Archive pour le Tag 'congé'

Crise démographique: revoir le congé parental

Crise démographique: revoir le  congé parental 

La réforme sur le congé parental était à l’agenda du gouvernement Attal et gagnerait, selon le mouvement Les Voies, à figurer parmi les priorités de la prochaine équipe gouvernementale. Par le mouvement Les Voies (*) dans la Tribune

. L’INSEE a recensé une baisse de 7,6% des naissances en France au mois de juin par rapport à l’année dernière. L’année 2023 était pourtant déjà la pire année depuis 1945. Les chiffres ne cessent de le confirmer : la France s’enfonce dans une crise démographique profonde et durable. Un déclin de la natalité qui représente une menace existentielle pour notre modèle social, l’activité économique et le financement de nos services publics. Le nombre d’actifs cotisant pour chaque retraité ne cesse de diminuer, passant de plus de 4 au début des années 1960, à 2,6 en 1990, puis à 1,67 aujourd’hui. Pour faire face à cette situation, l’exécutif avait annoncé en début d’année un grand plan de lutte contre l’infertilité et la création d’un nouveau « congé de naissance ». Une intention louable, mais dont l’efficacité dépendra, le cas échéant, du niveau d’ambition de la réforme.

De plus en plus de couples, souvent en raison de contraintes économiques, choisissent de retarder ou de renoncer à avoir un enfant. Le défi de la natalité se révèle un angle mort de la crise du pouvoir d’achat. Si je suis inquiet pour ma fin de mois, comment me projeter sur le long terme avec un projet d’enfant ? Loin des débats idéologiques, l’enjeu se révèle avant tout pragmatique. Pour répondre à l’urgence démographique et faire progresser l’égalité femmes-hommes, il sera fondamental que les politiques publiques évoluent en profondeur.

C’est ce que visait le congé parental instauré en 1977. Initialement réservé aux mères, il a été élargi aux pères pour promouvoir l’égalité dans l’éducation des enfants et le monde du travail. Le nombre de bénéficiaires a toutefois chuté de 500 000 en 2013 à 246 000 en 2020, avec moins de 1 % de pères concernés. Ce congé pourrait bientôt être remplacé par un nouveau congé de naissance, maintes fois annoncé par le Président Emmanuel Macron et qui se fait attendre. Pour concevoir une réforme réellement efficace, inspirons-nous des modèles attractifs et performants mis en place par nos voisins européens.

En Suède, le congé parental constitue l’un des modèles les plus ambitieux d’Europe. Chaque parent dispose de 480 jours à partager, dont 90 jours non transférables par parent, indemnisés au même titre qu’un arrêt maladie. Grâce à cette politique, 82 % des pères d’enfants nés en 2017 ont utilisé leur allocation, contre seulement 46 % en 1994. Nous pourrions imaginer que ce modèle soit incompatible avec les cultures plus latines. Pourtant l’Espagne est devenue en janvier 2021 le premier pays au monde à instaurer un congé parental strictement égalitaire : 16 semaines pour chaque parent, rémunérées à 100 %, non transférables et obligatoires durant les 6 semaines suivant la naissance de l’enfant. Ces mesures rassurent et diffèrent l’engagement financier important que constituent les frais de garde de l’enfant. De plus, et c’est notable, elles en limitent la durée.

Si certains jugent une telle politique coûteuse pour les finances publiques, ses bénéfices économiques et sociaux à long terme seraient largement supérieurs. Par ailleurs, une étude menée par la Commission européenne a démontré que l’utilisation du congé parental par les pères améliore la participation des femmes au marché du travail, réduit les inégalités salariales, équilibre les temps de vie et favorise le développement des enfants. En facilitant l’implication des pères, ces politiques contribuent à créer un environnement plus favorable à la parentalité. Ce potentiel impact démographique, si cher à Emmanuel Macron, façonnera-t-il le futur congé de naissance ? Nous appelons le prochain gouvernement à agir avec célérité pour restaurer la confiance des Français dans l’avenir. Le défi est à la hauteur des enjeux.

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* Les signataires : Amandine Rogeon, Présidente du mouvement Les Voies ; Antoine Glasser ; Etienne Dubanchet ; Alexandra Laffitte ; Cécile Batard ; Grégory Bozonnet ; Paul Duclercq ; Victoire Bath ; Hélène Pied…

Macron à la télé une seule vraie nouveauté: Le congé de naissance

Macron à la télé une seule vraie nouveauté: Le congé de naissance

La seule vraie nouveauté dans le récent exercice de bavardage de Macron à la télé concerne la création d’un congé parental de naissance. Une proposition qui pourrait s’inscrire d’après lui dans un grand plan de lutte contre le fléau de la fertilité qui reste pour le moins pour l’instant complètement flou.

Comme d’habitude, Macron a flirté avec tous les sujets qui sont évoqués dans les enquêtes d’opinion et à chaque fois il y a répondu avec des mesures très superficielles voire anecdotiques.

Le sujet de la démographie est effectivement celui qui inscrit le pays dans un déclassement progressif inéluctable et aurait évidemment mérité un développement autrement plus étoffé et des orientations plus précises et plus concrètes.

C’est un peu le même vague constaté sur d’autres sujets comme par exemple le réarmement civique avec l’apprentissage du chant de la marseillaise et peut-être vers 2026 ou à la saint-glinglin ou même pas du tout la tenu unique pour les élèves. Sans parler du réarmement judiciaire à peine évoquée pour ne pas fâcher la jeunesse.

Ces commentaires du chef de l’Etat sont intervenus après que l’Insee a publié plus tôt dans la journée son bilan démographique annuel qui montre que le niveau de naissances l’an dernier en France a été le plus faible depuis 1946.

« La France sera plus forte aussi par la relance de sa natalité », a dit Emmanuel Macron lors d’une grande conférence de presse organisée à l’Elysée, devant environ 200 journalistes, durant laquelle il a évoqué un éventail de sujets.

« Un grand plan de lutte contre le fléau de l’infertilité sera lancé », a-t-il fait savoir, sans davantage de précisions.

« Un nouveau congé de naissance, mieux rémunéré, permettra aux deux parents d’être présents au côté de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent », a-t-il déclaré aussi.

Le congé paternité : de 14 à 28 jours …..et obligatoire !

Le congé paternité : de 14 à 28 jours …..et obligatoire !

On peut évidemment comprendre l’allongement de la durée du congé de paternité va passer de 14 à 28 jours par contre on peut s’étonner qu’ il puisse être obligatoire.Le parent ne pourra pas y renoncer ni se le voir refuser par son employeur. Mais la durée de cette part obligatoire doit encore faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, indique l’Elysée.

Républicains : L’ex-ministre Dominique Bussereau se met en congé

Républicains : L’ex-ministre Dominique Bussereau se met en congé

 

Une nouvelle défection de poids chez les Républicains avec la décision de l’ex ministre Dominique Bussereau qui avait déjà déclaré qu’il ne se retrouvait pas dans la ligne conservatrice, antilibéral et anti européenne de Wauquiez. Mais c’est un départ qui compte car Dominique Bussereau est d’un proche de Jean-Pierre Raffarin et de toute l’aile moderniste des Républicains. Il est clair que pour  les élections européennes Vauquiez  tiendra absolument à se démarquer de Macron risquant de renforcer encore la distance prise par les Républicains vis-à-vis de l’Europe, vis-à-vis du libéralisme aussi bien économique. D’une certaine manière, ce n’est pas une surprise, il y a longtemps que le libéral européen Dominique Bussereau, ancien ministre, proche de Jean-Pierre Raffarin et d’Alain Juppé, avait pros ses distances. Il ne renouvellera donc  pas sa carte d’adhérent chez Les Républicains. « J’ai décidé de prendre de la distance avec la politique partisane. » Dominique Bussereau ancien membre du gouvernement sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy annonce au JDD qu’il se met en congé des Républicains en ne renouvelant pas sa carte d’adhérent. Proche d’Alain Juppé et de Jean-Pierre Raffarin, il se distingue de la ligne de Laurent Wauquiez qui a pris la tête du parti début décembre. L’ancien député de la Charente-Maritime dénonce « les propos tenus par certains porte-parole des Républicains » qui « pourraient être ceux du FN ». Il expose aussi ses divergences sur l’Europe avec la nouvelle direction du parti. Dominique Bussereau annonce que sa décision « n’est pas la même que Xavier Bertrand » et qu’il pourrait mettre un terme à son congé au moment des élections européennes « en fonction du choix de ses candidats et des idées qu’ils porteront ». Si cela ne lui convient pas, il envisagera alors un « départ définitif ». En attendant, il annonce ne pas vouloir rejoindre un autre parti et qu’il se consacrera « à d’autres combats ». Dominique Bussereau est président du Conseil départemental de la Charente-Maritime et président de l’Assemblée des départements de France.

 

Affaire Tapie : Christine Lagarde en congé du FMI

Affaire Tapie : Christine Lagarde en congé du FMI

Pendant le procès de Christine Lagarde, il y aura vacance de la direction. La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, se mettra en congé du FMI pendant son procès sur son rôle dans l’arbitrage Tapie en décembre à Paris  mais continuera à répondre aux urgences, dit-elle dans L’Obs. Christine Lagarde n’a cependant pas à trop s’inquiéter car elle passera devant une juridiction d’exception composée spécialement pour les anciens ministres,  la cour de justice de la république composée notamment de responsables politiques qui s’et toujours montrée assez clémente vis-à-vis des responsables gouvernementaux jugés. En outre le véritable responsable Nicolas Sarkozy, lui, n’est pas l’objet de poursuite. Rappelons que le cadeau à Tapie est la récompense du soutien de Tapie à Sarkozy.  L’ancienne ministre des Finances de Nicolas Sarkozy sera jugée du 12 au 20 décembre prochain pour « détournement de fonds publics commis par un tiers et résultant de (sa) négligence ». Elle comparaîtra devant la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction compétente pour des faits commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions. A la question « allez-vous vous mettre en congé du FMI pendant le procès ? », Christine Lagarde répond : « Oui ». « Le soir et la nuit, je regarderai mes e-mails et je répondrai aux urgences. Il ne faut pas imaginer que je me mets en apesanteur de l’économie mondiale. Je vais faire ce que je ferais si j’étais en vacances », ajoute-t-elle dans un entretien à L’Obs à paraître jeudi. « Mes avocats trouveront les moyens juridiques de faire face à cette situation étrange », poursuit la patronne du FMI, rappelant que l’instruction concernant le volet non-ministériel de cette affaire, où les juges soupçonnent un « simulacre d’arbitrage », est toujours en cours. Priée de dire quelle serait son attitude vis-à-vis du FMI en cas de condamnation, Christine Lagarde répond: « On verra en temps utile. Je rappelle que le conseil d’administration du Fonds, depuis cinq ans et demi, m’a constamment renouvelé sa confiance. » Les juges de la CJR devront examiner le rôle de l’ex-ministre de l’Economie et des Finances dans la décision de recourir, en 2008, à un arbitrage pour solder le litige opposant l’homme d’affaires Bernard Tapie au Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas. La commission d’instruction de la CJR lui reproche d’avoir choisi la voie de l’arbitrage plutôt que celle de la justice ordinaire et de ne pas avoir formé de recours une fois la sentence prononcée, exposant l’Etat au paiement de montants indus. La patronne du FMI encourt jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende.




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