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Chariot mystère d’Auchan : le piège à cons

Chariot mystère d’Auchan : le piège à cons
Dans une cinquantaine de magasins, Auchan propose des chariots remplis de produits cachés par une bâche et vendus à prix cassés. Un vrai piège à cons; en plus, illégal car il s’agit d’une sorte de loterie. Or Auchan ne dispose d’aucune autorisation pour organiser des jeux de hasard.

C’est une technique commerciale qui fait fureur en ce moment: l’achat mystère. On ne sait pas ce qu’on achète mais on est sûr de faire une bonne affaire. L’exemple le plus récent ce sont ces chariots mystères qui ont fait leur apparition chez Auchan. Les clients ne peuvent pas voir le contenu du chariot qui leur est proposé. Mais le magasin leur assure qu’ils vont économiser jusqu’à 66% sur le prix initial des produis achetés.

Cette opération promotionnelle a été initiée à Dieppe en octobre dernier. C’est donc une idée venue du terrain, qui a connu un succès immédiat. Et qui, depuis, a été reprise par une cinquantaine d’autres magasins Auchan.

Dans un autre registre, des commerçants se spécialisent dans la revente de colis jamais parvenus à leur destinataire. C’est le cas de la société Destock Colis qui les récupère et les revend, au kilo, sans les ouvrir. A l’intérieur, il peut y avoir aussi bien des produits high tech, des outils de bricolage, du petit électroménager, des ustensiles de cuisine que des livres, des vêtements ou des jouets.

 

Bref quand des commerçants ce transforment en organisateurs de jeux du hasard, un véritable piège Macon pour les consommateurs malheureusement aussi souvent parmi les plus défavorisés.

 

Collectivités: financement participatif, piège à cons

Collectivités: financement participatif, piège à cons

Certains lobbyings des collectivités militent pour le développement de ce qu’on appelle le financement participatif c’est-à-dire en gros en plus de la fiscalité locale, la contribution financière supplémentaire et volontaire pour financer des projets Dans ce contexte, le financement participatif ou crowdfunding qui « s’offre comme une alternative de financement complémentaire, innovante et mobilisatrice ».

« Ce financement participatif serait un véritable outil de développement économique et territorial, impliquant la mobilisation des citoyens souhaitant soutenir un projet local d’intérêt général. »

Avec 2 355 millions d’euros collectés sur les plateformes en 2022, le crowdfunding progresse de + 25 % par rapport à 2021 d’après le Baromètre du crowdfunding en France réalisé par Mazars pour l’association Financement participatif France.

Les collectivités territoriales vont pouvoir ainsi disposer d’une source de financement complémentaire, diversifiée et innovante, valoriser leurs actions au service des habitants et mobiliser les citoyens désireux de soutenir un projet local d’intérêt général dans un esprit collaboratif.

La possibilité de recourir au financement participatif a été ouverte aux collectivités locales par le décret du 14 décembre 2015, portant dispositions relatives aux mandats confiés par les collectivités territoriales et leurs établissements publics en application des articles L.1611-7 et L.1611-7-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), pour collecter des fonds concernant des projets relevant des services publics culturels, éducatifs, sociaux et solidaires.

Au départ limité, ce recours a été élargi, par l’article 48 de la loi du 8 octobre 2021 (pris en application du règlement européen du 7 octobre 2020), portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances, au profit de tout service public, à l’exception des missions de police et de maintien de l’ordre public.

Finalement il s’agit de contribuer au financement de la quasi-totalité des activités des collectivités locales. En cause sans doute parfois l’insuffisance du transfert financier de l’État après transfert de compétences mais surtout en général une fuite en avant de la plupart des collectivités qui ne maîtrisent plus leurs dépenses ( notamment de personnel) et leur fiscalité Surtout depuis l’empilement des structures ( communes, regroupements de communes, communauté de communes, départements, régions et bien sûr Etat)..

On voit mal le caractère participatif en la circonstance et comme il faut appeler un chat un chat; cette disposition est un moyen supplémentaire pour les collectivités locales de s’endetter encore davantage et de dépenser encore plus. Au final content de tenu de la gestion souvent irresponsable des collectivités, c’est l’augmentation de l’impôt classique qui viendra rembourser l’insuffisance de rentabilité des financements sollicités par voie participative.

Et enfin, à titre expérimental et pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2022, elle a donné aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics, la possibilité de confier l’encaissement du revenu tiré d’un projet de financement participatif à un organisme public ou privé sous forme de titres de créances ou obligations au profit de tout service public, à l’exception des missions de police et de maintien de l’ordre public.

Consommation-Carrefour et Netflix : un abonnement piège à cons ?

Consommation-Carrefour et Netflix : un abonnement piège à cons ?

On sait que le pouvoir d’achat des Français est largement plombé par l’environnement inflationniste et surtout par les dépenses contraintes. En effet pour nombre de ménages, près de 80 % des dépenses sont incontournables par exemple les dépenses de logement, de transport, de chauffage, d’énergie, de santé en général sans parler des abonnements de tout genre aux différents services. Du coup on peut se demander si les consommateurs en adhérant à un abonnement couplé entre Netflix et Carrefour ne s’engagent pas aussi dans un piège infernal.

En outre on peut se demander comment Carrefour qui se plaint comme tous les distributeurs de la hausse des prix alimentaires et autres industriels peut offrir curieusement une réduction de 10 % ?

«Pour 5,99 euros par mois ( pour commencer ! NDLR) et sans engagement, les clients bénéficient simultanément d’une réduction de 10% sur tous les produits des marques Carrefour», soit plus de 6000 références, «et d’un abonnement Netflix Standard avec publicité», ont annoncé les deux mastodontes dans un communiqué lundi.

Les abonnés auraient en outre accès à «la gratuité de la livraison à domicile dès 60 euros d’achat», gratuité de livraison aujourd’hui accessible à partir de 150 euros d’achats, selon le site de Carrefour. Un peu plus d’une centaine de magasins sont intégrés à l’opération, qui fait office de test avant un éventuel élargissement à l’ensemble du territoire.

Carrefour et Netflix : un abonnement piège à cons ?

Carrefour et Netflix : un abonnement piège à cons ?

On sait que le pouvoir d’achat des Français est largement plombé par l’environnement inflationniste et surtout par les dépenses contraintes. En effet pour nombre de ménages près de 80 % des dépenses sont incontournables par exemple les dépenses de logement, de transport, de chauffage, d’énergie en général sans parler des abonnements de tout genre aux différents services. Du coup on peut se demander si les consommateurs en adhérant à un abonnement couplé entre naître fixe et Carrefour ne s’engage pas aussi dans un piège infernal.

En outre on peut se demander comment Carrefour qui se plaint comme tous les distributeurs de la hausse des prix alimentaires et autres industriels peut offrir curieusement une réduction de 10 % ?

«Pour 5,99 euros par mois ( pour commencer ! NDLR) et sans engagement, les clients bénéficient simultanément d’une réduction de 10% sur tous les produits des marques Carrefour», soit plus de 6000 références, «et d’un abonnement Netflix Standard avec publicité», ont annoncé les deux mastodontes dans un communiqué lundi.

Les abonnés auraient en outre accès à «la gratuité de la livraison à domicile dès 60 euros d’achat», gratuité de livraison aujourd’hui accessible à partir de 150 euros d’achats, selon le site de Carrefour. Un peu plus d’une centaine de magasins sont intégrés à l’opération, qui fait office de test avant un éventuel élargissement à l’ensemble du territoire.

RETRAITES,: DUSSOPT, « PREND ,LES ,GENS, POUR ,DES, CONS »

RETRAITES: DUSSOPT « PREND LES GENS POUR DES CONS » ( Laurent Berger, CFDT)

À bout de nerfs sans doute,en tout cas à bout d’arguments,Olivier Dussopt fait l’unanimité contre lui dans la classe politique voire médiatique.
Il ne ne cesse d’affirmer tout et son contraire assurant que la réforme sera plus juste et bénéfique puis rectifiant en précisant qu’il faudra des efforts de tous. Même chose concernant le nombre de bénéficiaires de la fameuse retraite à 1200 € annoncés pour près de 2 millions de bénéficiaires potentiels. Après vérification, le chiffre reconnu par le gouverneur en serait plus proche de 10 à 20 000, une différence de taille.

Les Derniers propos d’Olivier Dussopt cherchaient à arrondir l’angle avant la mobilisation sociale de mardi. Il a même affirmé que sa réforme était le gauche ! De quoi pousser Laurent Berger, le patron de la CFDT à dire sa colère après les propos du ministre.

« Quand on est à bout d’arguments, on finit par dire n’importe quoi », avance ainsi le syndicaliste ce lundi sur France inter. Avant d’ajouter: » il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, excusez-moi de le dire comme ça ».

Le député insoumis François Ruffin n’est guère plus tendre ce lundi sur Europe 1. Il « faut lire les propos » du ministre du Travail « avec une forme d’humour », grince ainsi l’élu de la Somme qui n’a pas non plus apprécié qu’Olivier Dussopt qualifie sa réforme « de gauche ».

« Quand il dit blanc, c’est noir, quand il dit gauche, c’est droite », estime ainsi l’élu de la Somme.

PRIX ÉLECTRICITÉ: LA « TARIFICATION DYNAMIQUE »…… ou le piège à cons

PRIX ÉLECTRICITÉ: LA « TARIFICATION DYNAMIQUE »…… ou le piège à cons

La « tarification dynamique » qui sera proposé aux consommateurs à partir de 2023 permet de payer   sa consommation en se basant sur les prix du marché de l’électricité. Cette Tarification est permise par l’installation quasi généralisée des compteurs connectés Linky mais répond aussi à l’essor des énergies renouvelables (éolien, hydrolien…).En réalité, ce sera surtout l’occasion d’augmenter les tarifs.

Alors que la plupart des offres du marché proposent des tarifs prévisibles sur l’année, ces formules suivent donc les fluctuations quotidiennes des données boursières et notamment le cours EPEX Spot.

Concrètement, les prix de gros évoluent principalement en raison du comportement des usagers. La nuit, les jours fériés, pendant les vacances… les Français consomment moins. De la même façon, les prix baissent si la météo est venteuse (et donc favorable à l’éolien), mais augmentent pendant les vagues de froid avec la sur-tension.

Pour l’UFC-Que Choisir  « Cela nécessite de couper son chauffage électrique en hiver et de consommer la nuit ou l’après-midi plutôt que le matin ou le soir » ironise l’association. La pilule pourrait aussi être difficile à avaler pour les clients qui ont tenté l’aventure E.Leclerc Energies et dont les offres classiques passeront automatiquement vers une tarification dynamique le 15 octobre prochain.

Conclusion, la tarification risque d’être dynamique pour le résultat des entreprises mais pas pour les consommateurs.

ÉLECTRICITÉ: LA « TARIFICATION DYNAMIQUE »…… ou le piège à cons

ÉLECTRICITÉ: LA « TARIFICATION DYNAMIQUE »…… ou le piège à cons

La « tarification dynamique » qui sera proposé aux consommateurs à partir de 2023 permet de payer   sa consommation en se basant sur les prix du marché de l’électricité. Cette Tarification est permise par l’installation quasi généralisée des compteurs connectés Linky, mais répond aussi à l’essor des énergies renouvelables (éolien, hydrolien…).

Alors que la plupart des offres du marché proposent des tarifs prévisibles sur l’année, ces formules suivent donc les fluctuations quotidiennes des données boursières et notamment le cours EPEX Spot.

Concrètement, les prix de gros évoluent principalement en raison du comportement des usagers. La nuit, les jours fériés, pendant les vacances… les Français consomment moins. De la même façon, les prix baissent si la météo est venteuse (et donc favorable à l’éolien), mais augmentent pendant les vagues de froid avec la sur-tension.

Pour l’UFC-Que Choisir  « Cela nécessite de couper son chauffage électrique en hiver et de consommer la nuit ou l’après-midi plutôt que le matin ou le soir » ironise l’association. La pilule pourrait aussi être difficile à avaler pour les clients qui ont tenté l’aventure E.Leclerc Energies et dont les offres classiques passeront automatiquement vers une tarification dynamique le 15 octobre prochain.

Conclusion, la tarification risque d’être dynamique pour le résultat des entreprises mais pas pour les consommateurs.

Électricité à tarification « dynamique » : Piège à cons

 Électricité à tarification « dynamique » : Piège à cons

 
Une nouvelle tarification de l’électricité pourra se mettre en place avec des évolutions des prix en fonction du marché de l’énergie électrique. L’occasion pour certains nouveaux opérateurs d’avancer l’avantage de tarification mirifique mais évidemment de taire les hausses inévitables. Un peu le même phénomène que dans le gaz ou les prix peuvent varier de 1000 à 2000 € la tonne selon les complexités tarifaires des opérateurs.Le problème c’est surtout que pour les consommateurs la tarification réelle va devenir complètement illisible.
La  Commission de Régulation de l’Energie (CRE) s’est érigée en garde-fou. Les prix de ces nouvelles offres, indexés sur les prix des marchés mondiaux, seront ainsi plafonnés. En revanche, leur vente par démarchage téléphonique est autorisée.

Il s’agit d’une obligation européenne : tous les opérateurs de plus de 200.000 abonnés doivent proposer au moins une offre de ce type à partir de juillet 2023. Et certains fournisseurs ont d’ores et déjà pris les devants, comme Barry ou encore E. Leclerc.

Ces offres ont la particularité d’avoir un prix modulable. Concrètement, quand les prix sont au plus bas, elles permettent de faire des économies. Mais l’inverse est aussi vrai. C’est donc pour empêcher les dérapages et protéger les consommateurs que la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) pose les règles du jeu. Premier garde-fou posé : un plafonnement des prix. En cas de tarif très élevé sur les marchés de l’électricité, votre facture ne pourra pas dépasser deux fois le tarif réglementé, ce qu’on appelle le tarif bleu. Une volonté de la CRE de protéger le consommateur face à la flambée des prix comme ont pu le connaître les habitants du Texas il y a quelques semaines.

 

Société- Islamogauchistes : silence les vieux cons blancs !

Société- Islamogauchistes : silence les vieux cons  blancs !

C ‘est en substance ce que dit ce professeur agrégé dans un courrier des lecteurs au Monde  qui conclut de manière autoritaire par :

« J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques - »

Une curieuse conception de la démocratie et l’aveu du caractère autoritaire voir totalitaire du courant Islamogauchiste et de l’intéressée. Sans parler du caractère un peu primaire de l’argumentation de l’ agrégée.

Tribune

 

« Dans un journal (LeMonde) que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

« Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante », estime Kenza Jernite, professeure agrégée, en réaction à une tribune publiée dans « Le Monde » du 22 février.

Je vous écris parce que je suis scandalisée par votre choix de publier la tribune intitulée « Le problème n’est pas tant l’« islamo-gauchisme » que le dévoiement militant de l’enseignement et de la recherche », parue dans le journal daté du 22 février 2021. Cette tribune est un exemple lamentable de manipulation du langage, de l’information et des idées.

Je n’ai pas l’habitude de prendre la plume pour m’exprimer sur des questions d’actualité et de politique contemporaine, mais ce qu’il se passe en ce moment autour de l’université est extrêmement grave, et vos choix éditoriaux plus que légers participent selon moi à la mise en danger d’une institution déjà extrêmement fragilisée.Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection, met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante, à laquelle on laisse l’espace de poser des questions, même lorsqu’elles vont à l’encontre de l’agenda politique du moment. C’est ainsi que fonctionne une démocratie, et il serait bon de le rappeler.

En leur donnant la parole, à plusieurs reprises – vous aviez déjà publié leur première tribune, tout aussi problématique – vous contribuez à laisser penser au grand public qu’il y a un problème à l’université auquel il serait bon de s’intéresser. Il y a effectivement des problèmes à l’université, et ailleurs – qui n’attendent que vous.

J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques – dans un journal que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

Islamogauchistes : silence les vieux cons blancs !

Islamogauchistes : silence les vieux cons  blancs !

‘est en substance ce que dit ce professeur agrégé dans un courrier des lecteurs au onde qui conclut de manière autoritaire par :

« J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques - »

Une curieuse conception de la démocratie et l’aveu du caractère autoritaire voir totalitaire du courant Islamogauchiste et de l’intéressée. Sans parler du caractère un peu primaire de l’argumentation de l’ agrégée.

Tribune

 

« Dans un journal (LeMonde) que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

« Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante », estime Kenza Jernite, professeure agrégée, en réaction à une tribune publiée dans « Le Monde » du 22 février.

Je vous écris parce que je suis scandalisée par votre choix de publier la tribune intitulée « Le problème n’est pas tant l’« islamo-gauchisme » que le dévoiement militant de l’enseignement et de la recherche », parue dans le journal daté du 22 février 2021. Cette tribune est un exemple lamentable de manipulation du langage, de l’information et des idées.

Je n’ai pas l’habitude de prendre la plume pour m’exprimer sur des questions d’actualité et de politique contemporaine, mais ce qu’il se passe en ce moment autour de l’université est extrêmement grave, et vos choix éditoriaux plus que légers participent selon moi à la mise en danger d’une institution déjà extrêmement fragilisée. 

Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection, met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante, à laquelle on laisse l’espace de poser des questions, même lorsqu’elles vont à l’encontre de l’agenda politique du moment. C’est ainsi que fonctionne une démocratie, et il serait bon de le rappeler.

En leur donnant la parole, à plusieurs reprises – vous aviez déjà publié leur première tribune, tout aussi problématique – vous contribuez à laisser penser au grand public qu’il y a un problème à l’université auquel il serait bon de s’intéresser. Il y a effectivement des problèmes à l’université, et ailleurs – qui n’attendent que vous.

J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques – dans un journal que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

Décentralisation – loi 4D : le nouveau piège à cons

  • Décentralisation – loi 4D : le nouveau piège à cons

Personne ne sait encore si le projet de loi décentralisation intitulée 4D ira à son terme compte tenu du calendrier particulièrement encombré de l’Assemblée nationale. Demeure aussi un problème de fond quant à savoir ce qu’apporte réellement ce projet de décentralisation.  En faite beaucoup de mesures assez anecdotiques derrière lesquelles  se dissimule une question importante celui du transfert de l’entretien des routes nationales aux départements.

Un véritable piège  dans lequel sont déjà tombés les élus locaux tellement contents d’augmenter leur champ de compétence. En fait,  le transfert complet des moyens financiers n’a jamais été réalisé et les élus locaux n’ont eu d’autre solution que d’augmenter la fiscalité. Ce pourrait être encore le cas avec le transfert de propriété et d’entretien des routes nationales. Globalement le réseau routier est assez mal entretenu;  les moyens financiers que pourraient consacrer les collectivités locales aux routes  nationales seront autant de moyens qui n’iront pas à l’entretien du reste du réseau déjà dans un état pitoyable.

«Boycott» du discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale : le réflexe des vieux cons

 «Boycott» du discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale : le réflexe des vieux cons

 

 

On ne peut que rester pantois face à l’attitude d’un certain nombre de députés français qui ont décidé de boycotter le discours de Greta Trun berg.   Au-delà de la personnalité de l’intéressée qui a quand même 16 ans et qui sans doute est loin d’être idiote, c’est le symbole de la jeunesse inquiète face à la dégradation de l’environnement qui est en cause. Une jeunesse qui bouscule les réflexes de certains vieux cons (et même de moins vieux) qui pensent  surtout que la science seule peut combattre les dérèglements environnementaux. Témoin ces prises de position lamentables :

«@GretaThunberg a été invitée à l’Assemblée nationale pour la séance. Je respecte la liberté de penser… mais ne comptez pas sur moi pour applaudir une prophétesse en culottes courtes, ‘Prix Nobel de la peur’. La planète, oui. Le greenbusiness, non», a tweeté dimanche Julien Aubert, candidat à la présidence de LR.

 

Samedi, Guillaume Larrivé, également dans la course à la présidence des Républicains, avait appelé ses collègues «à boycotter @GretaThunberg à l’Assemblée nationale». «Pour lutter intelligemment contre le réchauffement climatique, nous n’avons pas besoin de gourous apocalyptiques, mais de progrès scientifique & de courage politique», avait-il lancé sur le réseau social.

 

Auparavant, Valérie Boyer (LR) avait parlé de Greta Thunberg comme d’une «jeune activiste totalement sous emprise». Et Sébastien Chenu (RN) avait demandé: «si je dis que je ne veux pas aller me prosterner devant @GretaThunberg cette enfant de 16 ans invitée à l’Assemblée devant la représentation nationale, je sors (encore?) du politiquement correct?».

 

 

 
Une députée LREM, Bénédicte Peyrol, a pris ses distances dimanche à l’égard de la visite de la jeune Suédoise. «Pourrait-on mettre autant à l’honneur les scientifiques, les personnes qui agissent depuis des années pour la planète. Utiliser le manichéisme du Bien contre le Mal est bien trop simple pour agir dans un monde complexe», a-t-elle tweeté.

 

 

Dans ses prises de position, ces députés démontrent  leur nullité, leur condescendance et même leur mépris de la jeunesse. Sans parler de leurs arrière-pensées en niant en fait les dégâts de l’environnement. Bien entendu la seule prise de conscience de l’enjeu environnemental ne suffit pas pour changer la donne mais c’est une voie de passage obligé pour ensuite articuler cette question avec les aspects technologiques, économiques et sociaux. Bien entendu ce n’est pas cette jeune fille qui est sans doute en capacité de répondre à la complexité de ces problématiques mais c’est plutôt rassurant de voir la jeunesse s’intéresser et se mobiliser autour de cet enjeu central pour l’avenir de l’humanité.

Référendum de Macron : un piège à cons

Référendum de Macron : un piège à cons

 C’est en substance ce que pense Noël Mamère du référendum qu’envisage très sérieusement Emmanuel Macron pour se sortir de cette crise des gilets jaunes. Pour Noël Mamère, comme pour beaucoup d’autre, s il s’agit évidemment d’une manœuvre politicienne qui consiste à poser des questions finalement assez accessoires par exemple nombre de députés, prise en compte du vote blanc ou encore référendum mais locaux) qui appellent  une réponse positive. Cela afin de redonner uen légitimité au  président de la république qui n’est soutenue que par environ 20 % de l’opinion publique. « Le président de la République est en train de présenter un joli petit leurre, qui s’appelle le référendum, aux ‘gilets jaunes’ qui manifestent de manière continue. Avec la perspective du référendum, certains se disent : ‘Enfin, il nous a compris’. Or, je ne suis pas sûr que le président de la République ait pris la mesure de la profondeur du ressentiment et de l’exigence démocratique et sociale qui est exprimée par les ‘gilets jaunes’, et bien au-delà », estime l’ancien député Europe Écologie-Les Verts. Noël Mamère considère que Macron cherche des rustines pour justifier l’orientation générale de sa politique. Bien entendu dans le référendum ne seront pas abordées les questions centrales relatives à la fiscalité, à l’injustice sociale ou encore au service public. Évidemment aucune question ne sera posée sur la question symbolique de l’impôt sur la fortune. Notons d’ailleurs que dans le grand débat ne figurent pas des questions aussi essentielles que l’emploi, l’Europe ou encore la politique industrielle ; trois enjeux pourtant majeurs qui conditionnent aussi le reste. Noël Mamère considère que le président de la république n’a pas pris  la mesure du mécontentement et n’a pas compris que son élection est due essentiellement au rejet de Marine Le Pen et ne constitue pas la majorité de ceux qui l’ont élu une adhésion à sa politique.   »En réalité, macro devrait changer complètement sa politique et signer un nouveau contrat avec les Français. Il n’a pas été élu pour son programme, mais pour faire front à Madame (Marine) Le Pen (qu’il a battue au second tour de la présidentielle, ndlr). Quand il nous dit qu’il continue ses réformes, une majorité de Français n’en veulent pas. »

 

Impôt à la source : piège à cons ?

Impôt à la source : piège à cons ?

 

Le gouvernement a donc décidé de mettre en œuvre à partir du 1er janvier 2019 l’impôt à la source. En apparence ce serait une  bonne réforme et ce serait même souhaité par les Français. Principal argument cela étale dans le temps le poids des prélèvements, second argument cela évite d’être imposé sur des revenus de référence passés alors que les revenus présents peuvent avoir diminué. Des arguments pertinents. Mais cette retenue à la source présente aussi de nombreux inconvénients. Cela n’aurait d’intérêt que dans le cadre d’une  grande réforme fiscale (en intégrant notamment la CSG ce qui élargirait l’assiette.). Le danger aussi  c’est que le patron tienne compte du revenu fiscal pour adapter le niveau des salaires entre salariés. Le danger c’est qu’on en profit pour augmenter discrètement l’impôt en le rendant plus indolore. Le danger c’est que cette réforme ne constitue en fait qu’un gadget et se limite à un prélèvement mensuel sans réforme fiscale. Une  réforme inutile puisque près de 70% des imposables sont déjà mensualisés. Selon la définition de l’Insee, le prélèvement à la source correspond à «un mode de recouvrement de l’impôt consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur, le plus souvent l’employeur ou le banquier, au moment du versement au contribuable des revenus sur lesquels porte l’impôt». Ainsi, plus aucun impôt ne serait prélevé une fois le salaire net touché. Qu’est-ce que cela change concrètement pour le particulier? Entre la dématérialisation, la feuille pré-remplie et la mensualisation, l’administration fiscale a déjà facilité la tâche au contribuable. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), les démarches pour le calcul de l’impôt dépendent de la complexité de l’impôt et non pas de son mode de paiement. 

 

Prélèvement à la source :nouvelle cathédrale administrative (et piège à cons) votée par l’Assemblée

Prélèvement à la source :nouvelle cathédrale administrative (et piège à cons)  votée par   l’Assemblée

L’Assemblée nationale a voté donné mardi les  modalités du prélèvement à la source en 2019. En clair, pour les salariés, ce sont les entreprises qui vont jouer le rôle de l’administration fiscale. Le prélèvement  à la source est en apparence une  mesure de simplification souhaitée par tous en tout cas ceux qui payant l‘impôt sur le revenu. En fait depuis la progression de la mensualisation cette mesure perd de son intérêt ( environ70%  sont mensualisés).La vérité c’est que le prélèvement à la source va constituer uen vraie martingale fiscale pour le gouvernement ( celui-ci  et les autres). D’abord on va pouvoir élargir l’assiette en fusionnant le moment venu l’ impôt sur le revenu et CSG. Tout le monde paiera le même impôt au lieu de 50% seulement de la population actuellement. Ensuite de façon discrète et indolore on va augmenter la fiscalité pour boucher tous les trous des déficits notamment sociaux. Et la France va pouvoir conserver pendant longtemps son record du monde de prélèvement obligatoire ! Second piège à cons pour les entreprises. Les entreprises déjà collecteur d’impôts vont le devenir encore davantage avec des échanges bureaucratiques insoupçonnés avec l’administration. En cause l’évolution de la situation des foyers fiscaux ( mariage, divorce, enfant, autres personne à charge  etc.). Il est clair par ailleurs que administration mettra des mois pour mettre à jour les dossiers fiscaux , ce qui jouera à la hausse comme à la baisse avec un nombre de régularisation incalculable . Les PME principaux employeurs en France ne sont évidemment pas équipées pour répondre à ces nouvelles contraintes administratives.  Mesure phare de la fin du quinquennat Hollande, la collecte de l’impôt au versement du salaire – et non plus un an après comme actuellement – devait initialement entrer en vigueur début 2018. Mais le gouvernement avait annoncé début juin son report, le temps de commander une série d’audits sur la « robustesse » du dispositif.

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