Archive pour le Tag 'conférence; sociale'

Société-Pourquoi une conférence sociale avec les partis politiques ?

Société-Pourquoi une conférence sociale avec les partis politiques ?

Il n’est pas sorti grand-chose de la réunion provoquée par le chef de l’État avec les organisations politiques hormis cette perspective très floue de conférence sociale. Une conférence qui porterait sur les bas salaires et la révision à la hausse des minima dans les branches. Si l’objectif est louable et même urgent, par contre on peut s’interroger sur la présence de politiques pour discuter d’une question essentiellement sociale et qui doit être de la responsabilité des partenaires sociaux les syndicats d’un côté et les patrons de l’autre.

Il y a suffisamment de questions politiques générales et de questions sociétales pour occuper le monde politique sans qu’il mette inutilement son et dans les négociations sociales.

Largement discrédité les organisations politiques glissent vers le social pour tenter de rénover une image de marque bien ternie.

De leur côté , les syndicats et d’une façon plus générale les partenaires sociaux ne doivent pas contribuer à installer la confusion entre domaine social et domaine politique. On peut se demander d’ailleurs ce que les syndicats font par exemple dans le cadre du soi-disant conseil national de la Refondation qui évidemment n’a rien à voir avec l’ancien conseil de résistance et qui ne constitue qu’un gadget politique pour contourner les institutions. En voulant s’impliquer sur la question des carrières et des salaires, le gouvernement relance son travail d’équilibriste. Mais l’initiative pose de nombreuses questions.

Retraites- Touraine : lunettes roses et langue de bois

Retraites- Touraine : lunettes roses et langue de bois

 

Touraine se félicite de la conférence sociale ; mieux vaut le faire soi-même effectivement car il n’ya pas grand monde pour voir un succès dans cette conférence confuse qui a oublié l’emploi et ne va régler que très partiellement  les retraites. . L’ensemble des partenaires sociaux réunis vendredi pour évoquer les retraites « a marqué de manière très consensuelle son attachement à notre système de retraite par répartition, à la nécessité de consolider une retraite par solidarité et d’inscrire dans la durée nos régimes de retraites », s’est félicitée Mme Touraine devant des journalistes à Bordeaux.   »Donc, chacun est conscient de la nécessité de ne pas se contenter de petites mesures pour financer à court terme, mais véritablement de (…) rendre la confiance aux Français et aux jeunes générations dans l’avenir de notre système de retraites », ainsi que de le rendre plus juste en direction des femmes, des jeunes, de ceux qui exercent un métier pénible, a-t-elle ajouté.   »La concertation s’engage dans quelques jours, le gouvernement fera connaitre ses propositions à la rentrée », a souligné la ministre en référence aux rencontres, annoncées vendredi, que doit lancer le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 4 juillet avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites.  Interrogée sur la vive frustration exprimée à l’issue de la conférence sociale par des syndicats dénonçant un « manque d’annonces concrètes » (CGT), un « manque d’effectivité » (CFDT) ou « un rendez-vous manqué » (CFE-CGC) sur l’emploi en particulier, Mme Touraine a rappelé que « la conférence sociale, c’est le lieu où s’élaborent le cadre des discussions à venir, où on définit en commun avec les partenaires sociaux la manière de travailler au cours des prochains mois ».   »Des plans ambitieux sont maintenant sur la table, auxquels il faut travailler », a-t-elle déclaré, notamment « en termes de formation professionnelle, de meilleure adéquation entre postes proposés et qualification de ceux qui n’ont pas d’emploi ».  Mme Touraine assistait à Bordeaux à l’Assemblée générale de l’Union des associations familiales.

Conférence sociale : une concertation bidon

Conférence sociale : une concertation bidon

 

 

Pas une vraie négociation, non une simple concertation, en fait une opération communication pour donner l’impression que les intéressés ont été entendus (syndicats et patrons). Une conférence sociale de 2 jours avec trop de participants, trop courte et sur des sujets trop vastes. Pour résumer, simplement une juxtaposition de points de vue. Au terme de cette série d’expressions, on ne sera as plus avancé ; On ne gère certainement pas le débat social de cette manière et on va renforcer l’étatisation des rapports sociaux ; en dernier ressort seul le gouvernement tranchera y compris sur des questions qui auraient pu être traités uniquement par les partenaires sociaux. C’est la grande différence avec l’Allemagne où le dialogue est permanent et n’a pas besoin d’une telle mise en scène stérile. François Hollande ouvrira ce jeudi les travaux de la deuxième conférence sociale de son quinquennat dans un climat tendu, après l’annonce par le gouvernement qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale des salaires de fonctionnaires en 2014. La perspective de la réforme des retraites à venir, un exercice toujours à risque en France, suffisait déjà à elle seule pour entamer le consensus qui avait marqué la première édition de cette « grand messe », organisée dans la foulée du retour des socialistes au pouvoir. Conscient de l’impossibilité de réunir les partenaires sociaux autour d’un accord sur cette réforme réclamée par la Commission européenne, le gouvernement a choisi une simple concertation sur le sujet avant des décisions à la fin de l’été. Plus encore qu’il y a un an, cette conférence de deux jours se déroule dans un environnement économique difficile -un chômage qui ne cesse de monter et une légère récession attendue en France en 2013- avec en toile de fond la nécessité de ramener à l’équilibre les comptes sociaux et publics conformément aux engagements européens de la France. La confirmation, mardi par la ministre de la Fonction publique, d’une poursuite en 2014 du gel du point d’indice des fonctionnaires, qui sert de base au calcul de leur rémunération, en vigueur depuis 2010 s’inscrit dans ce contexte. Elle a suscité la colère des syndicats, y compris de la CFDT dont le secrétaire général, Laurent Berger, s’est déclaré « scandalisé » d’une telle décision annoncée « sans concertation ». La centrale, qui se veut en pointe du dialogue social, n’a toutefois pas rallié à ce stade la mobilisation annoncée par une majorité de syndicats de la fonction publique à la rentrée. Le gel du point d’indice des fonctionnaires risque de parasiter la partie des travaux de la conférence sociale consacrée à la modernisation de l’action publique, un exercice conçu par le gouvernement pour identifier des économies. Même si aucune décision n’est attendue sur le sujet, les retraites constitueront le plat de résistance de la conférence réunie au palais d’Iéna, à Paris, avec des débats autour du rapport Moreau remis la semaine passée au gouvernement. Les partenaires sociaux ont tracé par avance leurs « lignes rouges » sur les moyens de trouver sept milliards d’euros pour rééquilibrer le régime général à l’horizon 2020: pas d’allongement de la durée de cotisation ni de rapprochement public-privé pour la CGT et FO, pas de hausse des cotisations pour le patronat. « La ligne qui va être affirmée, c’est l’équité ou la juste répartition des efforts entre les catégories -les actifs, les entreprises et les retraités ». Il y a six ou sept manières de faire, ça sera un des éléments de la discussion », déclare-t-on dans l’entourage de François Hollande. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, estime que « les partenaires sociaux, quand on leur laisse la possibilité de négocier et de s’exprimer, sont capables d’aller assez loin et d’être assez ambitieux ». Le gouvernement en veut pour preuve l’accord sur la réforme du marché du travail de janvier, initié lors de la première conférence sociale, ou celui conclu en mars pour sauver les régimes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco). L’enjeu d’une réforme du régime général est tout autre, d’autant plus qu’aucun dirigeant socialiste ne s’y est encore risqué sous la Ve République. Depuis la première conférence sociale, les deux principaux syndicats français, la CGT et la CFDT, ont changé de dirigeants. Côté patronat, le Medef s’apprête à en élire un nouveau, Pierre Gattaz, mais c’est l’équipe de la présidente sortante, Laurence Parisot, qui participera aux débats. Celle-ci a déjà pressé le gouvernement d’aller plus loin que le pacte de compétitivité de l’automne dernier -un autre fruit de la conférence de 2012- et des baisses de charges sociales qu’il a permises, en faisant valoir que les marges des entreprises sont à des plus bas depuis près de 30 ans. Les pouvoirs publics entendent pour leur part demander aux entreprises de se mobiliser autour des dispositifs mis en place pour lutter contre le chômage -emplois d’avenir, contrats de génération- à défaut d’être en mesure d’y consacrer plus de fonds publics. La conférence sociale sera aussi l’occasion de discuter de pistes pour une réforme de la formation professionnelle, elle aussi envisagée de longue date, pour la réorienter vers ceux qui en ont le plus besoin, les chômeurs.

 

Conférence sociale : le calendrier : emploi, précarité, sécu et beaucoup de flou

Conférence sociale : le calendrier : emploi, précarité,  sécu et beaucoup de flou

 Comme d’habitude en France, on réfléchit vite mais il faut du temps ; Première séquence on salue le climat de la conférence sociale, deuxième on analyse, troisième on évalue. Nous sommes dans la seconde séquence. On est en train de s’apercevoir qu’en fait il y bien peu de convergences chez les acteurs sociaux. Exemple sur la précarisation, les syndicats sont pour, les syndicats patronaux contre. Pour les sites qui ferment, l’obligation de recherche d’un repreneur n’a pas beaucoup de sens pour le cédant (qui forcément le plus souvent en a recherché avant de fermer un site). De même pourquoi une nouvelle loi sur la revalorisation du SMIC ?  Pour les retraites on revoit à une commission ad hoc. On parlera plus tard des plans sociaux, des licenciements bousiers et d’autres problèmes qui fâchent davantage. Bref beaucoup de flou.

 

• Un programme chargé sur l’emploi, la priorité

Le gouvernement conduira «au cours de l’été» une consultation sur les emplois d’avenir (pour les jeunes peu qualifiés) pour présenter un texte en octobre. Il demande aux partenaires sociaux de s’entendre «d’ici la fin 2012» sur les modalités du contrat de génération (associant jeunes et seniors) qui doit entrer en vigueur début 2013.

Il transmettra aux syndicats et au patronat en septembre un document d’orientation sur l’emploi afin qu’ils ouvrent une négociation sur «les conditions d’une meilleure sécurisation des parcours professionnels». Avec les objectifs de «lutter contre la précarité» (temps partiel, CDD…) et de «trouver les moyens d’accompagner les mutations économiques» afin de «tout faire pour maintenir l’emploi». Il s’agira aussi d’«encadrer les licenciements abusifs» et de «créer une obligation de recherche de repreneur en cas de projet de fermeture de site». Sur ces points, les partenaires sociaux devront arriver à un accord avant la fin du premier trimestre 2013.

• Pas de nouvelle loi sur la formation professionnelle

Le premier ministre veut déployer «un plan d’action» concret avec les régions à destination des jeunes qui décrochent, des salariés menacés par des mutations économiques et des chômeurs.

• Suppression de la «prime dividendes» de Sarkozy

Un groupe de travail va réfléchir à un meilleur ajustement des critères de revalorisation du smic en lien avec la croissance, pour voter une loi avant la fin de l’année. Un autre texte visant les rémunérations abusives des grands patrons sera arrêté dans les mêmes délais. Quant à la «prime dividendes», mise en place par Nicolas Sarkozy, elle sera supprimée.

• Financement de la Sécu et retraites en 2013

Jean-Marc Ayrault saisira bien à la rentrée le Haut Conseil du financement de la protection sociale afin qu’il réalise un diagnostic et propose des évolutions «en termes de diversification de recettes». Le gouvernement engagera ensuite «une concertation avec les partenaires sociaux avec pour objectif une réforme législative en 2013». S’agissant des retraites, le Conseil d’orientation des retraites devra rendre son état des lieux avant la fin de l’année afin qu’une «commission ad hoc» propose début 2013 des pistes de réforme sur l’évolution du système à long terme. Le gouvernement lancera ensuite une vaste concertation avec les partenaires sociaux.

• Peu d’espoir laissé sur les salaires des fonctionnaires

Concertations sur les moyens des syndicats, sur la diversité, le handicap, les jeunes, les seniors, négociations sur la carrière des syndicalistes et l’égalité hommes femmes, bilan sur les conditions de travail, la pénibilité, les risques psychosociaux… Les dossiers annoncés dans la fonction publique sont multiples. Mais Jean-Marc Ayrault est resté flou sur la rémunération - il promet de se pencher sur les bas salaires, les déroulés de carrière, mais ne parle pas du point d’indice - et muet sur la baisse des effectifs dans les ministères non prioritaires.

 

Maladie, dépendance, licenciements boursiers, pouvoir d’achat: les oublis

Le premier ministre a fait l’impasse sur les réformes du système de soins ou de l’Assurance-maladie, bien que sa ministre de la Santé, Marisol Touraine, compte ouvrir rapidement de premiers chantiers (dépassements d’honoraires). Silence également sur la dépendance. Enfin, pas un mot sur une loi d’interdiction des «licenciements boursiers» pourtant maintes fois annoncée ces dernières semaines. Le gouvernement a sans doute entendu les observations de François Chérèque (CFDT) sur la difficulté juridique - et l’absurdité économique - de les interdire.

Chérèque jubile, Parisot fulmine

Mis à part Bernard Thibault (CGT) qui s’est plaint de l’absence de mesures d’urgence contre les plans sociaux, les autres leaders syndicaux sont plutôt satisfaits de «la feuille de route sociale» du premier ministre. «Il y a beaucoup d’éléments positifs», admet Jean-Claude Mailly (FO). «C’est un beau programme, juge François Chérèque (CFDT). On est toujours content quand le gouvernement nous demande de négocier sur des thèmes qu’on a proposés».

Dans le camp d’en face, Jean Lardin (UPA) a jugé que «les grandes priorités sont à la bonne place». Seule Laurence Parisot (Medef) a manifesté son mécontentement. «Nous sommes étonnés que le premier ministre ne tienne pas compte des réalités économiques des PME», a-t-elle fustigé en s’élevant contre l’orientation donnée à la future négociation sur l’emploi. «L’approche n’est pas conforme à ce que nous vivons. Nous sommes préoccupés par comment embaucher, comment maintenir l’emploi» et non par les conditions de licenciement des salariés. Laurence Parisot va en discuter avec Michel Sapin «pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïtés», laissant planer le risque d’un «clash».

 




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