenter la pompe à rumeurs et à décrédibilisation. Malheureusement, depuis quelques jours, les maladresses et absurdités se succèdent les unes aux autres, même si certaines ont été commises en réponse à des provocations ou des actions perçues comme telles. Qu’il s’agisse de la forme inacceptable des propos des élues Vertes de Paris – même si le fond est juste et qu’il ne peut être question de défendre la moindre faiblesse à l’égard du viol sous quelque forme que ce soit ni la moindre complaisance à l’égard de ceux qui ferment les yeux – qui ont décrédibilisé les causes écologiste et féministe et renforcé l’idée d’un manque de loyauté.

Ou encore des propos de maires Verts nouvellement élus, en particulier dans des comparaisons pour le moins malencontreuses entre notre police nationale et la police de Vichy, qui renforcent l’idée d’un extrémisme Vert rendant impossible l’idée d’une majorité écologiste capable de gouverner. La politique est un univers sans scrupules et violent, rien ne sera pardonné à des responsables écologistes, ils doivent plus que d’autres jeunes élus faire leurs preuves. Et le problème est que leur comportement pèse sur toute la famille écologiste.

 

Coronavirus : « Le consensus, c’est Pétain » : ( professeur Raoult)

Coronavirus : « Le consensus, c’est Pétain » : ( professeur Raoult)

Le professeur Raoult se lâche dans une interview à Paris-Match notamment contre les chapeaux à plumes du conseil scientifique auquel il a refusé de participer. « Ces personnes ne savaient pas de quoi elles parlaient ! Et chacun poussait ses billes en avant. Il fallait faire plaisir, représenter l’Institut Pasteur, l’Inserm… Il n’y a rien de fiable scientifiquement là-dedans », accuse l’infectiologue qui a lui-même fait partie des onze experts nommés le 11 mars, avant d’en partir.

Toujours à propos de ses anciens confrères du Conseil scientifique, il dit qu’« on ne peut pas mener une guerre avec des gens consensuels ». Avant de lâcher, plus loin : « Le consensus, c’est Pétain. Insupportable. On ne peut pas décider de cette manière. »

Alors que le monde de la recherche est en quête d’un vaccin contre le Covid-19, le professeur Raoult juge que ce n’est pas la bonne solution. « Trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante… C’est même un défi idiot, juge le scientifique, qui dirige l’IHU Infection Méditerranée, à Marseille. Près de 30 milliards de dollars ont été dépensés pour celui contre le VIH, voyez le résultat ! Ce n’est pas une guerre de laboratoire, mais d’intelligence. Quand on ne sait pas gérer une maladie infectieuse, on nous sort le coup du vaccin ! »

Lui continue de défendre son traitement à base d’hydroxychloroquine pour combattre le Covid-19.  »L’hydroxychloroquine est le traitement de référence pour les pneumopathies [infections du système respiratoire], se permet-il de rappeler. Un Américain sur huit en prend une fois par an ! » 

Ce traitement est bête comme chou, c’est pour ça qu’il irrite. On part d’un fait : une maladie sans remède. La réflexion ensuite est banale. Quel médicament déjà actif pourrait fonctionner ?Didier Raoult à « Paris Match »

Néanmoins, l’hydroxychloroquine n’a pas semblé améliorer le sort de malades américains, dont parle Didier Raoult. C’est en tout cas la conclusion d’une étude dont les travaux préliminaires ont été rendus publics sur le site medRxiv, mardi 21 avril.

 

 

Hollande victime du « consensus médiatico-sondagier » !!! (Cambadélis)

Hollande victime du « consensus médiatico-sondagier » !!! (Cambadélis)

 

D’ordinaire c’est plutôt le front national qui surjoue la carte de la victimisation par le système médiatique. Depuis quelques mois, c’est le camp Sarkozy qui impute à la pieuvre médiatique la très faible popularité de son candidat. Mais pour la gauche l’attaque contre la presse et les sondages constitue une argutie dialectique nouvelle. Cambadélis le secrétaire du parti socialiste n’hésite d’ailleurs pas à utiliser la sémantique confuse de l’extrême droite et parle de consensus médiatique et sondagier destiné à entretenir le Hollande bashing, à le déstabiliser et finalement à le faire renoncer à 2017. C’est évidemment un grand honneur qui est fait aux  instituts de sondage qui ne sont que des thermomètres de  la température à un moment donné. Mettre en cause le thermomètre constitue une erreur de diagnostic politique de la part de Cambadélis car malheureusement les indicateurs sociaux économiques sont cohérents avec la perte de popularité de François Hollande. Cambadélis considère que le président de la république ne mérite pas cette impopularité puisque, d’après lui François Hollande a réussi sur tous les sujets excepté c’est vrai reconnaît-il sur le chômage. « C’est embêtant » admet pudiquement Cambadélis ; un euphémisme ! Seul contre tous. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, estimait ce lundi matin sur France 2 que François Hollande, malgré des sondages désastreux et une oligarchie qui « a choisi Juppé« , était « le seul capable de rassembler un tant soit peu la gauche » en 2017. Y a-t-il un risque d’élimination de la gauche au premier tour en 2017, comme le pointait la veille un sondage? « On n’en est pas là. Aujourd’hui, les sondeurs nous disent que la gauche est à 30% : ça, c’est le virtuel. Et le réel, l’élection (législative partielle) de Nantes (dimanche), la gauche est à 39% », a-t-il répondu sur LCI.  »On constate que la période est difficile, évidemment, que nous sommes dans un pic critique, mais le Hollande bashing, le socialisme bashing, est tellement systématique, c’est systémique même, qu’on peut s’interroger». Jean-Christophe Cambadélis estime que « l’oligarchie a choisi », « elle veut Juppé sur un programme radical, libéral. » « Je faisais une analyse politique et je disais qu’il y avait un consensus médiatico-sondagier pour conduire le président de la République à renoncer à sa candidature », développe-t-il sur Télématin. « C’est un consensus, c’est moutonnier, tout le monde est sur la même orientation. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, l’homme qui doit diriger la France pour les cinq ans à venir, c’est Juppé, qui doit exercer son libéralisme radical et tenter de réussir l’union nationale, c’est-à-dire d’intégrer le Parti socialiste à son dispositif. Voilà, tout le monde est sur cette orientation, tout le monde veut faire pression pour qu’il y ait place nette pour que le champion, comme autrefois Édouard Balladur, soit en situation de l’emporter. » Malgré cette supposée alliance conte Hollande, Cambadélis ne voit que lui. Pendant le quinquennat de Hollande, « on aura assaini la France, on aura redressé les comptes. On n’aura pas réglé le problème du chômage, c’est vrai, c’est embêtant, mais on a réussi sur tous les autres sujets », a-t-il fait valoir.

François Fillon : pas le candidat du consensus

François Fillon : pas le candidat du consensus

 

 

 

Par opposition sans doute pas Alain Juppé François Fillon indique qu’il n’est surtout pas le candidat du consensus. Il cherche évidemment à se singulariser coincé qu’il est entre la candidature de Juppé et celle de Sarkozy. Du coup François Fillon surjoue dans un rôle qui ne correspond pas trop à son personnage. Il déclare même vouloir casser la baraque.  François Fillon, qui assure avoir encore toutes ses chances en vue de la primaire de la droite pour 2017 malgré des sondages défavorables, a tenu samedi un discours offensif durant lequel il s’est dit prêt à « casser la baraque ». François Fillon aura un peu de mal à convaincre de ce radicalisme nouveau d’autant qu’il traîne comme Sarkozy cinq ans de gestion où il n’a pas vraiment convaincu de sa volonté de réforme. Avec moins de 10% des intentions de vote, l’ancien Premier ministre figure à la quatrième place des dernières enquêtes, à quelques points de Bruno Le Maire et loin derrière et Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, lequel n’a pas encore dit s’il briguerait l’investiture de son camp pour la prochaine présidentielle. « Je ne suis pas le candidat de la revanche, je ne suis pas celui du consensus », a-t-il dit lors d’une réunion publique à Paris, évoquant l’ex-président, battu par François Hollande en 2012, et le maire de Bordeaux, aujourd’hui favori. François Fillon a encore tenté de discréditer ses deux concurrents en estimant que les électeurs « ne voudront pas rééditer le match de 2012″. « Et il faudra davantage que des postures tranquilles pour les convaincre », a ajouté l’ancien chef du gouvernement, sans citer Alain Juppé, qui assume un profil proche du centre et évite de susciter la controverse.  D’après un sondage BVA pour Orange et iTELE paru samedi, 37% des Français et 57% des seuls sympathisants de droite lui font confiance – un score inférieur à ceux d’Alain Juppé et de Bruno Le Maire mais supérieur à celui de tous les autres prétendants. (Avec Reuters)




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