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Conflit Ukraine : « La faute à Zelinsky  » (Ségolène Royal s’excuse) !

Conflit  Ukraine  : « La faute à Zelinsky  » (Ségolène Royal s’excuse) !

Ségolène Royal, la folle du Poitou, ne sait plus quoi faire pour se singulariser et exister politiquement. Malheureusement pour elle , elle n’a pu décrocher le moindre poste au plan national et international en dépit de ces démarches très appuyées y compris auprès de Macron. L’ancienne ministre, invitée ce jeudi sur le plateau de BFMTV, a dénoncé une « propagande de guerre par la peur » de la part du président Volodymyr Zelensky. En clair elle a imputé au président ukrainien la responsabilité de la guerre et même des horreurs. Des propos qui ont soulevé de nombreuses protestations dans l’opinion. Du coup Ségolène s’excuse maintenant considérant qu’elle a été mal comprise. Pourtant c’est après de nombreuses questions de l’animateur de BFM qu’elle a considéré le président ukrainien comme le responsable du conflit en cours.

Une attitude qui ne surprend pas les observateurs qui connaissent Ségolène Royal.

 « On ne peut pas lui faire confiance », Estime un conseiller ministériel. Avant qu’un membre du gouvernement ajoute : « Elle souffle le chaud et le froid en fonction des postes qu’elle vise. Tout est calculé en fonction de son propre intérêt. » Aujourd’hui, entre Ségolène et Macron « le lien est totalement rompu. »Du coup, elle multiplie les prises de position anachroniques voire fantaisistes et même scandaleuses. Elle considère en effet que la guerre en Ukraine est imputable aux provocations du président ukrainien. En clair ,elle se situe du côté de Poutine.

L’ancienne ministre, invitée ce jeudi sur le plateau de BFMTV, a dénoncé une « propagande de guerre par la peur » de la part du président Volodymyr Zelensky.

« La paix en Ukraine n’est pas rendue impossible par les victimes de l’invasion, mais par la volonté de conquête de Poutine! », a réagi sur Twitter le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

« Les crimes de guerre sont documentés, le nier est une insulte aux assassinés, aux violées, aux torturés ! Dire le contraire est de la propagande ! », a-t-il poursuivi.

Dans un autre tweet, il a ajouté: « Elle dit que la dénonciation des crimes (dont elle doute) a un objet: entraver le processus de paix. Les agressés deviennent les bellicistes. Jusqu’à preuve du contraire les Ukrainiens sont les résistants dans une guerre qu’ils n’ont pas choisie », a-t-il critiqué.

Le député européen Raphaël Glucksmann (Place publique), a lui aussi dénoncé un « naufrage. Total ».

Conflit Ukraine : du bluff confirmé ?

Conflit Ukraine : du bluff confirmé ? 

 

 

Tandis que le ton avait fortement monté entre Poutine et Biden à propos de l’Ukraine, certains se demandent si la tension ne correspond pas en faiteà des coups  politiques qui servent les intérêts intérieurs des protagonistes ( Biden et Poutine qui connaissent une sérieuse baisse de crédibilité et de popularité dans leuer pays respectifs). « C’est un coup de bluff bilatéral », a estimé samedi 12 février sur franceinfo Florent Parmentier, secrétaire général du CEVIPOF-Sciences Po. Aussi sans doute pour Macron qui se sert de l’Ukraine pour sa campagne électorale et qui intervient dans un conflit en faisant semblant d’être le médiateur. Un médiateur d’ailleurs aussitôt contredit par les autorités russes quand il attribue à Poutine des propos qui n’a pas prononcés.Ce qui fait croire aussi croire à une grande opération de bluff, c’est que les Russes n’ont pas pour habitude de prévenir quand ils investissent militairement un territoire.

 

Comment expliquez-vous les récents propos de Joe Biden sur une possible « attaque imminente » de la Russie en Ukraine ?

Florent Parmentier : Joe Biden n’a pas une opinion publique derrière lui qui est pro-guerre. L’opinion publique américaine est assez indifférente à la question de l’Ukraine donc Joe Biden doit vendre à son opinion publique et à ses alliés une victoire qui passerait par le fait de ne pas avoir d’invasion russe en Ukraine. Pour cela, il doit accentuer la pression, la tension. Plus elle est élevée plus le fait de ne pas avoir de conflit sera vécu comme une victoire : Joe Biden en faiseur de paix face à une Russie qui avait foncièrement envie d’en découdre avec l’Ukraine. Par ailleurs, Joe Biden doit rassurer les Européens les plus inquiets. Les Polonais, les Etats baltes. Il doit montrer que c’est lui qui est à la tête du leadership entre les Etats-Unis d’un côté et les Européens de l’autre. Rien ne serait pire, pour ces pays, que de voir que les Américains sont indifférents au sort de ce qu’il se passe à leurs frontières. Et puis, il s’agit de garantir la crédibilité de l’Otan et la clause de solidarité en cas d’attaque prévue par l’article 5.

C’est un coup de bluff ?

C’est un coup de bluff bilatéral. De l’autre côté on peut aussi penser que le fait, pour la Russie, de mettre autant d’hommes dans les troupes n’est pas rationnel si vous n’attaquez pas tout de suite. Si vous attendez avant d’attaquer, vous vous privez de 50% de l’efficacité d’une attaque, de l’effet de surprise. Ce qui fait dire que du côté de la Russie, l’enjeu n’est pas prioritairement d’envahir l’Ukraine. Peut-être que ce n’est même pas l’enjeu du tout. L’enjeu c’est d’obtenir une forme de garantie de sécurité, une remise en cause de l’architecture de sécurité en Europe. C’est probablement ce que vient chercher Vladimir Poutine et c’est là-dedans que la France s’est engouffrée avec l’idée d’essayer de faire des propositions qui pourraient convenir aux deux, confirmer l’engagement américain sur le sol européen et correspondre aux attentes de la Russie. La question qui se pose, c’est de savoir si ça conviendra aussi aux Ukrainiens.

Donc Vladimir Poutine n’est pas en train de préparer une invasion ?

Vladimir Poutine, à ce stade, est le maître des horloges. Il n’a pas d’élection, d’enjeux de politique intérieure, à se poser. Donc il peut faire durer cette position très inconfortable pour les Européens et les Etats-Unis et cette pression sur l’Ukraine. Attaquer ne serait pas rationnel. En revanche, la question que chacun doit se poser c’est, que se passe-t-il le jour d’après pour la Russie si elle attaque l’Ukraine ? De ce point de vue-là, il n’y a pas grand-chose à gagner pour la Russie. Il y a plus à gagner si la Russie arrive à faire accepter aux Ukrainiens les conclusions des accords de Minsk de 2014 et 2015 qui sont aujourd’hui jugés à Kiev comme étant très défavorables aux intérêts ukrainiens.




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