Archive pour le Tag 'conduire'

Le permis de conduire dématérialisé pour quoi faire ?

Le permis de conduire dématérialisé pour quoi faire ?

Dématérialiser pour dématérialisé ne permet de conduire n’a guère de sens sinon de se mettre à la mode numérique. Précisément pour donner du sens, il aurait été intéressant de dématérialiser en même temps la carte grise, l’assurance et le permis. En effet ce sont environ 20 % des conducteurs qui sont sans permis ou sans assurance, voire pour certains qui roulent avec des véhicules volés.

Le permis de conduire dématérialisé devient une réalité accessible à tous les conducteurs à partir de ce mercredi, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur au Parisien mardi 13 février. Ce permis de conduire numérique sera accessible via l’application France Identité, développée par l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), et disponible sur iOS et Android, précise nos le Parisien.

Pour obtenir ce permis, il sera nécessaire d’avoir préalablement la carte nationale d’identité électronique (CNIe), déjà détenue par plus de 17 millions de personnes. Cette carte physique demeure la pièce d’identité de référence, authentifiant un individu grâce à sa puce électronique sécurisée. Une fois en possession de cette CNIe, vous pourrez obtenir votre permis de conduire dématérialisé et compléter ainsi vos certificats numériques quotidiens.

Il sera également possible d’obtenir la version numérique du permis de conduire même avec un ancien permis en papier rose, sans nécessité de renouvellement. Le permis sera téléchargé et disponible hors connexion Internet pour les contrôles en zone blanche.

En outre, l’application France Identité prévoit également la dématérialisation de la carte verte d’assurance automobile, ainsi que la future inclusion de la carte grise et de l’attestation d’assurance. Les premiers tests débuteront à la fin de cette année.

Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical

Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical !

Conditionner le maintien du permis de conduire à un examen médical pour les personnes âgées. «Nous n’y sommes pas favorables», car cela donnerait l’impression que certains peuvent avoir un permis «périmé», a indiqué Clément Beaune. Voilà l’exemple même de la démagogie et de la faiblesse d’un gouvernement qui sur une question régalienne mettant en cause la sécurité montre toute sa faiblesse.

Il est pourtant indéniable qu’avec l’âge, la santé ce détériore, les réflexes et les réactions avec. Il est tout aussi indéniable que certains peuvent conduire sans dommages jusqu’à 90 ans tandis que d’autre sont sources de risques à partir de 70 ans voire avant en cas de santé altérée.

«Je veux couper court à des rumeurs ou à des fausses nouvelles», a expliqué le membre du gouvernement. Une «discussion» a bien été lancée par la Commission européenne, et celle-ci «pourrait créer ce type d’obligations». Mais Paris s’élèvera contre cette idée : «Quand on est une personne âgée, notamment dans les territoires ruraux [...], on a besoin de la voiture».

La réflexion européenne vise à limiter les risques, afin de remplir les objectifs du plan «Vision zéro» : «Atteindre pratiquement zéro décès et zéro blessé grave sur les routes de l’UE d’ici à 2050». Dans ce cadre, le texte de la commission, rappelé dans un rapport récent de l’eurodéputée Karima Delli, propose que «les États membres réduisent à cinq ans ou moins les durées de validité administrative [...] pour les titulaires de permis de conduire résidant sur leur territoire ayant atteint l’âge de 70 ans, afin d’appliquer une fréquence accrue de contrôles médicaux ou d’autres mesures spécifiques, y compris des cours de remise à niveau». Autant d’orientations auquel s’oppose le gouvernement français par pure démagogie

Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire

Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Sur la route la drogue serait en cause dans environ 30 % des accidents mortels

Vers la fin du permis de conduire à vie ?

Vers la fin du permis de conduire à vie ?

Il pourrait être envisagé un contrôle médical obligatoire tous les dix ans pour le permis de conduire, ayant pour objectif de vérifier que le conducteur est bien apte à prendre la route. Ce contrôle serait plus fréquent avec l’âge avec un contrôle à 60 ans, 65 ans puis tous les deux ans à partir de 70 ans. Un contrôle qui en cas d’inaptitude retirerait le permis.

Ce contrôle existe chez nos voisins européens mais pas en France, qui est même plutôt un contre-exemple en Europe. Au Portugal, par exemple, il faut revalider son permis à 40 ans, puis le valider à nouveau à 50, 65 et 75 ans. En Suisse, une visite médicale obligatoire est programmée à 70 ans. En Espagne, il y a un test de capacité tous les dix ans et tous les cinq ans à partir de 65 ans. En Belgique, le permis est aussi à renouveler tous les dix ans. Seulement trois pays font figure d’exception en Europe: la Pologne, l’Allemagne et donc la France. Pauline Déroulède se défend de vouloir « interdire aux vieux » de conduire:

Si on regarde les chiffres de la sécurité routière et que l’on compare les tranches d’âges, les 65 – 74 ans sont présumés responsables dans moins d’accidents mortels que les moins de 24 ans. 64 % contre 77 %. En revanche, ce pourcentage s’élève avec l’âge : les plus de 75 ans sont présumés responsables dans 82 % des cas.

Chine: Le nouveau modèle politique pour conduire à la démocratie d’après l’ambassadeur !!!

Chine: Le nouveau modèle politique pour conduire à la démocratie d’après l’ambassadeur !!!

À la lecture de la tribune de l’ambassadeur chinois en France, on se demande s’il faut rire ou bien pleurer. En tout cas, un texte qui mérite d’être lu car il rappelle le contexte des années 50, Surtout quand l’ambassadeur affirme que le modèle chinois peut inspirer le monde entier pour conduire à la démocratie ! Tribune de Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France (dans l’Opinion)

Ou quand la propagande tutoie à la fois le ridicule et l’humour !

« Le système de partis politiques de la Chine a créé un nouveau modèle politique. Il répond aux exigences intrinsèques de la démocratie socialiste, constitue une garantie institutionnelle importante pour le développement stable et durable de la Chine et diversifie les voies que les pays peuvent emprunter pour réaliser la démocratie ​» Lu Shaye, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en France et à Monaco.

 

tribune

Il y a peu, le peuple chinois a solennellement célébré le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC). Au cours du siècle écoulé, le PCC a uni et conduit le peuple chinois dans une lutte courageuse et opiniâtre qui permet à la nation chinoise de réaliser un grand bond, passant d’une nation qui s’est relevée à une nation prospère, puis à une nation puissante. Au cours de ce processus historique, le système de partis politiques de la Chine, soit un système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du PCC, a progressivement vu le jour. Enraciné dans la brillante culture traditionnelle chinoise et en gestation pendant les révolutions démocratiques chinoises entre 1840 et 1949, il a pris forme dans les Grandes consultations politiques nationales à la veille de la fondation de la République populaire de Chine, s’est développé dans le processus de la révolution, de la construction et de la réforme socialistes, et s’est perfectionné dans la nouvelle ère du socialisme à la chinoise. Le système de partis politiques de la Chine a créé un nouveau modèle politique. Il répond aux exigences intrinsèques de la démocratie socialiste, constitue une garantie institutionnelle importante pour le développement stable et durable de la Chine et diversifie les voies que les pays peuvent emprunter pour réaliser la démocratie.

Ce système incarne un nouveau concept politique. Le système de partis politiques d’un pays est déterminé par son histoire, ses traditions et ses réalités nationales. Copier le système politique des autres n’est jamais un bon choix. En combinant les principes fondamentaux du marxisme avec la réalité chinoise, en puisant des nutriments dans la brillante culture traditionnelle chinoise et en s’inspirant activement des acquis des civilisations politiques de l’Humanité, le PCC a créé, développé et perfectionné le système de coopération multipartite et de consultation politique sous sa direction. Attachés à l’esprit de coopération, de participation et de consultation et au principe d’unité, de démocratie et d’harmonie, le PCC et les huit autres partis politiques chinois ont créé une architecture politique marquée par le rôle de leadership du PCC et la coopération multipartite, ainsi que l’exercice du pouvoir par le PCC et la pleine participation des autres partis à l’administration des affaires publiques. Cela a évité efficacement le problème d’absence de contrôle démocratique des systèmes à parti unique et le danger de concurrence destructrice entre les partis des systèmes multipartites.

Ce système établit une nouvelle relation entre partis politiques. Le PCC est le parti au pouvoir et constitue le noyau dirigeant du socialisme à la chinoise. Les huit autres partis politiques participent à la gouvernance de l’Etat dans le cadre du socialisme à la chinoise et sont les bons conseillers, les bons partenaires et les bons collègues du PCC. Le PCC mène, avec sincérité, des consultations politiques avec les autres partis politiques, soutient leur participation aux affaires de l’Etat, se soumet à leur supervision démocratique et leur offre un large espace et des garanties institutionnelles pour qu’ils jouent leur rôle au mieux. Le PCC et les huit autres partis politiques sont dans une relation de solidarité et de coopération dans l’exercice du pouvoir de l’Etat. Ils sont des amis proches qui se disent la vérité et s’aident mutuellement à corriger les erreurs. Cela a permis d’établir un nouveau type de relations entre partis politiques, caractérisé par la coopération, l’unité et l’harmonie, et d’assurer une parfaite cohérence entre l’exercice du pouvoir et la participation politique, entre la direction et la coopération, et entre la consultation et le contrôle démocratique.

Ce système constitue une nouvelle pratique démocratique. Dans le régime socialiste à la chinoise, l’essence de la démocratie populaire est de trouver le plus grand dénominateur commun des attentes et des revendications de toute la société. Le système de partis politiques de la Chine y joue un rôle important, en encourageant le peuple à participer à la politique et à exprimer ses opinions, et en assurant l’intégration sociale, la supervision démocratique et la stabilité durable. S’appuyant sur ce système, le PCC mène des consultations politiques sur les grandes politiques et les affaires majeures de l’Etat avec les huit autres partis politiques et les personnalités sans parti, soutient leurs efforts pour jouer leur rôle au sein des assemblées populaires, des gouvernements et des organes judiciaires de différents échelons et avancer des suggestions sur le développement économique et social du pays. Cela a fait en sorte que le pouvoir soit exercé conformément à la loi et dans un esprit scientifique et démocratique et qu’une démocratie populaire dans tout processus soit réalisée. L’Histoire et le présent ont prouvé et prouvent encore que le système de partis politiques de la Chine est un bon système qui a montré ses atouts particuliers et sa vitalité débordante dans la vie politique et sociale de la Chine.

« Le PCC a toujours placé le peuple au centre de ses préoccupations et a toujours représenté les intérêts fondamentaux de l’immense majorité du peuple chinois »

Ce système incarne les intérêts du plus large éventail de groupes sociaux. L’aspiration du peuple est le plus grand enjeu politique. Parti au pouvoir, le PCC a toujours placé le peuple au centre de ses préoccupations et a toujours représenté les intérêts fondamentaux de l’immense majorité du peuple chinois. Les huit autres partis politiques, ayant des objectifs politiques et des intérêts fondamentaux convergents avec ceux du PCC, reflètent et représentent en même temps les intérêts spécifiques des groupes sociaux dont ils sont issus, et jouent donc un rôle de pont et de fédérateur. Le PCC et les huit autres partis politiques se tiennent et agissent côte à côte. En respectant les aspirations de la majorité tout en tenant compte des attentes raisonnables des minorités, le système de partis politiques de la Chine permet de représenter et de réaliser réellement, largement et durablement les intérêts fondamentaux de l’immense majorité du peuple chinois et ceux de tous les groupes ethniques et groupes sociaux, évitant les défauts des systèmes de partis politiques de type ancien dans lesquels un parti ne représente qu’une minorité du peuple et un petit nombre de groupes d’intérêt.

Ce système reflète les objectifs partagés de tous. La solidarité renforce, la division affaiblit. Comme le Secrétaire général du PCC Xi Jinping l’a souligné, le système de partis politiques de la Chine peut unir étroitement les divers partis politiques et les personnalités sans parti vers les objectifs communs. Face aux tâches, risques et défis majeurs, le PCC et les huit autres partis politiques sont animés par les mêmes volontés, les mêmes buts et les mêmes actions. Les huit partis politiques n’ont ménagé aucun effort dans la lutte contre la pauvreté. Ils ont émis plus de 2 400 avis et suggestions aux comités du PCC et aux gouvernements de différents échelons des provinces et régions autonomes correspondantes, et soumis plus de 80 rapports au Comité central du PCC et au Conseil des Affaires d’Etat, apportant une importante contribution à la victoire de la bataille décisive contre la pauvreté absolue. Selon les statistiques disponibles, depuis le début de l’épidémie de la Covid-19, les comités centraux des huit partis politiques et les personnalités sans parti ont soumis près de 4 000 avis et suggestions au Comité central du PCC, au Conseil des Affaires d’Etat et aux départements compétents, et ont fait des dons en argent et en matériel à hauteur de 5,1 milliards de yuans RMB, contribuant de façon significative à la victoire de la lutte contre la Covid-19.

Ce système favorise une prise de décisions et une mise en œuvre des décisions judicieuses. Qui écoute les deux côtés aura l’esprit éclairé, qui n’écoute qu’un côté restera dans l’obscurité. Grâce aux consultations entre les partis politiques, à la participation à la vie politique, à la délibération sur les affaires de l’Etat, à la supervision démocratique et à d’autres procédures et dispositions institutionnelles normalisées, le système de partis politiques de la Chine permet de mettre en commun les idées et les propositions des uns et des autres, de sorte à garantir une prise de décisions dans un esprit scientifique et démocratique. Depuis le 18e Congrès du PCC, le Comité central du PCC et le Conseil des Affaires d’Etat ont organisé ou chargé les départements concernés d’organiser 172 réunions consultatives, dont 37 ont été présidées par le Secrétaire général Xi Jinping lui-même. Ce sont des occasions de discussions importantes entre le PCC et les huit autres partis politiques et les personnalités sans parti sur les grandes questions stratégiques et les questions d’intérêt général du pays, ce qui a valorisé pleinement les avantages de ces derniers en termes de talents, de compétences intellectuelles et d’influence sociale, au grand bénéfice du développement du pays dans divers domaines.

Ce système assure une gouvernance efficace de l’Etat. Pour bien gérer un pays et satisfaire son peuple, il est primordial de perfectionner le système de gouvernance. Dans le cadre du système de partis politiques de la Chine, les partis politiques recherchent un terrain d’entente par la voie des consultations. Il permet d’éviter la vétocratie et les situations où il y a délibération mais pas de décision, et où des décisions sont prises mais pas appliquées. Il peut ainsi assurer la continuité et la cohérence des politiques. Les huit autres partis politiques ne sont pas des partis d’opposition, ni des observateurs ou spectateurs, mais des acteurs de la gouvernance de l’Etat sous la direction du PCC. A l’heure actuelle, plus de 12 700 personnalités non communistes font partie du personnel spécial des départements concernés au niveau de la préfecture ou aux niveaux supérieurs. Le PCC soutient aussi activement le rôle des personnalités non communistes dans les assemblées populaires, les gouvernements et les organes judiciaires à tous les niveaux. Depuis le 18e Congrès du PCC, les huit autres partis politiques et les personnalités sans parti ont formulé plus de 730 opinions et suggestions importantes sur la mise en œuvre de la nouvelle vision du développement, la création d’une nouvelle dynamique de développement et la réalisation d’un développement de meilleure qualité. Une grande partie d’entre elles ont été intégrées et adoptées, ce qui a contribué grandement à la modernisation du système et des capacités de gouvernance de l’Etat.

Un vieil adage chinois dit, « les chaussures des gens n’ont pas besoin d’être de la même taille, l’important est qu’elles conviennent aux pieds de chacun ​; les approches de gouvernance des pays n’ont pas besoin d’être les mêmes, l’important est qu’elles profitent aux intérêts de leurs peuples ​». En effet, le chemin menant à la démocratie n’a jamais été à voie unique. Il existe de nombreuses manières d’y parvenir, et il est impossible qu’il n’y ait qu’un seul modèle. Seul le peuple est bien placé pour juger si son pays est démocratique ou non et si le système politique de son pays est bon ou non. Le système de partis politiques de la Chine répond aux besoins du pays et de son peuple. Il est l’aboutissement d’un long processus historique et porte en lui une force, une créativité et une vitalité exceptionnelles. Il a apporté de la sagesse chinoise au développement des partis politiques dans le monde contemporain, et étoffé les civilisations politiques de l’Humanité. La Chine continuera à enrichir et à perfectionner son système de partis politiques, en prenant pleinement en compte les caractéristiques de la nouvelle ère, pour que ce système brille d’un plus vif éclat dans la marche vers le grand renouveau de la nation chinoise.

Lu Shaye est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en France et à Monaco.

Réduction du prix du permis de conduire

Réduction du prix du permis de conduire

 

 

Objectif : »faire en sorte que le prix moyen du permis de conduire diminue sensiblement, de l’ordre de 30% », a résumé le Premier ministre.

En moyenne, passer le permis, c’est 1800 euros et deux mois d’attente. C’est un obstacle à la mobilité de nos jeunes et à leur insertion professionnelle. C’est pourquoi nous mettons en place des solutions concrètes pour faire baisser le prix du #permisdeconduire de 30% ⤵️

— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 mai 2019

. Le gouvernement souhaite ainsi développer l’utilisation du simulateur de conduite dans la formation. Un dispositif d’incitation fiscale va être mis en place pour permettre aux auto-écoles de s’équiper et chaque élève pourra passer jusqu’à 10 heures sur un simulateur dans les 20 heures obligatoires de formation à la conduite.

De même, l’apprentissage sur boîte automatique, plus facile et rapide (13 heures au lieu de 20) et donc mois cher, sera encouragé. Le délai permettant de conduire sur boîte manuelle après avoir obtenu le permis sur boîte automatique sera raccourci de 6 à 3 mois. La conduite supervisée par un accompagnateur, simplement titulaire d’un permis depuis 5 ans, sera également favorisée après un échec à l’examen, évitant ainsi à l’élève de multiplier les heures en auto-école.

En outre, le gouvernement s’est prononcé pour abaisser l’âge du passage de l’examen de conduite à 17 ans, même si l’élève ne pourra conduire seul qu’à sa majorité, afin d’ »augmenter l’expérience du jeune conducteur»,

 

Permis de conduire : la révolte corpo des auto-écoles

Permis de conduire : la révolte corpo des auto-écoles

Le lobby des auto-écoles ne fait pas dans la dentelle, il considère que la perspective de formation en ligne pour le code de la route va augmenter le nombre de tués. En réalité, la question n’est pas sécuritaire mais économique. En effet l’obtention du permis de conduire devient d’un coût exorbitant pour les plus défavorisés notamment pour les jeunes. Et ne parlons pas du permis poids lourd qui heureusement est souvent cofinancé par les entreprises elles-mêmes. On se demande comment les auto-écoles peuvent prétendre mieux former à l’apprentissage du code que les plates-formes en ligne. Nombres d’enseignements se font désormais par voie d’Internet. En outre il ne s’agit pas d’apprentissage de la conduite proprement dite. En effet en dépit des réformes successives on apprend surtout aux candidats du permis à de conduire une machine et non à gérer une politique de risques. Par ailleurs le cout actuel du permis de conduire est scandaleux puisqu’il faut compter en moyenne de presque 2000 euros.  Une somme souvent inaccessible pour de nombreux jeunes qui pourtant ont un besoin incontournable de la voiture pour accéder à l’emploi. Puisqu’il s’agit d’un enjeu de société, l’apprentissage du code devrait être gratuit et dispensé notamment dans toutes les écoles. Le lobby des auto-écoles proteste donc contre l’agrément national qui va être accordé aux plates-formes en ligne pour l’apprentissage du code de la route.

. «Un agrément national signifie en effet que l’on n’a plus besoin de justifier d’une adresse et d’un établissement pour demander à travailler dans un département comme c’est le cas aujourd’hui», fulmine Patrice Bessone, le président du CNPA Éducation-Routière. Or pour ce dernier, sans local, on brade l’enseignement. «On empêche le développement des outils qui améliorent l’apprentissage comme le recours aux simulateurs de conduite», dit-il en pestant contre ce modèle en ligne, véritable miroir aux alouettes, selon lui. «Ces start-up affirment casser les prix. Mais des élèves mal formés vont rater leur permis et, devant le repasser, paieront finalement bien plus cher qu’avec une auto-école classique», dit-il. Cet enseignement via des plateformes, va jeter, selon lui, sur les routes des jeunes moins aguerris. La porte ouverte à davantage d’accidents. L’autre proposition qui ne passe pas concerne la possibilité pour l’élève de s’inscrire directement sur une plate-forme afin de passer les épreuves du permis. Aujourd’hui, les auto-écoles ont la main sur cette gestion en décidant qu’un candidat est prêt ou non à la conduite.

 

Permis de conduire : une baisse ! Non la gratuité

Permis de conduire : une baisse ! Non la gratuité

 

Les conditions d’obtention actuelle du permis de conduire son triplement scandaleuses. Il y a d’abord le prix  qui tourne autour de 2000 €, une somme considérable en particulier pour les jeunes. Seconde observation, les conditions de passation de ce permis ne garantissent aucune compétence à la conduite. La gestion des risques ne peut en effet être appropriée que dans des conditions extrêmes de circuits spécialisés. Or l’objet n’est pas de savoir conduire mais de savoir prévenir les risques en matière de circulation routière. Ce qu’ont compris depuis longtemps les professionnels du transport public (conducteurs routiers de PL ou de cars) auxquels est imposée une véritable formation initiale (sans parler de la formation continue tous les 5 ans). Dernière observation, la sécurité routière constitue un véritable enjeu de société compte tenu du nombre de morts et de blessés mêmes si la tendance est à la baisse de nombreuses années. Reste que l’accident est un drame pour les impliqués. Une cause nationale à caractère sociétal mais aussi économique car pour le permis constitue aussi un moyen d’accès à l’emploi. Pour toutes ces raisons le permis devrait être gratuit avec un enseignement lors du parcours scolaire et une vérification aussi des aptitudes à la conduite. Le Président de la République a annoncé une baisse « drastique » du coût du permis de conduire. Il veut également que l’obtention du Code de la route soit intégrée dans la partie scolaire. Le détail sera précisé lors de la présentation de la stratégie mobilité, d’ici la fin de l’année. Curieusement par exemple on apprend bien aux enfants à nager- ce qui est nécessaire.-pourquoi ne pas leur permettre d’obtenir tout aussi gratuitement la capacité à conduire un véhicule. Macron reprend très partiellement cette idée : « Dans le cadre de la loi mobilité, on va drastiquement baisser leur coût du permis. (…) Le code, on va l’intégrer à la partie scolaire », a-t-il déclaré à la presse.

Un nouveau permis de conduire tout aussi bidon

Un nouveau permis de conduire tout aussi bidon

À partir d’avril on connaîtra une nouvelle réforme du permis de conduire tout aussi bidon. L’objectif officiel de cette réforme applicable  à partir d’avril est de réduire les coûts et les délais d’attente. Un coup particulièrement excessif pour les jeunes puisqu’il se situe entre 1500 et 2 000 €. L’attente, elle, pourrait être diminuée ; elle est aujourd’hui d’environ 100 jours soit le double de la moyenne européenne. Pour cela on envisage une externalisation des examens y compris en ayant recours par exemple à la Poste. Sur le fond cela ne changera pas grand-chose et le permis sera toujours aussi inadapté à la préparation à la conduite. En effet connaître la réglementation ou le maniement des instruments de conduite ne suffit pas. Il y a déjà des dizaines et des dizaines d’années que l’ancien pilote de course Jean-Pierre Beltoise avait préconisées que l’examen pratique soit effectué sur circuit afin de mesurer les compétences à la gestion des risques. D’une certaine manière on peut donc considérer cette réforme comme du bricolage. Pour preuve des modifications complètement anecdotiques voir surréalistes. En effet À compter du 18 avril prochain, la nouvelle banque de photos destinée aux examens du code sera soumise aux candidats. Ce toilettage qui permet de dépoussiérer ce stock ancien intègre de nouveaux clichés avec vues aériennes mais aussi, et c’est nouveau, des vidéos. Par ailleurs, le volume des diapositives augmente passant de 700 aujourd’hui à 1015. Compte tenu de l’enjeu la l’enseignement concernant la sécurité routière devrait être intégrée dans le processus de formation des élèves  et cet enseignement sanctionné par un diplôme gratuit. Ne resterait alors à la charge du candidat conducteur que le coût de l’épreuve pratique à passer dans les conditions proches du réel. Avec la loi moi qu’on va peut-être gagner en rapidité mais pas forcément en qualité. La loi Macron prévoit en effet de redéployer les inspecteurs du permis de conduire pour essayer de le diviser par deux. C’est pourquoi l’examen du code de la route et du permis poids lourds pourra être confié à des organismes privés agréés, comme La Poste. Selon le gouvernement, cet aménagement va permettre de libérer 170000 places.  À compter du 1er juin, le candidat au code paiera 30 euros. 

Permis de conduire : uberisation et prix cassés

Permis de conduire : uberisation  et prix cassés

Il est clair que le coût d’un permis de conduire une automobile est particulièrement excessif,  il se situe en moyenne entre 1500 et 2000 €. Une somme souvent  difficile à supporter pour des jeunes. La loi Macron offre la possibilité de recourir à des travailleurs indépendants pour abaisser ce coup. La société Ornikar  s’est donc engagée dans la brèche. On ne peut que se réjouir a priori de la baisse du permis de conduire dont le coût est inadmissible. Pour autant c’est une forme d’uberisation de la fonction d’auto école puisqu’en fait les prestations de moniteurs indépendants ne seront pas déclarées en tant que telles . Il s’agit d’un contournement de la réglementation existante relative aux auto-écoles et aussi détournement fiscal. Globalement donc une satisfaction pour les candidats potentiels au permis de conduire mais qui pose la question de la cohérence des conditions de concurrence via l’uberisation  de certaines activités. La guerre des prix est donc  lancée dans le secteur des auto-écoles… Ornikar, une école 100% numérique, va proposer ce lundi des heures de conduite à prix cassé à Nantes, avec le concours de moniteurs indépendants. Une petite révolution pour les 1,3 million de jeunes et moins jeunes qui passent leur permis chaque année, et qui va faire grincer des dents dans la profession ultra réglementée des auto-écoles.  La start-up qui attendait son agrément depuis plusieurs mois va proposer l’heure de conduite à 35 euros. Soit 30% moins chère que la moyenne. Depuis deux ans, Ornikar proposait déjà de passer le code en ligne, à un prix défiant toute concurrence: moins de 50 euros.  Cette révolution, les professionnels du secteur la craignaient, et affirment qu’ils n’ont pas les moyens de lutter. « Quand vous additionnez le statut de micro-entrepreneur et la disparition de la TVA, vous avez effectivement une marge qui se créé, qui permet de se situer entre le consommateur et le producteur, et de rafler la mise », déplore Bruno Garancher, le président de l’association des auto-écoles françaises.   Au-delà du prix, Ornikar promet plus de souplesse aux candidats. Ils peuvent bénéficier de cours qu’ils ont pu réserver en ligne, dont ils ont choisi l’heure et l’endroit. La clef du concept repose sur un réseau de moniteurs indépendants, qui possèdent leur propre voiture, et qui ne dispensent pas officiellement de cours. En fait, ils proposent leurs services bénévolement et ne font que louer leur véhicule à double commande pour une heure ou plus. Une astuce inscrite dans la loi Macron.  Elle permet à Ornikar de contourner la réglementation des auto-écoles et de se passer de l’agrément de la préfecture nécessaire à toute école de conduite pour officier. Aujourd’hui, Ornikar prépare plus de 4.500 candidats au code, et se revendique déjà comme la première auto-école de France

 

Réforme du permis de conduire « de la stupidité » (Pierre Chasseray)

Réforme du permis de conduire «  de la stupidité » (Pierre Chasseray)

 

La stupidité de la réforme Taubira est confirmée par le responsable de l’association 40 millions d’automobilistes (pourtant d’habitude assez poujadiste). Une réforme contestée par beaucoup. Et qui ignore sans doute qu’il y a un minimum d’un million d’automobilistes  sans permis et sans assurance. Un chiffre sans doute déjà sous-évalué car par définition il est  difficile de mesurer ceux qui sont en infraction dans ce domaine. Reste que ceux qui sont sans permis sont potentiellement dangereux pour la plupart. Pour alléger la bureaucratie des tribunaux il y a sans doute bien d’autres champs qu’il faudrait dépénaliser sans parler d’une réforme plus globale de la justice. Sans permis de conduire, on risque aujourd’hui un an de prison et 15.000€ d’amende. Demain, pour les non récidivistes, cela coûtera 500€. Cette idée, proposée par Christiane Taubira, fait bondir les défenseurs de la sécurité routière, à la veille du grand chassé-croisé sur les routes des vacances.  Pierre Chasseray, est délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes. Invité de Florence Cohen sur RTL, il considère que cette réforme est dangereuse : « C’est une incitation à l’incivilité, à se passer de permis de conduire, à se passer d’assurance », estime-t-il. « Et quand on connait véritablement les conséquences de cela, il y a de quoi s’interroger. » Le délégué général a même dénoncé autour de cette réforme ce qu’il appelle « de la stupidité » : « J’ai l’impression que Christiane Taubira a vraiment besoin de se reposer, elle a vraiment besoin de vacances, parce que là, clairement, ça s’assimile uniquement à de la stupidité. C’est un très très mauvais signal que l’on envoie« , a-t-il martelé, rappelant qu’il y a « des dynamiques de sécurité routière en France, des politiques de sécurité routière et qu’on ne peut pas faire tout et n’importe quoi. » La Garde des Sceaux ne semble pas elle-même convaincue par cette proposition. Elle s’est déclarée prête à y renoncer, si la société ne l’acceptait pas. 

La poste autorisée à faire passer le permis de conduire ?

La poste autorisée à faire passer  le permis de conduire ?

 

La Poste voire d’autres organismes agréés vont être autorisés à faire passer le permis. Une mesure qui va évidemment dans le bons sens notamment pour faciliter l’accès à l’emploi. Reste le coût du permis, autour de 1500 euros qui demeure exorbitant pour certains jeunes et qui n’est pas vraiment traité dans le projet. La sécurité routière constituant un enjeu national, on se demande pourquoi sa préparation et son obtention ne relèvent  pas de l’éducation nationale. Un permis gratuit évidemment qui viendrait heurter les intérêts du lobby des auto-écoles ! Ce vendredi, l’Assemblée nationale a voté de nouvelles mesures pour réduire à 45 jours (aujourd’hui environ 100 jours) le délai d’attente pour passer les épreuves. L’Assemblée a complété le texte vendredi avec les mesures suivantes :

  • désormais, « l’accès aux épreuves théoriques et pratiques du permis de conduire est un service universel » qui ouvre droit à une place d’examen à tout candidat ayant le niveau requis ;
  • création d’un dispositif d’urgence pour réduire à quarante-cinq jours le délai moyen maximal entre deux présentations à l’examen du permis B par un même candidat ;
  • dans les zones les plus tendues, les préfectures pourront recourir à des agents publics ou contractuels, habilités et formés. Cela pourra être par exemple des agents de La Poste mais aussi d’anciens policiers ou militaires ;
  • redéploiement de trente-cinq examinateurs vers l’épreuve pratique du permis B en zones tendues, soit quatre-vingt-douze mille nouveaux passages par an, ou suppression du minimum de vingt heures de formation pratique.

 

Bruno Le Roux, le chef de file des socialistes à l’Assemblée, propose notamment de s’appuyer sur les agents de La Poste. Selon lui, le dispositif pourrait être mis en place très vite car il suffit de former les agents. Une proposition qui intéresse. Le ministre de l’Economie a indiqué vendredi dans l’Hémicycle avoir « demandé au PDG de La Poste de s’organiser en conséquence« . Passer le code de la route à la Poste : la CFDT de La Poste est prêt étudier la proposition Cette proposition peut paraître étonnante mais elle est envisageable pour Alain Barrault de la CFDT Poste. « Pourquoi pas« , concède-t-il, « il y a des craintes sur l’emploi à La Poste, tout le monde le sait. Internet et le numérique font qu’on s’attend à une baisse de moitié, voire plus de l’activité d’ici 2020« . La CFDT de La Poste se dit « prête à regarder tout ce qui peut favoriser l’emploi des postiers« , de plus, selon Alain Barrault, « cela peut donner des débouchés à des gens qui veulent faire autre chose« . Bruno Garancher, président de l’Ecole de conduite française (ECF) : « Agents de La Poste examinateurs du permis ? Faut voir« .

Un permis de conduire grâce au nouveau service civique

Un permis de conduire  grâce au nouveau  service civique

 

Hollande lors de sa conférence de presse a déclaré vouloir élargir le service civique et pour attirer les jeunes il serait possible d’obtenir  un permis de conduire moins cher Une curieuse proposition qui vise à élargir le service civique dont la durée est de 6 à 12 mois. Pas sur que cette proposition soit très attractive, pour le moins à propos du permis de conduire la gratuité devrait être assurée (comme précédemment dans le cadre du service militaire). En faiat cette proposition sent l’improvisation et n’est pas sans doute sans arrière pensée. Improvisation car la moindre des choses serait de faire passer gratuitement le permis ensuite surtout parce qu’il conviendrait de réfléchir à un service plus large, mixte et obligatoire même avec une durée réduite entre 3 et 6 mois par exemple. Une manière auusi de contribuer à une meilleure intégration de jeunes  dans une société menacée d’éclatement du fait de l’ignorance voire du rejet des valeurs de la république. Il y a sans doute cependant une arrière- pensée chez Hollande car s’il devait en être ainsi ce serait le moyen de se débarrasser pendant quelques mois de nombreux chômeurs dans les statistiques.

Le permis de conduire français trop cher

Le permis de conduire français trop cher

 

La critique vient des Etats-Unis le permis de conduire français est trop cher et trop compliqué ; Une observation évident d’autant que la préparation est essentiellement centrée sur la conduite de automobile et non sur ce qui est fondamental à savoir la gestion du risque. Conduire ne suffit pas, la conduite sécurisée implique de prévoir en permane le risque potentiel de la route et des autres usagers.  Avec un prix (1400 euros en moyenne), une durée (18 mois en moyenne), et un taux d’échec (41%) supérieurs à ses voisins européens, le permis français ne fait pas rêver et le secteur de l’auto-école s’enlise. Chaque année, des centaines de Français passent leur permis à l’étranger pour échapper aux frais excessifs de l’examen et bénéficier d’une procédure plus flexible. L’e-learning, des cours de conduite entre 6h et 23h réservables en ligne, et surtout la possibilité de les prendre partout en France, sont des solutions évidentes à une demande toujours stable, estime le New York Times. Alors pourquoi met-on des bâtons dans les roues d’Ornikar? Le journal américain s’interroge, la start-up ayant pourtant selon lui tout pour réussir. Il fustige la réglementation du secteur, dont profitent les auto-écoles pour étouffer la compétition et gonfler les prix au détriment des consommateurs. Pour les journalistes, les syndicats repoussent tout simplement la fin du monopole des auto-écoles traditionnelles, annoncée par le nouveau modèle prôné par Ornikar. Défenseur d’une concurrence libre qui doit servir à proposer au consommateur les prix les plus bas, le New York Times en profite pour rappeler que 36 autres professions sont elles aussi réglementées et rencontrent le même type de problèmes. L’article pointe également du doigt l’obligation pour les auto-écoles de disposer d’une télé et d’un lecteur DVD pour pouvoir faire passer l’examen du permis de conduire… qui n’en exige pourtant pas l’usage. Et l’étonnement des Américains ne s’arrête pas là. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi le gouvernement, qui n’a pas les moyens de proposer un nombre illimité d’examens chaque année, ne facture pas aux élèves la possibilité de passer le permis quand ils le souhaitent. Lorsque le FMI, la BCE et la Commission Européenne ont accepté de renflouer la Grèce, une condition a été imposée: que toutes les réglementations visant à protéger certains secteurs soient levées. Pour le New York Times, c’est la preuve ultime que la France, qui les conserve coûte que coûte, court à sa perte. Cela mettrait à mal ses possibilités d’innovation et entraînerait le déclin de sa propre compétitivité ainsi que la fuite de ses entrepreneurs. Un comble pour un pays dont l’économie chancelle: elle devrait plutôt tendre la main à ces jeunes cerveaux, estime le New York Times. Seul espoir pour Alexandre et Benjamin: que le gouvernement, qui cherche par tous les moyens à regagner des points de popularité, lâche du lest pour faire un geste vis à vis de l’entrepreneuriat, imagine le New York Times. Philippe Colombani, le président de l’Union Nationale des Indépendants de la Conduite, balaye quant à lui d’un revers les arguments d’Ornikar et nie les avantages que présenterait ce nouveau modèle. Pour lui, Ornikar est un «monstre libéral», mené par des individus qu’il qualifie de «sous-doués révoltés».

 




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