Archive pour le Tag 'Conflit'

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Cours du pétrole : conflit entre Ryad et Téhéran

Cours du pétrole : conflit  entre Ryad et Téhéran

 

Sixième séance de baisse consécutive pour le pétrole. En cause l’incapacité des membres de l’OPEP à faire appliquer le principe du figeage et en particulier la position conflictuelle entre l’Iran et l’Arabie saoudite.  Les cours du pétrole ont baissé vendredi dans la lignée d’une semaine catastrophique, comme s’accentuaient encore les doutes sur une réduction de l’offre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) face à des informations contradictoires du cartel. Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a cédé 59 cents à 44,07 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange, au terme de six séances consécutives de baisse qui l’ont vu perdre près de six dollars. Les tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran ont ressurgi la semaine dernière lors d’une réunion technique de l’Opep, Ryad menaçant d’augmenter fortement sa production pour faire baisser les cours si Téhéran refusait de plafonner sa production, a-t-on appris de quatre sources au sein du cartel. Cette réunion était destinée à préciser les détails d’un accord de principe conclu au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une baisse de la production du cartel en vue de la prochaine réunion ministérielle prévue le 30 novembre. « Les Saoudiens ont menacé de porter leur production à 11 millions de barils par jour voire 12 millions de bpj pour faire à nouveau baisser les cours, et de se retirer de la réunion », a dit à Reuters une source ayant assisté à cette réunion. L’Arabie saoudite a augmenté sa production depuis 2014 pour atteindre des sommets de 10,5 millions à 10,7 millions de barils par jour, saturant un marché souffrant déjà d’une offre excédentaire et précipitant la chute des cours du pétrole, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis leur pic de 115 dollars le baril à la mi-2014. Le haussement de ton de Ryad fait suite aux objections de l’Iran, qui a dit ne pas vouloir geler sa production, selon des sources au sein l’Opep. L’Iran fait valoir qu’il devrait être exempté de telles limitations afin de rétablir sa production qui a souffert des sanctions occidentales contre son programme nucléaire. Le durcissement de la position saoudienne ravive également les souvenirs d’un bras de fer engagé fin 2014 par les pays de l’Opep contre les autres producteurs afin de gagner des parts de marché. Lors d’une réunion informelle à Alger fin septembre, l’Opep s’est accordée sur le principe d’une réduction de l’offre pour la ramener entre 32,5 et 33,0 millions de bpj. Si cet accord est mis en oeuvre, il s’agira alors de la première baisse de la production pétrolière du cartel depuis 2008. Une nouvelle montée des tensions observée lors de la réunion d’experts la semaine dernière souligne cependant la fragilité des accords de l’Opep. Pour les investisseurs, le cartel a encore beaucoup de chemin à faire de l’accord préliminaire d’Alger un véritable accord. Sur le marché pétrolier, le Brent de mer du Nord abandonne 1,17% à 45,83 dollars le baril et le brut léger américain cède 0,85% à 44,26 dollars vers 15h3avec (Reuters)

Conflit Irak : Blair a menti

Conflit Irak : Blair a menti

 

D’après une  commission d’enquête britannique Tony Blair a menti à propos de la situation en Irak. Cela pour justifier un conflit qui a déstabilisé tout le Moyen Oriente et entrainé par la suite la diffusion du terrorisme islamique international.  Blême et tendu, Tony Blair qui s’est exprimé deux heures durant, a assuré avoir pris de bonne foi la décision de participer à la guerre en Irak et assumé la « pleine responsabilité » de ses éventuelles erreurs. « Je n’ai pas induit ce pays en erreur. Il n’y a pas eu de mensonge, de tromperie ou de duperie », a-t-il déclaré ensuite à la presse. « Soit, vous n’êtes pas d’accord avec moi, mais, de grâce, cessez de dire que j’ai menti, que j’ai été malhonnête ou que j’avais des arrières pensées », a poursuivi l’ex-chef du gouvernement. Une note citée dans le rapport montre que le 28 juillet 2002, soit huit mois avant l’invasion de l’Irak, Tony Blair a fait part de ses réserves à George Bush, tout en l’assurant qu’il le soutiendrait « quoi qu’il arrive ».L’ancien président des Etats-Unis, qui n’a pas pu prendre connaissance du rapport, reste quant à lui « convaincu que le monde est meilleur sans Saddam Hussein au pouvoir », dit son porte-parole dans un communiqué.

Conflit social : le patron de la SNCF menacé ou l’entreprise ?

Conflit social : le patron de la SNCF menacé ou l’entreprise ?

 

D’après certains médias le patron de la SNCF serait menacé pour s’être mis en contradiction avec un gouvernement qui a lâché sur les négociations internes. En réalité c’est le gouvernement qui s’est mis en contradiction avec Guillaume Pépy le patron de la SNCF qui était en train de négocier une évolution des conditions de travail. Le gouvernement acculé par les conflits relatifs à la loi travail a reculé sur les négations négociations sociales en cours à la SNCF pour diviser les organisations syndicales et limiter  ainsi la mobilisation des cheminots. Une opération sans doute réussie de ce point de vue puisque la mobilisation atteignait de l’ordre  de seulement 15 % hier. Autrement dit un taux de participation insignifiant ;  reste la question de l’avenir de la SNCF sans doute tout autant menacé que celui de son patron. Une problématique qui n’est pas nouvelle ;  depuis des décennies l’entreprise et engluée dans son manque de compétitivité, de qualité et dans une situation financière intenable. Elle ne cesse de voir sa dette s’amplifier et dans le même temps ne cesse d’enregistrer des pertes de marché au point que sur la tendance des pans entiers de l’activité pourraient disparaître entre parenthèses(le fret, les Intercités très déficitaires voire les liaisons régionales qui risquent d’être concurrencées par d’autres opérateurs). À cela s’ajoute la libéralisation qui va permettre à des opérateurs privés d’intervenir y compris sur les grandes lignes voyageurs. Un problème que certaines organisations syndicales,  certains cheminots, complètement enfermés dans leur culture corporatiste veulent ignorer. Il faut dire que pendant longtemps cette ignorance a été longtemps entretenue  par les différents gouvernements et la direction complètement traumatisés par la perspective d’une grève.  il est pourtant clair que comme de l’évolution des marchés les cheminots doivent accepter de faire de très gros efforts et à moins de favoriser la disparition de l’entreprise. Encore  faudrait-il procéder à l’analyse des grandes évolutions le marché des transports. Un marché des transports qui justifient cependant une régulation plus ferme  mais qui ne peut être figée pour maintenir des conditions sociales de cheminots dépassées.  Désavoué ce week-end par l’Etat, qui a repris à son compte les négociations sur les conditions de travail à la SNCF afin de trouver une issue à la grève illimitée lancée mardi soir par la CGT-Cheminots, l’Unsa et SUD-Rail, Guillaume Pépy a réclamé à l’Etat des contreparties financières. Le PDG de la SNCF estime en effet impossible de préparer de manière satisfaisante son entreprise à la concurrence sans améliorer la productivité de ses cheminots. Or l’accord trouvé entre le ministère des Transports et la CFDT, samedi dernier, entérine les conditions de travail actuelles des salariés de la SNCF. En contrepartie, Guillaume Pépy demande donc à l’Etat de reprendre à sa charge une partie de la dette du ferroviaire, qui a atteint la somme faramineuse de 50 Mds€.  « C’est très inconfortable de diriger la SNCF, résume un fin connaisseur du ferroviaire. Il faut sans cesse se contorsionner, car l’Etat demande tout et son contraire : multiplier les investissements pharaoniques pour faire du tout-TGV, et en même temps financer la rénovation du réseau ferré qui vieillit, maintenir des prix abordables sans diminuer la qualité de service. Et quand il peut gagner un peu de productivité, l’Etat fait le choix de sacrifier l’avenir de la SNCF pour casser la grève. » Et cette source de résumer : « Jacques Rapoport, patron de SNCF Réseau, a démissionné, notamment pour désaccord avec l’Etat. Le gouvernement ne peut se permettre une nouvelle démission à la tête de l’entreprise. » Chez les cadres de l’entreprise publique, en tout cas c’est la soupe à la grimace. « On a l’impression d’avoir travaillé pour rien et que l’Etat hypothèque notre avenir », confie l’un d’eux. Certains ont décidé hier de lancer une pétition en ligne baptisée Appel de cheminots SNCF au gouvernement. On peut y lire notamment : « Si nous n’améliorons pas notre efficacité, alors nous devrons réduire nos effectifs et entrer dans une spirale infernale. Cette histoire, d’autres entreprises, comme la SNCM dernièrement, l’ont vécue. » Hier soir, la pétition comptait 882 signatures.

 

(avec le Parisien)

Conflit loi travail : une catastrophe pour le secteur touristique

Conflit loi travail : une catastrophe pour le secteur touristique

Les conséquences du conflit relatif à la loi risquent d’être dramatiques pour l’activité touristique. Une activité touristique déjà affectée par les attentats de novembre et qui du fait des grèves,  des blocages aussi des violences subit encore de lourdes pertes de fréquentation. Cet environnement social ajouté à un climat désastreux va peser de manière catastrophique non seulement sur l’activité touristique du printemps mais aussi sur les réservations de l’été. À plus long terme les désordres constatés en France est largement relayée par tous les médias mondiaux risquent de porter atteinte à l’image du pays. Le tourisme représente environ 7 % du PIB et concerne de leurs deux 2 millions d’emplois. Au minimum c’est donc 200 000 emplois qui risquent d’être menacés en 2016.  Lourdement pénalisé par la chute des flux touristiques après les attentats de Paris et Bruxelles, le secteur du tourisme craint que les mouvements sociaux ne viennent encore aggraver une situation déjà dégradée à l’approche de l’Euro de football. Quatre raffineries de pétrole étaient toujours à l’arrêt et deux en débit réduit, lundi, des préavis de grève ont été déposés à la SNCF et dans l’aviation civile, et la fédération FO des transports menace de perturber les transports dans les villes-hôtes de l’Euro. Dans l’hôtellerie, les anticipations sont alarmantes pour la période de juin à août. « Les réservations pour l’été sont à ce jour en chute de 20% à 50% par rapport à la même période de 2015″, a précisé à Reuters Evelyne Maes, présidente de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) Paris-Ile de France. Les chiffres de la fréquentation ne permettent pas d’entrevoir une amélioration à court terme, estime le Comité régional du tourisme de Paris-Ile-de-France (CRT) dans un communiqué. Pour son président Frédéric Valletoux, « les événements sociaux et les scènes de guérilla en plein Paris relayés dans le monde entier renforcent le sentiment de crainte et d’incompréhension des visiteurs dans un contexte déjà anxiogène suite à la prolongation de l’état d’urgence ». Sur les quatre premiers mois de l’année, le revenu par chambre (RevPar), principale mesure d’activité dans l’hôtellerie, était en baisse de 12% à Paris, selon les chiffres de l’UMIH. Dans les hôtels 5 étoiles et les palaces, encore plus touchés car plus exposés à la clientèle étrangère, la chute atteignait près de 16%. « Dans cette catégorie d’établissements, le taux d’occupation prévu pour cet été pourrait être de 5% à 6% inférieur aux 80% à 90% que l’on observe en moyenne », dit Christophe Laure, directeur de l’UMIH Prestige. La fréquentation des touristes japonais, particulièrement sensibles aux questions de sécurité, a chuté de 56% au premier trimestre. Celle des Russes a baissé de 35% et celle des Chinois de 13,9%, selon le CRT. Les attentats de novembre à Paris ont eu un impact estimé à 270 millions d’euros sur le chiffre d’affaires des hôtels français, selon les estimations de MKG Hospitality. Les espoirs de rebond du secteur, douchés par les attentats de Bruxelles en mars, reposent maintenant sur l’Euro qui démarre le 10 juin pour un mois, et où près de 2,5 millions de spectateurs sont attendus. Le secteur du luxe est lui aussi très pénalisé par la baisse du tourisme étranger, qui compte pour plus de la moitié des ventes du secteur en Europe. Aux Galeries Lafayette, sur le boulevard Haussmann, le chiffre d’affaires réalisé avec les clients étrangers, qui comptent pour la moitié des ventes du grand magasin parisien, accuse une chute de 10% depuis le début de l’année.

(Avec Reuters)

Conflit loi Travail : semaine déterminante

Conflit loi Travail : semaine déterminante

Le bras de fer entamé entre la CGT et le gouvernement pourrait atteindre son paroxysme cette semaine notamment avec les nombreux conflits envisagés dans les transports et dont certains pourraient durer plusieurs jours puisqu’il s’agit de grèves illimitées et où reconductibles. Dans certains secteurs de toute évidence la CGT veut montrer ses muscles en mobilisant les bastions où elle est fortement implantée à la SNCF en particulier où se superpose un enjeu stratégique concernant un accord interne à l’entreprise qui pourrait menacer à terme le statut. Du coup tous les observateurs seront attentifs au niveau de mobilisation qui pourrait conduire le gouvernement en fonction de la participation soit à amender un peu la loi travail et en particulier l’article 2, soit à faire des concessions concernant les revendications de la branche transport, soit au contraire à raidir sa position.  L’issue de la bataille de l’opinion publique pourrait jouer un rôle fondamental. Une opinion publique qui commence à basculer en défaveur des conflits en cours sans doute aussi en raison des conséquences néfastes de la pénurie de carburant. En attendant Manuel Valls promet d’aller « jusqu’au bout » sur ce texte et paraît miser sur l’essoufflement de la crise sociale la plus dure du quinquennat, qui menace la reprise économique française. « Nous sommes dans un moment crucial », dit-il au Journal du dimanche. « C’est l’idée même de réforme qui se joue. Il s’agit d’une clarification dans le syndicalisme, d’une clarification à gauche, d’une clarification dans la société française », ajoute celui qui dit ne pas vouloir rejoindre « la longue liste des (…) politiques qui ont renoncé face à un mouvement social ». « Si nous cédions à la rue et à la CGT, parce que nous serions obsédés à court terme par (les élections de) 2017, il ne resterait plus rien », fait-il valoir. Manuel Valls a néanmoins repris langue avec le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, ainsi qu’avec les leaders de Force ouvrière, de la CFDT, de la CFTC, de la CFE-CGC et de l’Unsa à qui il a téléphoné samedi « pour faire le point de la situation », a-t-on appris dans son entourage. Il a réaffirmé au secrétaire général de la CGT et à son homologue de FO la position de l’exécutif, et s’est efforcé de rassurer les dirigeants des syndicats réformistes, dont Laurent Berger (CFDT), qui soutiennent le texte, précise cette source.

(Avec JDD)

Conflit loi travail : et maintenant EDF !

Conflit loi travail : et maintenant EDF !

 

 

La CGT poursuit sa fuite en avant en mobilisant le secteur nationalisé notamment EDF. Edf qui comme les autres entreprises du secteur public et nationalisé n’est pourtant pas concernée par la loi travail dont la CGT énergie demande le retrait. Cette stratégie de radicalisation constitue en fait un aveu de faiblesse  pour compenser le manque de mobilisation dans le privé pourtant seul concerné par la loi travail. Les fonctionnaires comme le secteur nationalisé aurait pourtant intérêt à ne pas  se mettre en avant dans cette opposition avec le gouvernement car les inégalités de statuts avec le secteur privé sont criantes (rémunération, âge et montant de la retraite, sécurité de l’emploi, conditions de travail etc.). Il ya comme un paradoxe à mobiliser le secteur public et nationalisé pour une réforme qui va affecter essentiellement le privé. Mardi soir, la CGT-Energie a pourtant appelé à un mouvement d’action « le plus fort possible » jeudi, notamment dans les centrales nucléaires, pour protester contre la loi travail et la dégradation de la filière, n’excluant pas « des baisses de charges » électriques. La première cible est la centrale de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Un des deux réacteurs est à l’arrêt depuis mardi « en raison d’un problème technique ». « On fera en sorte de ne pas le redémarrer, quant au réacteur n°2, il y aura une baisse de charge, avec l’idée de l’arrêter totalement », a indiqué à l’AFP Arnaud Pacot, secrétaire général CGT-Energie Aube. La décision a été prise lors d’une assemblée générale du personnel « où étaient présents une centaine de salariés ». Interrogé par l’AFP, un porte-parole d’EDF a déclaré qu’il était « difficile » de prévoir les conséquences sur la production électrique. « Cela pourrait entraîner des baisses de charge » en cas de forte mobilisation sur les sites, tout dépendra de l’ampleur de la grève, a-t-il ajouté. « C’est le moment d’accentuer la mobilisation. Nous appelons à un mouvement le plus fort possible », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la fédération nationale mines-énergie (FNME-CGT) Marie-Claire Cailletaud. « Des coupures électriques ont déjà eu lieu aujourd’hui (mardi) dans plusieurs quartiers de Nantes ainsi que dans le plus grand centre commercial d’Europe à Marseille, mais les baisses de charge pourraient être plus importantes jeudi », prédit-elle. Le syndicat souhaite « le retrait de la loi travail » mais entend également réitérer ses inquiétudes quant à l’avenir de la branche énergétique.

 

(avec AFP)

 

Air France : nouveau conflit avec les pilotes ?

Air France : nouveau conflit avec les pilotes ?

L’hypothèse est loin d’être exclue avec un syndicat aussi corpo que le SNPL qui s’oppose à l’évolution de conditions sociales des pilotes pourtant très largement avantageuses par rapport à la concurrence internationale. Du coup la direction a même renoncé à son plan de développement long courrier ! Le conseil d’administration d’Air France a cependant autorisé la compagnie à imposer dès le 1er juin des baisses de rémunération aux pilotes, qui ont rejeté une ultime proposition de la direction, a annoncé mardi le DRH du groupe, Gilles Gateau. Air France a décidé d’appliquer les mesures approuvées par les pilotes dans le cadre de l’accord « Transform 2015″ mais jamais appliquées en raison d’un litige entre la direction et le SNPL, syndicat majoritaire dans cette catégorie de personnel. Le tribunal de Bobigny puis la cour d’appel de Paris avaient autorisé le PDG de la compagnie, Frédéric Gagey, à trancher sur ce sujet et le conseil d’administration « a approuvé la mise en oeuvre de cet arbitrage » mardi, a déclaré M. Gateau.  »Il n’y a pas de passage en force. Ce qui s’applique, c’est le solde de l’accord précédent, conformément aux décisions de justice », a-t-il ajouté. En conséquence, la rémunération des pilotes baissera dès le mois de juin, avec des heures de nuit majorées de 40% contre 50% à ce jour, un calcul moins favorable pour les activités au sol et une durée de préparation au sol réduite de moitié pour les instructeurs. La compagnie prévoit en outre « l’annualisation de 12 jours de repos » à partir d’avril 2017. L’ensemble de ces mesures « représente entre 20 et 30 millions d’euros par an d’amélioration de compétitivité pour l’entreprise », soit « entre 2% et 3% de la masse salariale pilotes », a précisé M. Gateau. Air France renonce toutefois à modifier seul la grille d’avancement de ses pilotes, qui fera l’objet d’une nouvelle négociation. « On va convier les organisations syndicales représentatives pour fixer les modalités de cette révision », a-t-il indiqué.

(Avec AFP)

Arabie saoudite-Iran : le conflit chiite sunnite pour compliquer encore la situation

 

 

 

Les États-Unis et d’autres pays ont sans doute des raisons pertinentes pour s’inquiéter de la concurrence que risquent de se livrer l’Iran et l’Arabie Saoudite après l’exécution samedi par l’Arabie saoudite du leader chiite Nimr Baqer al-Nimr, figure de la contestation contre le régime de Ryad. Une exécution qui n’est pas nécessairement heureuse au moment où nombre de pays musulmans, sunnites mais aussi chiites comme l’Iran s’apprêtaient à se rapprocher pour lutter contre l’État islamique. On sait  que les deux grands courants de l’islam ont des intérêts dans différents pays en soutenant notamment les rebelles face au pouvoir en place ; le risque c’est évidemment de rajouter de la confusion à la confusion, de la violence à la violence et de rendre encore plus difficile l’union des forces contre l’État islamique. L’exécution en Arabie saoudite du chef religieux chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr a suscité samedi l’indignation dans le monde chiite, notamment en Iran et en Irak. Le cheikh de 56 ans, virulent critique de la dynastie sunnite des Al-Saoud, a été exécuté samedi avec 46 autres personnes condamnées pour «terrorisme». Les protestations les plus fortes sont venues d’Iran. Le rival chiite entretient depuis toujours des relations houleuses avec l’Arabie saoudite sunnite. Téhéran a ainsi averti que Ryad paiera «un prix élevé» pour cette mort. Le chargé d’affaires saoudien a aussi été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères, rapporte la télévision publique. Et l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution iranienne, a rendu hommage au cheikh Nimr. «Le réveil ne peut être enrayé», dit-il sur son compte Twitter. Des manifestations ont été appelées pour dimanche contre l’Arabie saoudite. Mais Riyad a essuyé d’un revers de mains les critiques venues de Téhéran, qualifiées «d’irresponsables» par le porte-parole du ministère saoudien de l’Intérieur, Mansour al-Turki. Ce dernier a souligné que son pays «ne se préoccupait pas de ce que les autres pensent».  En Irak, des centaines de personnes ont manifesté dans la ville sainte chiite de Kerbala, certains dirigeants appelant le gouvernement à fermer l’ambassade d’Arabie saoudite récemment rouverte à Bagdad. Khalaf Abdelsamad, chef du bloc parlementaire du parti chiite irakien Dawa, auquel appartient le premier ministre, a exhorté le gouvernement à «fermer l’ambassade saoudienne en Irak, expulser l’ambassadeur et exécuter tous les terroristes saoudiens emprisonnés en Irak», en rétorsion. L’ambassade d’Arabie saoudite à Bagdad a rouvert le 15 décembre dernier, 25 ans après la suspension des relations entre les deux pays à la suite de l’invasion du Koweït. Sur Facebook, où il a fermement condamné l’exécution, le chef du gouvernement, Haider al-Abadi, dit désormais craindre pour la sécurité régionale. Le Hezbollah chiite libanais a lui aussi condamné «un crime haineux perpétré sur la base de fausses allégations, de lois corrompues et d’une logique pervertie qui n’a rien à voir avec la justice», selon un communiqué du mouvement. Le groupe, fidèle allié de Téhéran, a également accusé les États-Unis de porter «une responsabilité directe et morale dans ce crime (…) en assurant la protection du régime saoudien et en couvrant ses principaux crimes contre son peuple et les peuples de la région». De leur côté, les États sunnites de la région ont fait part de leur soutien à Ryad. Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane, a exprimé le «soutien total» de son pays aux mesures de l’Arabie saoudite «pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme».  Bahreïn, qui subit lui-même une rébellion de la majorité chiite de sa population, a quant à lui affirmé soutenir l’Arabie saoudite sur «toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la violence et l’extrémisme». Quelques dizaines de jeunes chiites ont toutefois protesté contre l’exécution du chef religieux dans des rassemblements sporadiques dans la banlieue de Manama. Les protestataires se sont heurtés à la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Dans ce royaume voisin de celui de l’Arabie, le cheikh Nimr était vénéré par la communauté chiite.

 

Foot -montée descente ligue 1: statu quo décidé par le conseil d’Etat mais le conflit persiste

Foot : montée descente : statu quo décidé par le conseil d’Etat mais le conflit persiste

Il n’y aura pas de changement pour les montées en première division pro cette année suite à la décision du conseil d’État. Pour autant le conflit persiste entre la ligue de football professionnel et la fédération. L’enjeu n’est pas seulement le problème de la montée et de la descente en ligue 1(  2 ou 3 clubs) mais d’une manière plus générale de  la volonté qu’ont les grands clubs professionnels de tenir une place plus importante dans l’organisation du football du pays. Il s’agit en particulier d’obtenir une meilleure répartition à leur profit des moyens financiers notamment des droits de télévision. Les clubs pros de première division souhaitent un renforcement de leurs moyens financiers et une stabilité de ceux-ci pour mieux garantir l’avenir de leurs investissements. Il faut bien reconnaître que les meilleurs joueurs français désertent le championnat pour partir à l’étranger essentiellement pour des motifs financiers. Pour rééquilibrer leur trésorerie les clubs n’ont d’autre solution que de vendre chaque année leurs meilleurs éléments. Du coup le niveau de la ligue 1 ne cesse de s’affaiblir en comparaison des autres pays. On peut considérer à juste titre que les joueurs professionnels sont beaucoup trop payés mais c’est l’environnement européen, voire au-delà,  qui tire les salaires et provoque le déséquilibre financier des clubs professionnels français. Enfin la mauvaise image de la ligue 1 attire peu les investisseurs français ou étrangers. Le juge des référés du Conseil d’Etat a donc rejeté la requête pour «défaut d’urgence». Cette décision en référé n’est qu’une première étape de la bataille judiciaire qui s’est engagée entre LFP et FFF. Si aucune partie ne se désiste, un jugement sur le fond devra intervenir dans trois à cinq mois, soit entre novembre 2015 et janvier 2016. «Jusqu’à ce que le Conseil d’Etat se prononce sur le fond de l’affaire, la décision de la Fédération s’applique», note le Conseil d’Etat. : Frédéric Thiriez, soutenu par dix-huit clubs de Ligue 1, dont le PSG, n’a pas l’intention de stopper son combat. «Le Conseil d’Etat n’a pas voulu statuer en urgence. C’est dommage car l’incertitude demeure, mais c’est ainsi. L’affaire sera donc jugée plus tard sur le fond. Ce n’est que partie remise», prévient le président de la LFP dans un communiqué.

Le conflit des Le Pen en justice

Le conflit des Le Pen en justice

Finalement le conflit des Le Pen sera porté devant la justice. D’une certaine manière c’est le père qui assigne sa fille pour non respect des statuts du FN. Une situation plutôt cocasse si elle n’était pas pathétique. Sur le fond idéologique  il n’y a aucune divergence entre marine Le P en et son père, la grand différence c’est que Marine Le Pen ambitionne de goûter au pouvoir et que Jean Marie, lui, a toujours préférer l’opposition. Sur la question centrale de l’immigration les positions sont les mêmes. Mais Marine Lepen s’efforce de rendre le FN présentable, compatible avec la république. C’est le travail de dédiabolisation entamé depuis plusieurs années. A terme la question sera réglée car le FN changera de nom pour devenir quelque chose comme «  bleu marine » et du coup l’héritage de jean Marie Lepen pourra être spolié en toute légalité. Mais  pour le court terme il n’est pas certain que le FN sorte vainqueur de ce procès car d’une certaine manière ce parti ne embarrasse pas trop de légalité pour éliminer ses contestataires, une pratique initiée par Jean marie Le Pen lui-même !  Jean-Marie Le Pen a donc assigné le Front national en justice pour contester la suspension prononcée à son encontre le 4 mai par le bureau exécutif du parti présidée par sa fille Marine, a annoncé mardi son avocat. « Nous demandons à la justice qu’elle fasse justice », a dit Me Frédéric Joachim sur BFM TV. Le cofondateur et président d’honneur du parti d’extrême droite a assigné le FN devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine). L’audience aura lieu le 12 juin à 10h00 (08h00 GMT). Jean-Marie Le Pen a annoncé qu’il y assisterait en personne. La justice doit dire « au Front national qu’il faut réintroduire le président Le Pen dans les droits qui étaient les siens avant le 4 mai et que le bureau exécutif n’a pas compétence pour prononcer la déchéance, la suspension de la qualité d’adhérent », a déclaré Me Joachim. La direction du Front national a suspendu le 4 mai Jean-Marie Le Pen de sa qualité d’adhérent du parti dans l’attente d’une assemblée générale extraordinaire destinée à modifier les statuts de la formation, notamment la suppression de l’article relatif à la présidence d’honneur. « Nous demandons au tribunal de déclarer nulle la décision du bureau exécutif qui statuait paraît-il en formation disciplinaire », a précisé l’avocat de Jean-Marie Le Pen, qui parle d’une « mystification ». « Ce raisonnement artificiel et pas vraiment conforme aux statuts n’échappera pas, je pense, au tribunal », a estimé Frédéric Joachim. « Les statuts, qui sont la loi fondamentale de l’association, puisque le FN est une association, doivent absolument gouverner les rapports entre ses membres », a-t-il ajouté. La guerre ouverte entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine fait suite à une interview du leader d’extrême droite dans l’hebdomadaire « Rivarol » dans lequel il réhabilitait, notamment, le maréchal Pétain. « Je veux récupérer ma place et mes fonctions, je veux calmer le jeu, mais dans le respect de la justice », a expliqué le père de Marine Le Pen sur RTL.

 

Conflit Ukraine : l’Europe divisée

Conflit Ukraine : l’Europe divisée

 

 

Toujours pas de politique étrangère commune en Europe notamment vis à vs de l’Ukraine. L’Allemagne freine les sanctions pour ne pas casser son business avec la et du coup les mesures contre Poutine demeurent du domaine symbolique.  Même en France, la position n’est pas très claire sur la possible livraison des porte-hélicoptères Mistral. Les Vingt-Huit ont à nouveau étalé leurs divisions à propos de l’Ukraine et se sont mis d’accord sur des conclusions minimales. Malgré l’évidente détérioration sur le terrain dans l’est de l’Ukraine, ils réitèrent leur attachement au protocole de Minsk, conclu entre Kiev et Moscou. Ils appellent au retrait des « forces étrangères illégales » et demandent au Service d’action extérieure et à la Commission de préparer une liste de « mesures ciblées » contre des responsables des forces séparatistes – et non contre de nouveaux membres de l’entourage de M. Poutine, comme le réclamaient certaines capitales. Le régime ukrainien est, lui, invité, à procéder à des réformes de fond, destinées notamment à lutter contre la corruption, à protéger les minorités ou à assurer l’approvisionnement énergétique du pays. « Le rôle de l’Union européenne est d’éviter la détérioration de l’évolution sur le terrain », a expliqué Federica Mogherini, la nouvelle Haute représentante pour la diplomatie européenne   Elle évoque, par ailleurs, la relance du dialogue avec Moscou, mais les conclusions du Conseil restent évasives sur ce point. Plusieurs ministres l’auraient invitée à se rendre en Russie, mais elle indique qu’elle ne le fera que si les conditions sont réunies pour évoquer les « préoccupations majeures » des Européens. Cela suppose évidemment que leur position soit clarifiée et unifiée.

Mory Ducros: la fin du conflit ?

Mory Ducros:  la fin du conflit ?

« Les conditions d’une sortie de crise sont « réunies » après l’amélioration de l’offre de reprise par Arcole. C’est ce qu’estime le gouvernement dans un communiqué ce jeudi 30 janvier. Sur BFMTV, Arnaud Montebourg a confirmé que la CGT avait « signé une fin de conflit ».  Des salariés avaient en effet entamé, mercredi soir vers 19 heures, une action de blocage contre la plus grosse plateforme française de Mory Ducros, à Artenay, près d’Orléans. Ce site est pourtant le seul à ne pas faire l’objet de licenciements. Le blocage a été levé tôt ce jeudi.  Le plan social pour les quelque 3.000 salariés de Mory Ducros qui ne seront pas repris a été amélioré, passant de 21 à 30 millions d’euros, a annoncé le gouvernement. L’accord des syndicats devrait être obtenu ce jeudi lors d’un comité d’entreprise. Jean-Marc Ayrault, présent lors de la réunion du 29 janvier à Matigon, avait assuré que « l’objectif est de sauver le maximum d’emploi ». « On ne sauvera pas tous les emplois, je ne veux pas mentir », a-t-il admis. « 5.000 emplois, c’est considérable! Aujourd’hui, nous sommes à plus de 2.000, et après il faudra trouver des solutions sur les différents sites », a-t-il conclu.Le gouvernement s’est par ailleurs engagé à trouver 500 postes aux anciens salariés de Mory Ducros dans des entreprises publiques, comme La Poste et la RATP. Une bourse à l’emploi va également être créée. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a assuré qu’il allait sans délai contacter les entreprises de transport routier qui se sont engagées à reclasser 1.000 salariés « pour que les chiffres soient garantis, pour que les procédures soient assurées ».

Conflit Centrafrique : Hollande humilié par Merkel

Conflit Centrafrique :  Hollande humilié par Merkel

 

La chancelière Angela Merkel a averti Hollande qu’il n’était pas question que des soldats allemands y participent. « Je l’ai dit au président français », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. « Quelles seront les autres formes d’aide et de soutien possibles? Nous en parlerons. Elle a par ailleurs dit qu’il n’y aurait « certainement pas » de financement rétroactif.  » Les dirigeants européens sont convenus vendredi, à la demande de la France, de donner une dimension européenne à l’opération française de pacification de la République centrafricaine, ce qui permettra d’obtenir un financement commun. Pour l’instant, cela risque de se limiter à mettre un drapeau européen sur l’opération française. Pour l’argent on verra plus tard, sans doute une petite contribution. Quant aux troupes européennes, cela paraît très hypothétique. Peut être quelques soldats à titre symbolique d’un Etat ou d’un autre. Bref l’Europe de la défense complémente en panne. Et Hollande une fois de plus humilié par Merkel.  Selon l’entourage de François Hollande, une des options pourrait consister à transformer une partie de l’opération française en mission européenne, de façon à libérer des militaires français pour des missions plus combattantes. Les soldats français continueront ainsi, avec les forces africaines de la Misca, à assumer les missions les plus dangereuses, comme le désarmement des milices chrétiennes et musulmanes, a souligné le chef de l’Etat. La France, a-t-il dit, a besoin d’une « présence européenne » pour assumer des fonctions précises -protection de l’aéroport de Bangui, mise en œuvre d’un dispositif sanitaire ou d’un hôpital de campagne, actions purement humanitaires, etc. Il a cependant minimisé vendredi cette dimension financière et assuré que s’il militait pour une « européanisation » de l’intervention française en République centrafricaine, ce n’était pas pour des raisons budgétaires. « Je ne le fais pas pour gagner 30 ou 40 millions d’euros pour soulager je ne sais quelle dépense dans le budget de l’Etat, je le fais pour l’Europe et dans l’intérêt même de l’Europe », a déclaré François Hollande.

 

Conflit Copé-Fillon : Sarkozy largué !

Conflit Copé-Fillon : Sarkozy largué !

Les rivaux de l’UMP ont fait semblant de discuter mardi pour échapper à la menace de Sarkozy ; En fait, ils n’ont pas trouvé d’accord. Le but était d’écarter Sarkozy du combat car ce dernier est aussi dans la bataille pour 2017, ni Copé, ni Fillon n’ont intérêt à voir Fillon revenir dans le jeu même si l’UMP doit y laisser des plumes. Du coup, Sarkozy laisse filer .  Les deux hommes s’étaient déjà retrouvés lundi par deux fois lundi.  Président proclamé de l’UMP, mais contesté, Jean-François Copé propose un nouveau vote mais après les municipales de 2014. François Fillon le veut pour sa part « dans les meilleurs délais ».  Interrogé sur le dépassement de la date butoir fixée par Nicolas Sarkozy pour parvenir à un accord, l’ex-ministre de l’Intérieur et un de ses plus fidèles, Brice Hortefeux a dit sur BFMTV que le « message » de l’ancien chef de l’Etat avait « été entendu » et « son souhait concrétisé », puisque les deux hommes dialoguaient.  Le souhait de Nicolas Sarkozy était la reprise du dialogue » et « ce souhait a été concrétisé. Il y a des signaux très positifs depuis 48H00″, a-t-il souligné.  Excédé par la crise d’un parti qui lui avait permis d’accéder au pouvoir en 2007, Nicolas Sarkozy avait haussé le ton vendredi, leur donnant à chacun jusqu’à mardi pour trouver une solution, faute de quoi il dirait « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger le parti.  La reprise de ce dialogue ne semble donc pas avoir pâti de l’officialisation mardi à l’Assemblée du nouveau groupe filloniste, Rassemblement-UMP, qui a été doté d’un temps de parole, alors que les copéistes en avaient fait un point de rupture.  Le R-UMP, qui regroupe 72 fillonistes (contre 123 UMP), devait poser deux questions au gouvernement, contre quatre pour l’UMP, à partir de mercredi.  Il se dissoudra quand Jean-François Copé acceptera un nouveau vote rapide à l’UMP, sous contrôle d’une commission indépendante, ont répété les fillonistes.  Les temps de parole ont été accordés au R-UMP lors de la conférence hebdomadaire des présidents, à laquelle assistait M. Fillon.  L’ex-Premier ministre y a côtoyé les chefs des six autres groupes constitués en juin, dont, pour l’UMP, Christian Jacob, un proche de Jean-François Copé.  Chef de file des députés PS, groupe majoritaire, Bruno Le Roux s’est insurgé: « On se sert du règlement pour régler la rivalité entre deux factions. C’est un dévoiement de nos institutions ». Même indignation chez le Vert François de Rugy.  Les députés R-UMP, qualifié de groupe « dissident » par Jean-François Copé, et ceux de l’UMP n’ont pas changé de place dans l’hémicycle.  Interrogé sur le contenu des discussions entre MM. Fillon et Copé, le porte-parole de l’ex-Premier ministre, Jérôme Chartier, avait affirmé lundi soir que les deux hommes entendaient « mettre tous les sujets sur la table, « sans interdit ».   »Ils ne parlent pas que des élections internes à l’UMP », a dit un copéiste. « Ils parlent de tout, de l’organisation et de l’avenir du parti ».  Mais, les discussions butent principalement sur la date d’un nouveau vote militant pour désigner le président.  Proclamé deux fois président du mouvement, M. Copé a proposé dimanche de revoter, mais en 2014, après les municipales.  Une proposition qu’il veut soumettre aux militants par référendum en janvier. Ils se prononceraient également sur un changement des statuts de leur parti.  François Fillon, qui estime avoir été spolié de la victoire le 18 novembre, veut au contraire un vote très rapide.  Selon M. Copé, le président de l’UMP en place en 2016 doit s’engager à ne pas concourir à la primaire qui désignera le candidat du parti à la présidentielle. Si c’était le cas, il devrait se retirer de la direction du parti.  Emmenés par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, les « non-alignés » de l’UMP ont précisé mardi leurs desiderata: une élection pour la présidence du parti au printemps 2013, avec congrès préalable pour fixer les règles du jeu.

 

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