Archive pour le Tag 'Conférence'

Page 3 sur 5

Pas d’argent pour la conférence climat !

Pas   d’argent pour la conférence climat !

 

C’est pour le moins paradoxal mais il n’y a plus d’argent pour financer ce que Hollande considère comme le plus grand événement international de la période, à savoir : la conférence sur le climat. Dès lors  on se demande où on pourrait trouver les moyens financiers (de l’ordre de 100 milliards) pour aider les pays en voie de développement à opérer aussi leur transition énergétique. Comme c’était prévisible, cette conférence climat survalorisée par Hollande à des fins de politique intérieure risque d’avoir des difficultés à aboutir à des résultats significatifs qui engagent réellement les pays signataires  d’un éventuel accord. Certes compte tenu de l’enjeu, tout engagement réel, même insuffisant sera utile pour lutter contre l’élévation de la température et la pollution. Il faut toutefois rappeler que l’objectif de cette conférence climat n’est pas de définir des contraintes mais seulement quelques principes dont chaque État décidera des conditions de mise en œuvre. En clair chaque pays fera ce qu’il voudra. On mesure bien toutes les difficultés de l’exercice puisqu’on n’est même pas capable de réunir les fonds finalement assez dérisoires  l’échelle mondiale pour financer les réunions préalables. C ela démontre à l’évidence la faiblesse des désengagements qui pourtant doivent devraient impérativement être pris pour éviter les futures catastrophes écologiques. A trois mois d’un potentiel accord pour le climat à Paris, la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements Climatiques Christina Figuerès, tire en effet  la sonnette d’alarme lundi. Il n’y a plus d’argent pour financer toutes les réunions à venir.  On ne sait toujours pas comment les pays riches vont trouver les 100 milliards de dollars par an qu’il faut pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays pauvres. Mais ce que Christina Figueres a réclamé lundi matin, ce n’est pas ça. Ce sont les 1,2 million d’euros qui manquent pour payer l’organisation des réunions prévues cette semaine à Bonn, au siège de la convention de l’ONU sur le changement climatique.  La secrétaire exécutive a appelé tous les pays en mesure de le faire à donner une contribution pour aider au bon fonctionnement de l’organisme. Elle a par ailleurs ajouté qu’il n’y avait pas assez d’argent pour la prochaine réunion prévue une nouvelle fois Bonn en octobre ni pour la grande conférence de Paris à la fin de l’année. Selon le Quai d’Orsay, le budget pour cette conférence s’élèverait à un peu plus de 170 millions d’euros. C’est pourquoi Paris cherche à en faire financer aux moins 20% par des acteurs privés. Un financement qui fait polémique puisque certaines entreprises sont des secteurs gazier et pétrolier. Alors que justement le but de la conférence sera de limiter notre appétit pour leurs produits fossiles.

Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?

Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?

 

C’est une  conférence internationale mais qui risque de déboucher sur pas grand-chose. La première  raison c’est que la stratégie actuelle risque d’être perpétuée et  elle qu’elle est inadapté pour lutter contre l’Etat islmique.il faudrait pour cela décider d’une  opération terrestre ; ce  à quoi les grandes puissances  ne sosnt pas encore décidés, ni à intervenir directement, ni même à financer. Seconde raison, il ya aura pas tous les décideurs, il manquera l’Iran la Russie ;  des acteurs majeurs si on veut vraiment stabiliser la région. L’  Europe elle même est très divisée sur la question et laisse la France se débrouiller à peu près seule (et supporter l’essentiel des coûts). Une  France qui se limite à l’intervention en Irak après avoir proposer d’attaquer la Syrie ! tandis que les américains se rapprochent de Assad ! Des forces battantes sur le terrain ne seront pas non plus représentées. On ne va donc pas décider grand-chose. Dès lors il ne faudra pas s’étonner si des milliers et des milliers de migrants rejoignent l’Europe. On ne peut que demeurer perplexe face à cette incapacité des grands pays à mettre fin à la terreur d’un armée composée de 30 000 combattants seulement !  La coalition internationale se retrouve donc  à Paris ce mardi pour discuter de la lutte contre Daech. Les Etats-Unis seront représentés par le secrétaire d’Etat adjoint et la Russie n’enverra pas de représentant.  Quelle stratégie face aux avancées de Daech en Syrie et en Irak ? Ce sera la question au centre de la conférence qui va réunir ce mardi à Paris les pays de la coalition internationale anti-djihadistes. 24 délégations présentes mais des absences remarquées. Sans John Kerry, secrétaire d’Etat américain et sans Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et sans les Iraniens évidemment, il manquera des acteurs essentiels. John Kerry, rapatrié aux Etats-Unis à cause de sa jambe cassée, devrait s’exprimer par téléphone et sera représenté par le secrétaire d’Etat adjoint Antony Blinken.L’absence du Russe Serguei Lavrov est plus gênante, d’autant que lundi la Syrie a salué les positions honorables de  »nos amis à Moscou ». Celle de l’Iran principal allié de Damas est logique, sauf qu’en Irak ce sont les milices iraniennes, les gardiens de la révolution, qui sont les plus efficaces contre Daech.  Les Turcs seront là, mais pas les Kurdes syriens qui se battent réellement contre Daech. Washington pilote depuis septembre des frappes militaires en Syrie et en Irak, et la France qui se limite à l’Irak et ne compte pas changer de stratégie. En Irak, elle reste sur l’aide apportée aux tribus et aux milices locales. Avec le Premier ministre irakien al-Abadi, la conférence fera le point de la situation, et décidera des réorientations à mener sur le terrain face aux avancées inquiétantes de l’organisation Etat islamique en Syrie près de la frontière turque, et dans le désert qui ouvre sur l’Irak.

Conférence climat de Paris : risque d’accord a minima

Conférence climat de Paris : risque d’accord a minima

 

Dans une  interview au JDD, Laurence Tubiana représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères prévient déjà qu’on pourraiat aboutir seulement à un accord minima. C’est le risque pour deux raisons, d’une  part ce futur accord reposera essentiellement sur la bonne volonté de chaque pays sans aucune contrainte, sans contrôle, et sans sanction. En outre et surtout Hollande a absolument besoin d’un accord pour redorer son image et pour se présenter en 2017. On connait l’art de la synthèse molle de Hollande. Il  fera tout pour obtenir un accord même au prix d’un contenu insignifiant ( l’objectif étant surtout d’empêcher Duflot d’EELV de se présenter en 2017). En outre Hollande ne dispose plus de l’autorité internationale pour peser de manière significative , témoins le récent accord Etats-unis-Iran où la France a bien été contrainte de s’aligner après avoir tenté de saboter la négociation. .Ce qu’on peut comprendre en creux dans les propos de Laurence Tubiana.

INTERVIEW – Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique en vue de la conférence Paris Climat 2015 (COP21), Laurence Tubiana se dit « raisonnablement optimiste ». Un accord contre le dérèglement climatique devra être trouvé en décembre. Ce ne sera pas « suffisant », affirme-t-elle, mais un échec provoquerait « un très grand découragement ».

Elle est la représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est pourtant au ministère de l’Ecologie, boulevard Saint-Germain à Paris, que l’on retrouve Laurence Tubiana, en charge des négociations pour la conférence Paris Climat de décembre 2015. Faute de place, elle a emménagé ici avec son équipe, une quarantaine de collaborateurs. Cette femme de 64 ans est une spécialiste des questions climatiques et de gouvernance mondiale. Elle a notamment conseillé Lionel Jospin à Matignon, de 1998 à 2002.

A moins de huit mois de l’ouverture de la « COP 21″, le 30 novembre, Laurence Tubiana tente de trouver des compromis, volet après volet, avec les délégations du monde entier afin de parvenir à temps à un texte commun. Après Genève mi-février, les négociateurs se retrouveront en juin à Bonn, en Allemagne, pour une nouvelle session de travail. Suivront deux autres, en août et octobre, avant Paris. Les « consultations informelles », elles, ne cessent jamais. « Elles sont très importantes pour s’entendre. C’est beaucoup plus simple ensuite quand on doit trouver un accord. Il n’y a plus qu’à rédiger », résume Tubiana. Ce n’est sans doute pas de trop pour que la conférence de Paris soit une réussite.

La France accueille en décembre la Cop21, qui doit entériner un accord global contre le dérèglement climatique. Faut-il être optimiste?
Il faut toujours être prudent, mais je suis raisonnablement optimiste. Pour une raison très importante : tous les pays souhaitent finir cette négociation. Ils pensent que c’est le moment. Ce ne sera sans doute pas un accord qui pourra tout résoudre, mais il y a suffisamment de réflexion et de préparation dans chaque pays pour que nous y parvenions.

Les leçons de l’échec de Copenhague, en 2009, ont-elles été tirées?
A cette époque, beaucoup de pays – notamment les émergents comme l’Inde, la Chine ou le Brésil – disaient que c’était trop tôt, qu’ils ne pourraient y arriver. Ils affirmaient encore : « C’est le problème des pays développés, on agira après eux. » Ces dernières années, le climat est devenu un sujet de politique nationale. Des politiques se sont développées – concernant l’énergie, l’urbanisme, les transports ou la déforestation – et des outils ont été créés. Or s’il n’y a pas de décision nationale, on peut dire ce qu’on veut au niveau international, mais il ne se passera rien.

L’objectif final est de contenir le réchauffement climatique à deux degrés d’ici à la fin du siècle. Est-ce que ces contributions actuellement sur la table sont suffisantes?
Non, on le sait déjà, c’est pour cela qui faudra tenter de les réévaluer. Mais on peut déjà faire en sorte que les contributions nationales soient les meilleures possibles. Il faut aussi considérer que ce seront des « minimums » et que les pays pourront faire davantage. Quand ils se donnent des objectifs aussi lointains dans le temps, c’est avec beaucoup d’incertitudes : on ne sait pas comment va évoluer le prix des énergies renouvelables, par exemple. Typiquement, en 2010, les Européens avaient dit qu’ils atteindraient – 20% d’émissions en 2020, et finalement ce sera plutôt autour de – 27%.

«L’idée, c’est qu’il ne reste que quelques arbitrages à Paris. »

La solution passe-t-elle forcément par un accord à la carte, chaque pays fixant ses propres objectifs?
C’est plus compliqué que cela. Il y a la volonté d’atteindre un objectif commun. Il nous reste un budget d’émissions de gaz à effet de serre, d’aujourd’hui jusqu’à la fin du siècle. L’atmosphère peut en absorber une certaine quantité. Au-delà, cela sature et il y a réchauffement. Ce budget carbone, c’est notre capacité à neutraliser ce réchauffement. Idéalement, on pourrait dire : « Voilà ce qu’il reste, et puis on distribue. » Mais c’est extrêmement difficile, on n’arrive pas à avoir une distribution juste entre tous les pays. Donc oui, chaque pays dit ce qu’il peut faire, mais ce n’est pas un accord à la carte, il est aussi contraignant : il faudra revoir et améliorer ces contributions.

C’est compter beaucoup sur la bonne foi de tous les pays…
On ne peut pas faire autrement. Dès que l’on dépasse la sphère nationale, on voit bien que les sanctions, même dans un ensemble de droits comme l’Union européenne, sont difficiles à imposer à un pays souverain. On ne peut donc compter que sur l’engagement et la bonne volonté de chacun. Il n’y a évidemment pas de sanctions militaires ; les sanctions commerciales sont complexes même si elles peuvent être perfectibles. Pourquoi est-ce que je fais cette hypothèse que tous les pays veulent un accord? Parce que tout le monde ressent l’impact du changement climatique et sait qu’il faut agir. Et parce que les pays ne peuvent pas le faire seuls.

Saura-t-on dès l’ouverture de la conférence de Paris, le 30 novembre, si un accord sera conclu?
C’est ce que l’on souhaite, mais je ne sais pas si on va y arriver. L’idée, c’est qu’il ne reste que quelques arbitrages à Paris. Cet accord, c’est un équilibre politique, c’est un paquet. D’ici fin octobre, nous en aurons les grandes lignes du paquet. On construit, brique par brique. Les pays voient ce qu’ils peuvent ajouter, en fonction aussi des concessions qu’ils auront faites sur d’autres sujets. C’est la responsabilité de la France d’aider à poser ces briques. Il faut qu’on fasse preuve de leadership, qu’on guide ces négociations tout en respectant les points de vue. C’est ce que je fais actuellement. Après, il y aura sûrement de la négociation jusqu’à la fin. Certains voudront peut-être attendre jusqu’à la dernière minute pour voir s’ils peuvent obtenir quelque chose…

Personne ne veut qu’ils viennent négocier, comme à Copenhague. Ceux qui vont négocier in fine, ce sont les ministres et leur délégation. Les chefs d’Etat peuvent éventuellement se mobiliser très en amont, ou venir célébrer un accord. Mais il n’y aura pas de réunions entre eux, comme on peut le voir lors d’un G8. Quand les chefs d’Etat négocient, ce sont des déclarations politiques, des communiqués. Là, c’est un texte de droit international avec des règles, des procédures. Comme un traité, même si on ne connaît pas précisément la forme juridique qu’il prendra.

Que se passera-t-il si vous ne parvenez pas à un accord à Paris?
Il n’y aura pas d’effondrement, mais un très grand découragement. Tout le monde en a marre de négocier. Si les pays n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur un texte, c’est la responsabilité de la présidence, et donc de la France, d’en proposer un autre. On pourrait essayer de recommencer l’année prochaine, mais la communauté internationale s’était donnée cette date (celle de Paris, Ndlr) pour y arriver. D’ici là, il ne se passera rien de particulier, car tous les pays ont pris des engagements jusqu’en 2020 (l’accord de Paris devra entrer en vigueur en 2020, Ndlr).

Est-ce que, s’il le faut, vous essaierez de trouver un accord a minima?
Je ne travaille pas avec cette hypothèse. Il ne faut pas être obsédé par le résultat d’avoir un accord à n’importe quel prix, mais par le fait d’avoir un accord qui va faire quelque chose. Il ne faut pas penser accord a minima, il faut mettre les pays sous pression et garder cette tension jusqu’à la dernière minute.

Cela n’arrangeait-il pas tout le monde que la France soit candidate, pour ne pas avoir à porter cette responsabilité?
Oui. C’est une grande prise de risque, c’est sûr. Les présidences tournent et c’était au tour de l’Europe. Personne n’avait envie. Copenhague a coûté très cher au gouvernement danois. En réputation notamment, puisque six ans après, on parle encore de l’échec de Copenhague.

«Beaucoup de ministres veulent être sur la photo, le Président veut être sur la photo. Mais pour y être, il faut réussir. »

A l’inverse, une Cop21 réussie pourrait aussi redorer l’image de François Hollande…
L’image de la France c’est bien, mais ce n’est pas le sujet. Après peut-être que chacun peut en tirer quelque chose. C’est normal, tout le monde veut être sur la photo. Il y a une petite blague qui circule que je peux vous confier. Parallèlement à cette négociation climat, il y en a une sur les questions de biodiversité. Or, on dit que la négociation sur la biodiversité est une négociation sur les écosystèmes, et que celle sur le climat est une négociation sur les « égo-systèmes ». Tout le monde veut être le sauveur de la planète.

Y compris la France…
Oui, beaucoup de ministres veulent être sur la photo, le Président veut être sur la photo. Mais pour y être, il faut réussir. Sinon, on est sur une très mauvaise photo! Les Danois, c’était pareil. Ils voulaient que tous les chefs d’Etat soient sur la photo, et ils se sont plantés.

Vous vous intéressez aux questions environnementales depuis longtemps. Est-ce un aboutissement pour vous de mener ces négociations?
Oui. J’ai très souvent été au cœur des négociations, mais là c’est le cœur du cœur. A Copenhague, on représentait la France, un pays parmi d’autres. Donc c’est vrai que c’est un point d’aboutissement, et j’espère que ça va marcher. En général, les gens me connaissent plus à l’international qu’en France, car je me suis très rarement occupée de questions nationales. Même dans le cabinet de Lionel Jospin (de 1997 à 2002, Ndlr), je travaillais essentiellement sur les sujets internationaux.

Vous êtes une femme de gauche?
Ma famille politique est à gauche. Elle a pu être à l’extrême gauche il y a longtemps, plutôt au Parti socialiste maintenant. Mais je ne me suis jamais présentée à une élection, sauf dernière de liste à une élection municipale! Je fais de la politique au sens collectif. Cette question d’internationalisme, cette façon de ne pas penser qu’à son pays, est pour moi un ‘driver’ très fort, et il est plutôt de gauche. C’est un idéal pour moi.

 

Conférence Abou Dhabi : « Qui est le salopard qui m’a dénoncé » ( Sarkozy)

Il y a un traître dans la maison UMP, celui qui a dénoncé Sarkozy pour sa conférence grassement rémunéré à Abu-Dhabi. C’est vrai, on peut même plus faire son petit business tranquille . certains courtisans ( encore plus veules que les autres) ;  s’étonnent même de la pub faite à cet événement «  c’est son métier à Sarkozy de faire des conférences internationales » . ben voyons, il a tellement de choses à dire dommage qu’il ne fasse pas profiter les français car pour l’instant on attend encore les idées programmatiques. Et pourquoi accabler ainsi Sarkozy alors même que le cancre Montebourg va donner des conférence sur l’économie au Etat-Unis ? c’est vrai nos responsables sont demandés partout, ils exportent leur savoir, leurs compétences , leur détermination aussi. Pas comme Jean Tirole, le discret prix Nobel de l’économie qu’on entend si peu, qui parle si peu. Et pour cause, il travaille surtout dans son laboratoire de recherches ( pas comme les experts patentés qui passent leur temps sur les plateaux télé et en se limitant à mettre leurs noms sur la thèse de leurs étudiants). Tirole en plus ,il n’est pas très sexy, trop sérieux, trop ennuyeux, trop technique, trop pertinent. Pas vraiment le profil du conférencier médiatique. Tandis que Sarko, oui, en voilà un qui pourrait débiter l’annuaire du téléphone avec la drama turgie, les tics, la gravité qui imposent. Nicolas Sarkozy a donc bien raison d’être en colère.  en colère. . Selon les informations du Canard Enchaîné daté du mercredi 11 février, l’ancien chef de l’État n’a pas du tout apprécié de voir son escapade à Abou Dhabi pour une conférence rémunérée le 2 février dernier fuiter dans les colonnes de Marianne alors que l’UMP était en proie à de nombreuses divisions sur ligne à suivre dans le Doubs après son échec dès le premier tour de la législative partielle. Bande de salopards ! Jaloux ! Minables ! Ils ne me lâcheront jamais ! Est-ce que c’est de ma faute si je suis demandé partout dans le monde ?  S’il est difficile d’affirmer à l’adresse de qui s’adressait cette colère, l’ancien président serait désormais déterminé à mettre la main sur le mouchard à l’origine de la fuite dans la presse. « L’ambassade de France aux Émirats arabes unis ? C’est possible, mais ça m’étonnerait ! L’ambassade n’aurait pas filé l’info à Marianne. Non, ça vient de chez nous, j’en suis sûr », cite encore le Canard Enchaîné. Une taupe au sein de l’UMP ? L’affaire rappelle une séquence compliquée pour le parti d’opposition, lorsque plusieurs cadres, excédés par les « boules puantes » diffusées dans la presse en pleine affaire Bygmalion, s’étaient mis en tête de démasquer les langues les plus promptes à se délier. Voila en tout cas qui ne va pas contribuer à apaiser le climat électrique qui règne rue de Vaugirard depuis le retour aux affaires de l’ancien président.

 

Hollande : conférence de presse réussie !!! On rêve !

Hollande : conférence de presse réussie !!! On rêve ! 

La crise est loin d’être seulement politique, c’est une crise démocratique générale, une crise aussi économique et sociale, une crise surtout culturelle. Une preuve supplémentaire :  tous les médias ou presque considèrent que Hollande a réussi sa conférence de presse et qu’li incarne la fonction de Président. I faut évidemment avoir fréquenté de près ces mieux pour se rendre compte à quel point ces « élites médiatiques » sont elles aussi coupées des réalités économiques et sociétales ; Et pour cause, la plupart des éditorialistes ne rencontre que des personnalités patronales, politiques, administratives où se forgent la pensée unique  d’un moment. C’est Versailles avec sa cour, sa hiérarchie, se coteries, ses flatteries d’un jour. Rien n’a vraiment changé sauf le mot républicain accolé à l’ancienne monarchie. A un niveau plus ministériel par exemple, il faut entendre le concert déloges quand un ministre fait preuve de quelque  éloquence devant un parterre de courtisans (même patronaux). En général, il faut attendre des jours, voire des  semaines  avant que les experts ne sortent de leur sommeil pour analyser un peu sérieusement les propos. La presse traditionnelle s’écroule progressivement notamment la presse écrite, il y a vraiment des raisons !

 

Résumé

La cinquième conférence de presse de François Hollande a donc semble-t-il convaincu les éditorialistes ce vendredi 6 février, pour qui le chef de l’État a enfin « endossé le costume de président » et a su se positionner en tant que chef de guerre. « Avec les attentats de janvier, François Hollande a importé en France le costume de chef de guerre qui lui sied le mieux dans la panoplie présidentielle » estime Cécile Cornudet dans Les Échos.  Dans La Presse de la Manche, Jean Levallois note que « le chef de l’État (qui) a désormais revêtu l’habit de président de la République. » « Hier, il a parfaitement incarné son rôle, ajoutant à sa panoplie la livrée de diplomate international », juge Stéphane Albouy du Parisien, tandis que Michel Urvoy dans Ouest-France constate que « Le costume régalien, qui sied à tout président, lui va de mieux en mieux ». « Le nouvel hyperprésident pouvait-il afficher meilleur symbole de la stature que les événements de janvier lui ont sculptée ? » se demande Jean-Louis Hervois de La Charente libre en décidant de se rendre à Kiev puis à Moscou avec Angela Merkel pour tenter de dénouer la crise ukrainienne. Ce faisant, « François Hollande a projeté ce nouvel élan sur la scène européenne », estime Philippe Gélie du Figaro.  « François Hollande était dans une autre dimension », affirme Hervé Favre dans La Voix du Nord, « celle d’un président en service civique international, volontaire pour partir séance tenante en Ukraine et à Moscou avec Angela Merkel tenter de faire taire les armes. » Dans Le Républicain lorrain, Philippe Waucampt fait chorus : « le père de la nation troque donc l’habit de chef de guerre contre celui de diplomate de la dernière chance ».  Pour Bruno Dive dans Sud-Ouest « François Hollande avait déjà enfilé les habits du chef de guerre » mais depuis le 11 janvier, il a endossé « aux yeux de tous, le costume présidentiel, à la fois père de la Nation et chef des Armées ». Ce qui ne l’empêche pas de rappeler que « si l’unité nationale doit être un viatique dans la lutte implacable à mener contre le djihadisme, elle ne saurait servir de chloroforme pour étouffer les sujets qui fâchent. » Néanmoins, certains regrettent que ce costume de président n’ait pas été porté plus tôt, à l’instar de Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d’Alsace) : « Le président n’est plus ce gladiateur essoufflé qui parle en phrases hachées au fond de l’arène, mais le conducteur du char de l’État, ce qu’il aurait dû être dès sa prise de fonction ». « Il aura quand même fallu plus de deux ans et demi de rodage pour que François Hollande endosse l’habit présidentiel », déplore Jean-Marcel Bouguereau (La République des Pyrénées) tout en reconnaissant qu’il « est à son meilleur lorsqu’il est chef de guerre », même si cette « fois c’est en ‘chef de paix’ qu’il a voulu apparaître ». De son côté, Christophe Bonnefoy (Le Journal de la Haute-Marne) croit que François Hollande « espère dorénavant entretenir la flamme du 11 janvier.

 

Conférence de presse Hollande. Ce qu’il faut retenir : rien !

Conférence de presse Hollande. Ce qu’il faut retenir : rien !

Les grands médias ont bien du mal à dégager ce qu’il faut retenir de cette conférence de presse, la preuve c’est qu’elle ne figure même pas à la Une. Mis à part la visite surprise en Ukraine, il n’y a rien à retenir. Ah si ont dit certains commentateurs, la couleur du costume, plus foncé, la cravate plus droite, le ton plus martial et de conclure hâtivement :  Hollande incarne la fonction présidentielle. En réalité rein, strictement rien sur le fond. Ne parlons de l’ économie, bâclée en une phrase ou presque. « Je ne me représenterai pas sil n’y a pas inversion » ; ce  dont on se moque complètement car la question n’est pas l’avenir de Hollande mais celle de la croissance et de l’emploi. Sur le terrorisme des gadgets, un projet de loi (une de plus), une agence (pour placer les petits copains de l’ENA) aussi efficace sans doute que Pôle emploi, un service «  universel » dit civique et seulement pour les volontaires. Sur l’école : des ordinateurs comme si les gamins avaient besoin de s’initier à cette technologie qu’ils maitrisent tous très bien. La posture, oui, mais sur le fond le vide absolu ou l’illustration de ce qu’est devenu la politique.

 

Résumé

Le chef de l’État a surpris son monde en annonçant un voyage à Kiev (Ukraine) dès la fin de sa conférence de presse. Les deux dirigeants devraient y rencontrer le président Petro Porochenko, avant de se rendre vendredi à Moscou. Le chef de l’État tente d’éviter l’escalade. « On pourrait être prêts à armer les Ukrainiens, a-t-il expliqué. Mais il y a une autre option, qui n’est pas sure de réussir : celle de la démocratie ». Convaincu par le système du service civique, François Hollande a annoncé son extension. Le président de la République a évoqué  »un service universel pour les jeunes » et « une réserve citoyenne pour tous les Français », afin de renforcer « la démocratie participative ».   »Tout jeune qui en fera la demande pour faire un service civique, à partir du 1er juin. Aujourd’hui, il y a quatre fois plus de demandes que de services civiques proposés », précise-t-il. François Hollande veut « donner les moyens à la France de tenir son rang » car, selon lui,  »aucun pays faible ne peut être fort sur la scène internationale ». François Hollande a annoncé la création d’une « agence nationale de développement économique sur les territoires ». Cette nouvelle agence serait comparable à l’agence pour la rénovation urbaine mais « à l’échelle des territoires ».
Un comité interministériel se tiendra en mars et sera consacré au renforcement de la « mixité sociale ». Ce comité interministériel avait été annoncé par Manuel Valls le 22 janvier dernier. Le Président lui donne  »trois objectifs : le peuplement (…), l’accompagnement (…) et le développement ». La France applique actuellement en outre-mer un « service militaire adapté » qui permet aux jeunes de se réinsérer et apprendre des métiers dans des secteurs en besoin de recrutement. « Il montre des réussites exceptionnelles, a estimé François Hollande. Nous allons mener une expérimentation en métropole ». François Hollande a également aussi émis le souhait de voir les parlementaires faire une proposition par rapport au nombre de députés qui siègent à l’Assemblée nationale. Enfin Le président de la République prépare activement l’organisation de la conférence Paris Climat 2015 et ambitionne de faire de la France un grand pays d’écologie.

 

Conférence de presse Hollande : du bla-bla et création d’ une réserve d’indiens !

 

 

Résumons : mieux surveiller les déplacements, un comité interministériel sur la mixité sociale, une agence ( une de plus) pour le développement économique (de quoi placer quelques énarques), et un service civique « universel » mais pas obligatoire, autrement dit obligatoire sur la base du volontariat ! Bref la panoplie habituelle quand on décide de ne pas décider grand chose. On annonce une réunion, la mise en place d’une agence et une loi. C’est le résultat sans doute d’une réflexion très approfondie des services de com. de l’Elysée renforcés par la horde d’experts politiques. Bref de bobos, de tecnos, des oligarques complètement discrédités et qui ne rendent même pas compte des torts qu’ils portent à la démocratie en faisant semblant de décider. La plus ridicule parmi l’ensemble des mesures bidon sans doute ce service dit universel «  réserve citoyenne pour les Français », une réserve d’indiens ? Pour les plus pauvres, les plus indisciplinés, les plus inaptes à la démocratie ? Il croit attirer qui Hollande ? Alors que le trafic de drogue et autres braquages satisfait tellement facilement aux besoins des marginaux qu’il vise. Hollande est à coté de la plaque comme ses conseillers, ils n’ont rien compris, ils soignent un cancer avec un doliprane ! C’est la même incurie que dans le domaine économique ; des discours, peu d’ orientations finalement, des actions insignifiantes et aucun résultat.  Un vrai boulevard pour tous les démagogues (de gauche et de droite)  qui peuvent raconter n’importe quoi face à ce vide politique. Et la démocratie qui se réduit à des votes de protestation (pour ceux  minoritaires qui se déplacent r encore) . Une caricature de démocratie dans un système politique à bout de souffle.

Résumé du discours affligeant de Hollande :

-«  La première de nos responsabilités c’est d’être à la hauteur de la menace. Elle n’a pas disparu, elle a resurgi Nice. L’Etat doit agir avec la plus grande fermeté dans le respect du droit. De nouvelles mesures ont été prises très vite, des moyens dégagés et la vigilance est portée à son niveau maximal.

- Une loi sur le renseignement est en train d’être préparée, elle sera présentée en mars et sera votée avant l’été. Des mesures seront prises à l’échelle nationale et européenne pour surveiller les déplacements.

- Notre responsabilité est aussi de faire vivre la cohésion nationale. La laïcité c’est la séparation de l’Etat et des cultes, ce n’est pas leur ignorance. Ainsi le dialogue avec les cultes fait partie des devoirs de la République. Le gouvernement réunira un comité interministériel au mois de mars. Je lui insigne trois objectifs : le peuplement, la mixité sociale, la répartition de la population ; l’accompagnement pour que le tissu social soit renforcé ; le développement avec la création d’une agence nationale pour le développement de l’activité économique sur les territoires.

- Je propose un nouveau contrat civique avec la mise en place d’un service universel pour les jeunes, la création d’une réserve citoyenne pour tous les Français et le renforcement de la démocratie participative. »

Sarkozy : encore une conférence rémunérée à Abou Dhabi

Sarkozy : encore  une conférence rémunérée à Abou Dhabi

Il ne peut pas changer, Le coté bling-bling, son rapport au fric  ne sont pas solubles dans sa responsabilité de président de l’UMP. C’est maladif chez lui, pourquoi a-t-il vraiment besoin d’aller gratter 100 000 euros par ci, 100 000 euros par là ? Au moins Juppé lui ne se fait jamais rémunérer (ça ne suffit pas évidemment pour donner une crédibilité à une candidature pour 2017 mais quand même !°En effet Nicolas Sarkozy était lundi 2 février à Abou Dhabi pour y donner une conférence rémunérée selon Marianne. Alors que lundi matin, « l’UMP se réveille traumatisée par son élimination dans le Doubs », son président « s’envole vers des cieux plus cléments » et « se rend à Abou Dhabi pour une conférence très privée… et surtout très rémunérée », écrit l’hebdomadaire, sans préciser le montant de cette rémunération. L’ex-président de la République, indique Marianne, « répondait à l’invitation du Cheikh Mansour et du fonds souverain IPIC ». Aux Émirats arabes unis, il a « consacré son temps à une quinzaine de personnes triées sur le volet » et le matin, « il a aussi été reçu par le prince héritier qui l’a invité au Majlis, le Parlement de l’Émirat ».  Interrogé mercredi en fin de soirée par, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas réagi dans l’immédiat. Un proche du président de l’UMP a toutefois confirmé l’information auprès de Marianne : le bureau politique du parti « était convoqué le mardi, on a respecté le jour de la convocation. (Nicolas Sarkozy) était joignable toute la journée (de lundi), cela n’aurait rien changé aux discussions le lendemain ». Après l’élimination dimanche du candidat UMP au premier tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs, la cacophonie s’est installée lundi à l’UMP, la numéro deux du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, appelant à faire barrage au Front national en votant socialiste, alors que le numéro trois, Laurent Wauquiez, plaidait à l’inverse pour le « ni-ni » (ni PS, ni FN) et exprimait sa préférence personnelle pour le vote blanc.
Au final, après une nouvelle journée de fortes tensions mardi, le Bureau politique de l’UMP a opté de justesse pour le « ni-ni« , contre l’avis de Nicolas Sarkozy, jusque-là ardent défenseur de ce « ni-ni » mais désormais partisan d’une inflexion en appelant clairement à faire barrage au FN. Les conférences rémunérées de Nicolas Sarkozy à l’étranger sont parfois critiquées jusque dans les rangs de l’UMP. En décembre, juste après son élection à la tête du parti, il s’était rendu au Qatar pour donner une conférence à l’invitation de la Qatar National Bank, selon Paris Match. L’ancien chef d’État est régulièrement pointé du doigt pour ses amitiés avec le Qatar, pays que le FN accuse de « financer le fondamentalisme islamique en France ».  La présence, le 28 janvier, du président du PSG, le Qatari Nasser al-Khelaïfi, à la fête pour les 60 ans de Nicolas Sarkozy a fait grincer des dents. « C’est quand même étrange que le patron du PSG ait été présent à son anniversaire. Il faudrait que Sarko arrête de fricoter avec les gens du Qatar », aurait lancé Bruno Le Maire, a affirmé mercredi Le Canard enchaîné.

Conférence climat : Fabius content… pas les écolos

Conférence climat : Fabius content…  pas les écolos

Fabius est content pour deux raisons ;  la première,  c’est que la conférence n’a pas abouti à grand-chose et que cela donnera un rôle important à la France lors de la conférence de 2015 à Paris où là on espère de vraies décisions.  La seconde, c’est qu’il fauta faire semblant de faire plaisir aux écolos dont le PS a besoin pour les prochaine échéances électorale. En gros l’accord de Lima  porte sur l’engagement de contributions nationales  (donc décidées par chaque pays)  contre la pollution d’ici 2015 sans trop de précisions autres que de méthodes. Le clivage entre nord et sud porte surtout sur la somme de somme de 100 milliards prévues pour le sud et destinées aux adaptations nécessaires. Or comme c’est le flou sur cette question (montant, financement, répartition, objectif), aucun accord précis n’a pu être obtenu à Lima.  Les options possibles sont : un simple engagement à fournir des informations transparentes et claires ; une liste d’informations précises et documentées (période d’engagement, de mise en œuvre, année de référence, approche choisie pour comptabiliser les émissions du secteur forestier et agricole, recours ou pas à des mécanismes de marché pour réguler les émissions, objectifs global et par secteur, méthodologie globale utilisée, trajectoire à long terme, etc.). L’option la plus complète mentionne la possibilité d’inclure également des informations sur les financements et les soutiens technologiques et techniques que les pays du Nord apporteraient à ceux en voie de développement, en particulier aux plus vulnérables. 

 

Conférence climat : un accord mais vide

Conférence climat : un accord mais vide

 

 

De toute manière c’est évidemment un faux accord d’une part parce que éventuelles mesures qui pourraient être adaptées n’entreront en vigueur qu’en 2020 or la première étape serait de savoir ce qu’on fait d’ici 2020 ; l’échéance de 2050 est beaucoup trop hypothétique. D’autre part en fait rien n’a été décidé, on s’est contenté de se mettre d’accord sur un calendrier de méthodes ;  exemple c’este chaque pays qui va décider de sa contribution à une date donnée ! Il y a également l’épineuse question des contributions finacières au Sud. Un document, qui servira courant 2015 de base aux négociations préalables à la conférence de Paris, a donc été adopté mais il ne contient pas grand-chose de contraignant. Salué par l’Union européenne comme « un pas en avant » et par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius comme « une bonne base de travail », cet accord à l’arrachée qui vise à réduire les émissions de 40 à 70% d’ici à 2050 est jugé insuffisant par les ONG. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent de croître chaque année, alors qu’elles doivent baisser pour que la hausse de la température du globe ne prenne pas une ampleur dangereuse. Le futur accord de Paris, qui entrera en vigueur en 2020, doit permettre d’initier cette transition. Et il y a encore du travail pour y parvenir. Selon Alden Meyer, expert de l’Union of concerned scientists et observateur des débats, « il y a de profondes et anciennes divergences: le financement, quels pays sont davantage obligés à agir pour réduire les émissions et faut-il donner une plus grande priorité à l’adaptation ». « Ces divisions ont presque fait capoter le processus de Lima, si on ne les résout pas, elles menacent de bloquer un accord à Paris », prévient-il.

 

Conférence climat ONU: un compromis sans doute batard

Climat : un compromis sans doute batard

Il ne faut sans doute pas attendre des miracles de cette conférence sur le climat car les positions en le nord et le sud sont assez opposées. Les pays du nord qui ont largement alimenté la pollution pendant des années demandent  aux pays du sud de ralentir leur développement du fait de leur niveau- maintenant élevé -de pollution. La Conférence de l’ONU sur le climat devait se clore vendredi soir à Lima mais, faute de consensus, les discussions se poursuivent à huis clos. Rien de très étonnant : il est difficile de mettre d’accord 190 pays.  « Nous y sommes presque, nous avons besoin d’un dernier effort » : vendredi après-midi, Manuel Pulgar, le ministre de l’Environnement du Pérou, qui préside les débats, voulait y croire. Mais quelques heures plus tard, le texte était toujours en discussions… Pas facile de se mettre d’accord, à 190 pays, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et limiter à 2°C la hausse de la température de la planète… La Conférence de l’ONU sur le climat devait officiellement prendre fin vendredi à 18h locales (minuit à Paris), mais les discussions se poursuivent toujours. A huis clos désormais. Pour limiter la hausse de la température mondiale, il va falloir réduire les gaz à effet de serre de 40 à 70%. Cela suppose d’abandonner les énergies fossiles, comme le charbon, et d’investir massivement dans d’autres énergies. La Convention sur le climat de 1992 a reconnu une « responsabilité globale mais différenciée », selon qu’il s’agit d’un pays développé ou d’un pays en voie de développement… La Chine est le 1er pays émetteur de gaz à effet de serre, l’Inde est 4e ; tous deux plaident pour un statu quo. Inacceptable pour les Etats-Unis ou l’Union européenne. Et puis, il y a les pays africains, peu concernés puisqu’ils ne produisent quasiment pas de ces gaz (3%) (Sauf dans les très grandes villes), mais qui veulent des garanties financières – une aide pour faire face au réchauffement climatique.

Sarkozy : encore une conférence à 100 000 euros !

Sarkozy : encore une conférence à 100 000 euros !

 

C’est le coté bling bling et l’argent qui risque de couler Sarkozy qui continue ses conférences à 100 000 euros. Encore Un petite rémunération à Séoul ce mardi pour prononcer le discours d’ouverture du World Knowledge Forum. Une conférence où les grands noms de la politique et de l’économie se succèdent chaque année et où les prestations sont rémunérées jusqu’à 100.000 dollars, croit savoir Libération.   Mettant entre parenthèse sa campagne pour diriger l’UMP, Nicolas Sarkozy a exposé ses idées pour « dynamiser l’économie mondiale » devant une assistance de près de 900 invités. Selon Le Figaro, l’ancien hôte de l’Élysée en a profité pour régler ses comptes avec les intellectuels, Thomas Piketty en tête. « Il est socialiste. Pour eux, si on est injuste avec tout le monde, on n’est injuste avec personne », a-t-il rétorqué au discours pro-impôts de l’économiste, autre invité de la conférence, qui a inspiré la taxe à 75% sur les hauts revenus de François Hollande. New York, Londres (à deux reprises), Brasilia, Doha, Monaco, Brazzaville… Depuis sa défaite en 2012, Nicolas Sarkozy multiplie les discours lucratifs auprès des banques, des think thanks ou des universités du monde entier. Selon Le Nouvel Obs, l’ancien président aurait ainsi gagné plus de 3 millions d’euros en deux ans à la faveur de ses interventions sur l’économie, l’Union européenne et la gouvernance mondiale, monnayées de 75.000 à 200.000 euros. Des activités que certains dans son propre camp jugent incompatibles avec son retour dans l’arène politique.  Son principal rival pour la tête de l’UMP ne s’est ainsi pas privé de tacler le goût prononcé pour l’argent de Nicolas Sarkozy. « Je fais des conférences sans demander d’argent. C’est une question d’éthique personnelle. Chacun fait comme il veut », a ainsi répondu Alain Juppé le 2 octobre sur France 2, à la question de savoir s’il était choqué de voir le futur président de l’UMP continuer de données des conférences à l’étranger. D’autres voix se sont depuis élevées au sein de l’UMP. Bruno Le Maire « refuse d’être avocat à cause des possibles conflits d’intérêts, de la même manière [qu'il] refuse les conférences rémunérées ». Hervé Mariton se dit « perplexe » face à une « pratique qui ne fait pas partie des mœurs politiques françaises ». Interrogé ce mardi à l’Assemblée sur la présence de Nicolas Sarkozy à Séoul, le fillonniste Lionel Tardy a répondu que l’ancien président, « devrait faire un choix: soit il reste dans le privé, soit  il revient en politique ». Le 25 septembre dernier, Bernard Debré l’invitait à payer lui-même ses amendes – notamment celle des comptes de campagne – avec l’argent de ses conférences. Pour l’heure, ces critiques ne semblent pas atteindre Nicolas Sarkozy. Comme il l’annonçait au Monde en septembre dernier, il n’a pas l’intention de renoncer à ses fructueuses prestations oratoires - quitte à raviver les critiques sur son rapport à l’argent - malgré son retour dans la vie politique. Il pourrait d’ailleurs se rendre au Canada pour honorer une autre invitation avant la fin du mois de novembre et le Congrès de l’UMP. « Ce sont des engagements de longue date, pris depuis près de trois ou quatre mois (…) donc il va respecter ses engagements », assume son entourage. D’autant que ces escapades aux quatre coins de la planète présentent quelques avantages politiques. En campagne pour la tête du parti d’opposition et en pleine opération de reconquête des électeurs en vue de l’élection présidentielle de 2017, ces rendez-vous lui permettent d’affirmer sa stature internationale. En s’affichant au côté de Barack Obama ou de la présidente sud-coréenne, il s’élève au-dessus du débat interne de l’UMP et se plaît à rappeler qu’il marche dans les pas d’anciens leaders politiques planétaires comme Bill Clinton et Tony Blair, autres champions des conférences rémunérées.

Conférence de presse Hollande, Ce qu’il faut retenir : rien !

Conférence de presse Hollande, Ce qu’il faut retenir : rien  

 

 

Rien, vraiment rien à retenir de cette conférence de presse Par ailleurs triste comme le président sans doute enfin convaincu que les résultats ne viendront pas et qu’il n’a aucune chance d’être candidat en 2017(ce qu’il a presque avoué). D’une certaine manière c’était assez pathétique de voir cet homme qui n’y croit plus vraiment annoncer son programme de contradictions «  la voix que j’ai tracée », en fait un chemin de traverses. C’est la première fois que Hollande ne faiat pas la moindre proposition à part le permis de conduire à prix cassé dans le cadre du service civique ! Sans doute par Valls avait déjà tout dit et rien dit. Le seule annonce c’est l’engagement militaire en Irak mais déjà prévue. On peut se demander si cette conférence était vraimenet nécessaire après déjà une intervention de Valls sans grande innovation. Observons cependant que Hollande s’est retiré sur la pointe des pieds de la situation intérieure puisqu’il a consacré environ la moitié de son allocution à l’international ; Celui qui se voulait président chef de gouvernement (exemple le gouvernement économique dont on ne parle plus !) se replie dans la fonction présidentielle permise par les institutions et laisse désormais Valls gérer l’intérieur. Du coup ce ne sont que des copier coller du discours de Valls

 

●  Pas de hausse d’impôts

«La France ne va pas lever d’impôts supplémentaires», a promis François Hollande. Qui exclut au passage toute augmentation de la TVA jusqu’en 2017. Il a par ailleurs déclaré que la baisse d’impôt sur le revenu annoncée par Manuel Valls ne se traduirait pas par une hausse pour les plus aisés (à vérifier !).

 

●  «Les résultats tardent à venir, ils viendront»

François Hollande a voulu à nouveau afficher sa confiance.«Les résultats, ils tardent à venir, je le sais, je le vois. Ils viendront si nous nous mobilisons tous», a-t-il assuré. «Le gouvernement doit faire tout ce qu’il peut, et je fais à ma place tout ce que je dois». Le président juge que son «cap», basé sur le pacte de responsabilité, «permettra d’avoir des résultats, j’espère avant 2017». Il exige qu’on attende la fin de son quinquennat pour faire son bilan.

●  Une négociation avec Berlin pour reporter à 2017 l’objectif des 3%

Tout en rappelant l’importance du couple franco-allemand, François Hollande a voulu afficher une certaine fermeté vis-à-vis de Berlin. «Nos amis allemands ont parfaitement raison de nous rappeler qu’il faut faire des réformes. Mais qu’on nous demande pas de faire en cinq ans ce que les Allemands ont fait en dix. Nous sommes très forts mais quand même…». «La France ne demande pas un traitement à part» mais «ne fera pas davantage parce que ça menacerait la croissance». François Hollande a annoncé qu’il allait engager la «négociation» avec Berlin pour faire accepter un report à 2017, au lieu de 2015, du retour du déficit public français au seuil de 3% du produit intérieur brut.

 

●  «Je suis président, je ne suis pas candidat»

Frappé par une impopularité record, François Hollande refuse de se prononcer sur une éventuelle candidature en 2017. «Mon sort personnel n’est pas mon objectif». «Je suis président, pas candidat, je serai président jusqu’au bout, je n’ai pas d’autre objectif, d’autre priorité, d’autre devoir que de faire tout, tout pour mon pays. Donc, l’idée de ma candidature n’est pas présente», a-t-il assuré.

 

●  Pas de commentaire sur le retour de Sarkozy

«Il ne m’appartient pas comme président de la République de commenter les éventuelles déclarations de candidatures à la présidence d’un parti et notamment d’un parti d’opposition», a répondu Hollande à une question sur le retour imminent de l’ancien président. «Ceux qui ont dirigé le pays hier et avant-hier ont parfaitement le droit de vouloir gouverner à nouveau demain et après-demain», a cependant ajouté Hollande. Un commentaire qui peut valoir aussi bien pour Nicolas Sarkozy que pour les anciens premiers ministres François Fillon et Alain Juppé.

 

●  L’avertissement aux frondeurs

«S’il n’y avait pas eu la confiance, alors le peuple aurait été appelé à renouveler l’Assemblée nationale», a assuré le chef de l’Etat. Un moyen pour François Hollande de mettre la pression sur les députés socialistes frondeurs, qui perdraient pour la plupart leur siège en cas d’élections législatives anticipées dues à une perte de majorité.

 

 

Hollande – Conférence de presse : volontariste à l’international, défensif et flou sur la situation économique et sociale intérieure

Hollande - Conférence de presse : volontariste à l’international, défensif et flou sur la situation économique et sociale interieure

 

Commencée  avec près de 10 minutes de retard (rituel de Mitterrand), la conférence  de Hollande a accordé une très large place aux affaires internationales ; à peu près la moitié du temps. Sans doute pour prendre un peu de « distance »  avec la situation interne où il s’est montré très défensif. Le propos de Hollande a débuté en dramatisant la situation infranationale. «  La sécurité du monde est menacée »  a-t-il déclaré en évoquant les menaces en Lybie, au Nigéria, en Somalie, en Irak ou en Syrie ; Hollande s’est félicité de la tenue de la conférence internationale à Paris contre le terrorisme. «  J’ai pris la décsion ce matin d’apporter un appui aérien en Irak » mais en Irak seulement (sous  entendu pas en Syrie). Le président de la république a souligné sa volonté de lutter à l’intérieur du territoire contre les filières terroristes ; Pour Hollande le second péril mondial  est  le virus Ebola. Un hôpital militaire français sera implanté en Guinée.  Hollande a aussi parlé de Gaza, de la Lybie, du Nigéria, de la Centre Afrique et de l’Ukraine. Il a tenu à souligner que la France était souvent engagée dans de nombreux conflits soutenue  politiquement par l’Europe  mais observant que cette dernière  est plus chiche pour en partager les coûts. Il a donc souhaité une politique de défense commune  Une Europe aujourd’hui contestée par certains car elle n’apparait pas comme une protection, le risque étant celui de l’enlisement dans la stagnation. « C’est à dire inflation, zéro, croissance zéro, horizon zéro ». Hollande a donc justifié les dérives des déficits compte tenu de l’environnement. Il a repris à  cet effet « la possibilité d’utiliser toute les flexibilité des traités européens »  (en clair abandonner l’objectif des 3%). Il a déclaré  que la France ne pouvait faire en deux ans et demi ce que l’Allemagne a réussi en dix (et dans un environnement économique plus favorable).  Pour autant,  il n’a pas été très précis sur  ce qu’il demande à l’Europe se limitant à espérer des politiques plus intégrées en matière d’énergie, de numérique et d’infrastructures.  Une nouveauté toutefois la proposition d’une Europe à plusieurs vitesses (La théorie des cercles). Après ce très long développement sur l’international, Hollande a traité des questions internes soulignant que la situation française était catastrophique à son arrivée mais  observant que  « les français attendent parfois (euphémisme) des résultats quine viennent pas ». Hollande a rappelé ses choix pour la compétitivité avec le pacte de responsabilité. Curieusement il a rappelé son discours  du Bourget «  deux et demi efforts et deux ans et demi de distribution ». Une  seule proposition très nouvelle : l’élargissement du service civique pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes (peut- être aussi pour diminuer le chômage). Le président a reconnu que la société était devenue défiante  les résultats tardant à venir. Il a terminé en évoquant (comme le Premier ministre devant l’assemblée nationale) les valeurs républicaines et les avancées  déjà réalisées. En conclusion, Hollande très bavard et volontariste sur les tensions internationales, s’est montré défensif sur la politique intérieure n’ayant  pas un seul instant parlé par exemple du  chômage et notamment la fameuse inversion visiblement disparue des radars du gouvernement.  En conclusion rien de très nouveau sinon l’engagement en Irak.

Hollande : va encore annoncer un nouveau pacte ?

Hollande : va encore annoncer  un  nouveau pacte ?

 

Hollande c’est une sorte de marchand de pactes, il y a eu le pacte de compétitivité, le pacte de croissance, le pacte budgétaire, ou encore le pacte de responsabilité. La sémantique vient suppléer l’absence de vision sur le fond. Hollande en manque de tout, de résultat, de stratégie, de popularité sera encore bien capable de nous inventer un nouveau pacte. Pourquoi pas un pacte de fiscalité puisque justement Valls vient de proclamer  en toute improvisation la suppresion de la première tranche pour l’IR. Une sorte d’annonce pour signifier que la fiscalité n’augmentera pas davantage que ce qu’elle doit augmenter en fonction des décisions  antérieures et sous réserve d’ajustement en cas de force majeure. On pourrait sophistiquer encore davantage l’annonce en sollicitant davantage la rhétorique «  énarchique », une rhétorique aux ressources insoupçonnables. Par exemple en déclarant que le pacte de fiscalité garantira  la maîtrise de l’évolution du niveau de prélèvements pour assurer la stabilité de la progression fiscale. Evidemment, on sollicitera les syndicats pour une vaste concertation qui durera des mois voire de années ; Bref un faux engagement mais qui pourrait être repris largement dans les médias. De toute manière, il faut qu’il annonce un truc. A cet égard on peut faire confiance aux services de com. qui vont vient souffler une idée géniale de dernière minute comme par exemple l’impôt sur les riches, la fameuse taxe à 75% taxe sur les hauts revenus qui s’est transformée en taxe sur les entreprises (taxe inventée la veille de son annonce !). Pour mémoire les derniers grande annonces et leurs bilan.

13 novembre 2012 

C’est l’annonce du pacte de compétitivité (CICE) qui en faiat a surtout profité aux entreprise de main d’œuvre française non soumise à la concurrence (la Poste par exemple !).L’annonce auusi de la création de la Banque publique d’investissement dont le premier responsable Juillet (copain de promo de Hollande) déclare qu’elle n’est pas là pour sauver les canards boiteux.  Annonce auusi d’un pacte de simplification administrative qui n’aboutit qu’à des mesurettes.  En outre, le chef de l’Etat réaffirme lors de cette première conférence qu’il séparera les activités des banques : d’un côté le crédit, de l’autre, les activités « spéculatives ». Là encore une réformette sous la pression des banques.

16 mai 2013         

Hollande confirme l’annonce d’inversion du chômage. Il veut encore changer l’Europe. Il  lance l’idée d’un gouvernement économique autour du président, au fait on n’en parle plus du tout !

14 janvier 2014         

. C’est le fameux pacte de responsabilité.  Huit mois plus tard, les négociations au sein des branches professionnelles patinent, et le plan d’économies censé financer (pour partie) le pacte de responsabilité n’a pas été digéré au sein de la majorité. Pour sa quatrième conférence de presse, François Hollande va surement nous concocter un nouveau truc auusi efficace que les précédents.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol