- Confinement Covid-19 : Macron a la trouille
- Inutile de tourner autour du pot, Macron a eu la trouille de décréter un nouveau confinement qui aurait mécontenté un certain nombre de Français à un moment où sa popularité est sérieusement bousculée. À tel point que les sondages pour les présidentielles de 2022 n’évacuent plus l’hypothèse d’un éventuel succès de Marine Le Pen. Les deux principaux prétendants sont en effet coude à coude dans les sondages et jamais Marine Le Pen n’a atteint de tels scores: 52 % pour Macon et 48 % pour Marine Le Pen. Un sondage forcément fragile car la préoccupation électorale n’est pas la priorité du moment dans l’opinion publique. En outre d’ici la présidentielle nombre d’événements sociaux, économiques voire politiques peuvent se produire et renverser les pronostics.
- C’est cette fragilité de popularité qui a conduit le président de la république a repousser au dernier moment l’hypothèse d’un recours au confinement. En fait, le premier ministre n’a pratiquement rien annoncé de neuf. En effet, le contrôle des voyageurs internationaux par avion est une foutaise dans la mesure où 80 % de ses déplacements s’effectuent par la route et par le rail ou strictement rien n’est contrôlé. La seule mesure est la fermeture d’environ 400 grands centres commerciaux surtout pour faire un peu plaisir aux petits commerces. Pour le reste, Macron a chargé Castex d’annoncer la non décision. Et pour se dédouaner le président de la république s’est fendu d’un tweet samedi où il se lave un peu les mains:
- «J’ai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner
- l’épidémie ensemble», a-t-il exhorté.
- On pouvait difficilement faire plus banal et plus insipide. La vérité sans doute c’est que Macron a peur. C’est d’ailleurs ce qui le caractérise ;à chaque tension dans la société, Macron semble paralysé, il fait un pas en avant, un autre en arrière et finalement choisit l’immobilisme. Ainsi en est-il des principales réformes aujourd’hui embourbées et qui devaient changer le pays. Macron n’est pas un décideur, c’est davantage un commentateur bavard mais peureux.