Archive pour le Tag 'Congrès'

Politique congrès EELV: tout sauf Sandrine Rousseau !

Congrès Europe écologie les Verts : tout sauf Sandrine Rousseau !

Les écolos d’Europe écologie les Verts prennent enfin conscience que la radicalité ridicule de certains de leurs membres condamne le parti à la marginalité.

Melissa Camara, la candidate de Sandrine Rousseau qui défend « une forme de radicalité, de rupture » obtient 13,54%, un score « décevant ».Selon des résultats partiels communiqués par la direction, l’élue d’opposition d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), qui était considérée comme la favorite et était notamment soutenue par l’ex secrétaire national Julien Bayou, a obtenu 46,97% des voix des adhérents recueillies sur sa motion « La Suite ». Le résultat définitif et le nombre de votants parmi les 11 000 adhérents du parti seront connus dimanche.

Ce choix de mettre en tête deux candidates plus pragmatiques que radicales, marque en effet un échec pour la députée Sandrine Rousseau, qui avait encore récemment accusé l’ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot de ne plus défendre « l’écologie de combat ».

Marine Tondelier a dénoncé à plusieurs reprises « le buzz » et « la twitterisation » de la vie politique, dans un tacle à peine voilée à Sandrine Rousseau. Ce qui faisait dire à Melissa Camara, que « chez les copains, j’ai l’impression que c’est ‘tout sauf Rousseau’ »

L’arriviste ultra gauchiste Sandrine Rousseau risquait de faire éclater EELV

Ce qui se passe chez EELV recouvre une évolution plus générale à gauche. La conquête du pouvoir ne se conçoit plus au centre mais aux extrêmes.

Le problème de l’extrémisme et de l’ultra gauchisme, c’est qu’il risque de faire éclater un parti écolo livré aussi aux ambitions personnelles ; cela d’autant plus que ce parti n’a pas de véritable colonne , ce qui autorise tous les excès . Notamment les excès de Sandrine Rousseau qui a fait de l’exhibitionnisme, de la provocation et du buzz permanent sa ligne politique. L’essentiel étend qu’on parle d’elle. Visiblement le congrès est en train de rectifier la fuite en avant gauchiste.

Congrès Europe écologie les Verts : tout sauf Sandrine Rousseau !

Congrès Europe écologie les Verts : tout sauf Sandrine Rousseau !

Les écolos d’Europe écologie les Verts prennent enfin conscience que la radicalité ridicule de certains de leurs membres condamne le parti à la marginalité.

Melissa Camara, la candidate de Sandrine Rousseau qui défend « une forme de radicalité, de rupture » obtient 13,54%, un score « décevant ».Selon des résultats partiels communiqués par la direction, l’élue d’opposition d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), qui était considérée comme la favorite et était notamment soutenue par l’ex secrétaire national Julien Bayou, a obtenu 46,97% des voix des adhérents recueillies sur sa motion « La Suite ». Le résultat définitif et le nombre de votants parmi les 11 000 adhérents du parti seront connus dimanche.

Ce choix de mettre en tête deux candidates plus pragmatiques que radicales, marque en effet un échec pour la députée Sandrine Rousseau, qui avait encore récemment accusé l’ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot de ne plus défendre « l’écologie de combat ».

Marine Tondelier a dénoncé à plusieurs reprises « le buzz » et « la twitterisation » de la vie politique, dans un tacle à peine voilée à Sandrine Rousseau. Ce qui faisait dire à Melissa Camara, que « chez les copains, j’ai l’impression que c’est ‘tout sauf Rousseau’ »

L’arriviste ultra gauchiste Sandrine Rousseau risquait de faire éclater EELV

Ce qui se passe chez EELV recouvre une évolution plus générale à gauche. La conquête du pouvoir ne se conçoit plus au centre mais aux extrêmes.

Le problème de l’extrémisme et de l’ultra gauchisme, c’est qu’il risque de faire éclater un parti écolo livré aussi aux ambitions personnelles ; cela d’autant plus que ce parti n’a pas de véritable colonne , ce qui autorise tous les excès . Notamment les excès de Sandrine Rousseau qui a fait de l’exhibitionnisme, de la provocation et du buzz permanent sa ligne politique. L’essentiel étend qu’on parle d’elle. Visiblement le congrès est en train de rectifier la fuite en avant gauchiste.

Congrès des républicains : le lâchage de Sarkozy

Congrès des républicains : le lâchage de Sarkozy

Non seulement Sarkozy ne participera pas au congrès des « Républicains » pour désigner le futur président mais il ne sera pas présent. Il est évident que Sarkozy a lâché depuis longtemps les Républicains dont beaucoup se taisent car ils lui sont redevables des postes obtenus. La vérité c’est que depuis le premier mandat de Macrn, Sarkozy a apporté officieusement son soutien à Macron.

En cause sans doute le manque de différence entre deux lignes idéologiques qui se caractérisent par le soutien aux grands intérêts financiers et de grandes déclarations assez inefficaces sur les sujets sociétaux.

Mais le vrai motif de Sarkozy s’explique surtout par toutes ces affaires qui collent à la patte de l’ancien président et dont il ne parvient pas à se débarrasser totalement. Du coup, Sarkozy ne peut se permettre le luxe d’une distance et même d’une opposition à Macron. En clair Sarkozy lâche son ancien parti pour des raisons plus personnelles que politiques.

« Bruno Retailleau pense que le parti ne peut retrouver du vent dans les voiles qu’à condition qu’il se libère de ses tutelles, explique un de ses soutiens. La petite phrase de Sarkozy a simplement déclenché quelque chose qui aurait de toute façon eu lieu. Sarkozy ne peut pas vouloir désigner le Premier ministre de Macron, appeler à voter pour des candidats de la majorité aux législatives et continuer à exiger qu’on se courbe ».

Qu’importe : « Les sarkozystes ne veulent pas mettre d’huile sur le feu », tempère le maire (LR) de La Baule, Franck Louvrier, avant de glisser : « c’est quand même une drôle de façon de vouloir rassembler. Quand on postule à la présidence, on cherche à créer l’unité, et à respecter l’histoire du mouvement ».
Chez les amis de l’ancien président, on en est convaincu : en s’en prenant à la figure tutélaire de la droite, même critiquée pour son rapprochement avec Emmanuel Macron, Retailleau a fait une erreur stratégique qui lui coûtera cher. Reste que, comme le constate un élu LR, « il y a cinq ans, personne ne se serait risqué à polémiquer avec Sarkozy ». Depuis l’ex-patron de la droite a désarçonné y compris ses plus grands fans. Leur retenue marque la fin d’une époque, celle où ils imposaient leur loi à la droite.

Présidentielle : Xavier Bertrand se soumet au congrès des « Républicains »

Présidentielle : Xavier Bertrand se soumet  au congrès des  « Républicains »

 

 

Xavier Bertrand et les républicains ont choisi d’éviter le désastre complet qui aurait consisté pour le parti à présenter de candidats de la même famille. Par contre les républicains n’ont pas forcément évité une nouvelle défaite. Ils sont désormais affrontés non seulement à une concurrence avec Emmanuel macro mais aussi avec Zemmour qui influence certains républicains (30 % des électeurs de Fillon seraient prêts à voter pour Zemmour).

 

Contrairement à tout ce qu’il avait dit jusqu’à leur Xavier Bertrand se soumettra bien à la décision du parti politique qui était le sien. Paradoxe de candidats de ce parti à savoir Xavier Bertrand et Valérie Pécresse seront candidats à la candidature dans un parti qu’ils ont quitté.

« Oui je participerai à ce congrès », a indiqué Xavier Bertrand sur le plateau de TF1, remerciant les Républicains « d’avoir écarté la primaire ». « Ce congrès, c’est la seule façon d’avoir le plus vite possible un seul candidat de la droite et du centre. J’ai deux certitudes : divisés, on est sûrs de perdre, rassemblés on peut gagner. Et je veux gagner. Je veux gagner pour le peuple de la droite et du centre, mais aussi pour l’ensemble des Français », a développé le président des Hauts-de-France. Le candidat s’est défendu d’avoir changé d’avis indiquant « le choix de la facilité (aurait été de) faire cavalier seul ». Un changement toutefois de posture indiscutable, Xavier Bertrand qui voulait se mettre en dehors des parties est bien contraint de réintégrer les Républicains.

 

 

À LIRE AUSSIPrésidentielle: à droite, la proposition de Xavier Bertrand fait flop

Ces dernières semaines, le candidat qui prônait « un congrès de rassemblement plutôt que d’affrontement » a senti monter la pression des élus, des électeurs comme des militants lui intimant de ne pas faire cavalier seul. Au risque d’annihiler toute chance de victoire de la droite en avril prochain. « S’il ne décidait pas de participer au congrès, il ne pourrait pas être le candidat de notre formation politique », avait clairement prévenu Gérard Larcher, le président du Sénat, le 11 octobre sur Europe 1. De quoi annoncer la couleur : sans participation au congrès du 4 décembre, le parti ne pouvait pas le suivre.

2022-Bertrand favori au congrès des  » Républicains ».

2022-Bertrand favori au congrès des  » Républicains ». 

 

Une enquête diffusée dans le Parisien avait déjà montré que Xavier Bertrand avait la meilleure cote de popularité parmi les sympathisants des républicains. Xavier Bertrand est considéré par 78 % de cette population comme le meilleur candidat pour s e qualifier au  second tour. Valérie Pécresse obtient 65 % et Michel Barnier 35 %. « Quel que soit l’adversaire testé, Xavier Bertrand est nettement le meilleur candidat républicain d’après Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop.

Xavier Bertrand devance, ses rivaux de droite : 58 points devant Pécresse face à Jean-Luc Mélenchon, 48 face à Anne Hidalgo, 53 face au candidat écologiste, 55 face à Emmanuel Macron, 59 face à Marine Le Pen et 56 face à Éric Zemmour. Cette large avance au sein de sa famille politique se vérifie également dans les segments électoraux traditionnels de la droite : Bertrand « surperforme », selon Dabi, chez les retraités et les personnes âgées, les chefs d’entreprise, les cadres supérieurs et les commerçants.

Pour sa part, chez les sympathisants LR, la présidente de la Région Île-de-France devance Michel ­Barnier, quoique de façon nettement moins spectaculaire (entre 1 et 7 points d’écart seulement) face à Anne Hidalgo, au candidat écologiste et à Marine Le Pen. Mais pas contre Jean-Luc Mélenchon (face auquel l’ex-commissaire européen se situe 11 points devant Pécresse), Emmanuel Macron (3 points) et Éric Zemmour (8 points). « C’est peut-être le signal faible d’un doute sur la volonté de Valérie Pécresse d’aller au bout », postule Dabi. Et, aussi, de l’estime dont jouit auprès des sympathisants de droite Michel Barnier, désormais positionné comme le troisième homme de cette compétition interne.

Une réserve de taille toutefois en l’état des sondages actuels Bertrand ne serait pas à même de l’emporter face à Emmanuel Macron, pour 55 % des Français, et encore moins Valérie Pécresse. Des sondages cependant à relativiser dans la mesure où l’expérience démontre que des sondages à sept mois d’une élection peuvent être largement contredits au moment de l’échéance électorale.

Méthodologie

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 23 au 24 septembre 2021.

Bertrand favori au congrès des « Républicains. »

Bertrand favori au congrès des « Républicains. »

 

Une enquête diffusée dans le Parisien avait déjà montré que Xavier Bertrand avait la meilleure cote de popularité parmi les sympathisants des républicains. Xavier Bertrand est considéré par 78 % de cette population comme le meilleur candidat pour s e qualifier au  second tour. Valérie Pécresse obtient 65 % et Michel Barnier 35 %. « Quel que soit l’adversaire testé, Xavier Bertrand est nettement le meilleur candidat républicain d’après Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop.

Xavier Bertrand devance, ses rivaux de droite : 58 points devant Pécresse face à Jean-Luc Mélenchon, 48 face à Anne Hidalgo, 53 face au candidat écologiste, 55 face à Emmanuel Macron, 59 face à Marine Le Pen et 56 face à Éric Zemmour. Cette large avance au sein de sa famille politique se vérifie également dans les segments électoraux traditionnels de la droite : Bertrand « surperforme », selon Dabi, chez les retraités et les personnes âgées, les chefs d’entreprise, les cadres supérieurs et les commerçants.

Pour sa part, chez les sympathisants LR, la présidente de la Région Île-de-France devance Michel ­Barnier, quoique de façon nettement moins spectaculaire (entre 1 et 7 points d’écart seulement) face à Anne Hidalgo, au candidat écologiste et à Marine Le Pen. Mais pas contre Jean-Luc Mélenchon (face auquel l’ex-commissaire européen se situe 11 points devant Pécresse), Emmanuel Macron (3 points) et Éric Zemmour (8 points). « C’est peut-être le signal faible d’un doute sur la volonté de Valérie Pécresse d’aller au bout », postule Dabi. Et, aussi, de l’estime dont jouit auprès des sympathisants de droite Michel Barnier, désormais positionné comme le troisième homme de cette compétition interne.

Une réserve de taille toutefois en l’état des sondages actuels Bertrand ne serait pas à même de l’emporter face à Emmanuel Macron, pour 55 % des Français, et encore moins Valérie Pécresse. Des sondages cependant à relativiser dans la mesure où l’expérience démontre que des sondages à sept mois d’une élection peuvent être largement contredits au moment de l’échéance électorale.

Méthodologie

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 23 au 24 septembre 2021.

Congrès des jeunes avec Macron : pas un mot dans la presse

Congrès des jeunes avec Macron : pas un mot dans la presse

Aucun organe de presse n’a rendu compte de cette fameuse journée de rencontre nationale des jeunes avec Macron. Pas étonnant,  400 jeunes étaient attendus, en fait ils étaient beaucoup moins nombreux et surtout n’avaient strictement rien à dire. Encore pire que leurs aînés choisis au hasard sur Internet, ils ne représententaucune force politique, aucun projet, aucune dynamique. Bref des apprentis opportunistes comme leurs aînés qui disparaîtront sans doute pour la plupart après 2022.

« Une semaine après ces scrutins locaux, nous sommes déjà en ordre de marche sans attendre la rentrée de septembre », déclare  Ambroise Méjean, délégué général des JAM.

Ce week-end sera l’occasion de rappeler quelques idées portées par les JAM et non retenues par La République en marche comme la légalisation du cannabis !

 

Preuve de l’intérêt du parti en marche pour son mouvement de jeunesse, le secrétaire général Stanislas Guerrini a simplement envoyé une vidéo de soutien .

Le monarque Macron refuse de se rendre au congrès des maires

Le monarque Macron refuse de se rendre au congrès des maires

Sur Franceinfo André Laignel, le premier vice-président de l’Association des maires de France (AMF) dénonce l’injure faite au congrès des maires par le refus de Macron d’y participer

 

Franceinfo : Emmanuel Macron ne viendra pas au congrès des maires de France. Comment le prenez-vous ?

André Laignel : Si c’est confirmé, puisqu’officiellement nous n’avons pas reçu de courrier répondant à notre invitation, ce serait une bien mauvaise manière. Mais ce n’est pas la première. Nous avons entendu expliquer en permanence que les élus locaux étaient trop nombreux, dépensiers, inefficaces et même, c’est une antienne du président de la République, clientélistes. Ce qui est reçu par les élus comme une véritable injure. Il y a ce mépris qui touche au plus profond d’eux-mêmes les élus. Ils sont à 90% totalement bénévoles, dévoué à leur commune.

Emmanuel Macron invitera les maires à l’Élysée. C’est symbolique ?

C’est un extraordinaire pied de nez à la décentralisation. Voilà que le lieu de la décentralisation serait l’Élysée, c’est à dire le lieu de l’hyper concentration. C’est un non-sens et cela sera ressenti très durement, très négativement, par l’ensemble des maires de France.

Un maire sur deux ne souhaite pas se représenter aux municipales de 2020. Vous comprenez pourquoi ?

Il y a de nombreuses raisons. Il y a la baisse de moyens considérable pour les communes. Il y a les exigences de nos concitoyens, souvent légitimes, mais auxquelles les élus ne sont plus capables de répondre. Il y a une forme de dédain, parfois de mépris à l’égard des élus locaux qui les blessent profondément. Et il y a la difficulté de la tâche qui s’est accrue. L’administration est de plus en plus complexe et prégnante.

Est-ce que le mouvement des gilets jaunes n’est pas poussé par les maires des petites communes ?

Qu’il y ait des maires qui s’engagent dans ce mouvement, c’est la réalité, comme s’engagent de nombreux citoyens. Mais ce n’est pas un mouvement des maires, bien évidemment. Mais c’est le signe d’un ras le bol général, d’une démocratie qui entre en déliquescence. Il est urgent de réagir, de redonner à la proximité, c’est-à-dire aux communes, la capacité de répondre aux attentes des citoyens. La démocratie locale, c’est ce qui permet le vivre ensemble. Battons-nous pour que ce vivre ensemble continue à être au cœur de la République. C’est à cela que nous nous engageons.

Congrès : Macron prend Mélenchon à contrepied

Congrès : Macron prend Mélenchon à contrepied

 

Macon prend Mélenchon à contrepied en proposant lui aussi d’avoir la possibilité de répondre directement aux députés lors des séances en congrès. Jusque là en effet, le président ne pouvait pas répondre. C’était un reproche des Insoumis et d’autres. Les élus de LREM sont eux aussi pris à contrepieds puisqu’ils s’étaient opposés à cette présence du président pendant les débats parlementaires. Il faut bien convenir que toute l’opposition est prise à revers car cette orientation présidentialise encore plus le régime déjà très monarchique de Macron. Un président qui joue le rôle de monarque républicain mais désormais aussi celui de premier ministre et même de ministre quand il traite par exemple des mesures d’application de ses orientations.  L’année prochaine, Emmanuel Macron pourrait bien rester dans la salle pour «écouter» l’opposition et lui «répondre». «J’ai demandé au gouvernement de déposer dès cette semaine un amendement au projet de loi constitutionnel, qui permettra que lors du prochain Congrès je puisse rester, non seulement pour vous écouter, mais aussi pour pouvoir vous répondre», a déclaré le chef de l’État, alors que la révision constitutionnelle est examinée dès ce mardi en première lecture à l’Assemblée. Le président de la République veut ainsi répondre «aux pires reproches» adressés «à cette procédure». Des députés, parmi lesquels des élus de la France Insoumise (LFI), ont en effet choisi de boycotter ce rendez-vous, un exercice jugé «autocratique, monarchique».  «Ce serait remettre en cause le fait que [le président] n’est pas responsable devant le Parlement», avait pourtant  estimé Richard Ferrand, président du groupe LaREM à l’Assemblée, rapporteur général du texte et proche d’Emmanuel Macron qui ne rechignera pas à manger un nouveau chapeau.

Congrès Versailles : mauvais lieu, mauvais moment et mauvais thème

Congrès Versailles : mauvais lieu, mauvais moment et mauvais thème

 

Les institutions prévoient que le président puisse parler devant le Parlement réuni en congrès (Sénat plus assemblée nationale) à fin de rendre compte de sa politique. Un rituel déjà désuet puisqu’il n’est pas prévu qu’un débat ait lieu suite à cette intervention en présence du chef de l’État. La cohérence voudrait qu’on écoute d’abord le point de vue des parlementaires, leurs critiques éventuelles avant que le chef d’État ne s’exprime. C’est le processus adopté dans toutes les organisations un peu démocratique mais pas pour ce congrès qui entretient le rituel désuet d’une certaine monarchie. La plus grande critique qui peut être adressée au président c’est de réunir ce congrès à Versailles symbole suprême de la monarchie et du fossé qui sépare les citoyens de la cour des dirigeants. Il y avait bien d’autres lieux à Paris pour organiser cette petite sauterie au cout par ailleurs exorbitant d’environ 400 000 €. Deuxième point,  On ne peut pas dire que le début des vacances estivales soit le meilleur période  pour diffuser la parole présidentielle. Beaucoup de Français dans le moment présent pensent  à profiter du beau temps, ils seront sans doute plus intéressés par la du monde de foot que par une allocution présidentielle portant notamment sur des aspects institutionnels bien peu mobilisateurs. Macron parlera nécessairement de la modification de la constitution qui ne peut être modifiée sans l’aval du congrès (ou par référendum). Les Français ne sont pas en désaccord avec la réduction du nombre de parlementaires mais pour les autres modifications, c’est un peu du chinois et ce n’est sans doute pas la priorité du moment. Du coup Macron devra rééquilibrer son discours en justifiant sa politique économique et en annonçant sans doute un rééquilibrage social. On peut penser qu’il parlera de pauvreté, sujet qui a fait l’objet d’un rapport dont la diffusion a été reportée. Mais un discours sur la pauvreté sera insuffisant pour témoigner de la volonté du gouvernement d’un véritable  rééquilibrage social. Or ce sont  les sujets majeurs de la période qui plombent  macro et son gouvernement dans les sondages. D’une certaine manière, si macro voulait être entendue, c’est à peu près le seul thème qu’il devrait développer tellement maintenant son image de président des riches lui colle à la peau non sans raison. Le discours intervient en effet alors que la popularité d’Emmanuel Macron chute dans les sondages. La cote du président de la République a perdu six points en juillet par rapport au mois de juin, selon le dernier baromètre de confiance d’Elabe pour les Echos et Radio Classique. Près des trois quarts des Français lui reprochent également d’être un “Président des riches”, selon un sondage Odoxa pour Franceinfo et Le Figaro réalisé les 4 et 5 juillet, une critique régulièrement reprise par l’opposition et renouvelée avec sa décision de reporter la présentation de son plan pour la pauvreté, prévue pour début juillet, à la rentrée. Des voix s’élèvent désormais au sein de son propre parti pour réclamer une politique plus sociale. “J’en appelle à un rééquilibrage de la politique menée depuis un an, en faveur d’une politique sociale plus affirmée et attendue”, a écrit le député LaREM Frédéric Barbier dans une tribune du Monde publiée samedi. “La parole et les intentions ne suffisent plus. Elles doivent laisser place à des actes concrets”, dit-il. “Il manque pour l’instant une véritable colonne vertébrale à un projet social mobilisateur, fédérateur, transformateur pour notre pays”.

Congrès : encore des boycotts y compris de LREM

Congrès : encore des boycotts y compris de LREM

 

 Les insoumis seront absents, Hamon aussi,  les élus LR seront présents dans leur majorité à Versailles. Pour autant, l’opposition n’entend pas applaudir des deux mains l’organisation de ce rendez-vous déplorant «la déconsidération d’Emmanuel Macron pour le Parlement». Si le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, et le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, seront aussi présents tous les deux pour répondre à Emmanuel Macron dans la foulée du discours, ils ne participeront pas au déjeuner organisé par le chef de l’État avant son discours à Versailles. Outre les deux présidents de groupe LR, les membres LR du bureau de l’Assemblée nationale, les députés Éric Ciotti (questeur), Annie Genevard (vice-président) et Marc Le Fur (vice-président) ne viendront pas non plus au déjeuner. Les élus LR «ne souhaitent pas servir de faire valoir à un Président de la République qui n’a jamais manifesté la moindre considération pour l’opposition parlementaire», explique Christian Jacob au Figaro. A noter aussi l’absence dans les rangs de LREM dont un député s’interroge aussi »

«  Je m’interroge un peu sur cette façon de communiquer. D’autant plus que cela coûte extrêmement cher. On parle toute de même de 400 000 euros…. Le Président s’exprime régulièrement, on l’entend régulièrement, il fait passer des messages régulièrement. Je ne comprends pas trop l’utilité de ce Congrès. Sur un certain nombre de points, je ne suis pas d’accord avec le Président – par exemple sur certains points de la réforme constitutionnelle. Ce n’est pas nouveau. Je ne l’étais pas non plus tout le temps avec François Hollande. Un parlementaire est un homme libre. Mais ce n’est pas par désaccord politique que je n’y vais pas, c’est simplement que je pense que ce n’est pas utile. Si j’avais été à Paris, j’y serais allé. Mais comme je n’y suis pas, je ne vois pas l’intérêt d’y aller exprès.

 

Congrès du 9 juillet : le boycott s’élargit

Congrès du 9 juillet : le boycott s’élargit

Comme l’année dernière, les députés de la France insoumise ne se déplaceront pas à Versailles. «Le monarque Emmanuel Macron recevra de nouveau les représentants du peuple à Versailles. Ils auront le droit d’écouter sa majesté et de lui répondre une fois qu’il sera parti. Ce nouveau monde a tout de l’ancien régime et rien de la République. Ce sera sans nous», a fustigé mardi sur Twitter le député LFI Éric Coquerel, quelques minutes après la décision de son groupe de s’abstenir. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, la déclaration du Président devant le Congrès peut en effet «donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait pas l’objet d’un vote». «Pourquoi écouterions-nous un discours auquel nous ne pouvons pas répondre?», a interrogé le député LFI Adrien Quatennens mercredi sur Europe 1. «Vous avez un président de la République qui convoque le Parlement, qui va parler, et qui ensuite s’en ira et à qui nous ne pourrons pas répondre», a déploré l’élu LFI du Nord.  Déjà absente l’année dernière, la sénatrice écologiste Esther Benbassa a annoncé sur Twitter qu’elle ne se rendrait pas non plus au Congrès lundi prochain. «Je ne réponds pas aux convocations d’un prince n’ayant pour ambition que d’humilier le Parlement», a-t-elle expliqué, en référence au projet de réforme constitutionnelle. L’opposition voit dans le texte du gouvernement un affaiblissement du rôle du Parlement par rapport à l’exécutif. La sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann devrait emboîter le pas à l’écologiste. Comme l’année dernière également, le député Nouvelle Gauche, Régis Juanico – qui a dernièrement rejoint le mouvement Générations de Benoît Hamon – a indiqué qu’il ne ferait pas, lui non plus, «partie de l’auditoire». «On ne convoque pas le Congrès par convenance personnelle pour en faire un rituel par ailleurs fort coûteux pour les finances publiques», a-t-il estimé. Les deux députés LR, Pierre Cordier et Julien Dive, qui avaient déjà boudé le Congrès l’année dernière, ont également expliqué dans un communiqué de presse qu’ils renouvelleraient leur absence. «Nous estimons que ces réunions doivent être réservées à des situations exceptionnelles, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui», ont-ils indiqué, prétextant eux aussi le coût important d’un tel événement.

Congrès Versailles : le monarque boycotté par LFI

Congrès Versailles : le monarque boycotté par LFI

 

 

La réunion en congrès du parlement est bien entendu une énième opération de com. pour mettre Macron dans la lumière. Première remarque pourquoi à Versailles symbole d’une  monarchie qui ne change pas grand-chose quand elle devient républicaine (les énarques ont remplacé les anciens courtisans et la haute finance la bourgeoisie). Seconde observation, ces symboles de monarchie réhabilitée commence à souler nombre de citoyens qui attendaient un chef d’Etat ouvert et moderne et hérite en fait d’un dirigeant  finalement assez rétro, arrogant et qui s’enivre de son propre parfum. Tout ce cérémonial est complètement désuet ; d’abord la réunion d’un congrès n’est pas utile ; ensuite il pourra t se tenir à Paris et non dans le temple de la monarchie. Il sera surement encore question de la réforme de la constitution comme si c’était la préoccupation majeure dans un environnement où la croissance est menacée notamment par l’environnement géopolitique.  “Le monarque Emmanuel Macron recevra de nouveau les représentants du peuple à Versailles. Ils auront le droit d’écouter sa majesté et de lui répondre une fois qu’il sera parti. Ce nouveau monde a tout de l’ancien régime et rien de la République. Ce sera sans nous”, peut-on lire sur le compte Twitter du député LFI Eric Coquerel. Le discours présidentiel de Versailles sera suivi, après le départ du chef de l’Etat, d’un débat sans vote du Parlement.

Congrès CFDT : Laurent Berger renforcé

Congrès  CFDT : Laurent Berger renforcé

 

83,36% ont approuvé le rapport d’activités de Laurent Berger pour les quatre dernières années du mandat du secrétaire général. Certains d’entre eux se sont toutefois montrés critiques vis-à-vis de sa méthode, la jugeant peu efficace face aux réformes sociales d’Emmanuel Macron qui amoindrissent, selon eux, les droits des travailleurs (les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, de la formation professionnelle ou encore de la Fonction publique). Le dirigeant de la CFDT, qui a refusé de manifester aux côtés de la CGT à l’automne dernier pour dénoncer les ordonnances modifiant le Code du travail, a défendu sa ligne de conduite, estimant avoir obtenu des concessions. “A la CFDT, nous exerçons une combativité qui est celle attachée à la recherche de résultats concrets pour les travailleurs”, a-t-il déclaré devant quelque 1.750 délégués syndicaux avant le vote. Reprenant une expression qui avait marqué le monde social en novembre dernier, il ajoute que “le syndicalisme est mortel”. Il est “mortel quand il se limite à dénoncer”, “quand il montre son impuissance et s’enferme dans la spirale d’une radicalité stérile”, “quand il confond son combat avec un combat politique”. “Mais pas le nôtre”, précise-t-il. “Pas le nôtre si nous savons évoluer pour faire face aux défis de notre temps”. Il admet que “dans le contexte actuel”, la centrale devra “réfléchir et expérimenter” d’autre formes d’action pour exprimer ses désaccords, charge qui incombera au nouveau bureau national élu jeudi. Ce bureau doit également renouveler son mandat. Le “gouvernement ne pourra pas continuer quatre ans sur la même ligne”, ajoute-t-il pour rassurer ses militants. “Il n’y aura pas de transformation en profondeur de la société contre ses acteurs, sans ceux qui mettent en œuvre les réformes”.

Steve Bannon, le facho, invité au congrès du FN ;

Steve Bannon, le facho, invité au congrès du FN ;  

Le symbole du nationalisme blanc, ancien conseiller de Trump sera la vedette au congrès du FN. L’extrémiste de droite que même Trump a dû renvoyer à cause de ses excès sera donc l’invité très médiatisé de Marine Le Pen. Une contradiction dans la mesure où précisément Marne Le Pen veut accentuer la dédiabolisation du parti avec notamment un nom qui fait moins peur et donc une vitrine davantage présentable. La preuve sans doute que Marine ne sait plus très bien quelle ligne adopter ni sur le plan idéologique en général, ni sur le plan économique par exemple sur l’Europe. L’ultraconservateur Steve Bannon, ex-stratège en chef du président Donald Trump tombé en disgrâce, doit intervenir samedi lors du congrès du Front national à Lille, a annoncé sur Twitter le vice-président du FN Louis Aliot. “Bienvenue à Steve Bannon qui vient s’adresser demain à notre Congrès FN 2018 et rencontrer MLP [NDLR - la présidente du FN, Marine Le Pen]. Les peuples se réveillent et reprennent leur destin en main”, a écrit Louis Aliot sur son compte Twitter. Ancien président du site d’information conservateur Breitbart News, Steve Bannon, proche de l’extrême droite, a été renvoyé en août dernier par Donald Trump de son poste de conseiller stratégique. Steve Bannon “incarne le rejet de l’establishment, dont l’un des pires symboles est l’UE de Bruxelles. Il a compris comme Trump, Matteo Salvini [patron de la Ligue, en Italie], la volonté des peuples de reprendre leur destin”, a estimé Louis Aliot dans un autre tweet. Un Louis Alliot à l’image du FN , pathétique dans sa volonté de rendre son parti présentable tout en défendant l’indéfendable. La preuve que FN depuis le départ de Philippot ne sait plus très bien où il se trouve. Pour Marine Le Pen, la venue de Banon permet de contrebalancer l’écho donné à l’intervention de sa nièce Marion maréchal le Pen et de montrer qu’elle aussi adhère à l’hyper trumpisme. Pas vraiment

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