Archive pour le Tag 'Conduite'

Société–Conduite routière et stupéfiants

Société–Conduite routière et stupéfiants
Les effets négatifs de la consommation de cannabis sur la conduite d’un véhicule sont encore sous-estimés voire ignorés par les automobilistes. Ils peuvent être pourtant fatals au volant : chaque année, 700 personnes sont tuées sur les routes dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21% de la mortalité routière.

Drogue au volant : un état incompatible avec la conduite

Augmentation du temps de réaction, diminution de l’aptitude à décider rapidement et altération de la conscience de son environnement
En plus d’être interdite, la consommation de tous les types de drogues représente un danger réel sur la route :

le cannabis entraîne une somnolence, ralentit la coordination des mouvements, allonge le temps de réaction et diminue les facultés visuelles et auditives ;
l’ecstasy masque la sensation de fatigue et altère les capacités mentales, donne l’impression trompeuse que l’on est maître de soi et de sa conduite, et favorise un comportement irrationnel au volant ;
la cocaïne suscite une conduite agressive associée à des erreurs d’attention ou de jugement pouvant aller jusqu’à la perte de contrôle du véhicule ;
les opiacés provoquent une baisse de l’attention, altèrent la capacité à décider rapidement et de façon adaptée, et réduisent la conscience du danger et des obstacles ;
le LSD, les champignons psilocybes, la mescaline font partie des drogues hallucinogènes. Leur consommation induit des troubles de la perception, des illusions délirantes, un sentiment de confusion ou d’angoisse allant parfois jusqu’à la crise de panique.

Le risque de se tuer ou de tuer quelqu’un
→ La conduite sous l’emprise du cannabis multiplie par 1,65 le risque d’être responsable d’un accident mortel.

→ Un accident mortel sur cinq implique un conducteur positif aux stupéfiants. Cette part passe à un accident sur trois, la nuit au cours des week-ends.

→ Les conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants dans les accidents mortels sont à 91 % des hommes, à 27 % âgés de 18 à 24 ans, à 30 % âgés de 25 à 34 ans et à 22 % âgés de 35 à 44 ans.

→ Parmi les conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans un accident mortel, la moitié présente également un taux d’alcool supérieur à 0.5 g/l.

Le cocktail drogues/alcool multiplie par 29 le risque d’avoir un accident mortel.
En cause : le cumul des effets des sentiments de puissance et désinhibition, conjugués à l’amoindrissement des réflexes

 

Des contrôles plus fréquents
En 2022, 776 829 dépistages ont été opérés contre 651 256 en 2021 (+19 %).

Lors d’un contrôle routier, les forces de l’ordre (police, gendarmerie) ont le droit d’effectuer un dépistage de consommation de drogues à titre préventif, même en l’absence d’accident ou d’infraction. En cas d’accident mortel ou corporel, ce dépistage est systématique et obligatoire.
Pratiqué sous la forme d’un test salivaire, il est capable de détecter les différents types de substances en quelques minutes : cannabis, cocaïne, opiacés, ecstasy et amphétamines.

Le dépistage concerne tous les conducteurs, y compris les cyclistes, les trottinettistes et les accompagnateurs en conduite accompagnée.

En fonction des drogues et des modes d’usage, et grâce à une analyse salivaire ou sanguine, il est possible d’être contrôlé positif plusieurs heures, voire plusieurs jours après la prise de drogue

Nicolas Simon, professeur de médecine spécialisé en addictologie et président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA)

Conduite routière et stupéfiants

Conduite routière et stupéfiants
Les effets négatifs de la consommation de cannabis sur la conduite d’un véhicule sont encore sous-estimés voire ignorés par les automobilistes. Ils peuvent être pourtant fatals au volant : chaque année, 700 personnes sont tuées sur les routes dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21% de la mortalité routière.

Drogue au volant : un état incompatible avec la conduite

Augmentation du temps de réaction, diminution de l’aptitude à décider rapidement et altération de la conscience de son environnement
En plus d’être interdite, la consommation de tous les types de drogues représente un danger réel sur la route :

le cannabis entraîne une somnolence, ralentit la coordination des mouvements, allonge le temps de réaction et diminue les facultés visuelles et auditives ;
l’ecstasy masque la sensation de fatigue et altère les capacités mentales, donne l’impression trompeuse que l’on est maître de soi et de sa conduite, et favorise un comportement irrationnel au volant ;
la cocaïne suscite une conduite agressive associée à des erreurs d’attention ou de jugement pouvant aller jusqu’à la perte de contrôle du véhicule ;
les opiacés provoquent une baisse de l’attention, altèrent la capacité à décider rapidement et de façon adaptée, et réduisent la conscience du danger et des obstacles ;
le LSD, les champignons psilocybes, la mescaline font partie des drogues hallucinogènes. Leur consommation induit des troubles de la perception, des illusions délirantes, un sentiment de confusion ou d’angoisse allant parfois jusqu’à la crise de panique.

Le risque de se tuer ou de tuer quelqu’un
→ La conduite sous l’emprise du cannabis multiplie par 1,65 le risque d’être responsable d’un accident mortel.

→ Un accident mortel sur cinq implique un conducteur positif aux stupéfiants. Cette part passe à un accident sur trois, la nuit au cours des week-ends.

→ Les conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants dans les accidents mortels sont à 91 % des hommes, à 27 % âgés de 18 à 24 ans, à 30 % âgés de 25 à 34 ans et à 22 % âgés de 35 à 44 ans.

→ Parmi les conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans un accident mortel, la moitié présente également un taux d’alcool supérieur à 0.5 g/l.

Le cocktail drogues/alcool multiplie par 29 le risque d’avoir un accident mortel.
En cause : le cumul des effets des sentiments de puissance et désinhibition, conjugués à l’amoindrissement des réflexes

 

Des contrôles plus fréquents


En 2022, 776 829 dépistages ont été opérés contre 651 256 en 2021 (+19 %).

Lors d’un contrôle routier, les forces de l’ordre (police, gendarmerie) ont le droit d’effectuer un dépistage de consommation de drogues à titre préventif, même en l’absence d’accident ou d’infraction. En cas d’accident mortel ou corporel, ce dépistage est systématique et obligatoire.
Pratiqué sous la forme d’un test salivaire, il est capable de détecter les différents types de substances en quelques minutes : cannabis, cocaïne, opiacés, ecstasy et amphétamines.

Le dépistage concerne tous les conducteurs, y compris les cyclistes, les trottinettistes et les accompagnateurs en conduite accompagnée.

En fonction des drogues et des modes d’usage, et grâce à une analyse salivaire ou sanguine, il est possible d’être contrôlé positif plusieurs heures, voire plusieurs jours après la prise de drogue

Nicolas Simon, professeur de médecine spécialisé en addictologie et président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA)

Grève des retraites: une conduite du mouvement social complètement suicidaire

Grève des retraites: une conduite du mouvement social complètement suicidaire

 

Les radicaux voudraient définitivement tuer l’organisation syndicale qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. En effet, la gestion des grèves à la RATP comme à la SNCF est complètement irresponsable. Cette gestion aura pour conséquence d’avoir privé de salaire pendant 40 et peut-être 50 jours des salariés sans leur apporter en retour la moindre satisfaction. Elle ne va générer que rancœur, désillusion et rejet des organisations syndicales à  commencé par les plus radicales. Bref, une stratégie totalement suicidaire du fait de en particulier de la confusion qu’il y a entre le rôle d’une organisation politique et celui d’un syndicat.

 Le syndicat a pour vocation de prendre en charge les intérêts des salariés, de négocier, de favoriser des compromis qui permettent d’obtenir de satisfaire les revendications. Les syndicats n’ont pas vocation à organiser un rapport de force pour renverser un gouvernement, favoriser un courant politique,  une quelconque idéologie fut-elle révolutionnaire. Nombre de responsables de syndicats radicaux sont de ce point de vue de véritables apprentis sorciers. Ils poussent leurs troupes jusqu’à l’épuisement accompagnant ainsi et même favorisant la stratégie d’étouffement du mouvement voulu par le gouvernement. Leur incompétence tout autant que leur irresponsabilité aura largement contribuée à tuer la mobilisation. On ne conduit pas un mouvement syndical de cette manière. On doit être capable d’analyser l’état réel du rapport de force et de le gérer avec intelligence et efficacité. La grève ultime recourt ne doit pas être galvaudée pour être sacrifiée sur l’autel illusoire de la révolution gauchiste et -ou anarchiste. Toute l’histoire du mouvement syndical montre que les grandes conquêtes n’ont été permises la que lorsque deux facteurs ont été réunis:  d’abord une mobilisation significative voire majoritaire et une capacité à négocier. Ce n’est pas le cas quand le taux de grévistes tombe à quelques % et qu’on refuse toute perspective de négociation sur le sujet objet du conflit.

 

E-commerce : Amazon refuse la chartre de bonne conduite

E-commerce : Amazon refuse la chartre de bonne conduite

Le refus d’Amazon (et d’Ali Baba) de signer la charte de bonne conduite de ce document de sa substance dans la mesure où Amazon domine et de loin le e-commerce avec plus de 20 %. L’objectif était de clarifier les relations entre les grandes plates-formes de vente et les producteurs qui aujourd’hui sont sous la domination des plates-formes et dans les débouchés commerciaux dépendent de l’humeur d’Amazon et autres. Il faudra attendre que l’Europe élabore des directives dans ce domaine or ce n’est pas prévu avant 2020 au moins. Actuellement.  Plus de 10.000 PME et TPE françaises utilisent Amazon pour vendre leurs produits, afin de toucher une nouvelle clientèle et augmenter leur chiffre d’affaires. Pour une partie d’entre elles, être sur Amazon et consorts est une question de vie ou de mort, puisque les plateformes sont la porte d’entrée vers les consommateurs à l’heure du e-commerce. Cette situation créait donc un rapport de forces déséquilibré, les TPE/PME étant de fait dépendantes du bon vouloir des plateformes. Les principaux motifs de mécontentements révèlent des pratiques drastiques : rupture unilatérale des relations sans aucune explication, déréférencement brutal et arbitraire, baisses contraintes des prix… Sans compter la présence de nombreuses contrefaçons de produits importés, notamment de Chine, créant une concurrence déloyale pour les acteurs français. L’arbitraire des prix pratiqués est également un problème : lors du renouvellement de leur contrat, certains vendeurs tiers doivent payer des frais multipliés par deux ou par trois, pour atteindre parfois 35 % de leur chiffre d’affaires, sans pouvoir les négocier. Le plus grave sans doute ce que du jour au lendemain des grandes plates-formes comme Amazon peuvent des référencés un producteur sans autre explication. En faite de la même manière que Google peut déréférence un site ou le rendre moins accessibles.

Conduite sans permis : simplement une amende ?

Conduite sans permis : simplement une amende ?

 

L’absence de permis de conduire ne serait plus considérée comme un délit et pourrait faire simplement l’objet d’une amende ;  un projet de Christine Taubira qui soulève de nombreuses objections. En effet le nombre de conducteurs sans permis est loin d’être négligeable. L’évaluation est évidemment très difficile on cite une fourchette de 300 000 à 1 million notamment chez des jeunes mais aussi chez l’autre conducteur plus âgés dont le permis a été retiré. Or les résultats de l’insécurité routière sont loin d’être en amélioration. La vitesse, l’alcool et la drogue figurent  parmi les principaux facteurs explicatifs des accidents. On peut comprendre que pour désengorger les tribunaux on veuille procéder à la dépénalisation de certaines infractions cependant l’absence de permis de conduire constitue une infraction particulièrement grave et potentiellement accidentogène. Il se pourrait donc que la ministre de la justice soit contrainte de revenir sur sa proposition compte tenu des contestations en cours. L’annonce a immédiatement suscité une importante levée de boucliers à droite, où l’on s’est saisi de l’occasion pour taxer la locataire de la place Vendôme de laxisme. Et contraint l’intéressée à venir se défendre, ce vendredi matin, sur France Inter. «Ce gouvernement n’est pas insensible aux victimes, au contraire. (…) Cette mesure rend la sanction plus efficace, plus rapide, plus sévère, plus juste», a-t-elle d’abord plaidé. Avant de concéder avoir elle-même été longtemps réservée sur cette question. «Pendant des mois j’ai travaillé avec mon cabinet, parce que j’étais réticente. Indépendamment des chiffres qu’on m’a présenté, c’est l’effet psychologique, dire qu’on forfaitise… Je comprenais bien que l’effet psychologique pouvait entraîner une réticence qui empêchait de voir le reste puisque moi-même j’étais un peu bloquée là-dessus», a-t-elle confié. Et la garde des Sceaux de ne finalement pas exclure de faire machine arrière sur le texte: «La polémique peut être de bonne ou de mauvaise foi. Celle qui est de bonne foi nous la respectons, moi-même j’ai été réticente pendant des mois. Si l’acceptabilité sociale n’est pas établie, nous en tirerons tous les enseignements», a reconnu la ministre, déplorant que «cela signifierait que certains auront gagné la bataille politique». Il ne s’agit pas d’une bataille politique mais d’une bataille sociétale qui met en jeu des milliers de morts et de blessés ; un enjeu qui doit donc échapper aux querelles politiciennes.

Conduite automobile : alcoolémie zéro ?

Conduite automobile : alcoolémie zéro ?

 

A l’approche du réveillon et alors que le délégué interministériel à la sécurité routière parle d’une tolérance zéro en matière d’alcool sur les routes pour les jeunes, l’urgentiste Patrick Pelloux s’est déclaré, lui aussi, « tout à fait favorable à l’alcoolémie à zéro », vendredi matin sur Europe1. « Cela fait des années que l’on en parle, cela fait des années que l’on baisse le taux d’alcoolémie avec les protestations des viticulteurs et autres mais il arrive un moment où il faut dire ‘ça suffit’ », a fait valoir le médecin. « Cela coûte beaucoup plus cher à la société d’enterrer ces jeunes que de rendre furieux deux ou trois lobbies. L’alcoolémie à zéro au moins c’est clair car un verre d’alcool selon les individus ce n’est absolument pas la même chose. Et puis il y a l’alcool mais aussi tout ce qui va avec : la drogue, les médicaments… donc il faut simplifier les choses », a insisté l’urgentiste.




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