Archive pour le Tag 'condamnation'

L’incendie de l’église de Saint-Omer: Pas moins de 26 condamnation de l’auteur

L’incendie de l’église de Saint-Omer: Pas moins de 26 condamnation de l’auteur

L’auteur du terrible incendie de l’église de Saint-Omer ne compte pas moins de 26 condamnations de toutes natures. L’individu sans emploi vit dans un foyer et semble visiblement affecté par des dysfonctionnements cognitifs graves.  

Les condamnations précédentes ont quant à elles été prononcées pour des vols aggravés (vol par effraction, vol par ruse, vol avec dégradation), précise le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras.

L’homme était sorti de prison depuis le 27 août, date à laquelle il avait exécuté sa dernière condamnation de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement prononcé le 31 janvier 2022, toujours par le tribunal de Boulogne-sur-Mer.

Âgé de 39 ans et de nationalité française, l’intéressé a été interpellé lundi peu avant 19 heures. Sans profession et sans domicile, il résidait alors en foyer. À l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré mercredi. Il a avoué être entré par effraction vers minuit au sein de l’édifice religieux, selon lui dans le but de voler l’argent des troncs, puis d’avoir décidé de mettre le feu.

L’homme évolue dans le désœuvrement depuis de longues années. Son casier judiciaire comporte pas moins de 26 condamnations, dont au moins cinq pour des dégradations et/ou des incendies d’églises dans la région, indique une source judiciaire au Figaro. Dans le détail, deux de ses condamnations sont pour «destruction de bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes» et une pour «dégradation ou détérioration d’un édifice affecté au culte», les autres condamnations ont quant à elles été prononcées pour des vols aggravés (vol par effraction, vol par ruse, vol avec dégradation), précise le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras.

L’homme était sorti de prison depuis le 27 août, date à laquelle il avait exécuté sa dernière condamnation de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement prononcé le 31 janvier 2022, toujours par le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Au cours de l’un de ses procès en 2019 auquel nos confrères de La Voix du Nord ont assisté, Joël V. avait déclaré: «Des fois, je fais des trucs, je ne sais pas trop pourquoi (…) Mais je n’ai pas de problème avec les églises.» Le président du tribunal avait qualifié l’intéressé «d’écorché vif». Abandonné par sa mère peu de temps après la naissance, il a passé toute son enfance en famille d’accueil avant d’être pris en charge au sein d’un foyer, puis de passer son premier séjour en prison à l’âge de 18 ans.

 

Guerre Israël-Hamas : pour une condamnation des crimes

Guerre Israël-Hamas : pour une condamnation des crimes

Il est plus que jamais indispensable de repousser les discours qui appartiennent au registre du fondamentalisme et de revenir à une conception historique de ce conflit, assure l’historienne Stéphanie Laithier, dans une tribune au « Monde ».

Depuis le matin du 7 octobre, date du déclenchement de l’attaque conjointe du Hamas et du Jihad islamique contre l’Etat hébreu, les Israéliens et le monde entier découvrent, avec stupeur et effroi, l’ampleur du massacre perpétré par ces deux mouvements palestiniens.

Stupeur devant l’apparente facilité avec laquelle les terroristes se sont infiltrés sur le territoire israélien et ont ensuite gagné différentes localités du Sud, effroi face aux centaines de civils et de soldats tués ou grièvement blessés, certains égorgés, mutilés ou brûlés vifs dans leur propre maison. A ces victimes s’ajoutent celles qui ont été emmenées dans la bande de Gaza, femmes, hommes et enfants exhibés sur les réseaux sociaux par leurs bourreaux comme des trophées macabres.

En Israël, la sidération, l’angoisse et la colère ne faiblissent pas. La détermination à anéantir les agresseurs du Hamas est forte et largement soutenue par une population traumatisée. A l’heure où la riposte a déjà causé plus de 3 000 morts [selon le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas], nous entrons dans le énième épisode d’un engrenage guerrier.

Cependant, en raison du choc ressenti en Israël et dans une partie du monde face à la nature de l’agression, comme de l’implication à peine voilée d’autres acteurs régionaux, cette nouvelle étape pourrait bien s’avérer plus lourde encore de conséquences pour les populations palestinienne et israélienne, et favoriser par ailleurs un embrasement général.

Au même moment, dans de nombreux pays, certains peinent à condamner les exactions commises par les terroristes et trouvent parfois à les justifier, incapables qu’ils sont de reconnaître que ces dernières transcendent toutes les appartenances pour atteindre notre humanité même. La dénonciation sans ambages de ces crimes est pourtant une condition indiscutable à toute tentative future de mettre en œuvre une sortie de conflit acceptable pour les Israéliens comme pour les Palestiniens. La cause de ces derniers a été déshonorée par ces actes odieux et le soutien dont elle fait légitimement l’objet mérite assurément mieux que les atermoiements ou l’indifférence face à l’horreur.

Certes, on peut s’interroger sur la politique des gouvernements israéliens successifs ces dernières années et sur les décisions prises par des cabinets ministériels qui semblent avoir contribué à fragiliser la sécurité de leurs propres citoyens. On peut également revenir sur les motivations qui ont mené à l’échec d’une résolution du conflit et sur la perte consécutive de toute forme d’espoir au sein de la société palestinienne.

Nouvelle condamnation d’ Hidalgo pour insuffisance de travail des municipaux de Paris

Nouvelle condamnation d’ Hidalgo pour insuffisance de travail des municipaux de Paris

 

On sait que les municipaux en  général ont des rapports ambigus avec le concept de temps de travail pourtant certains comme à Paris bénéficient t de jours de congés supplémentaires les exonérant obligation de faire 35 heures par semaine. Une nouvelle condamnation d’Anne Hidalgo maire de Paris qui tombe mal. En effet les autorités judiciaires ont confirmé la nécessité pour les municipaux de Paris d’effectuer les 35 heures.La Ville de Paris perd une nouvelle manche sur le dossier du passage aux 1.607 heures de travail annuelles pour ses agents. Le juge des référés de la cour administrative d’appel de Paris a annoncé lundi 13 décembre « confirmer la suspension de l’exécution de certaines dispositions » du règlement du temps de travail adopté en juillet dernier qui devait permettre à la collectivité de se mettre en conformité le 1er janvier 2022 avec la loi de Transformation de la fonction publique.

Saisie cet été par le Préfet de Paris, la justice administrative avait décidé en référé, par une ordonnance du 25 octobre, de suspendre deux points de ce texte, en particulier l’octroi de trois nouveaux jours de congé à tous les agents en raison de la pénibilité du travail propre à la ville-capitale. Cette mesure était l’un des leviers utilisés par la mairie de Paris pour limiter au maximum l’impact de cette loi sur ses agents.

 

Société–Condamnation de la maison individuelle ou le totalitarisme urbanistique

Société–Condamnation de la maison individuelle ou le totalitarisme urbanistique

 

 

Récemment, la ministre du logement a considéré que la maison individuelle avec jardin devait être condamnée pour des raisons sociales, économiques et environnementales. Le problème, c’est que les médias ont révélé que l’intéressée possédait  aussi une maison dans la région parisienne de 150 m² est dotée d’un jardin. Dès le lendemain de cette découverte, l’intéressée a sérieusement pédalé pour relativiser ses propos.

Reste cependant la philosophie de fond à savoir la politique urbanistique de Metropolisation  à outrance qui vise à concentrer activités et habitats. L’objectif étant  tout à la fois de regrouper  toutes les activités humaines tout autant que d’assurer une sorte de contrôle supplémentaire sur les comportements. Bref une vision totalitaire que soutiendrait bien volontiers les Chinois.

Comme souvent, cette vision technocratique s’appuie sur des préoccupations écolos et capitalistes, les deux n’étant nullement contradictoires. Il s’agit de favoriser ce qu’on appelle la croissance endogène, c’est-à-dire faire entrer le maximum d’activités dans le champ du marché. Pour le justifier écologiquement, , on s’appuie sur la critique de l’artificialisation des sols. Comme si cette artificialisation était nouvelle. Elle est même née avec le développement des humains qui ont modelé complètement la nature.

D’un point de vue sociétal, il sera difficile de faire croire qu’il est humainement plus sain de vivre dans des villes surpeuplées, polluées et pleines d’insécurité. Bref, la dictature de la métropolisation risque encore d’être contestée même si malheureusement elle gagne le monde entier grâce à l’abandon de l’aménagement d’une partie des territoires. Et cela jusqu’au ridicule quand on envisage de faire pousser des céréales sur les terrasses des immeubles !

Condamnation de la maison individuelle ou le totalitarisme urbanistique

Condamnation de la maison individuelle ou le totalitarisme urbanistique

 

 

Récemment, la ministre du logement a considéré que la maison individuelle avec jardin devait être condamnée pour des raisons sociales, économiques et environnementales. Le problème, c’est que les médias ont révélé que l’intéressée possédait  aussi une maison dans la région parisienne de 150 m² est dotée d’un jardin. Dès le lendemain de cette découverte, l’intéressée a sérieusement pédalé pour relativiser ses propos.

Reste cependant la philosophie de fond à savoir la politique urbanistique de Metropolisation  à outrance qui vise à concentrer activités et habitats. L’objectif étant  tout à la fois de regrouper  toutes les activités humaines tout autant que d’assurer une sorte de contrôle supplémentaire sur les comportements. Bref une vision totalitaire que soutiendrait bien volontiers les Chinois.

Comme souvent, cette vision technocratique s’appuie sur des préoccupations écolos et capitalistes, les deux n’étant nullement contradictoires. Il s’agit de favoriser ce qu’on appelle la croissance endogène, c’est-à-dire faire entrer le maximum d’activités dans le champ du marché. Pour le justifier écologiquement, , on s’appuie sur la critique de l’artificialisation des sols. Comme si cette artificialisation était nouvelle. Elle est même née avec le développement des humains qui ont modelé complètement la nature.

D’un point de vue sociétal, il sera difficile de faire croire qu’il est humainement plus sain de vivre dans des villes surpeuplées, polluées et pleines d’insécurité. Bref, la dictature de la métropolisation risque encore d’être contestée même si malheureusement elle gagne le monde entier grâce à l’abandon de l’aménagement d’une partie des territoires. Et cela jusqu’au ridicule quand on envisage de faire pousser des céréales sur les terrasses des immeubles !

Condamnation de la maison individuelle : la folie technocratique du gouvernement

Condamnation de la maison individuelle : la folie technocratique du gouvernement

La ministre du logement condamne sans appel le concept de maison individuelle considéré comme un non-sens écologique et social. Notons cependant que l’intéressée d’aprèsG régory Monod, président du Pôle Habitat-FFB possède une maison de 150 m² à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne !

À n’en pas douter les bobos urbains sont vraiment tombés sur la tête en condamnant maintenant le concept de maisons individuelles qui serait aux yeux des technocrates un non-sens écologique, économique et sociale. Il est clair que la vie super-concentrée dans quelques métropoles offrirait un cadre de vie autrement plus  environnemental !

Cette doctrine de concentration dans une dizaine de métropoles transpire tous les documents de planification. La justification consiste à lutter contre ce qui serait l’artificialisation des sols. Le remède étant  évidemment des buildings toujours plus hauts, toujours plus nombreux, toujours plus serrés dans des agglomérations de plus d’un million d’habitants.

Il est vrai qu’avec cette concentration urbaine, on privilégie ce qu’on appelle la croissance endogène c’est-à-dire la marchandisation de la totalité des activités humaines et leur contrôle en même temps. Bref une société à la mode chinoise servie en plus par des technologies qui surveillent, analysent et orientent tous les comportements.

Et c’est la ministre de couleur socialiste Emmanuel Wargon qui défend ce projet suicidaire pour la civilisation.

En on sait pourtant que 75 % des Français revendiquent ce modèle d’habitation individuelle avec jardin.

Mais ce modèle du pavillon avec jardin n’est « plus soutenable » et mène à « une impasse », estime la ministre du Logement. Il s’agit d’ « un fonctionnement urbain dépendant de plus en plus de la voiture individuelle », d’« un modèle derrière nous » et même d’« un non-sens écologique, économique et social », poursuit-elle.

Ce qui est en cause c’est évidemment un modèle de société est un cet certain art  de vivre y compris en harmonie avec l’environnement. L’autre modèle par l’ancienne socialiste Wargon  rallié à Macron est un modèle totalitaire. Certes tous les Français ne peuvent sans doute pas disposerde ce modèle de maison avec jardin mais c’est une aspiration profonde pour 75% compte tenu notamment de la promiscuité urbaine polluante, bruyante et insécuritaire.

Notons que l’ancienne socialiste Wargon, haute fonctionnaire a surtout eu aussi pour profession de représenter les professionnels de lobbies.

De nombreux journaux soulignent sa condition d’« ex-lobbyiste en chef » en matière environnementale du groupe Danone, qui l’a amenée à défendre l’huile de palme ou les OGM, ce qui interroge sur le pouvoir des lobbies dénoncé par Nicolas Hulot lors de sa démission d’août 20186,10,18. De plus, cette succession de hautes fonctions public-privé-public est à nouveau critiquée comme étant un cas de « rétro-pantouflage », comme celui de sa consœur au ministère de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson auparavant employée chez Veolia ( Wikipédia)

La condamnation des « boites noires » sur les voitures relève de l’irresponsabilité totale

La condamnation des « boites noires » sur les voitures relève de l’irresponsabilité totale

«La voiture n’est pas qu’un instrument de liberté, c’est aussi l’occasion de déployer un esprit d’autonomie», estime le philosophe et universitaire américain Matthew Crawford , passionné de mécanique qui condamne l’installation de boîtes noires sur les voitures. Visiblement l’intéressé comme la plupart d’ailleurs des grands médias qui évoquent le sujet ignorent totalement que ces boîtes dites noires ne sont pas inspirées de l’aviation mais des poids-lourds. En effet le chronotachygraphe–désormais numérique–existe depuis des dizaines et des dizaines d’années et permet de suivre les conditions de conduite pendant toute la durée du parcours. C’est  de cette manière que les poids-lourds et les autocars ont pu devenir les véhicules les plus sûrs de la circulation automobile.

 

Les propos de l’universitaire américain sont d’une irresponsabilité désarmante. Pour preuve cette déclaration dans le Figaro:

Matthew CRAWFORD. - Comme dans tant d’autres domaines, la sécurité permet de justifier ce qui finit par être un transfert de souveraineté à une entreprise technocratique qui, en général, ne répond de rien démocratiquement. Comme d’habitude, on le justifie en évoquant les moins honnêtes d’entre nous. Il y a des conducteurs imprudents et incompétents. Mais en faire la base d’une règle générale, c’est proposer une vision irréellement basse des capacités humaines. C’est un genre d’infantilisation qui s’installe.

 

 

La condamnation de Nicolas Sarkozy divise les rédactions

La condamnation de Nicolas Sarkozy divise les rédactions

La condamnation de Nicolas Sarkozy aura donné lieu dans les rédactions à des commentaires très clivants . Au point d’ailleurs que des journalistes au Parisien et à Paris-Match ce sont désolidarisés des éditoriaux de leur patron qui défendait Sarkozy. Pour Paris-Match ,il n’y a rien de surprenant puisque ce journal comme le JDD est dirigé par Hervé Gattegno soutien affirmé de Sarkozy est encore davantage de Macron.

Le problème c’est que l’affaire du dernier jugement de Sarkozy pose de nombreuses questions juridiques. La réalité c’est que l’intéressé a été condamné davantage pour l’ensemble de son œuvre (il est cité dans une dizaine d’affaires) que pour le dossier  bismuth des écoutes, par ailleurs illégales. Or Sarkozy a été jugé non pas sur des preuves mais sur des faisceaux d’indices qui dégageaient un parfum de revanche des juges que l’intéressé a par ailleurs régulièrement critiqués.

D’une certaine manière, les critiques des un et des autres mêmes contradictoires en sont en apparence justifiées. Les journalistes de Paris-Match protestent, ils ont le droit. Mais ils pourraient le faire plus souvent quand à longueur d’année Paris-Match -comme le JDD diffuse- des informations et des sondages qui soutiennent inconditionnellement le pouvoir en place. Ajoutons que pour complexifier l’affaire Sarkozy est aussi membre de l’organe d’administration du groupe Lagardère qui possède le JDD et Paris-Match.

Chine : condamnation à mort pour bigamie et corruption

Chine : condamnation à mort pour bigamie et corruption

La grande reprise en main de l’économie par le parti communiste à la mode Mao est en route avec notamment la mise en accusation de très grands patrons. Certains sont accusés de corruption. Un patron va même être condamné à mort pour ce motif et pour bigamie ! Voitures de luxe, lingots d’or, liasses de billets, auxquels il n’aurait même pas osé toucher… Ce butin devrait coûter la vie à Lai Xiaomin. L’ancien président de l’une des plus grandes sociétés de gestion d’actifs contrôlées par l’Etat chinois a été condamné à mort ce mardi pour corruption et bigamie, a annoncé le Tribunal de Nianjin (Nord de la Chine).

Lai Xiaomin, 58 ans, qui était président de China Huarong Asset Management avant de faire l’objet d’une enquête en 2018, a été reconnu coupable d’avoir reçu 215 millions d’euros de pots de vin entre 2008 et 2018 et tenté d’en obtenir 13 millions supplémentaires. Il aurait également utilisé son poste pour détourner plus de 3 millions d’euros de fonds publics.

 

Coronavirus Axa : première condamnation pour l’assureur

Coronavirus Axa : première condamnation pour l’assureur

Le tribunal de commerce d’Annecy a condamné la compagnie d’assurances Axa à indemniser un hôtelier-restaurateur pour ses pertes d’exploitation liées à l’épidémie de Covid-19, une décision inédite à ce jour pour un établissement de ce type.

 

«Il s’agit de la première condamnation d’Axa au fond sur la base d’un contrat applicable à tous les hôteliers-restaurateurs, ce contrat étant distinct de celui applicable aux restaurateurs», a précisé mercredi à l’AFP Me Quentin Mugnier, conseil de cet hôtelier-restaurateur de la station des Gets (Haute-Savoie).

 

Au départ, l’assureur avait refusé toute indemnisation, mettant en avant une clause du contrat stipulant que la garantie perte d’exploitation ne joue pas si l’interruption d’activité touche plusieurs établissements dans une même région ou au niveau national. Les juges ont estimé le contraire.

 

Condamnation de Goodyear :  » une multinationale sanctionnée »

Condamnation de Goodyear :  » une multinatimale sanctionnée

Goodyear a été condamnée « licenciement abusif » de 832 salariés de l’usine d’Amiens-Nord, fermée en 2014. L’avocat des salariés, Fiodor Rilov, pense que cette décision pourrait créer un précédent, à l’aube de la crise économique.

 

 

Il voit dans ce jugement un précédent qui pourrait faire jurisprudence, alors que selon lui de nombreuses sociétés s’apprêtent à licencier après la crise sanitaire. La direction de Goodyear a indiqué qu’elle se réservait le droit de faire appel. Juridiquement l’affaire est encore loin d’être terminée. Interview de l’avocat des salariés de Goodyear  (interview JDD)

 

 

Vous êtes l’avocat de la CGT et des salariés de Goodyear Amiens-Nord depuis très longtemps. Cette décision, c’est une victoire de longue haleine?
Je suis en effet l’avocat des Goodyear depuis 2008. Pendant sept ans on a empêché que l’usine ferme. Mais en 2014, la loi venait de changer ; depuis le 14 juin 2013, un juge ne peut plus suspendre la fermeture d’une usine. François Hollande avait annoncé qu’il modifierait le code du travail pour y intégrer la jurisprudence Goodyear ; il a fait exactement l’inverse. Donc l’usine a fermé en janvier 2014, nous n’avions plus de recours judiciaire possible. Nous avons engagé la procédure devant les prud’hommes à l’automne 2014. Cette décision fait la démonstration que la lutte n’est pas simplement un baroud d’honneur, que l’on peut sanctionner ces multinationales qui se croient au-dessus des lois.

 

Vous dites que pendant six ans, on a beaucoup essayé de vous décourager.
Oui, Goodyear avait reçu beaucoup de soutiens de responsables politiques, on nous disait d’abandonner, que notre combat n’aboutirait pas.

Il est vrai que ce genre de condamnation est rare.
Il y a heureusement des entreprises sanctionnées pour des licenciements injustifiés. Ce qui est inédit, c’est qu’on obtienne la condamnation d’un groupe qui a déployé tant de moyens judiciaires à notre encontre, pour démontrer que les licenciements étaient justifiés. Or ce que la décision d’aujourd’hui démontre, c’est que la loi s’applique aux plus grandes firmes.

 

Au-delà de la victoire symbolique, qu’ont gagné les salariés que vous représentez?
Je n’ai pas encore fait le total. J’ai récupéré les 832 décisions, avec les indemnités pour chacun, dans des cartons qui se trouvent dans une camionnette où je suis assis, là, à l’instant où je vous parle. En tout cas, beaucoup de salariés sont venus aux conseil des prud’hommes ce jeudi, malgré l’impossibilité de se rassembler à plus de dix. C’est avant tout une victoire sociale et politique, ils ont reconquis leur dignité individuelle, et j’ose le dire, une dignité de classe. Mais les indemnités, quel que soit le montant, ne permettront pas de compenser leurs vies qui ont été saccagées.

 

Au moment où des entreprises s’apprêtent à licencier en pleine crise sanitaire, cette décision pourrait-elle peser?
J’espère que cette décision sera un repère pour toutes ces directions qui préparent des catastrophes sociales. J’espère que d’autres salariés vont se battre, continuer.

Même pour s’embarquer dans des années de procédures à l’issue incertaine?
Cela, ce n’est pas entendable pour des salariés qui ont tout perdu. Le trouble psychologique que pourrait engendrer une telle procédure. Alors que ça les fait tenir. Si on a gagné c’est aussi grâce à leur fougue, leur détermination, leur génie collectif. On a vécu des expériences humaines extraordinaires.

Vous qui êtes spécialisés dans les conflits sociaux, vous risquez d’avoir du pain sur la planche…
Oui, je suis actuellement l’avocat des salariés de Ryan air. Cette entreprise s’est engagée dans un plan de restructuration mettant en cause 3.000 emplois sous prétexte du Covid, alors qu’elle a des milliards et des milliards en réserve! Pour cela, le jugement de Goodyear va nous aider.

Eoliennes: la condamnation économique et démographique pour 50 ans des territoires

Eoliennes: la condamnation  économique et démographique   pour 50 ans des territoires

 

Les éoliennes peuvent évidemment participer à la montée en charge des énergies renouvelables. Avec des limites toutefois compte tenu de leur caractère intermittent et de l’impossibilité de la stocker ( on peut l’utiliser par exemple pour la fabrication de l ‘hydrogène). La plupart du temps l’énergie est réinjectée dans le réseau général ( ou simplement perdue) et de toute façon doit être compensée par des sources souvent polluantes pour faire face à l’intermittence. Or au lieu de mettre en place un plan d’implantation des éoliennes à l’échelle nationale, on a choisi la stratégie du mitage du territoire. Un mitage qui dépend uniquement de la volonté des promoteurs ( qui savent être très persuasifs alors que la plupart revendront les éoliennes dès leur mise en exploitation sans aviser les propriétaires; ce qui changera les termes du contrat; sans parler de l’évolution du mode de tarification imposé de l’Etat comme on l’a vu pour le solaire); cela dépend aussi des élus locaux et surtout des propriétaires de terrains. La première priorité comme l’a déjà indiqué la ministre de l’écologie Élisabeth Bornes serait de définir une planification nationale avec des importations sur des zones suffisamment désertiques au lieu de les placer seulement à 500 m des habitations et de miner ainsi tout le territoire. Des territoires dont l’avenir économique sera  compromis pour une cinquantaine d’années. Première conséquence, celle de la valeur du patrimoine foncier qui va s’écrouler. En général, on considère que la perte de valeur se situe autour de 30 % d’emblée. Une perte qui peut évoluer en hausse  avec l’augmentation du dimensionnement du projet. Or quand des activités économiques s’implantent ,que des particuliers investissent dans des résidences, ils incluent évidemment la valeur de revente. Or cette valeur de revente et impactée dans un rayon de 10 à 15 km ( la hauteur des éoliennes peut varier de 100 à 180 m et donc affecter la valeur potentielle du foncier) . Or pour vivre, une localité a besoin d’activités économiques, de services et de résidents. Trois dimensions qui fonctionnent de manière systémique. Or le mitage actuel constitue une vraie machine à refouler activités économiques et résidences particulières. Cela pour une durée de 50 ans environ. Pendant 20 ans, l’éolienne pourra être en exploitation. Ensuite elle sera revendue à ce qu’on appelle des soldeurs qui tenteront d’en tirer encore parti avec un entretien minimum ou sans entretien du tout. Se posera après la question du démantèlement dont le coût sera au minimum de 500 000 €. Eu égard à ce montant, il est vraisemblable que les héritiers des anciens  propriétaires (qui auront profité de la manne) refuseront l’héritage et que la responsabilité et le coût du démantèlement reviendront à la collectivité. Contrairement à d’autre pays qui choisi d’implanter les éoliennes dans des zones très désertiques entre parenthèses (États-Unis, Afrique, Australie etc.). la France a choisi d’en mettre un peu partout surtout dans des territoires déjà économiquement défavorisés. Là où la perspective d’éolienne permet de trouver des pavillons pour 50 000 euros ! Pour faire bref , à terme ces territoires sont condamnés à devenir de véritables déserts économiques et humains et pour longtemps… à l’heure de la relocalisation .

Chloroquine : une condamnation mais une étude partielle

Chloroquine : une condamnation mais une étude partielle

 

Une étude intéressante mais trop partielle et peut-être même trop partiale. Selon une étude parue vendredi dans la revue médicale The Lancet, la chloroquine et l’hydrochloroquine ne sont pas efficaces contre le coronavirus et augmentent le risque de décès et d’arythmie cardiaque. Une étude jugée « très bonne » par Milou-Daniel Drici, responsable du Centre régional de pharmacovigilance de Nice, interrogé samedi 23 mai par franceinfo, « mais ça ne répond pas de manière extrapolable à l’ensemble de la population », regrette-t-il. (Interview France Info)

 

cette étude publiée par la revue scientifique The Lancet peut-elle permettre de clore le débat sur ces molécules ?

Malheureusement pas tout à fait. Cela témoigne de la toxicité dans ce cadre-là de ces molécules. Bien sûr, pour les patients qui en bénéficient dans le cas de rhumatologie et de lupus, c’est un médicament qui est bien encadré, efficace et dont le bénéfice risque est positif. Cette étude est très bonne parce qu’elle est absolument gigantesque, elle comprend 671 hôpitaux sur six continents avec près de 96 000 patients. Ça amène une pierre angulaire au problème mais ça ne répond pas de manière extrapolable à l’ensemble de la population. Tant qu’une étude prospective randomisée ne sera pas faite, on n’aura pas vraiment la réponse.

En tant que responsable du Centre régional de pharmacovigilance de Nice, vous avez regroupé l’ensemble des données sur le Covid-19 des centres de pharmacovigilance de France pour l’Association nationale du médicament. Avez-vous déjà relevé des morts soudaines ou inexpliquées relatives à ces médicaments ?

 

Oui, il y a eu des cas de morts soudaines ou inexpliquées, il y a eu des cas d’arythmie graves, des anomalies de l’électrocardiogramme. On en a avec une fréquence qui est aux alentours de 2%, sachant qu’il s’agit de notifications spontanées, donc de cas déclarés par les médecins. Ces modifications spontanées souffrent malheureusement d’une sous-notification de près de 95%.

Faut-il continuer à faire des études dans ce domaine ?

Dans le domaine des essais cliniques, dans l’étude du Lancet le traitement a été administré dans les 48 heures après le diagnostic du Covid-19, certains vous diront qu’il faut le faire en prophylactiques. Mais si vous voulez avoir une réponse précise et savoir si chloroquine est utile ou non, il vous faut une étude prospective randomisée. Concernant sa faisabilité vis-à-vis de la décision des patients d’être inclus et d’accepter de prendre le traitement, c’est une autre histoire.

 

« Coronavirus: la condamnation du système économique actuel » ?

« Coronavirus: la condamnation du  système  économique actuel »  ?

Dans une tribune au « Monde », l’économiste Pierre Khalfa réagit à celle publiée par le Prix Nobel d’économie français Jean Tirole et estime que c’est « le mode de développement induit par le capitalisme productiviste » qui est aujourd’hui responsable de la crise économique planétaire.

Tribune.

« Il semble que la crise sanitaire actuelle soit propice à des prises de position à première vue surprenantes. Après Emmanuel Macron, suivi par ses ministres, faisant l’éloge de l’Etat-providence et des services publics et affirmant que le jour d’après ne ressemblerait pas au jour d’avant, voici le Prix Nobel d’économie (2014) Jean Tirole qui, dans un point de vue dans Le Monde (« Allons-nous enfin apprendre notre leçon »Le Monde du 26 mars), appelle à un changement de comportement et de politique.

Pour quelqu’un qui avait soutenu sans faillir les politiques néolibérales, voilà une prise de position qui mérite attention. Jean Tirole serait-il sur son chemin de Damas ?

Tout d’abord, il faut remarquer qu’il évoque non pas l’économie, mais les sciences sociales. Assez curieux pour quelqu’un qui s’était vivement opposé à la création dans les universités d’une section « Institutions, économie, territoire et société », visant à intégrer l’économie au sein d’un ensemble plus vaste, au motif que cela serait « une catastrophe pour la visibilité et l’avenir de la recherche en sciences économiques dans notre pays ». Remords tardif, prise de conscience ?…

Mais l’essentiel n’est pas là. Jean Tirole dénonce le fait que « nous sous-investissons dans l’éducation et la formation continue ; nous négligeons le combat contre le changement climatique et diverses autres politiques qui limiteraient les dommages causés à la prochaine génération par le climat, l’intelligence artificielle, la dette, l’inégalité et autres défis imminents ».

Mais qui est donc ce « nous » ? Ce « nous », ce sont pour lui « les peuples [qui] ont une mémoire courte, ils apprennent rarement de l’histoire », ce sont aussi « les citoyens [qui] ne mettent pas systématiquement la vie au-dessus de l’argent et ne sont pas prêts à réduire considérablement leur consommation en échange d’un monde plus sûr ».

Ce seraient donc les peuples qui ont décidé de démanteler le système de santé, de réduire drastiquement les moyens de l’hôpital public, de diminuer considérablement le nombre de lits, d’en finir avec les stocks de masques au motif que cela était trop coûteux, etc.

Ce ne serait donc pas la cupidité des plus riches qui s’accaparent la richesse créée, ce ne serait pas le fonctionnement du capitalisme financiarisé, avec les flux incessants de marchandises à travers la planète, qui serait une des causes majeures du réchauffement climatique, ce ne seraient pas les délocalisations opérées par les multinationales dans les pays à bas salaires et aux droits sociaux réduits, combinées à la logique du « zéro stock » et des flux tendus, qui auraient entraîné une dépendance vis-à-vis de quelques pays devenus les « ateliers du monde », en particulier la Chine. »

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Municipales: une condamnation majeure pour LREM

Municipales: une condamnation majeure pour LREM

 

Le parti du président enregistre une véritable catastrophe électorale. Un parti qui n’a même pas été capable de présenter des candidats dans la plupart des villes et qui a reçu des claques monumentales là où  il a osé s’afficher. Le parti la république en marche fait dans la plupart des cas des scores ridicules y compris quand ses députés étaient candidats. La preuve évidemment que la république en marche demeure une structure centralisée, une sorte de coquille vide sans aucune implantation locale. De l’ordre 30 % des électeurs d’après les sondages en ont profité pour régler des comptes avec Macron. L’abstention a fait le reste en accordant notamment une prime mécanique  aux sortants. «À Paris, c’est cuit, à Marseille, c’est la cata, à Lyon on risque de perdre la ville sans certitude de conserver la métropole», résume un historique de la campagne présidentielle. Même au Havre le premier ministre est bousculé. Pas sûr même qu’il parvienne à l’emporter car de peu de réserves de voix. C’est une véritable catastrophe électorale pour la république en marche et pour Macon lui-même. Cela traduit plusieurs choses d’une part un mécontentement latent dans le pays à propos de la politique économique et sociale. Ensuite une incompréhension totale entre la dramatisation de la situation sanitaire qui crée même une véritable panique et cette invitation du pouvoir à se rendre aux urnes. Une incohérence de plus qui a encouragé l’abstention.

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