Archive pour le Tag 'confédération »'

Santé : la formation des internes dans les déserts médicaux contestée par la confédération des syndicats médicaux français !

Santé : la formation des internes dans les déserts médicaux contestée par la confédération des syndicats médicaux français !

 

Le gouvernement envisage que la dernière année de formation des internes s’exerce dans les déserts médicaux. Il faut noter qu’immédiatement la confédération des syndicats médicaux français a pris une position très corporatiste pour contester cette proposition

 

« Si cela devait déboucher sur envoyer des internes, dans des zones où il n’y a personne, ils arrêteront médecine« , a alerté samedi 24 septembre sur franceinfo Luc Duquesnel, médecin généraliste en Mayenne et président des généralistes de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), alors que le gouvernement souhaite mettre en place une quatrième année d’internat supplémentaire pour les étudiants de médecine générale en les incitant à la réaliser dans des déserts médicaux.

franceinfo : Que pensez-vous de cette idée avancée par le ministre de la Santé ?

Luc Duquesnel : Une quatrième année d’internat, entre autres pour les médecins généralistes, mais aussi pour les autres spécialités médicales, cela doit être une année professionnalisante. Cela veut donc dire que l’on ne va pas envoyer ces médecins là où il n’y a plus médecins depuis deux ou trois ans dans les déserts médicaux. C’est une année de formation. Ils sont toujours internes. Dans des zones avec une faible démographie médicale, ils devront être accueillis dans des maisons médicales, dans des maisons de santé pluri-professionnelles. C’est indispensable. Quand j’étais interne, si on m’avait lâché tout seul dans une campagne, j’aurais choisi un autre métier où j’aurais été médecin salarié ou médecin hospitalier. Il ne s’agit pas de les mettre en danger. On a besoin d’être entouré par d’autres collègues. Je tiens à rappeler que les déserts médicaux, ce ne sont pas que les zones rurales. Paris est un désert médical en médecins généralistes. Donc ce sont aussi les zones urbaines.( !)

Donc est-ce que cette quatrième année est une bonne idée ?

Non. Je pense que c’est mal présenté. Et la façon dont certains élus en parlent, ils ont l’impression que dans leur village, où il n’y a plus de médecins depuis trois ans, on va avoir tout d’un coup un interne en quatrième année qui va débarquer chez eux. Non, cela ne doit pas être ça, très clairement. Par contre, il y a des zones où l’on manque énormément de médecins. Durant cette année professionnalisante, ils doivent être entourés d’un ou deux médecins. C’est aussi permettre aux territoires de s’organiser. Mais si cela devait déboucher sur envoyer des internes, qui ne sont pas encore médecins, dans des zones où il n’y a personne, ils arrêteront médecine.

Que faut-il faire pour trouver une solution à ces déserts médicaux ?

La situation démographique d’aujourd’hui est le fruit de décisions qui sont prises depuis 35 ou 40 ans par des hommes politiques. Ce sont les mêmes qui, aujourd’hui, veulent de la coercition, qui nous ont amenés dans la situation où l’on est aujourd’hui. D’un autre côté, la situation n’est pas acceptable en termes d’accès aux soins. Ces internes, beaucoup d’entre eux n’ont travaillé qu’à l’hôpital. Il faut leur montrer ce que c’est que d’être médecin en ambulatoire, la médecine libérale. Donc cette quatrième année doit permettre de travailler avec d’autres médecins dans des zones à faible démographie médicale et de découvrir ce qu’est l’exercice libéral. Après ça, il y a plein d’autres solutions. C’est aussi travailler avec d’autres professionnels de santé, avec des infirmières de pratiques avancées, embaucher des assistants médicaux. On sait très bien que pour les dix ou treize ans à venir, le nombre de médecins va encore continuer à diminuer. Donc, cela veut dire modifier nos organisations professionnelles pour prendre en charge plus de patients, parce que la situation actuelle en termes d’accès aux soins n’est plus acceptable

Martinez (CGT) critique la candidature de Laurent Berger comme président de la confédération européenne des syndicats

Martinez (CGT)  critique la candidature de Laurent Berger comme président de la confédération européenne des syndicats

Encore une querelle syndicale interne à la France avec la contestation du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez vis-à-vis la candidature unique de son homologue de la CFDT, Laurent Berger, à la présidence de la Confédération européenne des syndicats. Il y a quelque chose d’un peu surréaliste dans cette contestation. Certes on pourrait concevoir plusieurs candidatures mais il y a une très forte majorité de la ligne réformiste en Europe pour soutenir Laurent Berger. Cela d’autant plus que Laurent Berger a permis à la CFDT de devenir le premier syndicat en France aussi bien dans le public que dans le privé. Notons aussi que pendant très longtemps la CGT a adhéré à l’organisation internationale FSM d’obédience communiste. Après la chute du mur de Berlin nombre de syndicats ont rejoint la confédération européenne des syndicats. La CGT a fait longtemps de la résistance mais pour des questions de représentativité a bien été contrainte elle aussi de rejoindre en 1999 la confédération européenne des syndicats. Le problème c’est que Philippe Martinez aurait souhaité un président plus contestataire, de nature politique et qui ne recherche pas un compromis gagnant -gagnant entre les partenaires économiques. Bref une ligne syndicale en retard de 50 ans sur l’histoire et qui explique largement le dépérissement de la CGT. En outre la CGT s’est faite une réputation de pourrir les mouvements sociaux en les prolongements le plus longtemps possible afin d’épuiser les forces. Bref une stratégie irresponsable et improductive. À l’inverse la CFDT se refuse à toute politisation et a pour objectif central d’obtenir des résultats notamment au terme des conflits sociaux. Bref une ligne réformiste qui se pose à une orientation encore à caractère révolutionnaire tel que la soutient le parti communiste et surtout maintenant les gauchistes. Le sujet est sensible au sein de la CGT où une frange plus radicale de la base milite pour se désengager de la CES, jugée “réformiste” et “soumise au Grand capital européen et à la Commission européenne”. On croirait entendre le discours de Georges marchais, ancien secrétaire général du parti communiste !

Fournitures scolaires : plus 3.4% (Confédération syndicale des familles)

Fournitures scolaires : plus 3.4% (Confédération syndicale des familles)

L’association familles de France s’était déjà étonnée que les fournitures scolaires ne baissent pas compte tenu de la diminution du prix des matières premières. Cette fois c’est la confédération syndicale des familles qui constatent une augmentation de 3,4 % pour le budget moyen de rentrer. Ceci alors que le gouvernement indique une hausse de 01 % !  L’association  Familles de France accusait  directement les enseignes de distribution et les fabricants d’être les facteurs de cette hausse : « Sauf explications contraires fournis par les fabricants ou les distributeurs, ils ont profité d’un effet d’aubaine pour faire des marges supérieures », lâche Thierry Vidor, directeur général de l’association Familles de France: « Sur la papeterie, le cours de la matière première, la pâte à papier a chuté de 8% depuis janvier. Quant à l’élément de base pour fabriquer les fournitures non-papetières, le pétrole, celui-ci a vu sa valeur chuter d’un tiers ces derniers mois. C’est très paradoxale car pendant de nombreuses années, cette hausse au caddie nous était expliqué par l’augmentation du prix du pétrole », s’interroge Patrick Chrétien, président de l’association. L’association est également en désaccord avec l’estimation du gouvernement, qui chiffre à 0,1% la hausse du coût de la rentrée scolaire, selon un communiqué publié sur le site du ministère lundi 17 juin.  La Confédération syndicale des familles (CSF) estime à près de 3,4% la hausse du budget moyen consacré par les familles à la rentrée scolaire cette année, malgré une inflation quasi-nulle, et souligne notamment l’envolée du poste des tenues sportives.  151 euros: voici ce que coûterait la rentrée d’un enfant en CP à en croire une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF) publiée ce mardi. Un montant en hausse de 0,76% par rapport à l’année précédente, tandis que celle d’un collégien en 6e est évaluée à 338 euros (+3,82%). La facture grimpe à 406 euros pour un lycéen entrant en seconde générale (+4,40%), 415 euros pour une 2nde pro (+4,11%) et près de 687 euros pour un enfant en seconde de bac pro industriel (+2,04%).Ces montants peuvent sensiblement grever le budget des familles les plus modestes, souligne l’organisation, qui regroupe plusieurs associations familiales et vise à défendre les intérêts des familles et des consommateurs.

 

Fillon « une confédération » franco-allemande « 

Fillon   »une  confédération » franco-allemande  »

« J’ai une idée qui m’est chère et que j’ai mûrie au cours des cinq années passées à Matignon. Je viens du souverainisme, j’avais voté non à Maastricht » mais « j’ai évolué. aujourd’hui, si on veut vraiment être patriote, il faut être très européen », a-t-il dit, « sinon, à terme, on risque de disparaitre », au profit des pays émergents.  Selon lui, d’autres pays possédant l’euro, comme le Benelux, l’Italie, l’Espagne, pourraient se joindre au duo franco-allemand pour faire vivre cette Europe.  A quelques semaines du référendum du 7 avril au cours duquel les Alsaciens sont appelés à se prononcer sur la fusion de leurs deux départements et de leur région, M. Fillon a tenu en soirée à Soufflenheim une conférence sur « la République décentralisée », suivie d’une séance de questions-réponses avec les quelque 300 personnes présentes.   »Je regarde cette expérience » de décentralisation en Alsace, « me disant que si ça marche, ça sera un formidable exemple » pour le pays, a-t-il lancé.  Tout au long de la journée, M. Fillon a plaidé pour « des réformes radicales » en France, seule possibilité selon lui pour remettre le pays en marche. « La situation est telle que ce qui nous menace, c’est la crise sociale, la violence », a-t-il pronostiqué.  Il a notamment proposé de réformer la durée du temps de travail, avec « la suppression des 35 heures et des négociations dans les entreprises » pour fixer le nombre d’heures travaillées la semaine. « J’ai proposé à deux reprises qu’on supprime les 35 heures. En 2002, lors de sa campagne, Jacques Chirac a refusé, disant que c’était un +acquis social+ et qu’on ne pouvait pas y toucher. La deuxième fois en 2007 mais Nicolas Sarkozy a préféré défiscaliser les heures supplémentaires ».  Autres réformes envisagées: baisse de la dépense publique, simplification administrative, organisation territoriale, éducation… « Ce sont des décisions qu’il faut prendre dans les trois premiers mois » d’un quinquennat, a-t-il dit.

 

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