Archive pour le Tag 'confiance'

Nomination Premier ministre: agacés, 70 % des Français ne font pas confiance à Macron

Nomination Premier ministre: agacés, 70 % des Français  ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Sondage nomination d’un Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Sondage nomination d’un Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Sondage Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Sondage Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

 

Entreprises-La confiance : levier de performance !

Entreprises-La confiance : levier de performance  !

. Alors que les bouleversements technologiques, climatiques, géopolitiques et sociétaux modifient considérablement les modes de travail et de gouvernance, Frédéric Lafage, président de la Fédération Cinov, invite les acteurs économiques à embrasser un changement de paradigme radical pour faire de la confiance la pierre angulaire de leur action. Par Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov, organisation patronale représentative de la branche Bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et sociétés de conseil (BETIC)- dans la Tribune.
Une contribution très intéressante mais qui n’assiste sans doute pas suffisamment sur la concertation, la participation bref la démocratisation dans l’entreprise surtout dans un pays où le centralisme alimente toute la culture  y compris dans beaucoup trop d’entreprises NDLR

La confiance est une composante essentielle de la vie en société. Sans elle, les systèmes de gouvernance des organisations et des projets sont fragilisés, une réalité que chacun peut observer dans sa vie citoyenne, professionnelle et personnelle. La gouvernance se voit ébranlée au gré des bouleversements sociaux et des crises qui se multiplient. Un constat s’impose alors : nous évoluons aujourd’hui dans une société qui tend à se transformer en une société de défiance, ce qui nous oblige à repenser nos modes de gouvernance pour rétablir la confiance et la stabilité.

Les avancées technologiques, la digitalisation, les défis climatiques et environnementaux, les bouleversements géopolitiques, les révolutions sociétales et culturelles ainsi que la crise sanitaire mettent régulièrement à l’épreuve la société française et sa vie économique, et donc les entreprises en première ligne. Ces dernières doivent reconsidérer l’intégralité de leur vision stratégique à l’aune de ces bouleversements majeurs qui transforment leurs activités. Un travail d’ampleur nécessaire qui assure leur pérennité !

À cela s’ajoutent des évolutions réglementaires régulières, qui renforcent les exigences imposées aux entreprises, exigences qui inhibent la créativité, créent une situation de repli sur soi et de défiance entre les acteurs, contribuant ainsi à un climat d’anxiété lié à un environnement de plus en plus complexe et incertain.

Ce climat de défiance qui s’est installé dans la société s’est naturellement répercuté dans les relations professionnelles. Cela se manifeste concrètement dans les projets de terrain, où chaque partie prenante est centrée sur sa tâche, sans vision globale ni souci de la qualité d’usage in fine produite. Une organisation en silos où le risque est vécu comme une responsabilité à éviter, voire à reporter sur un autre acteur du projet : un cercle vicieux où l’audace de l’innovation est sacrifiée sur l’autel de la défiance. Et penser que le problème vient d’ailleurs, que « l’enfer c’est les autres », c’est précisément le problème !

La défiance actuelle entre les parties prenantes d’un projet, par exemple dans un domaine dont la chaîne de valeur est aussi prolifique que la construction, a un impact direct sur la qualité des réalisations, les relations professionnelles, le nombre de litiges, les délais de construction et la compétitivité du secteur dans son ensemble.

Pour réussir les transitions en cours et faire face à un environnement incertain, complexe et intrinsèquement plus « risqué », il est impératif de rétablir la confiance entre les acteurs et de mettre fin à ce repli sur soi afin d’atteindre deux objectifs majeurs : la performance à la fois technique et financière, et la réponse aux attentes en termes de qualité des prestations attendues.

Il est possible, à l’issue d’un travail d’analyse de ses propres expériences, de dégager les axes permettant de concevoir une « bulle de confiance » propice à l’efficacité opérationnelle, à la performance économique, à l’amélioration des relations entre les différents acteurs, et donc à la réussite d’un projet. Cette « bulle de confiance » peut être définie comme un espace collaboratif où les parties prenantes sont plus et mieux impliquées, où la confiance et le respect mutuel favorisent une approche globale, et où l’objectif n’est plus seulement le respect de ses propres engagements contractuels, mais la satisfaction du travail collectif accompli et la qualité de la réponse globale apportée à l’usager, quel qu’il soit.

Un récent travail d’analyse de projets de terrain réalisé par des enseignants-chercheurs et des professionnels du secteur de la construction a ainsi permis d’identifier les critères de cette « bulle de confiance ». Leur mise en œuvre nécessitera des échanges et des investissements pour faire évoluer certaines pratiques. Mais le prix à payer sera faible pour s’extraire des absurdités imposées par le « court-termisme » - avec les conséquences financières, de qualité et de dégradations sociales qui en découlent - et pour s’inscrire dans une démarche résolument pérenne. Les conditions pour créer une telle « bulle de confiance » existent.

Il appartient désormais aux partenaires économiques d’adhérer sincèrement à ce changement de paradigme pour faire des choix pertinents pour eux, pour leurs clients, et pour répondre aux défis actuels et à venir !

_______

(*) Frédéric Lafage est, depuis 2018, Président de la Fédération Cinov, organisation patronale représentative de la branche BETIC. En dehors de ses engagements syndicaux, il est Président-Fondateur du groupe Lacort. Il est également expert judiciaire en acoustique, spécialisé dans l’ingénierie acoustique et vibratoire, la formation et le conseil.

Popularité Macron : 68 % n’ont pas confiance

Popularité Macron : 68 % n’ont pas confiance
27% (+2 points) des Français interrogés par Elabe pour Les Echos accordent leur confiance au président de la République pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays. Malgré cette hausse, la défiance exprimée à l’égard du président de la République reste élevée : 68% (-1) des Français affirment n’avoir pas confiance en lui, dont 42% (stable) « pas du tout confiance ».

 

32% des Français font confiance à Gabriel Attal, une mesure stable sur un mois. Dans le même temps, la défiance à son égard progresse de 3 points et s’établit à 60%. 30% (+1 point) des Français n’ont « pas du tout confiance » en lui. Par ailleurs, 8% des Français ne se prononcent pas (-3 points).

 

Edouard Philippe domine toujours le classement tandis que Jordan Bardella confirme sa progression
Edouard Philippe progresse en tête du classement (43%, +1). Pour la première fois, Jordan Bardella (34%, +1 point) occupe la deuxième place du podium et obtient un soutien supérieur à Marine Le Pen, troisième (33%, -1 point). Derrière Bruno Le Maire (31%, +2 points), Gérald Darmanin est cinquième et bénéficie d’une hausse de 3 points (27%). Parmi ceux qui ont porté la constitutionnalisation de l’IVG au sein de la majorité, Éric Dupond-Moretti obtient la plus forte progression du mois du mars et se positionne 7ème (26%, +7 points) et Yaël Braun-Pivet obtient 16% de bonne image (soit 4 points de plus qu’en janvier). En charge de l’agriculture au gouvernement, Agnès Pannier–Runacher en obtient 10% et Marc Fesneau 9%. Ces trois derniers membres de la majorité restent peu connus : entre 55% et 61% des Français ne se prononcent pas.

Parmi les autres têtes de listes aux élections européennes, Marion Maréchal obtient 24% (-2 points), Raphaël Glucksmann 16% (stable), Manon Aubry 15% (+2 points), François Xavier-Bellamy 12% (+3 points).

Auprès des électeurs de gauche, François Ruffin s’empare de la première place (52%, +3 points) et devance Fabien Roussel (49%, -1 point) et François Hollande (48%, -3 points). Les têtes de listes aux européennes enregistrent de bonnes dynamiques : Manon Aubry progresse de 10 points (42%) et Raphaël Glucksmann de 6 points (37%, +12 points en deux mois). Sandrine Rousseau (30%, +10 points, après -5 points) et Éric Dupond-Moretti (25%, +9 points) enregistrent également de très fortes progressions en mars. Jean-Luc Mélenchon est cinquième et recule de 3 points (39%) : c’est sa mesure la plus basse depuis mai 2022.

Auprès des électeurs d’Emmanuel Macron, le podium est composé d’Edouard Philippe (79%, +1 point), de Bruno Le Maire (66%, stable) et de Gérald Darmanin (61%, +5 points). Éric Dupond-Moretti enregistre la plus forte progression de mars auprès de cette population (56%, +10 points). Plus loin dans le classement, Gérard Larcher connait lui aussi une forte hausse (36%, +7 points). Yaël Braun-Pivet obtient 36% et se classe 10ème, Agnès Pannier-Runacher obtient 23% et se classe 16ème, juste devant Marc Fesneau (22%).

 

Sondage Immigration: 77 % ne font pas confiance gouvernement

Sondage Immigration: 77 % ne font pas confiance gouvernement


Un sondage réalisé par l’institut CSA pour CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche, indique que 77% des Français déclarent ne pas avoir confiance en la capacité du gouvernement à contrôler l’immigration.Rien d’étonnant à cela quand par exemple seulement 7 % sont effectivement reconduits à la frontière. Résultat c’est 200 à 300 000 immigrés illégaux chaque année.

Ce manque de confiance est marqué chez 80% des femmes et 73% des hommes, ainsi que chez 81% des jeunes de 18-24 ans et 75% des personnes de 65 ans et plus. Dans les différentes catégories socioprofessionnelles, 82% des employés et ouvriers, 78% des personnes sans activité professionnelle et 71% des cadres et professions intellectuelles supérieures jugent que le gouvernement est incapable de gérer la crise migratoire.

En ce qui concerne les affiliations politiques des sondés, on observe des divergences. D’après le sondage, la totalité des sympathisants de gauche, avec 69% en général et 85% pour ceux de La France insoumise, ainsi que ceux de droite, avec 87% en général et 98% pour les proches du Rassemblement national, déclarent ne pas faire confiance au gouvernement pour cette question.

Justice : une confiance contestée

Justice : une confiance contestée

par Kassandra Goni
Doctorante en droit public, thèse portant sur la protection de la liberté individuelle sous la direction du Pr. HOURQUEBIE, CERCCLE (EA 7436), Université de Bordeaux dans The Conversation

Qu’est-ce que la séparation des pouvoirs ?

Dans un premier temps, revenons sur la définition de la séparation des pouvoirs. La séparation des pouvoirs consiste en une division des trois grandes fonctions d’un État, à savoir : l’élaboration des lois (fonction législative), l’exécution des lois (fonction exécutive) et le règlement des litiges (la fonction juridictionnelle).

Ces trois fonctions doivent être exercées par des organes différents et indépendants les uns des autres. Ainsi, le pouvoir législatif est détenu par les assemblées, le pouvoir exécutif par le Gouvernement et le chef de l’État. La fonction juridictionnelle est, quant à elle, détenue par les différents tribunaux.

Montesquieu est considéré comme le penseur moderne de la séparation des pouvoirs. Dans son œuvre fondatrice, L’Esprit des lois, le philosophe trouve en la séparation des pouvoirs une solution contre l’arbitraire.

« Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps exerçait ces trois pouvoirs : celui de faire les lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers. »

L’histoire de la justice en France est celle d’une défiance plus ou moins affirmée envers les juges. Celle-ci trouve notamment son fondement dans le rôle des Parlements sous l’Ancien Régime. Sous cette période, ces derniers sont des organes de la justice royale. Progressivement, ils ont obtenu la possibilité de faire des remontrances vis-à-vis des lois qu’ils appliquaient. Le droit de remontrance consistait donc en la possibilité de « présenter au roi des objections lorsqu’un texte de loi ne leur paraît pas conforme à l’intérêt de l’État ou au bien public ». Or, il a été utilisé comme un véritable droit de veto pour s’opposer au pouvoir et ne pas enregistrer les ordonnances royales.

Cela a conduit à des relations conflictuelles entre le roi et les Parlements notamment en raison des remontrances itératives. Ces dernières permettent au Parlement d’exprimer une nouvelle fois leurs objections quant au texte à enregistrer. Cela conduit parfois à un lit de justice par lequel le Roi va ordonner l’enregistrement du texte. Il a donc existé un réel bras de fer entre le pouvoir royal et les Parlements sous l’Ancien Régime. Depuis lors, il existe une défiance, une peur du Gouvernement des juges c’est-à-dire une peur que les juges tentent d’imposer leurs décisions aux pouvoirs politiques.

Ces actions des Parlements ont été utilisées après la Révolution pour minimiser le rôle et le pouvoir des juges. Ce constat historique s’est trouvé conforté par un argument présent dans la théorie de Montesquieu sur la séparation des pouvoirs. En effet, ce dernier considérait que « le juge est la bouche qui prononce les paroles de la loi » et que « des trois puissances, celle de juger est nulle ».

Ainsi, les constituants de 1789 à 1958 se sont appuyés sur ces deux éléments pour mettre à l’écart les juges et ne point consacrer un véritable pouvoir juridictionnel indépendant du pouvoir politique.

200 ans plus tard, on retrouve cette méfiance envers les juges dans la Constitution de la Vᵉ République. En effet, un pouvoir judiciaire ou juridictionnel n’est aucunement consacré. Les constituants ont même fait le choix d’exclure du texte constitutionnel la justice administrative considérant notamment que celle-ci ne pouvait répondre aux exigences suffisantes d’indépendance. Ainsi, la Constitution du 4 octobre 1958, dans son titre VIII, consacre « l’autorité judiciaire » ainsi que son indépendance, sans véritablement l’élever au rang de pouvoir.

Aujourd’hui, la méfiance historique envers les juges prend la forme d’un manque de confiance de la population dans les institutions juridictionnelles.

En effet, les différents sondages qui ont été menés le démontrent. Pour exemple, en 2020, Le Point demandait à son lectorat s’ils avaient confiance dans la justice de leur pays. La réponse fut négative à environ 77 %.

Pour de nombreuses personnes venues manifester le 19 mai à Paris, le garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti, incarne le laxisme de la justice. Thomas Coex/AFP
Cette tendance négative se confirme par le sondage de l’IFOP sur les Français et la justice. Environ 1 français sur 2 déclare ne pas avoir confiance en la justice. De plus, 53 % considèrent que les juges ne sont pas neutres et impartiaux et 55 % estiment que les juges ne sont pas indépendants du pouvoir politique. Enfin, seulement 34 % des personnes interrogées considèrent que les juges prononcent des peines adaptées.

De même, une enquête du Cevipof de février 2021 constate que plus de 50 % des Français n’ont pas confiance en la justice.

Ces indicateurs statistiques font état d’une véritable crise de confiance. Les évènements du 19 mai 2021 sont donc symptomatiques d’une certaine désillusion vis-à-vis de la justice. Mais les défaillances de cette dernière ne doivent pas conduire à affaiblir son indépendance.

Comme a pu le dire la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović :

« l’indépendance de la justice sous-tend l’État de droit et elle est indispensable au fonctionnement de la démocratie et au respect des droits de l’homme. »

Il existe un besoin impérieux de restaurer le lien de confiance entre la population et la justice en France afin qu’à l’avenir ne soient plus remises en cause la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.

Or, un mois avant la manifestation, le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a présenté un projet de loi « pour la confiance en l’institution judiciaire ». Celui-ci a justement pour ambition de remédier au manque de confiance qu’ont les citoyens dans la justice française. Cependant, Le Monde rapporte l’insuffisance du projet. En effet, ce projet « fait l’impasse sur une réforme du parquet et les “remontées d’information” vers la chancellerie ». Ainsi, il ne permet pas de résoudre et de renforcer véritablement l’indépendance de la justice.

Cependant, une commission d’enquête sur les obstacles à l’indépendance du pouvoir judiciaire a été créée le 7 janvier 2020 à l’Assemblée nationale.

Présidée par le député Ugo Bernalicis, elle a pour objectif de formuler des propositions pour « garantir pleinement l’indépendance de la justice ». Le rapport d’enquête du 2 septembre 2020 fait état de 41 propositions pour renforcer l’indépendance de la justice. Elles se structurent autour de 3 axes : des garanties renforcées d’indépendance, des moyens supplémentaires pour l’autorité judiciaire et une plus grande transparence.

Certes des évolutions sont encore à mener, mais des événements d’actualité ne doivent pas conduire à remettre en cause des piliers fondamentaux de la démocratie à savoir la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice. L’enjeu est important : le maintien de l’État de droit et de la démocratie.

Société et Insécurité : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Société et Insécurité : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV 84% des Français se disent inquiets face à la menace terroriste, dont 33% très inquiets.63 % ne font pas confiance au gouvernement et Darmanin dans ce domaine.

Si, après les événements des derniers jours, la majorité (56%) des Français ne compte pas modifier son quotidien, quatre sur 10 déclarent avoir l’intention de changer leurs comportements s’agissant de leur vie quotidienne et des sorties (éviter d’assister à de grands événements ou d’aller dans des lieux touristiques par exemple).

Mais pour 59% des Français, l’exécutif ne met pas en œuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste en France (37% non, pas vraiment et 22% non, pas du tout). À l’inverse, pour 40% des Français, l’exécutif met en œuvre tous les moyens nécessaires, dont 32% plutôt et 8% tout à fait.

Les Français se montrent globalement peu confiants face aux capacités de l’exécutif dans ce dossier (63% ne font pas confiance à Gérald Darmanin pour lutter contre la menace terroriste et 55% ne font pas confiance à Gabriel Attal pour que l’école soit protégée).

Mais ce manque de confiance s’applique à l’ensemble de la classe politique: pour une majorité de Français, aucun parti d’opposition ne ferait mieux que l’exécutif. Seul le Rassemblement national tire un peu son épingle du jeu, avec 38% des Français qui déclarent que ce parti ferait mieux que le gouvernement d’Élisabeth Borne en matière de lutte contre le terrorisme.

Pour 75% des personnes interrogées par Elabe, l’expulsion de tous les étrangers considérés comme dangereux par les services de renseignement est une mesure efficace pour lutter contre le terrorisme en France (33% très efficace, 42% plutôt efficace). 19% jugent cette mesure pas vraiment efficace et 6% pas du tout efficace.

Mais l’ensemble de la population se montre très sceptique quant à sa mise en place: 77% pensent qu’elle ne va pas être appliquée. Un doute présent dans tous les électorats, y compris celui d’Emmanuel Macron (60%)

Société-Insécurité et terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Société-Insécurité et terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV 84% des Français se disent inquiets face à la menace terroriste, dont 33% très inquiets.63 % ne font pas confiance au gouvernement et Darmanin dans ce domaine.

Si, après les événements des derniers jours, la majorité (56%) des Français ne compte pas modifier son quotidien, quatre sur 10 déclarent avoir l’intention de changer leurs comportements s’agissant de leur vie quotidienne et des sorties (éviter d’assister à de grands événements ou d’aller dans des lieux touristiques par exemple).

Mais pour 59% des Français, l’exécutif ne met pas en œuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste en France (37% non, pas vraiment et 22% non, pas du tout). À l’inverse, pour 40% des Français, l’exécutif met en œuvre tous les moyens nécessaires, dont 32% plutôt et 8% tout à fait.

Les Français se montrent globalement peu confiants face aux capacités de l’exécutif dans ce dossier (63% ne font pas confiance à Gérald Darmanin pour lutter contre la menace terroriste et 55% ne font pas confiance à Gabriel Attal pour que l’école soit protégée).

Mais ce manque de confiance s’applique à l’ensemble de la classe politique: pour une majorité de Français, aucun parti d’opposition ne ferait mieux que l’exécutif. Seul le Rassemblement national tire un peu son épingle du jeu, avec 38% des Français qui déclarent que ce parti ferait mieux que le gouvernement d’Élisabeth Borne en matière de lutte contre le terrorisme.

Pour 75% des personnes interrogées par Elabe, l’expulsion de tous les étrangers considérés comme dangereux par les services de renseignement est une mesure efficace pour lutter contre le terrorisme en France (33% très efficace, 42% plutôt efficace). 19% jugent cette mesure pas vraiment efficace et 6% pas du tout efficace.

Mais l’ensemble de la population se montre très sceptique quant à sa mise en place: 77% pensent qu’elle ne va pas être appliquée. Un doute présent dans tous les électorats, y compris celui d’Emmanuel Macron (60%)

Insécurité et terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Insécurité et terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV 84% des Français se disent inquiets face à la menace terroriste, dont 33% très inquiets.63 % ne font pas confiance au gouvernement et Darmanin dans ce domaine.

Si, après les événements des derniers jours, la majorité (56%) des Français ne compte pas modifier son quotidien, quatre sur 10 déclarent avoir l’intention de changer leurs comportements s’agissant de leur vie quotidienne et des sorties (éviter d’assister à de grands événements ou d’aller dans des lieux touristiques par exemple).

Mais pour 59% des Français, l’exécutif ne met pas en œuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste en France (37% non, pas vraiment et 22% non, pas du tout). À l’inverse, pour 40% des Français, l’exécutif met en œuvre tous les moyens nécessaires, dont 32% plutôt et 8% tout à fait.

Les Français se montrent globalement peu confiants face aux capacités de l’exécutif dans ce dossier (63% ne font pas confiance à Gérald Darmanin pour lutter contre la menace terroriste et 55% ne font pas confiance à Gabriel Attal pour que l’école soit protégée).

Mais ce manque de confiance s’applique à l’ensemble de la classe politique: pour une majorité de Français, aucun parti d’opposition ne ferait mieux que l’exécutif. Seul le Rassemblement national tire un peu son épingle du jeu, avec 38% des Français qui déclarent que ce parti ferait mieux que le gouvernement d’Élisabeth Borne en matière de lutte contre le terrorisme.

Pour 75% des personnes interrogées par Elabe, l’expulsion de tous les étrangers considérés comme dangereux par les services de renseignement est une mesure efficace pour lutter contre le terrorisme en France (33% très efficace, 42% plutôt efficace). 19% jugent cette mesure pas vraiment efficace et 6% pas du tout efficace.

Mais l’ensemble de la population se montre très sceptique quant à sa mise en place: 77% pensent qu’elle ne va pas être appliquée. Un doute présent dans tous les électorats, y compris celui d’Emmanuel Macron (60%)

Sondage terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Sondage terrorisme : 63 % ne font pas confiance au gouvernement et à Darmanin

Selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV 84% des Français se disent inquiets face à la menace terroriste, dont 33% très inquiets.63 % ne font pas confiance au gouvernement et Darmanin dans ce domaine.

Si, après les événements des derniers jours, la majorité (56%) des Français ne compte pas modifier son quotidien, quatre sur 10 déclarent avoir l’intention de changer leurs comportements s’agissant de leur vie quotidienne et des sorties (éviter d’assister à de grands événements ou d’aller dans des lieux touristiques par exemple).

Mais pour 59% des Français, l’exécutif ne met pas en œuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste en France (37% non, pas vraiment et 22% non, pas du tout). À l’inverse, pour 40% des Français, l’exécutif met en œuvre tous les moyens nécessaires, dont 32% plutôt et 8% tout à fait.

Les Français se montrent globalement peu confiants face aux capacités de l’exécutif dans ce dossier (63% ne font pas confiance à Gérald Darmanin pour lutter contre la menace terroriste et 55% ne font pas confiance à Gabriel Attal pour que l’école soit protégée).

Mais ce manque de confiance s’applique à l’ensemble de la classe politique: pour une majorité de Français, aucun parti d’opposition ne ferait mieux que l’exécutif. Seul le Rassemblement national tire un peu son épingle du jeu, avec 38% des Français qui déclarent que ce parti ferait mieux que le gouvernement d’Élisabeth Borne en matière de lutte contre le terrorisme.

Pour 75% des personnes interrogées par Elabe, l’expulsion de tous les étrangers considérés comme dangereux par les services de renseignement est une mesure efficace pour lutter contre le terrorisme en France (33% très efficace, 42% plutôt efficace). 19% jugent cette mesure pas vraiment efficace et 6% pas du tout efficace.

Mais l’ensemble de la population se montre très sceptique quant à sa mise en place: 77% pensent qu’elle ne va pas être appliquée. Un doute présent dans tous les électorats, y compris celui d’Emmanuel Macron (60%)

Société-Une crise de confiance vis-à-vis de la justice

Société-Une crise de confiance vis-à-vis de la justice


Seulement 40 ans environ des Français feraient confiance à la justice alors qu’ils sont 61 % à être inquiets pour leur sécurité. Cette défiance envers la justice est majoritaire dans tous les pans de la société, sauf chez les électeurs d’Emmanuel Macron (56% confiance) et chez les cadres (50%). Mais cette défiance semble se généraliser, car selon Elabe, elle augmente depuis juillet essentiellement chez ces deux populations: les électeurs d’Emmanuel Macron (44% disent ne pas avoir confiance, +13 points) et les cadres (50%, +11 points).

Selon un nouveau sondage Elabe publié ce mercredi pour BFMTV, 61% des Français déclarent être de temps en temps (41%) ou souvent (20%) inquiets pour leur sécurité physique et celle de leurs biens.

Par ailleurs, aucune des principales personnalités politiques du pays n’obtient la confiance d’une majorité de Français sur les questions de sécurité, selon ce sondage Elabe. Marine Le Pen (40%, dont 15% tout à fait confiance) devance Gérald Darmanin (32%) et Emmanuel Macron (31%). Viennent ensuite les dirigeants des Républicains (28%, dont 25% plutôt confiance) et Fabien Roussel, député communiste, avec 23% de confiance.

Une crise de confiance vis-à-vis de la justice

Une crise de confiance vis-à-vis de la justice


Seulement 40 ans environ des Français feraient confiance à la justice alors qu’ils sont 61 % à être inquiets pour leur sécurité. Cette défiance envers la justice est majoritaire dans tous les pans de la société, sauf chez les électeurs d’Emmanuel Macron (56% confiance) et chez les cadres (50%). Mais cette défiance semble se généraliser, car selon Elabe, elle augmente depuis juillet essentiellement chez ces deux populations: les électeurs d’Emmanuel Macron (44% disent ne pas avoir confiance, +13 points) et les cadres (50%, +11 points).

Selon un nouveau sondage Elabe publié ce mercredi pour BFMTV, 61% des Français déclarent être de temps en temps (41%) ou souvent (20%) inquiets pour leur sécurité physique et celle de leurs biens.

Par ailleurs, aucune des principales personnalités politiques du pays n’obtient la confiance d’une majorité de Français sur les questions de sécurité, selon ce sondage Elabe. Marine Le Pen (40%, dont 15% tout à fait confiance) devance Gérald Darmanin (32%) et Emmanuel Macron (31%). Viennent ensuite les dirigeants des Républicains (28%, dont 25% plutôt confiance) et Fabien Roussel, député communiste, avec 23% de confiance.

Politique- Rétablir la confiance entre police et justice

Politique- Rétablir la confiance entre police et justice


La magistrate Béatrice Brugère et le policier Grégory Joron, tous deux affiliés à Force ouvrière, entendent, dans une tribune au « Monde », sortir du débat stérile entre police et justice et rappellent que ces deux institutions se parlent, y compris sur des sujets complexes.

Pourquoi policiers et magistrats sommes-nous unis ? Parce que nous avons choisi d’inscrire nos actions sous la valeur de l’unité, mais surtout parce que notre société ne peut vivre en paix que si nos deux institutions fonctionnent ensemble. Justice et police sont les deux faces d’une même pièce, indissociables. Pourtant, ce ne sont ni les épreuves ni les obstacles qui manquent et nos détracteurs sont légion – parfois dans nos rangs –, mais nous resterons unis.

Depuis plusieurs années, la police nationale est soumise à un enchaînement de missions sans que les moyens suivent au même rythme : attentats, loi sur le travail puis sur les retraites, « gilets jaunes », Covid-19, lutte contre les stupéfiants, violences intrafamiliales, et récemment émeutes et pillages. Face à ce besoin de sécurité, tout semble reposer sur les épaules des policiers.

Du côté des magistrats et des greffiers, la situation n’est guère plus enviable. Nous assistons à un profond délitement des conditions de travail. Les acteurs judiciaires sont sous-équipés et mal dotés, alors que les missions augmentent au rythme effréné des nouvelles lois. Le bilan des Etats généraux de la justice frôle celui d’une faillite.

Alors que, chargés d’une mission de service public, nous essayons de rester fidèles à nos engagements dans un contexte de crises, nous déplorons que le « police bashing » réduise l’action de la police à une caricature de violences illégitimes tandis que les policiers comptent plus de dix mille blessés en service par an et sont les cibles assumées des délinquants.

Quant à l’action de la justice, elle doit être rendue dans un climat serein, respectueux des principes de présomption d’innocence et d’impartialité, et pas dans la rue ou sur les plateaux de télévision.

Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés « Non, les policiers ne sont pas les seules personnes pour qui la présomption d’innocence “ne compte pas” »

Tout cela participe à un climat délétère entretenu par une minorité hurlante qui prend le pas sur une majorité silencieuse. Dans ce climat, nous refusons d’être assignés dans un camp. Le débat nécessaire pour améliorer nos institutions ne peut se réduire à un combat fratricide, insensé, inutile, où toute posture devient imposture. Nos deux institutions travaillent au quotidien en bonne intelligence, et cette crise doit être analysée avec mesure si l’on veut la résoudre.

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