Archive pour le Tag 'conjoncturel'

A Total- Donges: « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

A Total- Donges:  « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

Officiellement la raffinerie de Donges va arrêter provisoirement sa production en raison de la baisse de la demande. Les syndicats se demandent s’il s’agit d’une immobilisation structurelle qui pourrait conduire à la fermeture définitive comme cela avait été le cas pour la raffinerie des Flandres, à Dunkerque (Nord), en 2010.

Ce lundi matin, 90% des salariés qui prenaient leur service ont répondu à l’appel à la grève reconductible .

Total, de son côté, justifie l’arrêt “pour les mois à venir” de la raffinerie de Donges par la “très forte dégradation des marges de raffinage” liée à la pandémie du Covid-19.

Cet arrêt “n’entraînera aucun chômage partiel”, insiste-t-on au sein du groupe, puisque les salariés “poursuivront la surveillance des unités” et “réaliseront des travaux d’inspection et de maintenance”.

Une nouvelle réunion extraordinaire du CSE doit se tenir le 10 décembre.

L’”arrêt conjoncturel”, poursuit la direction, ne remet pas non plus en cause le projet de modernisation de la raffinerie, un investissement de 450 millions d’euros.

La production d’électricité: un recul conjoncturel ou structurel ?

La production d’électricité: un recul conjoncturel ou structurel ?

Un recul de la production constatée en France en 2019. Une production en baisse en raison notamment de la légère diminution de la consommation (-0,5 %). La question est de savoir s’il s’agit  d’un repli conjoncturel lié par exemple aux tassements économiques, à l’hiver particulièrement doux ou à des éléments plus structurels attribués  aux économies d’énergie notamment au changement dans les modes de production et dans les comportements . L’évolution ne paraît pas suffisamment significative aujourd’hui pour en tirer des conclusions. La production d’électricité de la France a décliné l’an dernier, avec un recul du nucléaire et de l’hydraulique mais aussi du charbon, ce dernier point permettant avec l’essor des renouvelables de réduire les émissions de CO2, a indiqué mercredi RTE.

Avec 537,7 TWh produits en France l’an dernier, la France a vu sa production d’électricité reculer de 2% par rapport à 2018, indique le gestionnaire du réseau à haute tension (RTE)  dans son bilan annuel.

Ces éléments ont permis une baisse de 6% des émissions de CO2 liées au système électrique.  »Celles-ci se situent désormais à un niveau proche de celui de 2015, niveau le plus bas depuis cinq ans », note RTE.

« On voit bien l’impact de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables », a souligné Olivier Grabette, directeur général adjoint de RTE, lors d’une conférence téléphonique. Sans doute un commentaire pour verdir l’action de RTE. Rien n’indique en effet qu’il y ait un impact significatif de la transition énergétique à propos d’une baisse de consommation de seulement 0,5 % sans doute surtout liée à la faiblesse de la croissance ( 1.2% seulement en  2019)).

La consommation d’électricité (473 TWh) s’est de son côté érodée de 0,5% (chiffre corrigé de la météo), à son plus bas niveau depuis 10 ans, avec les efforts d’efficacité énergétique, le ralentissement de la croissance économique mais aussi les mouvements sociaux de fin d’année. Au final, la France continue de produire plus d’électricité qu’elle n’en consomme et demeure exportatrice nette vers ses voisins. Elle est ainsi restée le premier exportateur européen l’an dernier, selon RTE.

 




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