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Immobilier : le tassement des crédits se confirme

Immobilier :le  tassement des crédits  se confirme

Sur les trois mois à fin septembre, le montant global des crédits accordés accuse un recul de 0,2% par rapport à un an plus tôt et leur nombre diminue plus encore (-6,3%). Par comparaison, la production affichait encore des hausses trimestrielles de 29,9% à fin mars et de 4,1% à fin juin. La tendance reste très favorable sur douze mois, grâce aux chiffres élevés de début de 2017, avec des montants en hausse de 15,3% et un nombre de crédits accordés en progression de 9,1%. “Nous avons un effritement, qui commence à être visible sur tous les marchés, du nombre de prêts”, a souligné lors d‘une présentation Michel Mouillard, professeur d’économie à l’Université Paris-Ouest et responsable des travaux de l‘Observatoire. “Nous ne sommes pas en période d‘effondrement, nous ne sommes pas en ouverture de récession, nous sommes en période d‘atterrissage de la production et des marchés, nous sommes encore en ‘soft’ landing”, a-t-il ajouté. Selon lui, la raison n‘est pas à trouver dans les conditions de financement toujours favorables – le taux moyen des crédits (1,56% en septembre) est pratiquement stable depuis avril, juste au-dessus des plus bas (1,31%) de novembre – mais dans la hausse rapide des coûts des transactions financées par emprunt. Elle atteint 5,9% sur les neuf premiers mois de 2017 par rapport à la même période de 2016, après avoir déjà augmenté de 4,3% l‘an passé, pendant que les revenus des ménages qui réalisent ces opérations n‘ont progressé que de 1,7% (après +0,6% en 2016).En conséquence, le coût relatif des opérations immobilières est monté à 5,0 années de revenus, soit le niveau le plus élevé constaté depuis le lancement de l‘Observatoire au début des années 2000, contre 4,86 l‘an passé à la même époque, et 4,48 en 2007, le sommet d‘avant-crise. Cette situation est particulièrement pénalisante pour les catégories les plus jeunes et les plus modestes, les principaux bénéficiaires des aides à l‘accession à la propriété dans le neuf, qui ont alimenté le rebond du marché jusqu‘en 2016.La part des moins de 35 ans pour les emprunteurs dans le neuf est passée en un an de 50,1% à 49,2% et celle des accédants modestes (moins de 3 smic) de 37,8% à 37,1%. Par comparaison, elles se situaient à respectivement 54,7% et 43,9% en 2009.“Il y a une dégradation pour les clientèles les plus modestes”, souligne Michel Mouillard, “ceux qui ont porté l‘expansion des marchés ces dernières années, notamment dans le neuf, sont en train de sortir progressivement». il s‘inquiète de la disparition du dispositif “APL accession” et de la division par deux du montant des PTZ – une concession du président Emmanuel Macron, qui voulait à l‘origine le supprimer complètement – dans les zones rurales, qui toucheront les prétendants à l‘accession les moins riches.“Le risque, c‘est que ces catégories disparaissent”, dit Michel Mouillard en soulignant que, si le prix de l‘immobilier est moins cher dans les campagnes, le coût relatif (prix de la transaction rapporté aux revenus) des opérations réalisées “est exactement le même” que dans les grandes agglomérations, hors Paris.

Tiers payant confirmé

Tiers payant confirmé

 

 

Une mesure qui obtiendra sans doute le soutien d’une majorité d’assurés mais sans doute pas d’une majorité de généralistes qui risquent de se noyer dans la paperasse administrative. En outre pas sûr que cela n’entraîne pas quelques dérives financières pour la sécurité sociale notamment. Sans doute aurait été aurait-il été préférable de réserver ce tiers payant aux seuls assurés  financièrement défavorisés. ( Ce que pratiquent déjà certains médecins). La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a donc  assuré mardi que le tiers payant (dispense d’avance de frais) chez le médecin «sera généralisé», une semaine après avoir annoncé qu’elle souhaitait «éviter son obligation». «Il sera généralisé, c’est vraiment une question d’équité et d’accès aux soins puisque beaucoup de Français renoncent à aller se faire soigner parce qu’ils ne veulent pas avancer l’argent chez un médecin, c’est donc impératif d’aller vers un tiers payant généralisé», a déclaré sur France Inter la ministre de la Santé. Pourtant, dans une interview mercredi dernier, Mme Buzyn avait indiqué avoir confié une mission à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur «la faisabilité technique» du dispositif expliquant que son objectif était «d’éviter l’obligation de tiers payant généralisé». «J’ai horreur des obligations», avait dit la ministre qui confirmait l’engagement pris par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de rendre le dispositif «généralisable», c’est-à-dire facultatif, et non «généralisé». La dispense d’avance de frais, fortement combattue par les médecins libéraux, doit devenir un droit pour tous les Français à partir du 1er décembre. Toutefois, la loi de 2016 ne prévoit pas de sanctions pour les médecins refusant d’appliquer la mesure, que le Conseil constitutionnel a limitée à la seule part remboursée par la Sécurité sociale. «Aujourd’hui nous regardons la mise en oeuvre de ce tiers payant qui pose des problèmes techniques et nous souhaitons que des médecins trouvent une facilité dans ce tiers payant, pas une difficulté supplémentaire, nous avons besoin de leur donner du temps médical, plutôt que du temps administratif», a ajouté la ministre ce mardi. «Oui nous allons y aller, la question est de savoir avec quelle méthode pour que cela fonctionne pour tout le monde», a-t-elle poursuivi. Interrogée sur le respect du calendrier, elle a précisé «attendre» le rapport de l’Igas en septembre «pour décider». Également questionnée sur la promesse que tous les Français aient accès à des offres de mutuelles «sans aucun reste à charge» pour les soins dentaires, les lunettes et les prothèses auditives, la ministre a expliqué que le sujet était «complexe». Il «nécessite de travailler avec tous les acteurs de la filière, les complémentaires santé, mais aussi les producteurs de lunettes. Nous allons travailler filière par filière pour définir un panier de soins minimal, qui permette à tout un chacun d’avoir accès à des soins de qualité», a-t-elle détaillé. «Les travaux commenceront en septembre et nous nous donnons tout le quinquennat pour y arriver», a-t-elle redit.

 

Insoumis : le refus de Macron confirme la chienlit du gauchisme en France

Insoumis : le refus de Macron confirme la chienlit du gauchisme en France

Quand 65 % des insoumis de Mélenchon refusent de soutenir Macron, c’est le signe que la maladie du gauchisme est  largement répandue. Une maladie qui s’exprime, tout en restant minoritaire lors des conflits sociaux. Une philosophie politique qui fait du moyen la finalité et qui se moque finalement de l’objectif. Dit autrement qui privilégie l’opposition pour l’opposition, la révolution pour la révolution et qui finalement amalgame fascisme et capitalisme. Et même progressisme et extrême droite. Pas étonnant si l’on se fie aux propos de Mélenchon, souvent pertinent dans sa critique du système mais complètement incohérent dans ses propositions, ses ruptures et ses alliances. Ses propositions sont par ailleurs très proche économiquement de celles du FN avec un souverainisme teinté de nationalisme et le refus de toute évolution structurelles. Bref la défense des «  avantages acquis » et même davantage. Un vrai discours de fonctionnaire, séduisant pour  les naïfs mais complètement démagogique comme celui de Le Pen. En cause une méconnaissance totale des réalités économiques et sociales, des mutations actuelles de ce monde avec la nostalgie d’un retour à l’Eden des années 50. Bref face aux transformations fondamentales et à leur caractère anxiogène, la proposition d’une réassurance identitaire avec un modèle proche du communisme (d’où sans doute l’affection de Mélenchon pour le bolivarisme, Assad ou Poutine).  Près des deux tiers des soutiens de Jean-Luc Mélenchon qui ont participé à une consultation sur le second tour de l’élection présidentielle envisagent donc de voter blanc, nul ou de s’abstenir dans le duel qui opposera dimanche Marine Le Pen à Emmanuel Macron, selon les résultats du vote publiés mardi. Cette consultation, qui avait été annoncée par le candidat le 23 avril au soir de son élimination de la course à l’Elysée, a rassemblé sur internet 243.128 « insoumis » sur les quelque 440.000 internautes qui avaient soutenu la candidature de l’eurodéputé, précise La France insoumise dans un communiqué. Selon cette étude, 87.818 insoumis, soit 36,12%, se prononcent pour un vote blanc ou nul, 84.682, soit 34,83%, pour un vote Emmanuel Macron et 70.628, soit 29,05%, en faveur d’une abstention. Un résultat qui résulte directement du discours corpo gauchiste de Mélenchon qui sacrifie la démocratie en mettant Macron et Le Pen dans le même sac.

Monsanto : la justice européenne confirme l’autorisation de commercialisation du soja OGM

Monsanto : la justice européenne confirme l’autorisation de commercialisation du soja OGM

Peut être déjà influencée par le rachat de Monsanto par Bayer, la cour de justice européenne a autorisé la commercialisation du soja  génétiquement modifié. On connait l’influence de Bayer comme lobby auprès de Bruxelles ;  dès lors,  il ne fait pas s’étonner que l’autorisation ait été donnée à Monsanto, racheté par Bayer pour la somme folle de 60 milliards, de faire commercialiser du soja OGM. Trois ONG contestaient l’autorisation de mise sur le marché arguant, notamment, que le risque allergique pour les jeunes enfants n’aurait pas été suffisamment examiné. TestBiotech, Euro­pean Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility (ENSSER) et l’association Sambucus avaient saisi la Cour de justice de l’Union européenne ( CJUE(  après que la Commission européenne eût rejeté, en janvier 2013, leur demande de réexamen de l’autorisation de commercialisation accordée à un soja de Monsanto. En vain. Le tribunal a conclu que l’expertise conduite par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour le compte de Bruxelles n’était pas fautive. Les organisations plaignantes, précise le tribunal, « n’ont pas réussi à démontrer que la Commission a manqué à son obligation de s’assurer que, d’une part, une évaluation adéquate des risques du plus haut niveau possible a été effectuée » et que, d’autre part, « Monsanto a fourni des données appropriées ». Les trois ONG contestaient notamment le fait que l’EFSA, dans son expertise, a considéré que le soja évalué était « équivalent en substance » à son pendant conventionnel. Selon elles, le risque allergique pour les jeunes enfants n’aurait pas été suffisamment examiné et l’évaluation de la toxicité potentielle de la plante n’aurait pas été conduite de manière « adéquate ». Le soja en question, destiné à la consommation humaine et animale, est modifié pour tolérer le glyphosate – un herbicide total utilisé dans le fameux RoundUp de Monsanto ( produit phare avec lequel Monsanto fait l’essentiel de son chiffre d’affaires et de son profit)  – et produire une toxine insecticide ciblant certains ravageurs.  Interrogée par Le Monde, TestBiotech dit consulter ses juristes pour décider de la suite qu’elle donnera à l’arrêt. « Nous continuons à être investis sur le volet purement scientifique de ce dossier et nous venons de soumettre à une revue scientifique un article sur la nécessité de revoir l’évaluation des risques des OGM », dit Christoph Then, chargé de mission au sein de l’ONG allemande. Celle-ci a d’ailleurs déposé, en septembre, une nouvelle requête auprès de la Commission européenne afin que celle-ci réexamine l’autorisation qu’elle a accordée à deux sojas transgéniques, commercialisés par Bayer et Monsanto, et capables de tolérer des mélanges d’herbicides : glyphosate et isofluxatole ou dicamba. « Les consommateurs et le bétail pourraient être exposés à des combinaisons de ces substances dont les résidus peuvent se trouver sur les récoltes, explique-t-on à TestBiotech. En dépit de ces risques, la Commission européenne et l’EFSA n’ont pas évalué les risques d’une exposition combinée à ces substances. » Ces sojas transgéniques, généralement importés d’Amérique du Sud, sont utilisés pour l’alimentation animale. Ils ne sont pas utilisés dans l’alimentation humaine, l’obligation de les étiqueter étant présumée dissuasive pour le consommateur.

 

Arrêt anti-burkini confirmé par la justice

Arrêt anti-burkini confirmé par la justice

Le tribunal administratif de Nice considérant que le port du Burkini  constituait une revendication de nature identitaire a rejeté lundi une nouvelle demande de suspension d’un arrêté pris par une mairie des Alpes-Maritimes, celle de Villeneuve-Loubet. Déjà saisie il y a une dizaine de jours pour un arrêté du maire de Cannes, la juridiction niçoise avait alors rendu une décision allant dans le même sens, confortant les municipalités ayant interdit le port de vêtements religieux sur les plages. « C’est évidemment une déception, même s’il n’y a pas de grande surprise », a réagi lundi Me Patrice Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l’homme (LDH), à l’origine de l’un des référés déposés contre la mairie de Villeneuve-Loubet. « Cette décision nous permet de saisir dès à présent le Conseil d’Etat, qui devrait fixer une date d’audience d’ici une dizaine de jours et statuer à très bref délai », a ajouté l’avocat, joint par Reuters. La LDH et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui avait saisi le juge des référés pour l’arrêté cannois, jugent les mesures anti-burkini liberticides et discriminatoires à l’encontre des baigneuses de confession musulmane. Dans son ordonnance, le juge des référés invoque notamment le contexte sensible de l’état d’urgence, prolongé à la suite de l’attentat du 14-juillet à Nice (86 morts), ainsi que le « retentissement, facteur de tensions supplémentaires », déclenché par la polémique sur le port du burkini.   »Ce port vestimentaire sur les plages peut également être perçu comme étant l’expression d’une revendication identitaire », peut-on encore lire dans l’ordonnance.

Après Cannes et Villeneuve-Loubet, deux villes dirigées par des maires Les Républicains, plusieurs communes côtières du Sud-Est et du Nord, dont Nice et le Touquet, ont décidé à leur tour de bannir cet été les tenues de plage recouvrant le corps.

(Avec Reuters)

 

Croissance Grande-Bretagne : tassement confirmé

Croissance Grande-Bretagne : tassement confirmé

 

Comme aux Etats-Unis, la croissance se tasse en Grande Bretagne, une croissance qui avait été de 2.3% en 2015 et qui pourrait n’être que de 2% en 2016.En cause la ralentissement mondial qui pèse sur les échanges extérieurs, la baisse des investissements dont certains sont liés aux inquiétudes du Brexit.  Le tassement devrait se confirmer pour le second trimestre. Dans le même temps La croissance dans les 19 pays membres de l’eurozone marque ainsi une nette accélération par rapport à la fin 2015 avec 0.6%, puisque la croissance de la période octobre-décembre n’avait été que de 0,3%. Les économistes, eux, prévoyaient généralement en moyenne une croissance de 0,4% par rapport au dernier trimestre 2015, et de 1,4% sur un an. Elle fait mieux -du moins sur cette courte période- que l’Union dans son ensemble, que le Royaume-Uni, et même les Etats-Unis. Pour l’Union européenne à 28, la croissance du premier trimestre est estimée à 0,5% par rapport aux trois mois précédents, et à 1,7% par rapport à janvier-mars 2015, précise Eurostat. La croissance a ralenti au rythme de 0,4% au premier trimestre, a dit l’Office national de la statistique (ONS) jeudi, confirmant ainsi sa première estimation. Elle ressort à 2,0% en rythme annuel, en légère baisse par rapport à la première estimation qui était de 2,1%. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une croissance inchangée de 2,1%. Par ailleurs, l’investissement des entreprises, mesuré en variation annuelle, a baissé pour la première fois en trois ans au cours du premier trimestre, de 0,4%, conséquence du coup de blues de l’immobilier commercial, alors qu’il avait augmenté de 3,0% au quatrième trimestre 2015. L’investissement des entreprises a également diminué d’un trimestre sur l’autre, de 0,5%, moins toutefois que le recul de 2,0% d’octobre à décembre 2015. L’investissement des entreprises et le commerce extérieur pesant sur l’activité économique, et le secteur des services, qui représente 80% du PIB britannique, reprenant son souffle, ce sont les dépenses des ménages qui constituent le principal moteur de croissance. Ces dépenses ont augmenté de 0,7%, d’un trimestre sur l’autre, après un gain de 0,6% le trimestre précédent.  La production du secteur des services s’est tassée de 0,1% en mars, son premier recul depuis août 2015. La Banque d’Angleterre a déjà remarqué que l’incertitude liée au référendum du 23 juin sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne (UE) freinait l’investissement, surtout dans l’immobilier commercial, dont les transactions ont chuté de 40% au premier trimestre. Chris Hare, économiste d’Investec, observe que les chiffres révèlent peut-être que le ralentissement économique s’explique pour une part par cette incertitude particulière, un paramètre qui pourrait rapidement disparaître si le « oui » l’emportait. « Mais le risque baissier est que le ralentissement reflète plus une faiblesse de fond », ajoute-t-il.

(Avec Reuters)

Croissance Chine : le tassement confirmé montre de nouveaux signes de faiblesse

Croissance Chine : le tassement confirmé montre de nouveaux signes de faiblesse

Bien qu’il soit toujours difficile d’analyser les statistiques très politiques de la Chine on ne peut que constater un tassement de la croissance du fait notamment de l’évolution des ‘investissements, de  la production industrielle et des les ventes au détail en dessous des prévisions en avril le ralentissement des exportations mais aussi des importations montrent d’une part que la Chine connaît des difficultés mais révèle aussi l’atonie de la croissance mondiale pour les premiers mois de l’année. Officiellement la croissance de la production industrielle a atteint 6,0% en rythme annuel le mois dernier selon les statistiques officielles publiées samedi, alors que les économistes attendaient en moyenne un chiffre de 6,5%, après +6,8% en mars. Les investissements en actifs fixes ont eux progressé de 10,5% sur janvier-avril par rapport aux quatre premiers mois de l’an dernier, alors que le marché tablait sur une progression de 10,9%. Ils marquent eux aussi un ralentissement puisque sur janvier-mars, leur hausse avait été de 10,7%.Les investissements des entreprises privées continuent en outre de ralentir, avec une croissance tombée à 5,2% sur janvier-avril, contre +5,7% sur janvier-mars. « Il apparaît que tous les moteurs ont soudainement perdu de leur élan et que la dynamique de croissance s’est elle aussi essoufflée », a commenté Zhou Hao, économiste de Commerzbank à Singapour, dans une note. « Au bout du compte, il faut reconnaître que la Chine est toujours en difficulté. » Plusieurs sources ont rapporté à Reuters que l’autorité de tutelle du secteur bancaire chinois avait envoyé une directive urgente aux établissements de crédit pour leur demander de supprimer les blocages qui freinent les prêts aux entreprises privées. Les banques ont en effet fortement réduit les nouveaux prêts en avril, à 555,6 milliards de yuans (75,2 milliards d’euros) contre 1.370 milliards en mars, selon les statistiques publiées vendredi. Le Bureau national de la statistique a déclaré samedi que « puisque le montant total des investissements privés est relativement élevé, son ralentissement continu pourrait freiner une croissance stable, ce qui nécessite un degré élevé d’attention ». Parallèlement, la croissance des ventes au détail – qui regroupe à la fois les achats privés et publics – a ralenti à 10,1% sur un an en avril, contre +10,5% attendu. Ainsi, alors que les indicateurs économiques de mars avaient ravivé l’espoir d’une reprise de la croissance chinoise après un an de doutes, ceux d’avril risquent fort de relancer le débat sur la capacité des autorités à soutenir la croissance de la deuxième économie mondiale. Les chiffres publiés samedi s’ajoutent en effet à ceux, déjà moins bons qu’attendu, des exportations et des importations et aux résultats peu encourageants des enquêtes mensuelles auprès des directeurs d’achats, qui suggèrent une faiblesse persistante de la conjoncture.

(Avec Reuters)

Croissance : tassement confirmé aux États-Unis

Croissance : tassement confirmé aux États-Unis

Il se confirme que les États-Unis enregistrent aussi un tassement de la croissance. Une croissance qui avait atteint devient 2,4 % en 2015 comme en 2014 mais avec un ralentissement enfin d’année dernière, D’octobre à décembre, le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 1% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, Cela représente toutefois un ralentissement par rapport à l’expansion du 3e trimestre (2%). Les analystes s’attendaient dans leur prévision médiane à ce que la croissance n’affiche que 0,4% au dernier trimestre. Si la moindre progression des dépenses de consommation, moteur de l’économie américaine, a été largement confirmée au 4e trimestre, plusieurs contributions à l’expansion ont été bien moins moroses que ne l’évaluait la première estimation. Les dépenses d’investissements des entreprises, notamment dans les équipements, ont finalement reculé moins que précédemment estimé. Elles ont accusé un repli de 0,7% au lieu de -2,5%. Les importations, qu’on entend comme une soustraction dans le PIB, ont en fait ralenti de 0,6%, pesant moins sur la croissance, et non pas augmenté de 1,1%. Enfin les stocks ont moins pesé sur l’économie. Bien que ces secteurs aient fait mieux que précédemment estimé, d’autres facteurs se sont aggravés d’une estimation à l’autre. Les dépenses de consommation, qui comptent pour deux tiers du PIB, n’ont finalement avancé que de 2% au lieu de 2,2%, selon la 1ère estimation et 3% au 3e trimestre. Reflétant la faiblesse de l’économie mondiale et le renforcement du dollar qui renchérit les produits américains, les exportations en provenance des Etats ont creusé leur ralentissement, chutant de 2,7% au 4e trimestre au lieu de -2,5% pour la 1ère estimation. Elles étaient légèrement dans le vert au trimestre d’avant (+0,7%). Les dépenses publiques enfin ont été bien moins fortes que prévu présentant désormais un recul de 0,1% au lieu d’une progression de 0,7% pour la 1ère estimation et de 1,8% au 3e trimestre. Ce sont les investissements des Etats et des collectivités locales qui ont fléchi le plus (-1,4%). (Avec AFP)

Croissance Etats-Unis : le tassement confirmé en janvier

Croissance Etats-Unis : le tassement confirmé en janvier

 

Le tassement de la croissance aux Etats Unis se confirme. L’indice PMI composite calculé l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), qui recouvre à la fois le secteur des services et de l’industrie, s’est finalement établi à 53,2 le mois dernier après avoir atteint 54,0 en décembre. La croissance de l’activité dans le secteur des services a ralenti nettement plus que prévu en janvier aux Etats-Unis pour revenir à son rythme le plus lent depuis février 2014, selon les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), publiés mercredi. L’indice non-manufacturier ISM s’est établi à 53,5 le mois dernier contre 55,8 en décembre, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à 55,1.Ce tassement avait déjà été constaté au quatrième trimestre.  Les États-Unis affichaient en effet une petite progression de 0,2 % au quatrième trimestre par rapport au troisième soit en rythme annualisé 0,7 % sur le dernier trimestre. Un ralentissement qui a surpris et qui suit aussi un trimestre précédent également assez décevant. Certes pour l’ensemble de l’année 2015 les États-Unis pourront afficher une croissance confortable de 2,4 %, comme l’année précédente. Mais ce qui est inquiétant c’est la tendance à la baisse de la croissance depuis deux trimestres. Du coup, il se pourrait bien que l’activité américaine ne progresse pas autant qu’en 2015.  En cause évidemment, le ralentissement de la croissance mondiale dont les États-Unis ne peuvent plus être à l’abri. En outre la hausse du dollar commence à handicaper l’activité d’autant que dans les autres zones économiques on s’engage dans une véritable guerre des monnaies incluant y compris des taux négatifs ;  il y a aussi des signes d’inquiétude purement intérieure comme les dépenses les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l’activité elles ont ralenti sur le dernier trimestre 2015, avec une croissance de 2,2%, contre 3% au trimestre précédent. Ce ralentissement est cependant moins marqué que prévu. Du coup la perspective d’un nouveau relèvement des taux par la Fed pourraient bien s’éloigner et il est peu probable que la Banque centrale américaine modifie en mars les taux actuels. La banque centrale américaine a relevé ses taux en décembre, pour la première fois depuis près de 10 ans. Elle n’a pas formellement exclu un nouveau relèvement dès le mois de mars mais la volatilité qui règne sur les marchés financiers pourrait l’amener à patienter jusqu’en juin voire bien plus tard, beaucoup plus tard !

L’Allemagne confirme ses prévisions de croissance économique

L’Allemagne  confirme ses prévisions de croissance économique

Alors qu’on révise à la baisse les prévisions pour 2016 en France, l’Allemagne, elle, confirme ses taux de croissance. Pour 2015 la croissance devrait être de 1.7% en Allemagne à comparer à La Bundesbank a maintenu vendredi ses prévisions de % vraisemblable en 1 % en France. Dès lors on comprend mieux pourquoi l’Allemagne s’oppose avec fermeté à toute nouvelle accélération de la politique accommodante de la BCE ou à toute relance budgétaire !  La  première économie européenne peut  s’appuyer en particulier sur une forte demande intérieure.  Dans ses perspectives semestrielles, la banque centrale allemande projette une croissance de 1,7% en 2015 et de 1,8% en 2016. Elle a revu en hausse sa prévision de 2017, à 1,7% contre 1,5%. Quant à l’inflation, elle n’atteindrait pas l’objectif défini par la Banque centrale européenne (BCE), soit un petit peu moins de 2%, avant 2017. L’institut d’émission allemand estimait en juin que ce serait chose faite en 2016. La Bundesbank anticipe une inflation mesurée par les prix de détail de 0,2% cette année, de 1,1% en 2016 et de 2,0% en 2017 contre 0,5%, 1,8% et 2,2% projetés en juin.

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Nouvelle confirmation du tassement économique en Chine avec une très faible inflation. C’est la conséquence logique de l’atonie de la demande tant intérieure qu’extérieure comme en témoigne le recul des importations mais aussi des exportations. L’inflation en Chine a fortement reculé en octobre, pour le deuxième mois consécutif, tombant à son plus bas niveau depuis mai, selon des chiffres officiels publiés mercredi et confirmant l’essoufflement de la demande dans la deuxième économie mondiale.   La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l’inflation, s’est établie le mois dernier à 1,3% sur un an, contre 1,6% en septembre et 2% en août, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). L’économie chinoise a ralenti à son rythme le plus bas depuis la crise financière globale. Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) est tombé à 6,9% au troisième trimestre, sa pire performance depuis 2009, accentuant ainsi les inquiétudes pour les perspectives de l’économie mondiale. Les importations chinoises ont reculé en octobre de 16% sur un an, à 833,14 milliards de yuans, selon des données officielles publiées dimanche qui confirment le ralentissement de la demande au sein de la deuxième économie mondiale. Comme c’est le cas depuis juillet, les exportations ont chuté elles de 3,6% au mois d’octobre, à 1.230 milliards de yuans dans un contexte de morosité de la demande internationale, ont annoncé les douanes chinoises. La balance commerciale s’est appréciée de 40,2%, à 393,22 milliards de yuans.

PS-référendum sur l’unité de la gauche : un bide annoncé et confirmé

PS-référendum sur  l’unité de la gauche : un bide annoncé et confirmé

 

 

Des chiffres tout à faiat approximatifs et finalemenet faibles. Une question ambigüe et au final une consultation qui n’apporte strictement rien. Près de 90% de votants auraient  dit « oui » à l’union de la gauche et des écologistes pour les élections régionales de décembre lors du référendum organisé par le Parti socialiste, selon des estimations annoncées dimanche par Jean-Christophe Cambadélis. Au total, 251.327 personnes (135.027 dans les points de vote, 116.300 sur internet) ont répondu à la question « Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales? » Selon les estimations livrées par le premier secrétaire du PS, qui espérait une participation de 200.000 à 300.000 votants, 89,74% ont dit « oui », 10,26% ont dit « non ». Pudiquement, sur le site créé pour ce référendum, le PS explique que dans les fédérations de Charente, Cotes d’Armor, Creuse, Finistère, Ille-et-Vilaine, Landes, Meuse, Nièvre, Somme et Tarn-et-Garonne, l’adresse des points de vote est… «À venir». Dans la Nièvre aussi, on avait, semble-t-il, mieux à faire. «La réaction spontanée de plein de militants, c’est que ce truc ne servait à rien et n’avait ni queue ni tête. Personne ne voulait l’organiser. Moi-même, je ne voulais pas perdre de temps avec cette connerie», confie le responsable du PS dans la Nièvre, Sylvain Mathieu.

La BCE confirme : inflation mais sans croissance ?

La BCE confirme : inflation mais sans croissance ?

 

La BCE se félicite de la montée de l’inflation  (0.3% sur un an) mais ce n’est pas forcément uen bonne nouvelle si la croissance ne suit pas. Or de l’aveu même de la BCE, cette croissance devient plus molle, on avait prévu 1.5% pour la zone euro mais on pourrait ne faire qu’autour de 1 à cause des résultats de la France bien sûr mais aussi de l’Allemagne. Une inflation sans croissance c’est une  atteinte à la compétitivité et au pouvoir d’achat et donc uen hypothèque sur l’évolution future de l’activité. En outre il ne faut pas se réjouir et assimiler trop vite  cette inflation une reprise de l’activité ; en effet pour l’essentiel cette inflation pourraiat venir de la dépréciation de l’euro et du renchérissement des importations. Ce qui est certain est que 2015 ne sera pas très dynamique et que rien n’est joué quant à une  véritable sortie de crise surtout compte tenu du contexte international morose. La BCE a d’ailleurs reconnu que  l’élan de la croissance dans la zone euro avait tendance à mollir. La BCE, qui a maintenu comme prévu ses taux directeurs à des niveaux extrêmement bas, voire négatif pour le taux de la facilité de dépôt, s’attend désormais à une hausse de 0,3% des prix dans l’union monétaire cette année. Les précédentes prévisions de l’institut d’émission, présentées début mars, incluaient une inflation 2015 nulle. « Les projections d’inflation ont été relevées pour 2015 et restent inchangées pour 2016 et 2017″, a déclaré Mario Draghi. « Le Conseil des gouverneurs continuera de surveiller attentivement les risques sur les perspectives d’évolution des prix. » Cette nouvelle prévision tient compte du rebond des cours du pétrole, de la reprise économique et de l’impact du plan d’assouplissement quantitatif (« quantitative easing », QE) de plus de 1.000 milliards d’euros au total mis en œuvre en mars. L’institution de Francfort maintient parallèlement sa prévision de croissance pour la zone euro cette année à 1,5%, comme il y a trois mois. Il s’agirait de la meilleure performance de la région depuis 2011, lorsque son produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 1,6%. Pour 2016, la BCE prévoit une croissance de 1,9% et une inflation de 1,5% et pour 2017, elle table sur une progression de 2,0% du PIB et une hausse de 1,8% des prix. « La reprise est sur les rails », a dit Mario Draghi( mais quelle sera la vitesse du train de la reprise ?)   »Toutefois, nous avions espéré des chiffres meilleurs que nos projections initiales et à un moment les indicateurs allaient dans ce sens. Il y une certaine perte de dynamisme, je dirais modeste, principalement due aux développements dans les économies émergentes. »

 

Climat : Hollande confirme la perspective d’un accord a minima

Climat : Hollande confirme la perspective d’un accord a minima

 

François Hollande s’était sans doute uen peu avancé en faisant de la conférence internationale sur le  climat de la fin de l’année un de grands événements de son quinquennat, il  a rectifié le tir lundi en indiquant que cet accord n’ait pas garanti. Ce que déjà, Laurence Tubiana représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères laissait entendre dans une interview au JDD début avril.

 

Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique en vue de la conférence Paris Climat 2015 (COP21), Laurence Tubiana se dit « raisonnablement optimiste ». Un accord contre le dérèglement climatique devra être trouvé en décembre. Ce ne sera pas « suffisant », affirme-t-elle, mais un échec provoquerait « un très grand découragement ».

Elle est la représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est pourtant au ministère de l’Ecologie, boulevard Saint-Germain à Paris, que l’on retrouve Laurence Tubiana, en charge des négociations pour la conférence Paris Climat de décembre 2015. Faute de place, elle a emménagé ici avec son équipe, une quarantaine de collaborateurs. Cette femme de 64 ans est une spécialiste des questions climatiques et de gouvernance mondiale. Elle a notamment conseillé Lionel Jospin à Matignon, de 1998 à 2002. A moins de huit mois de l’ouverture de la « COP 21″, le 30 novembre, Laurence Tubiana tente de trouver des compromis, volet après volet, avec les délégations du monde entier afin de parvenir à temps à un texte commun. Après Genève mi-février, les négociateurs se retrouveront en juin à Bonn, en Allemagne, pour une nouvelle session de travail. Suivront deux autres, en août et octobre, avant Paris. Les « consultations informelles », elles, ne cessent jamais. « Elles sont très importantes pour s’entendre. C’est beaucoup plus simple ensuite quand on doit trouver un accord. Il n’y a plus qu’à rédiger », résume Tubiana. Ce n’est sans doute pas de trop pour que la conférence de Paris soit une réussite.

La France accueille en décembre la Cop21, qui doit entériner un accord global contre le dérèglement climatique. Faut-il être optimiste?
Il faut toujours être prudent, mais je suis raisonnablement optimiste. Pour une raison très importante : tous les pays souhaitent finir cette négociation. Ils pensent que c’est le moment. Ce ne sera sans doute pas un accord qui pourra tout résoudre, mais il y a suffisamment de réflexion et de préparation dans chaque pays pour que nous y parvenions.

Les leçons de l’échec de Copenhague, en 2009, ont-elles été tirées?
A cette époque, beaucoup de pays – notamment les émergents comme l’Inde, la Chine ou le Brésil – disaient que c’était trop tôt, qu’ils ne pourraient y arriver. Ils affirmaient encore : « C’est le problème des pays développés, on agira après eux. » Ces dernières années, le climat est devenu un sujet de politique nationale. Des politiques se sont développées – concernant l’énergie, l’urbanisme, les transports ou la déforestation – et des outils ont été créés. Or s’il n’y a pas de décision nationale, on peut dire ce qu’on veut au niveau international, mais il ne se passera rien.

L’objectif final est de contenir le réchauffement climatique à deux degrés d’ici à la fin du siècle. Est-ce que ces contributions actuellement sur la table sont suffisantes?
Non, on le sait déjà, c’est pour cela qui faudra tenter de les réévaluer. Mais on peut déjà faire en sorte que les contributions nationales soient les meilleures possibles. Il faut aussi considérer que ce seront des « minimums » et que les pays pourront faire davantage. Quand ils se donnent des objectifs aussi lointains dans le temps, c’est avec beaucoup d’incertitudes : on ne sait pas comment va évoluer le prix des énergies renouvelables, par exemple. Typiquement, en 2010, les Européens avaient dit qu’ils atteindraient – 20% d’émissions en 2020, et finalement ce sera plutôt autour de – 27%.

«L’idée, c’est qu’il ne reste que quelques arbitrages à Paris. »

La solution passe-t-elle forcément par un accord à la carte, chaque pays fixant ses propres objectifs?
C’est plus compliqué que cela. Il y a la volonté d’atteindre un objectif commun. Il nous reste un budget d’émissions de gaz à effet de serre, d’aujourd’hui jusqu’à la fin du siècle. L’atmosphère peut en absorber une certaine quantité. Au-delà, cela sature et il y a réchauffement. Ce budget carbone, c’est notre capacité à neutraliser ce réchauffement. Idéalement, on pourrait dire : « Voilà ce qu’il reste, et puis on distribue. » Mais c’est extrêmement difficile, on n’arrive pas à avoir une distribution juste entre tous les pays. Donc oui, chaque pays dit ce qu’il peut faire, mais ce n’est pas un accord à la carte, il est aussi contraignant : il faudra revoir et améliorer ces contributions.

C’est compter beaucoup sur la bonne foi de tous les pays…
On ne peut pas faire autrement. Dès que l’on dépasse la sphère nationale, on voit bien que les sanctions, même dans un ensemble de droits comme l’Union européenne, sont difficiles à imposer à un pays souverain. On ne peut donc compter que sur l’engagement et la bonne volonté de chacun. Il n’y a évidemment pas de sanctions militaires ; les sanctions commerciales sont complexes même si elles peuvent être perfectibles. Pourquoi est-ce que je fais cette hypothèse que tous les pays veulent un accord? Parce que tout le monde ressent l’impact du changement climatique et sait qu’il faut agir. Et parce que les pays ne peuvent pas le faire seuls.

Saura-t-on dès l’ouverture de la conférence de Paris, le 30 novembre, si un accord sera conclu?
C’est ce que l’on souhaite, mais je ne sais pas si on va y arriver. L’idée, c’est qu’il ne reste que quelques arbitrages à Paris. Cet accord, c’est un équilibre politique, c’est un paquet. D’ici fin octobre, nous en aurons les grandes lignes du paquet. On construit, brique par brique. Les pays voient ce qu’ils peuvent ajouter, en fonction aussi des concessions qu’ils auront faites sur d’autres sujets. C’est la responsabilité de la France d’aider à poser ces briques. Il faut qu’on fasse preuve de leadership, qu’on guide ces négociations tout en respectant les points de vue. C’est ce que je fais actuellement. Après, il y aura sûrement de la négociation jusqu’à la fin. Certains voudront peut-être attendre jusqu’à la dernière minute pour voir s’ils peuvent obtenir quelque chose… Personne ne veut qu’ils viennent négocier, comme à Copenhague. Ceux qui vont négocier in fine, ce sont les ministres et leur délégation. Les chefs d’Etat peuvent éventuellement se mobiliser très en amont, ou venir célébrer un accord. Mais il n’y aura pas de réunions entre eux, comme on peut le voir lors d’un G8. Quand les chefs d’Etat négocient, ce sont des déclarations politiques, des communiqués. Là, c’est un texte de droit international avec des règles, des procédures. Comme un traité, même si on ne connaît pas précisément la forme juridique qu’il prendra.

Que se passera-t-il si vous ne parvenez pas à un accord à Paris?
Il n’y aura pas d’effondrement, mais un très grand découragement. Tout le monde en a marre de négocier. Si les pays n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur un texte, c’est la responsabilité de la présidence, et donc de la France, d’en proposer un autre. On pourrait essayer de recommencer l’année prochaine, mais la communauté internationale s’était donnée cette date (celle de Paris, Ndlr) pour y arriver. D’ici là, il ne se passera rien de particulier, car tous les pays ont pris des engagements jusqu’en 2020 (l’accord de Paris devra entrer en vigueur en 2020, Ndlr).

Est-ce que, s’il le faut, vous essaierez de trouver un accord a minima?
Je ne travaille pas avec cette hypothèse. Il ne faut pas être obsédé par le résultat d’avoir un accord à n’importe quel prix, mais par le fait d’avoir un accord qui va faire quelque chose. Il ne faut pas penser accord a minima, il faut mettre les pays sous pression et garder cette tension jusqu’à la dernière minute.

Cela n’arrangeait-il pas tout le monde que la France soit candidate, pour ne pas avoir à porter cette responsabilité?
Oui. C’est une grande prise de risque, c’est sûr. Les présidences tournent et c’était au tour de l’Europe. Personne n’avait envie. Copenhague a coûté très cher au gouvernement danois. En réputation notamment, puisque six ans après, on parle encore de l’échec de Copenhague.

«Beaucoup de ministres veulent être sur la photo, le Président veut être sur la photo. Mais pour y être, il faut réussir. »

A l’inverse, une Cop21 réussie pourrait aussi redorer l’image de François Hollande…
L’image de la France c’est bien, mais ce n’est pas le sujet. Après peut-être que chacun peut en tirer quelque chose. C’est normal, tout le monde veut être sur la photo. Il y a une petite blague qui circule que je peux vous confier. Parallèlement à cette négociation climat, il y en a une sur les questions de biodiversité. Or, on dit que la négociation sur la biodiversité est une négociation sur les écosystèmes, et que celle sur le climat est une négociation sur les « égo-systèmes ». Tout le monde veut être le sauveur de la planète.

Y compris la France…
Oui, beaucoup de ministres veulent être sur la photo, le Président veut être sur la photo. Mais pour y être, il faut réussir. Sinon, on est sur une très mauvaise photo! Les Danois, c’était pareil. Ils voulaient que tous les chefs d’Etat soient sur la photo, et ils se sont plantés.

Vous vous intéressez aux questions environnementales depuis longtemps. Est-ce un aboutissement pour vous de mener ces négociations?
Oui. J’ai très souvent été au cœur des négociations, mais là c’est le cœur du cœur. A Copenhague, on représentait la France, un pays parmi d’autres. Donc c’est vrai que c’est un point d’aboutissement, et j’espère que ça va marcher. En général, les gens me connaissent plus à l’international qu’en France, car je me suis très rarement occupée de questions nationales. Même dans le cabinet de Lionel Jospin (de 1997 à 2002, Ndlr), je travaillais essentiellement sur les sujets internationaux.

Vous êtes une femme de gauche?
Ma famille politique est à gauche. Elle a pu être à l’extrême gauche il y a longtemps, plutôt au Parti socialiste maintenant. Mais je ne me suis jamais présentée à une élection, sauf dernière de liste à une élection municipale! Je fais de la politique au sens collectif. Cette question d’internationalisme, cette façon de ne pas penser qu’à son pays, est pour moi un ‘driver’ très fort, et il est plutôt de gauche. C’est un idéal pour moi.

 

 

Chine : ralentissement de la croissance confirmé

Chine : ralentissement de la croissance confirmé

L’usine du monde au ralenti, pas un bon signe pour l’économie mondiale. D’après le Premier ministre chinois, Li Keqiang., Ce ralentissement tient à plusieurs facteurs, dont les difficultés du marché intérieur de l’immobilier, le poids de l’endettement et la consommation extérieure et intérieure à l’arrêt. Exportations, investissement, productions manufacturières et ventes au détail: tous les indicateurs sont en recul.  Chine : les exportations en hausse mais pas de redémarrage intérieur Les exports repartent en février ( en partie à cause du calendrier) mais pas les imports ni la demande interne. La Chine connaît comme d’autres zones des mouvements erratiques d’un mois  sur l’autre puisque en Janvier les exports avaient diminué de 3%. Dun certain point de vue la reprise mondiale paraît encore hésitante.   . . Pékin a annoncé avoir réduit son objectif de croissance annuelle à « environ 7% » pour 2015, sur fond de dégradation de la conjoncture et des efforts de rééquilibrage économique des autorités. Un taux en apparence quand même satisfaisant mais qui est le plus bas depuis 25 ans et qu’il faut rapporter à la population. L’environnement déflationniste témoigne aussi de la baisse de la demande interne des ménages..  Le gouvernement a également abaissé à « environ 3% », contre 3,5% l’an dernier, son niveau-cible d’inflation pour 2015. De fait, la Chine est confrontée à d’intenses pressions déflationnistes, nourries par une demande intérieure en berne et un environnement mondial peu dynamique  : la hausse des prix à la consommation s’est établie à 0,8% sur un an en janvier, plongeant sous 1% pour la première fois depuis cinq ans. L’abaissement de l’objectif officiel de croissance économique à « environ 7% » était largement anticipé par les experts, alors que le géant asiatique connaît depuis deux ans un ralentissement brutal de son activité.  »Au cours de l’année passée, l’environnement économique intérieur et la conjoncture internationale ont été difficiles et compliqués ». « Le chemin de la reprise économique mondiale a été semé d’embûches et irrégulier, les principales économies (du monde) ont enregistré des performances très diverses », relève encore le Premier ministre chinois. Après  un fléchissement en janvier, les exportations chinoises ont grimpé de 48,9% sur un an en février. Les importations ont pour leur part continué de baisser, de 20,1%. L’excédent commercial a ainsi atteint un nouveau record.  Nouveau record pour l’excédent commercial en Chine. En février, il a atteint 370,5 milliards de yuans (plus de 60 milliards de dollars), exacerbé par un nouveau plongeon des importations et un fort rebond des exportations, ont annoncé dimanche 8 mars les douanes chinoises. La deuxième économie mondiale a vu ses exportations grimper de 48,9% sur un an le mois dernier, à 1.040 milliards de yuans (l’équivalent de 155 milliards de dollars), selon les douanes, qui ne fournissaient dans un premier temps que des chiffres dans la devise chinoise. C’est un rebond notable après le repli de 3,2% sur un an enregistré par les exportations chinoises en janvier, sur fond de conjoncture internationale maussade. Les exportations du pays, numéro un mondial des échanges manufacturés, avaient d’ailleurs fléchi de 4,9% sur l’ensemble de 2014. D’après l’administration des douanes, la récente embellie s’explique par une accélération des livraisons assurées par les exportateurs chinois, qui « se sont précipités » pour honorer leurs commandes avant les longs congés du Nouvel an lunaire débutés le 19 février. En outre, un décalage calendaire (le Nouvel an lunaire tombait fin janvier en 2014) était à l’origine d’un effet de comparaison favorable. A l’inverse, les importations du géant asiatique ont encore une fois piqué du nez. Après avoir déjà reculé de 19,7% en janvier (le recul le plus marqué depuis cinq ans), elles ont dégringolé de 20,1% sur un an en février, à 666,1 milliards de yuans (l’équivalent de 99,6 milliards de dollars). Après la stagnation enregistrée pour l’ensemble de 2014, c’est un nouveau signal inquiétant pour la demande intérieure du pays, dont l’essoufflement nourrit le ralentissement de l’activité économique et la contraction du secteur manufacturier. Dans ces conditions, l’excédent commercial de Pékin ne pouvait que gonfler, atteignant un pic historique inédit après le sommet de 366,9 milliards de yuans de janvier. Sur les deux premiers mois de l’année, janvier et février cumulés, la Chine a dégagé un surplus de 737,4 milliards de yuans, soit multiplié une douzaine de fois par rapport à celui de la période comparable de 2014. Pékin avait enregistré sur l’année passée un excédent commercial historique de 2.350 milliards de yuans.

 

 

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