60 000 morts épargnées par le confinement mais combien causés par l’absence de masques !
Le moins que l’on puisse dire c’est que le nouveau ministre de la santé fait parfaitement le service après-vente de la politique approximative du gouvernement. Lui aussi multiplie le flou et les contradictions mais il le fait avec une telle conviction et un tel baratin qu’il est difficile de ne pas le croire.
Ainsi le gouvernement s’appuie sur une pseudo étude de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) selon laquelle le confinement a permis d’éviter 60.000 morts en France. Le problème c’est que ce genre d’étude ne prouve rien faute de période de comparaison sans confinement. On pourrait par exemple imaginer une comparaison plus pertinente entre le confinement avec masque et le confinement sans masque ; voir même l’absence de confinement mais avec masse.
On peut prouver ce qu’on veut sans période de référence. Ce qui est certain c’est que l’absence de masque de test et d’une façon générale de matériel sont sans doute responsables d’une grande partie des victimes du Corona virus. Les propos du ministre de la santé même appuyés sur l’école des hautes études en santé publique ( organisme qui dépend du gouvernement) relève de la pure propagande. Pas étonnant car c’est sur cette pénurie de masques et de tests que la politique du gouvernement est la plus contestée. Du coup, le ministre de la santé est contraint d’en faire des tonnes.
Parue jeudi, l’étude de l’EHESP estime qu’un mois de confinement a permis d’éviter jusqu’à 60.000 morts et que sans ces mesures, plus de 100.000 lits de réanimation auraient été nécessaires au 20 avril alors que les capacités des hôpitaux français, pourtant doublées en préparation de l’arrivée de l’épidémie, ne sont que de 10.000 lits.