Archive pour le Tag 'condamnée'

Politique d’immigration : Condamnée par 64 % des Français

Politique d’immigration : Condamnée par 64 % des Français

D’après une étude Odoxa Backbone consulting 74% de l’opinion publique rejette l’action actuelle de l’exécutif.

Pour schématiser la problématique, il y a d’un côté ceux qui sont pour continuer l’immigration dans les conditions actuelles car l’économie française a besoin de cette population pour compenser son déficit démographique. D’un autre, ceux qui sont opposés considérant qu’il y a assez de chômeurs en France et que cette immigration suscite aussi un changement culturel faute d’assimilation. Le débat est évidemment plus complexe mais doit être clarifié rapidement.

Les Français souhaitent en très grosse majorité davantage de clarté et de fermeté. Des mesures plus restrictives et plus effectives sont réclamées sur l’inscription des étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées , pour rendre plus efficaces les obligations de quitter le territoire (82%), de la mise en place de quotas votés annuellement par le Parlement (81%), la possibilité de s’exprimer par référendum sur le sujet (75%), l’obligation des demandeurs d’asile à formuler leur demande dans leur pays d’origine ou un pays tiers (73%) ou encore la suppression de l’Aide Médicale d’État pour la remplacer par une Aide Médicale d’Urgence (72%). Des propositions souvent avancées par Les Républicains, eux-mêmes partisans d’un durcissement du texte.

Par contre, la régularisation des travailleurs pour les métiers en tension rencontre un soutien (57%).

Détournement de fonds : une ex-députée LREM condamnée

Détournement de fonds : une ex-députée LREM condamnée

L’ex-députée Anne-Christine Lang a été condamnée, mardi 9 mai, à une amende de 60 000 euros pour détournement de son indemnité de frais de mandat (IRFM) entre 2015 et 2017.

Ces peines ont été proposées par le parquet national financier (PNF) dans le cadre d’une comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de plaider-coupable à la française. Elles ont été homologuées par un juge du tribunal.

Lors de l’audience, elle a reconnu un « détournement de fonds publics » pour des « dépenses non-conformes » à l’usage de son IRFM entre mars 2015 et décembre 2017, à hauteur de 44 649,82 euros.

Elle se voyait reprocher notamment d’avoir utilisé cette indemnité pour des dépenses à caractère médical, des dépenses en matériel de puériculture, jouets et vêtements pour enfants, des cotisations à un parti politique ou encore des remboursements de prêts à caractère personnel. L’ex-députée a remboursé intégralement cette somme en février dernier.

Son cas avait été signalé en 2019, parmi d’autres, à la justice par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) après des révélations de Radio France et du Monde.

Sondage Macron : une politique condamnée par plus des deux tiers des Français

Sondage Macron : une politique condamnée par plus des deux tiers des Français


Plus des deux tiers Français condamnent la politique économique et sociale de Macron. selon un sondage Viavoice pour Libération publié jeudi quand on interroge les Français les mots « incompréhension » et « colère » sont ceux qui reviennent en premier lieu (16% chacun). S’en suivent le « dégoût » (13%) et l’ »espoir » (10%). Vient ensuite l’ »indifférence » (9%).

Le décrochage est bien réel. Seuls 26% des Français interrogés conservent une image positive d’Emmanuel Macron -et 4% une image « très positive »-, ce qui représente tout de même 2 points de plus que la Première ministre Élisabeth Borne. A l’automne dernier, un tiers de Français étaient satisfaits.

Les libertés ont également régressé depuis la présidence d’Emmanuel Macron pour 55% des Français. Le président est par ailleurs considéré comme « plus autoritaire » actuellement qu’en 2017, lors de sa première élection.

Sa politique est également vue comme « solitaire » pour plus de la moitié des Français (53%). Et pour plus de deux tiers d’entre eux, elle n’est jugée ni « au service de l’intérêt général » (68%), ni « juste » (69%) ni « respectueuse des oppositions politiques » (69%). Elle n’est pas non plus considérée comme « à la hauteur des enjeux d’avenir » (65%) ou « claire » (66%).

« Des constats qui plaident pour une suite et fin de quinquennat sous le signe d’une réforme sociétale qui réconcilie les libéralismes et le rapport du président de la République à la liberté », avance dans les colonnes de Libération Adrien Broche, responsable des études de Viavoice.

Selon une enquête Elabe pour BFMTV publiée mercredi, Marine Le Pen aurait été largement en tête du premier tour si l’élection présidentielle 2022 était rejouée aujourd’hui, dans un contexte défavorable à l’actuel président, et elle sortirait gagnante au second tour avec 55% des voix.

Et selon un autre sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro Magazine, Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour de la présidentielle 2027, quelles que soient les hypothèses de candidature pour la majorité présidentielle.

Sondage Macron : une politique condamnée par plus des deux tiers des Français

Sondage Macron : une politique condamnée par plus des deux tiers des Français

Plus des deux tiers Français condamnent la politique économique et sociale de Macron. selon un sondage Viavoice pour Libération publié jeudi quand on interroge les Français les mots « incompréhension » et « colère » sont ceux qui reviennent en premier lieu (16% chacun). S’en suivent le « dégoût » (13%) et l’ »espoir » (10%). Vient ensuite l’ »indifférence » (9%).

Le décrochage est bien réel. Seuls 26% des Français interrogés conservent une image positive d’Emmanuel Macron -et 4% une image « très positive »-, ce qui représente tout de même 2 points de plus que la Première ministre Élisabeth Borne. A l’automne dernier, un tiers de Français étaient satisfaits.

Les libertés ont également régressé depuis la présidence d’Emmanuel Macron pour 55% des Français. Le président est par ailleurs considéré comme « plus autoritaire » actuellement qu’en 2017, lors de sa première élection.

Sa politique est également vue comme « solitaire » pour plus de la moitié des Français (53%). Et pour plus de deux tiers d’entre eux, elle n’est jugée ni « au service de l’intérêt général » (68%), ni « juste » (69%) ni « respectueuse des oppositions politiques » (69%). Elle n’est pas non plus considérée comme « à la hauteur des enjeux d’avenir » (65%) ou « claire » (66%).

« Des constats qui plaident pour une suite et fin de quinquennat sous le signe d’une réforme sociétale qui réconcilie les libéralismes et le rapport du président de la République à la liberté », avance dans les colonnes de Libération Adrien Broche, responsable des études de Viavoice.

Selon une enquête Elabe pour BFMTV publiée mercredi, Marine Le Pen aurait été largement en tête du premier tour si l’élection présidentielle 2022 était rejouée aujourd’hui, dans un contexte défavorable à l’actuel président, et elle sortirait gagnante au second tour avec 55% des voix.

Et selon un autre sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro Magazine, Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour de la présidentielle 2027, quelles que soient les hypothèses de candidature pour la majorité présidentielle.

Sondage opinion retraites: la réforme largement condamnée

Sondage opinion retraites: la réforme largement condamnée

 

Réforme des retraites :l’opinion condamne largement le projet

Le pouvoir légitime la réforme des retraites  par le fait que Macron a été élu. Une superbe tartufferie. D’abord macron a été élu par défaut et par une minorité de Français. Et sûrement pas sur une perspective de réforme des retraites . Pour Preuve, 75% des français sont contre.Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

Birmanie: Aung San Suu Kyi, 77 ans, condamnée à sept ans de prison supplémentaires

Birmanie: Aung San Suu Kyi, 77 ans, condamnée à sept ans de prison supplémentaires

Les dictatures ont ceci en commun qu’elles trahissent leur absence de légitimité en emprisonnant tous les leaders susceptibles d’incarner un espoir de démocratie. C’est vrai évidemment en Russie où là on entretient en outre la spécialité de l’empoisonnement, c’est vrai en Chine avec le travail forcé, en Corée du Nord, en Iran, en Afghanistan et autres pays de dictateurs mafieux comme en Birmanie où l’ancienne dirigeante actuellement déjà en prison vient d’écoper de sept ans de prison supplémentaire alors qu’elle a 77 ans.

. Vendredi 30 décembre, un tribunal birman a condamné l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi à sept ans de prison supplémentaires pour cinq chefs d’accusation de corruption, a déclaré une source au fait de la procédure.

Lors d’une audience à huis clos, le tribunal a reconnu Aung San Suu Kyi, arrêtée lors du coup d’Etat de la junte militaire en février 2021, coupable d’infractions liées à la location et à l’utilisation d’un hélicoptère alors qu’elle était la dirigeante de facto de la Birmanie, a indiqué la source.

Aung San Suu Kyi a déjà été condamnée à au moins 26 ans de prison dans d’autres affaires, principalement liées à des accusations de corruption. Elle nie toutes les accusations portées contre elle.
Répression. Fondatrice et présidente de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le principal parti d’opposition, la lauréate du prix Nobel de la paix avait su manœuvrer pour gouverner. Mais la victoire de la NLD lors des législatives de 2020 avait exaspéré l’armée qui avait évoqué de prétendues fraudes pour justifier son coup d’Etat. L’auteur du putsch, Min Aung Hlaing, commandant en chef de l’armée, est devenu l’homme fort du pays.
Depuis le retour de l’armée au pouvoir, une importante répression s’est abattue sur la Birmanie. Plus de 2 000 civils auraient été tués et 15 000 personnes arrêtées, selon le chiffrage d’une ONG locale citée par Ouest-France.

Russie: Condamnée par l’ONU à des dommages et intérêts pour l’Ukraine

Russie: Condamnée par l’ONU à des dommages et intérêts pour l’Ukraine

La nouvelle condamnation par l’ONU de la Russie dans le conflit ukrainien confirme la responsabilité générale de Moscou. Reste cependant la position ambiguë de tout un tas de pays surtout des pays à régime de dictature qui ont refusé de se prononcer. Même chose aussi pour la plupart des pays d’Afrique dans les régimes politiques ne sont certes pas en général des dictatures mais dans la légitimité démocratique est douteuse et que la pratique de la corruption- comme en Russie- rend relativement prudents. L’Assemblée générale des Nations unies a donc adopté lundi une résolution, non contraignante, en faveur d’un mécanisme de réparations par la Russie des destructions humaines et matérielles causées par son invasion de l’Ukraine.

Quatorze pays ont voté contre, dont la Russie, la Chine, Cuba, le Mali ou l’Ethiopie, tandis que soixante-treize pays se sont abstenus, principalement du continent africain, mais aussi le Brésil, Israël ou l’Inde.

La résolution demande que la Russie soit « tenue responsable de toute violation » du droit international et de la charte des Nations unies en Ukraine, et qu’elle « assume les conséquences juridiques de tous ses actes illégaux au plan international, notamment en réparant le préjudice » matériel et humain.

Au siège des Nations unies, à New York, le représentant russe a au contraire dénoncé une volonté des pays occidentaux de légitimer par avance l’utilisation « de milliards de dollars » d’actifs russes gelés pour sanctionner Moscou, y compris pour l’achat d’armes à l’Ukraine.

Royaume-Uni : Liz Truss condamnée au grand écart et à l’échec

Royaume-Uni :  Liz Truss  condamnée au grand écart et à l’échec

 

Le politiste Brett Meyer, Chercheur invité au Tony Blair Institute,  estime, dans une tribune au « Monde », que le principal défi à relever pour la nouvelle première ministre britannique sera de conserver le soutien des électeurs de gauche conquis par son prédécesseur, Boris Johnson.

 

Une sorte de de grand écart difficile à tenir surtout face aux différentes crises que connaît le Royaume-Uni. Cette posture encore plus contradictoire celle de Boris Johnson pourrait la conduire à l’échec. NDLR

 

Après huit longues semaines de campagne, de réunions et de luttes intestines chez les tories, Liz Truss est désormais la 56e première ministre du Royaume-Uni. Lors de sa campagne, elle a promis des baisses d’impôts pour stimuler la croissance économique. Cette promesse centrale dans son programme lui a permis de remporter les suffrages des membres du Parti conservateur. Cependant, elle contraste fortement avec la politique de son prédécesseur, Boris Johnson, qui s’était attaché à augmenter les aides publiques aux régions défavorisées du pays.

Aussi la stratégie de Liz Truss n’est-elle pas sans risques. Elle pourrait, notamment, repousser les électeurs qui se positionnent à droite sur le plan culturel, mais à gauche sur le plan économique. Or, c’est en particulier grâce à eux que les tories ont décroché une majorité de quatre-vingts sièges à la Chambre des communes aux législatives de 2019.

Traditionnellement, les élections britanniques se jouent sur des questions économiques ; l’électorat de gauche vote pour le Parti travailliste (Labour) et celui de droite pour le Parti conservateur. Mais le Brexit et sa promesse de « reprendre le contrôle » des frontières et des lois du pays ont largement séduit les Britanniques, qui se situent culturellement à droite. Parmi eux, beaucoup défendent des valeurs économiques de gauche et votent habituellement Labour.

Après le Brexit, les experts ont parlé d’un réalignement de la politique britannique : au lieu de s’opposer sur des questions économiques, les deux grands partis le faisaient désormais sur des valeurs culturelles. Le Parti travailliste est devenu le parti des citadins cosmopolites et progressistes, le Parti conservateur celui des habitants des petites villes et des zones rurales, également plus patriotes.

Politique-Redéploiement“Barkhane” : Une stratégie condamnée à l’échec

Politique-Redéploiement“Barkhane” : Une stratégie condamnée à l’échec

 

Alors que son objectif majeur en Afrique était d’affirmer son statut de puissance internationale, la France se trouve aujourd’hui réduite à élaborer une stratégie d’« invisibilisation » de sa présence militaire au Sahel, analyse un papier du « Monde ».

 

Tribune.

La question n’est plus aujourd’hui de savoir si la France restera engagée militairement au Mali, puisque la détérioration de sa relation avec les autorités maliennes la contraint à quitter le pays. La question est plutôt désormais de déterminer si et comment elle pourra rester engagée au Sahel.

Le retrait du Mali est devenu inéluctable à force d’avoir, aussi désespérément que déraisonnablement, cherché à dissocier l’intervention militaire française du contexte politique et de la relation diplomatique. A cet égard, il est important de rappeler que, si les tensions entre les autorités françaises et maliennes ont atteint leur paroxysme à la suite du second coup d’Etat en mai 2021, les divergences d’ordre politique n’ont, en réalité, cessé de s’accumuler depuis le début de la crise. Ces désaccords majeurs se sont conjugués à l’impossibilité pour l’opération « Barkhane » de convertir ses succès tactiques en victoire stratégique, révélant son incapacité, tout comme celle des autres acteurs nationaux et internationaux, à endiguer une inexorable dégradation de la situation sécuritaire du Sahel.

Le retrait militaire de la France à travers le départ de « Barkhane » du Mali, ainsi que de ses partenaires européens engagés dans le cadre de la « Task Force Takuba », laissera à l’évidence un vide sécuritaire, qui pèsera notamment sur l’avenir de la Minusma [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali] et sa mission de protection des civils. Il fragilisera aussi durablement la zone des trois frontières : la fermeture des bases de Gao et de Ménaka sera un grave motif de préoccupation, notamment pour le Niger.

Plus largement, l’évolution de la situation du Mali dépendra de trois paramètres essentiels : tout d’abord, les résultats obtenus par l’offensive engagée par les FAMa (Forces armées maliennes) avec l’appui de leurs partenaires russes ; ensuite, l’issue des affrontements violents entre les deux principaux groupes djihadistes actifs sur le territoire malien (le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans [GSIM, affilié à Al-Qaida] et l’Etat islamique au Grand Sahara) ; enfin, l’avenir des négociations avec les chefs djihadistes envisagées par les autorités maliennes successives depuis les recommandations formulées fin 2019 dans le cadre du dialogue national inclusif.

Si le désengagement stratégique du Mali est devenu inévitable, la France n’en affirme pas moins sa détermination à demeurer profondément investie au Sahel. Les conditions pour y prolonger sa présence militaire selon les options initialement envisagées – basculement du dispositif vers le Niger, maintien d’un fort contingent de 2 500 à 3 000 hommes jusqu’en 2023, poursuite des missions européennes de formation EUTM et Eucap Sahel – ne sont plus réunies.

Redéploiement“Barkhane” : Une stratégie condamnée à l’échec

 Redéploiement“Barkhane” : Une stratégie condamnée à l’échec

 

Alors que son objectif majeur en Afrique était d’affirmer son statut de puissance internationale, la France se trouve aujourd’hui réduite à élaborer une stratégie d’« invisibilisation » de sa présence militaire au Sahel, analyse la politiste dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

La question n’est plus aujourd’hui de savoir si la France restera engagée militairement au Mali, puisque la détérioration de sa relation avec les autorités maliennes la contraint à quitter le pays. La question est plutôt désormais de déterminer si et comment elle pourra rester engagée au Sahel.

Le retrait du Mali est devenu inéluctable à force d’avoir, aussi désespérément que déraisonnablement, cherché à dissocier l’intervention militaire française du contexte politique et de la relation diplomatique. A cet égard, il est important de rappeler que, si les tensions entre les autorités françaises et maliennes ont atteint leur paroxysme à la suite du second coup d’Etat en mai 2021, les divergences d’ordre politique n’ont, en réalité, cessé de s’accumuler depuis le début de la crise. Ces désaccords majeurs se sont conjugués à l’impossibilité pour l’opération « Barkhane » de convertir ses succès tactiques en victoire stratégique, révélant son incapacité, tout comme celle des autres acteurs nationaux et internationaux, à endiguer une inexorable dégradation de la situation sécuritaire du Sahel.

Le retrait militaire de la France à travers le départ de « Barkhane » du Mali, ainsi que de ses partenaires européens engagés dans le cadre de la « Task Force Takuba », laissera à l’évidence un vide sécuritaire, qui pèsera notamment sur l’avenir de la Minusma [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali] et sa mission de protection des civils. Il fragilisera aussi durablement la zone des trois frontières : la fermeture des bases de Gao et de Ménaka sera un grave motif de préoccupation, notamment pour le Niger.

Plus largement, l’évolution de la situation du Mali dépendra de trois paramètres essentiels : tout d’abord, les résultats obtenus par l’offensive engagée par les FAMa (Forces armées maliennes) avec l’appui de leurs partenaires russes ; ensuite, l’issue des affrontements violents entre les deux principaux groupes djihadistes actifs sur le territoire malien (le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans [GSIM, affilié à Al-Qaida] et l’Etat islamique au Grand Sahara) ; enfin, l’avenir des négociations avec les chefs djihadistes envisagées par les autorités maliennes successives depuis les recommandations formulées fin 2019 dans le cadre du dialogue national inclusif.

Si le désengagement stratégique du Mali est devenu inévitable, la France n’en affirme pas moins sa détermination à demeurer profondément investie au Sahel. Les conditions pour y prolonger sa présence militaire selon les options initialement envisagées – basculement du dispositif vers le Niger, maintien d’un fort contingent de 2 500 à 3 000 hommes jusqu’en 2023, poursuite des missions européennes de formation EUTM et Eucap Sahel – ne sont plus réunies.

La maison individuelle condamnée ?

La maison individuelle condamnée ? 

La ministre du logement condamne sans appel le concept de maison individuelle considéré comme un non-sens écologique et social. Notons cependant que l’intéressée d’après G régory Monod, président du Pôle Habitat-FFB possède une maison de 150 m² à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne !

À n’en pas douter les bobos urbains sont vraiment tombés sur la tête en condamnant maintenant le concept de maisons individuelles qui serait aux yeux des technocrates un non-sens écologique, économique et sociale. Il est clair que la vie super-concentrée dans quelques métropoles offrirait un cadre de vie autrement plus  environnemental !

Cette doctrine de concentration dans une dizaine de métropoles transpire tous les documents de planification. La justification consiste à lutter contre ce qui serait l’artificialisation des sols. Le remède étant  évidemment des buildings toujours plus hauts, toujours plus nombreux, toujours plus serrés dans des agglomérations de plus d’un million d’habitants.

Il est vrai qu’avec cette concentration urbaine, on privilégie ce qu’on appelle la croissance endogène c’est-à-dire la marchandisation de la totalité des activités humaines et leur contrôle en même temps. Bref une société à la mode chinoise servie en plus par des technologies qui surveillent, analysent et orientent tous les comportements.

Et c’est la ministre de couleur socialiste Emmanuel Wargon qui défend ce projet suicidaire pour la civilisation.

En on sait pourtant que 75 % des Français revendiquent ce modèle d’habitation individuelle avec jardin.

Mais ce modèle du pavillon avec jardin n’est « plus soutenable » et mène à « une impasse », estime la ministre du Logement. Il s’agit d’ « un fonctionnement urbain dépendant de plus en plus de la voiture individuelle », d’« un modèle derrière nous » et même d’« un non-sens écologique, économique et social », poursuit-elle.

Ce qui est en cause c’est évidemment un modèle de société est un cet certain art  de vivre y compris en harmonie avec l’environnement. L’autre modèle par l’ancienne socialiste Wargon  rallié à Macron est un modèle totalitaire. Certes tous les Français ne peuvent sans doute pas disposerde ce modèle de maison avec jardin mais c’est une aspiration profonde pour 75% compte tenu notamment de la promiscuité urbaine polluante, bruyante et insécuritaire.

Notons que l’ancienne socialiste Wargon, haute fonctionnaire a surtout eu aussi pour profession de représenter les professionnels de lobbies.

De nombreux journaux soulignent sa condition d’« ex-lobbyiste en chef » en matière environnementale du groupe Danone, qui l’a amenée à défendre l’huile de palme ou les OGM, ce qui interroge sur le pouvoir des lobbies dénoncé par Nicolas Hulot lors de sa démission d’août 20186,10,18. De plus, cette succession de hautes fonctions public-privé-public est à nouveau critiquée comme étant un cas de « rétro-pantouflage », comme celui de sa consœur au ministère de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson auparavant employée chez Veolia ( Wikipédia)

Société–La maison individuelle condamnée !

Société–La maison individuelle condamnée !

La ministre du logement condamne sans appel le concept de maison individuelle considéré comme un non-sens écologique et social. Notons cependant que l’intéressée d’aprèsG régory Monod, président du Pôle Habitat-FFB possède une maison de 150 m² à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne !

À n’en pas douter les bobos urbains sont vraiment tombés sur la tête en condamnant maintenant le concept de maisons individuelles qui serait aux yeux des technocrates un non-sens écologique, économique et sociale. Il est clair que la vie super-concentrée dans quelques métropoles offrirait un cadre de vie autrement plus  environnemental !

Cette doctrine de concentration dans une dizaine de métropoles transpire tous les documents de planification. La justification consiste à lutter contre ce qui serait l’artificialisation des sols. Le remède étant  évidemment des buildings toujours plus hauts, toujours plus nombreux, toujours plus serrés dans des agglomérations de plus d’un million d’habitants.

Il est vrai qu’avec cette concentration urbaine, on privilégie ce qu’on appelle la croissance endogène, c’est-à-dire la marchandisation de la totalité des activités humaines et leur contrôle en même temps. Bref une société à la mode chinoise servie en plus par des technologies qui surveillent, analysent et orientent tous les comportements.

Et c’est la ministre de couleur socialiste Emmanuel Wargon qui défend ce projet suicidaire pour la civilisation.

En on sait pourtant que 75 % des Français revendiquent ce modèle d’habitation individuelle avec jardin.

Mais ce modèle du pavillon avec jardin n’est « plus soutenable » et mène à « une impasse », estime la ministre du Logement. Il s’agit d’ « un fonctionnement urbain dépendant de plus en plus de la voiture individuelle », d’« un modèle derrière nous » et même d’« un non-sens écologique, économique et social », poursuit-elle.

Ce qui est en cause c’est évidemment un modèle de société est un cet certain art  de vivre y compris en harmonie avec l’environnement. L’autre modèle par l’ancienne socialiste Wargon  rallié à Macron est un modèle totalitaire. Certes tous les Français ne peuvent sans doute pas disposerde ce modèle de maison avec jardin mais c’est une aspiration profonde pour 75% compte tenu notamment de la promiscuité urbaine polluante, bruyante et insécuritaire.

Notons que l’ancienne socialiste Wargon, haute fonctionnaire a surtout eu aussi pour profession de représenter les professionnels de lobbies.

De nombreux journaux soulignent sa condition d’« ex-lobbyiste en chef » en matière environnementale du groupe Danone, qui l’a amenée à défendre l’huile de palme ou les OGM, ce qui interroge sur le pouvoir des lobbies dénoncé par Nicolas Hulot lors de sa démission d’août 20186,10,18. De plus, cette succession de hautes fonctions public-privé-public est à nouveau critiquée comme étant un cas de « rétro-pantouflage », comme celui de sa consœur au ministère de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson auparavant employée chez Veolia ( Wikipédia)

La maison individuelle condamnée par la folie technocratique du gouvernement

La maison individuelle condamnée par  la folie technocratique du gouvernement

La ministre du logement condamne sans appel le concept de maison individuelle considéré comme un non-sens écologique et social. Notons cependant que l’intéressée d’aprèsG régory Monod, président du Pôle Habitat-FFB possède une maison de 150 m² à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne !

À n’en pas douter les bobos urbains sont vraiment tombés sur la tête en condamnant maintenant le concept de maisons individuelles qui serait aux yeux des technocrates un non-sens écologique, économique et sociale. Il est clair que la vie super-concentrée dans quelques métropoles offrirait un cadre de vie autrement plus  environnemental !

Cette doctrine de concentration dans une dizaine de métropoles transpire tous les documents de planification. La justification consiste à lutter contre ce qui serait l’artificialisation des sols. Le remède étant  évidemment des buildings toujours plus hauts, toujours plus nombreux, toujours plus serrés dans des agglomérations de plus d’un million d’habitants.

Il est vrai qu’avec cette concentration urbaine, on privilégie ce qu’on appelle la croissance endogène c’est-à-dire la marchandisation de la totalité des activités humaines et leur contrôle en même temps. Bref une société à la mode chinoise servie en plus par des technologies qui surveillent, analysent et orientent tous les comportements.

Et c’est la ministre de couleur socialiste Emmanuel Wargon qui défend ce projet suicidaire pour la civilisation.

En on sait pourtant que 75 % des Français revendiquent ce modèle d’habitation individuelle avec jardin.

Mais ce modèle du pavillon avec jardin n’est « plus soutenable » et mène à « une impasse », estime la ministre du Logement. Il s’agit d’ « un fonctionnement urbain dépendant de plus en plus de la voiture individuelle », d’« un modèle derrière nous » et même d’« un non-sens écologique, économique et social », poursuit-elle.

Ce qui est en cause c’est évidemment un modèle de société est un cet certain art  de vivre y compris en harmonie avec l’environnement. L’autre modèle par l’ancienne socialiste Wargon  rallié à Macron est un modèle totalitaire. Certes tous les Français ne peuvent sans doute pas disposerde ce modèle de maison avec jardin mais c’est une aspiration profonde pour 75% compte tenu notamment de la promiscuité urbaine polluante, bruyante et insécuritaire.

Notons que l’ancienne socialiste Wargon, haute fonctionnaire a surtout eu aussi pour profession de représenter les professionnels de lobbies.

De nombreux journaux soulignent sa condition d’« ex-lobbyiste en chef » en matière environnementale du groupe Danone, qui l’a amenée à défendre l’huile de palme ou les OGM, ce qui interroge sur le pouvoir des lobbies dénoncé par Nicolas Hulot lors de sa démission d’août 20186,10,18. De plus, cette succession de hautes fonctions public-privé-public est à nouveau critiquée comme étant un cas de « rétro-pantouflage », comme celui de sa consœur au ministère de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson auparavant employée chez Veolia ( Wikipédia)

L’industrie d’armement française condamnée ?

L’industrie d’armement française condamnée ?

 

Vauban, association qui regroupe une vingtaine de spécialistes, réitère ses critiques concernant l’industrie d’armement française qu’elle considère comme condamnée à terme. (dans la « Tribune »)

 

D’abord, l’Europe. Bureaucratique comme à son habitude, Bruxelles a mis un soin particulier à accumuler, en pleine crise sanitaire, des projets qui, mis bout à bout, défont, dans un bel élan schizophrénique, les systèmes de défense des pays membres : en premier lieu, cette pantalonnade – hélas ! sérieuse – du temps de travail des militaires. Par un arrêt de début juillet, la Cour de Justice européenne a purement et simplement mis à bas les forces armées européennes : en séparant les activités « ordinaires » des militaires pour lesquelles le droit européen du travail doit s’appliquer et les activités exceptionnelles (opérations), comme la Commission et l’Allemagne l’avaient déjà avalisé d’ailleurs, elle brise l’unicité du régime des militaires dont la noblesse du métier (et non la singularité, étrange mot qui rabaisse la vocation) est de servir en tout temps et en toutes circonstances leur pays.

La Cour, en rendant ainsi impossible le travail de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, du service de santé des armées, etc, réussit là où l’URSS n’avait pas réussi : mettre à bas tout le système de défense des nations européennes sans tirer un coup de feu.

Après le temps de travail, un autre mauvais coup venu de Bruxelles - le projet dit « Corporate Sustainability Reporting Directive » – menace quant à lui le bras armé des forces : l’industrie d’armement, sans laquelle un appareil de défense ne peut songer à l’indépendance et à l’efficacité. La transparence qui s’appliquait aux domaines financiers puis commerciaux (Loi Sapin-II) des sociétés, s’attaque désormais aux domaines de l’environnement, des enjeux de société et de gouvernance : c’est ainsi qu’après avoir soumis le commerce et la gouvernance des sociétés à leur tyrannie opaque et sans appel mais jamais désintéressée, les mêmes acteurs (ONG, avocats, fonds éthiques, agences de notation, etc) désirent désormais détruire le cœur même de son existence : le financement des activités industrielles et commerciales de la Défense.

Forcément coupable de corruption, forcément auxiliaire des dictateurs et autres génocidaires, forcément nuisible à toute société, l’industrie d’armement ne doit plus être financée, ni pour la R&D ni pour la production et a fortiori pour l’exportation. Banques, assurances, bourses : toutes ces institutions financières tremblent désormais devant l’ONG ; peu importe au fond que les financements de celle-ci soient opaques, que ses campagnes ne soient qu’orchestrées que dans les pays où elles sont tolérées et non dans les pays qui en auraient le plus besoin (Chine, Corée du Sud, Turquie, Russie, Biélorussie, Ukraine, Serbie et Israël) et que leurs analyses et informations soient fausses et infondées presque SYSTEMATIQUEMENT, seule l’image compte.

On préfère l’éolienne à l’avion de combat. Aucun banquier, aucun assureur, aucun responsable de fonds ne voudra se compromettre avec les marchands de canon dont tous veulent la peau. Ce mouvement, déjà en branle depuis des années, est désormais légitimé par la Commission avec ce projet de directive. Comme pour le temps de travail, l’Europe s’attaque ainsi à une institution dont la vocation n’est pas la guerre, mais la paix. Le militaire et l’industriel d’armement sont les instruments de cet adage romain, pilier des nations civilisées : si vis pacem, para bellum.

Une telle réalité, à la fois historique et sociale n’étant pas décemment niable, qu’ont donc réellement en tête les autorités européennes en torpillant ainsi coup sur coup les fondements humains et financiers d’un système de défense qu’en « même temps » elles prétendent bâtir (boussole stratégique, Fonds de défense, DG Défense, etc) ? « Comment peut-on être européen », se demanderait un Montesquieu moderne en se penchant sur le fort peu ragoûtant chaudron bruxellois ?

L’Allemagne ensuite qui sera, sans nul doute, le GRAND sujet des années à venir. Force est de constater que les analyses développées il y a un an se sont toutes vérifiées, comme celles de Bainville que nous citions ; le divorce stratégique de fond entre Paris et Berlin ? Il s’est accentué, notamment sur la dissuasion nucléaire et le rôle de l’OTAN, deux pierres d’achoppement fondamentales qui viendront toujours ruiner les espoirs naïfs des dirigeants français qui n’ont TOUJOURS pas compris qu’ils ne rallieront jamais l’Allemagne à ces deux positions.

Les coopérations d’armement ? Là aussi, une doctrine atlantiste et pacifiste ne peut que produire des déceptions dont la meilleure illustration demeure la gifle allemande que Paris a reçue sans broncher sur l’avion de patrouille de maritime. C’est moins ici le fond que la méthode allemande qui aurait dû choquer Paris, puisque pour la deuxième fois (et non la dernière), Berlin n’a pas pris de gants pour l’infliger à ses interlocuteurs français. Il y a avait eu avant, souvenons-nous, le débat sur l’autonomie stratégique européenne, où la ministre de la Défense, pourtant discréditée pour incompétence en Allemagne même, avait pris le parti de critiquer en public et par trois fois le Président français avec le soutien honteux mais réel de la Chancelière… Les difficultés inhérentes aux autres programmes – avion et char de combat – montrent assez que l’Allemagne ne conçoit pas la coopération, mais juste la domination humaines et technologique d’ensembles européens. Délaissée car méprisée, l’industrie d’armement terrestre française vit tous les jours à l’heure allemande.

 L’exportation d’armement ? Avec le poids fondamental car central que les Verts sont en train de se ménager dans la future coalition (qu’elle soit menée par la CDU ou par la SPD), exporter de l’armement en Allemagne, puis en franco-allemand deviendra le pire des parcours d’obstacles. Cette opposition des Verts, des socialistes et de l’extrême-gauche à toute exportation d’armement, n’a pas d’ailleurs seulement convaincu en Allemagne, mais a séduit Bruxelles, ce qui est tout aussi pire. Le rapport de Mme Neumann (septembre 2020) l’avait déjà annoncé : l’exportation d’armement ne sera plus autorisée qu’au sein de l’Union européenne ou de l’OTAN et encore, on lui préférera la coopération sous étroit contrôle de la Commission européenne. Autant dire que l’industrie d’armement française est condamnée à la plus grande joie des autres pays.

Et la France ? En dépit des déceptions européennes et allemandes, le gouvernement maintient le cap, c’est-à-dire qu’il accepte sans sourciller le cours des choses telles qu’elles sont planifiées à Bruxelles et à Berlin ; nulle critique n’est autorisée ; nulle consigne de résistance face la Cour de Justice ; nulle dérogation pour la défense dans le cadre de la directive ESG ; nulle remise en cause des modalités mêmes des coopérations avec l’Allemagne.

Tout se passe comme si la réalité n’avait plus aucune prise, et surtout comme si Mme Goulard, pourtant éphémère ministre de la défense, avait fait triompher sa doctrine définitivement lorsqu’elle annonçait prophétiquement le 8 juin 2017 : « Si nous voulons faire l’Europe de la défense, il va y avoir des restructurations à opérer, faire des choix de compatibilité et, à terme, des choix qui pourraient passer dans un premier temps pour aboutir à privilégier des consortiums dans lesquels les Français ne sont pas toujours leaders ».

Tout était donc dit il y a quatre ans : les partisans acharnés de l’Europe de la Défense telle qu’elle se construit sous nos yeux, ne peuvent qu’adhérer ou se taire. Mais, et c’est l’intérêt de la période actuelle, tout n’est pas consommé : un sursaut est possible, et c’est à celui-ci que nos prochaines tribunes s’attacheront.

CNews : condamnée par le Conseil d’État

CNews : condamnée par le Conseil d’État

Encore une condamnation pour la chaîne très droitière CNews.. Le Conseil d’Etat a rejeté, mercredi 16 juin, le recours déposé par la chaîne d’information pour faire annuler une mise en demeure prononcée le 27 novembre 2019 par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) à son encontre. La chaîne réclamait l’annulation « pour excès de pouvoir » de la décision du régulateur, ainsi qu’une amende de 10 000 euros.

A l’époque de la décision du CSA, l’émission Face à l’info n’avait que quelques jours d’existence. Le 14 octobre 2019, au terme d’un débat avec l’ancien socialiste François Pupponi portant notamment sur l’immigration, le polémiste Eric Zemmour s’était exprimé sur la colonisation française en Algérie en ces termes : « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence par massacrer les musulmans, et même certains juifs. Eh bien moi, je suis aujourd’hui du côté du général Bugeaud. C’est ça être Français ». De quoi s’attirer les foudres du CSA, qui avait estimé que la chaîne était contrevenue à ses obligations en matière d’« incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs ou de nationalité ».

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