Archive pour le Tag 'concrètes'

Environnement : un traitement trop marginal par les médias est un manque de solutions concrètes

Environnement : un traitement trop marginal par les médias est un manque de solutions concrètes

 

Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. Ils veulent aussi des solutions concrètes.

 

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La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

 Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

Covid-19 : le traitement est jugé excessif et anxiogène 

Interrogés sur la façon dont la pandémie a été traitée par les médias, les Français placent les adjectifs suivants en tête : excessive (45%), anxiogène (45%), catastrophiste (33%). Suivent les mots émotionnelle et mensongère, avant qu’arrivent, enfin, des notions plus positives, notamment utile et concrète. « C’est un des grands enseignements, qu’on observait déjà l’an passé mais il a augmenté au fur et à mesure que l’épidémie a été maîtrisée : les Français ont de plus en plus jugé le traitement catastrophiste avec une hausse de 5 points en un an. »

Covid-19 : la télé en tête

Pour s’informer sur le Covid, les Français ont privilégié les journaux télévisés (56%, – 5 points par rapport à octobre 2020), devant les chaînes d’info en continu (34%, – 1 point), les titres de presse écrite – en papier ou en numérique (30%, moins 2 points). Les journaux radios (29%, – 2 points), les médias numériques (24%, – 3 points) et les réseaux sociaux proposés par la communauté (11%, – 9 points, la plus grosse chute) suivent.  

Covid-19 : une information trop aanxiogène

40%, dans une autre question, pensent que le travail des journalistes a alimenté la peur de la pandémie, 34% que cette peur a été utilisée pour faire de l’audience et seulement 14% que les médias les ont aidés à maîtriser et à combattre cette peur.

Ainsi 60% des Français estiment que la place accordée à la pandémie par les médias a été trop importante (même score qu’il y a un an). Cette proportion est plus importante chez les 25-65 ans que chez les moins de 24 ans et les plus de 65 ans. 

Changement climatique : une insuffisance de traitement

A contrario 53% trouvent que la question du changement climatique et de l’environnement n’est pas assez présente dans les médias. Ce chiffre est en hausse de 5 points par rapport à février 2020, signe de la prise en compte du sujet par les Français. 30% pensent que la place accordée est la bonne et 13% qu’elle est trop importante.

Climat : le traitement est jugé anxiogène et catastrophiste

Pour qualifier son traitement, les adjectifs anxiogène (35%), catastrophiste (33%), moralisante (25%) arrivent en tête.

61% se disent tout à fait ou plutôt suffisamment informés sur ce sujet. « Mais si l’on regarde dans le détail, il y a 50% des Français qui répondent seulement ‘Oui, plutôt’ ; la couverture de ce sujet est donc perfectible », décryptent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice.

 Climat et Covid : les Français veulent des solutions

« Pour rendre compte de ces deux crises différentes, les Français ont un même souhait : ils veulent en priorité un traitement positif, constructif, qui leur apporte des solutions, à la fois dans les actions au quotidien mais aussi dans leur compréhension du sujet via le fact-checking, détaillent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice. Les médias doivent aussi se positionner en partenaires de l’action. »

Ce constat est partagé par le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS : « Il n’y a pas besoin de passer par le catastrophisme pour informer sur la crise climatique parce que le factuel est déjà assez alarmant. » « On ne peut plus seulement traiter les phénomènes climatiques avec des images impressionnantes en disant à chaque fois ‘waouh, c’est inédit’, poursuit-il. Parce que tout ça s’inscrit dans une continuité. »

Coauteur du rapport du Giec publié le 9 août, il juge que les médias s’en sont « plutôt bien emparés sur le moment » : « Mais, très vite, on est passé à autre chose alors qu’il faut une stratégie à long terme ; et que la question du climat ne soit pas cantonnée à la rubrique environnement des médias. Les journalistes qui traitent de politique ou d’économie notamment doivent traiter de la question climatique. »

Les Français sont assez durs avec les journalistes, puisque 35% seulement pensent que les journalistes sont suffisamment outillés, que leur culture scientifique est suffisante pour répondre à la nécessité de fournir des informations vérifiées et fiables scientifiquement.

Concernant les experts, une grande majorité pensent qu’ils ont été utiles pour comprendre la situation de la pandémie et ses enjeux. Il en est de même concernant la question climatique. 

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Environnement : un traitement trop marginal par les médias et un manque de solutions concrètes

Environnement : un traitement trop marginal par les médias et un manque de solutions concrètes

 

Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. Ils veulent aussi des solutions concrètes.

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France

 

Lors de la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

Interrogés sur la façon dont la pandémie a été traitée par les médias, les Français placent les adjectifs suivants en tête : excessive (45%), anxiogène (45%), catastrophiste (33%). Suivent les mots émotionnelle et mensongère, avant qu’arrivent, enfin, des notions plus positives, notamment utile et concrète. « C’est un des grands enseignements, qu’on observait déjà l’an passé mais il a augmenté au fur et à mesure que l’épidémie a été maîtrisée : les Français ont de plus en plus jugé le traitement catastrophiste avec une hausse de 5 points en un an. »

Pour s’informer sur le Covid, les Français ont privilégié les journaux télévisés (56%, – 5 points par rapport à octobre 2020), devant les chaînes d’info en continu (34%, – 1 point), les titres de presse écrite – en papier ou en numérique (30%, moins 2 points). Les journaux radios (29%, – 2 points), les médias numériques (24%, – 3 points) et les réseaux sociaux proposés par la communauté (11%, – 9 points, la plus grosse chute) suivent.

Covid-19 : une information trop anxiogène

40%, dans une autre question, pensent que le travail des journalistes a alimenté la peur de la pandémie, 34% que cette peur a été utilisée pour faire de l’audience et seulement 14% que les médias les ont aidés à maîtriser et à combattre cette peur.

Ainsi 60% des Français estiment que la place accordée à la pandémie par les médias a été trop importante (même score qu’il y a un an). Cette proportion est plus importante chez les 25-65 ans que chez les moins de 24 ans et les plus de 65 ans.

A contrario 53% trouvent que la question du changement climatique et de l’environnement n’est pas assez présente dans les médias. Ce chiffre est en hausse de 5 points par rapport à février 2020, signe de la prise en compte du sujet par les Français. 30% pensent que la place accordée est la bonne et 13% qu’elle est trop importante.

Climat : le traitement est jugé anxiogène et catastrophiste

Pour qualifier son traitement, les adjectifs anxiogène (35%), catastrophiste (33%), moralisante (25%) arrivent en tête.

61% se disent tout à fait ou plutôt suffisamment informés sur ce sujet. « Mais si l’on regarde dans le détail, il y a 50% des Français qui répondent seulement ‘Oui, plutôt’ ; la couverture de ce sujet est donc perfectible », décryptent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice.

 Climat : les Français veulent des solutions

« Pour rendre compte de ces deux crises différentes, les Français ont un même souhait : ils veulent en priorité un traitement positif, constructif, qui leur apporte des solutions, à la fois dans les actions au quotidien mais aussi dans leur compréhension du sujet via le fact-checking, détaillent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice. Les médias doivent aussi se positionner en partenaires de l’action. »

Ce constat est partagé par le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS : « Il n’y a pas besoin de passer par le catastrophisme pour informer sur la crise climatique parce que le factuel est déjà assez alarmant. » « On ne peut plus seulement traiter les phénomènes climatiques avec des images impressionnantes en disant à chaque fois ‘waouh, c’est inédit’, poursuit-il. Parce que tout ça s’inscrit dans une continuité. »

Coauteur du rapport du Giec publié le 9 août, il juge que les médias s’en sont « plutôt bien emparés sur le moment » : « Mais, très vite, on est passé à autre chose alors qu’il faut une stratégie à long terme ; et que la question du climat ne soit pas cantonnée à la rubrique environnement des médias. Les journalistes qui traitent de politique ou d’économie notamment doivent traiter de la question climatique. »

Les Français sont assez durs avec les journalistes, puisque 35% seulement pensent que les journalistes sont suffisamment outillés, que leur culture scientifique est suffisante pour répondre à la nécessité de fournir des informations vérifiées et fiables scientifiquement.

Concernant les experts, une grande majorité pensent qu’ils ont été utiles pour comprendre la situation de la pandémie et ses enjeux. Il en est de même concernant la question climatique. Par

Terrorisme : une promesse d’ «actions concrètes» non précisées de Macron

Terrorisme : une promesse d’ «actions concrètes» non précisées de Macron

Le chef de l’État a sans doute compris qu’au-delà des actions manifestants la compassion et la solidarité, il convenait en matière de terrorisme de parler de mesures concrètes et surtout de les appliquer. Message reçu d’après l’Élysée «Le président souhaite également que l’on engage très rapidement des actions concrètes, qui permettront d’entraver les structures ou les personnes qui encouragent, directement ou indirectement, le terrorisme.

Mais rien n’a été indiqué sur la nature et l’ampleur de ces mesures puisque mission a été donnée au ministre de l’intérieur et au ministre de la justice de présenter un plan d’action.

Normalement ,les ministres ont 15 jours pour faire leurs propositions. Le problème c’est qu’ils sont loin d’être sur la même longueur d’onde et que certaines mesures avancées par l’un et par l’autre risquent d’être contradictoires. La seule mesure un peu concrète est l’intention de renforcer la sécurité des enseignants dès la rentrée après les vacances de Toussaint

On pense que le chef de l’État est particulièrement attentif aux problèmes de la haine diffusée sur les réseaux sociaux qu’ils souhaiteraient réguler.

La difficulté sera toutefois d’obtenir la bénédiction du conseil constitutionnel qui s’est justement opposé à des mesures de régulation de ces réseaux sociaux à l’occasion de la loi Avia. Dans une décision rendue publique, les membres du conseil constitutionnel avaient déclaré non-conforme à la Constitution l’article 1er du texte. Celui-ci détaillait la manière dont les plateformes doivent retirer les contenus illégaux  les apologies de terrorisme, et d’autre part les contenus plus largement «à caractère haineux» mis en ligne. Pour chaque catégorie, le Conseil a dénoncé la procédure prévue, infligeant un coup d’arrêt à l’ensemble du texte.

Notons que le conseil constitutionnel avait estimé que la constitution permettait de réprimer les éventuels abus. D’où sans doute cette idée des Républicains de proposer un référendum pour changer la situation et contourner ainsi les réticences du conseil constitutionnel.

Dans l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, «les réseaux sociaux ont une responsabilité, et nous devons arriver à mieux les encadrer», a pointé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur BFMTV.

Jean-Michel Blanquer travaille quant à lui sur la réponse éducative à formuler après ce drame. «Il y aura beaucoup plus qu’une minute de silence, confirme au Figaro le ministre de l’Éducation nationale. Nous allons élaborer avec les syndicats les actes et la méthode d’approche pour organiser le jour de la rentrée scolaire, le 2 novembre, et s’assurer qu’il n’y ait pas d’angle mort de la République.»Un document pédagogique sur la liberté d’expression pourrait être distribué, peut-être sous la forme d’un film à diffuser en classe.

Appétit de grands débats ou de solutions concrètes

Appétit de grands débats ou de solutions concrètes  

 

 

Le Premier ministre a tenu à souligner l’implication d’un certain nombre de Français dans le grand débat et considère que cet appétit des Français pour cette discussion est réconfortante. Mais comme les Français à hauteur de 62 % doutent que les conclusions de ce débat soient prises en compte par le gouvernement, le Premier ministre a prit soin d’ajouter qu’à l’issue de cette consultation, il conviendra de prendre des décisions. Les Français ont en effet l’habitude notamment lors des campagnes électorales, mais pas seulement, que les responsables politiques s’étalent en analyse et en promesses illusoires. Finalement confrontés aux réalités et aussi à la pression des lobbys, les responsables politiques se voient contraints de composer au point parfois de faire le contraire de ce qu’ils avaient promis. De ce point de vue la participation au grand débat témoigne du souhait des Français pour une modification profonde du système et une pratique qui ne se limite pas au dépôt d’un bulletin de vote dont par ailleurs il pourra n’être pas tenu compte lors de l’exercice du pouvoir. Les gilets jaunes dans leur majorité évoquent la proposition de référendum d’initiative citoyenne. Une proposition peut-être un peu simpliste dans la mesure où ce type d’outils ne peut guère être utilisé que quelquefois dans l’année au maximum et sur des champs bien circonscrits. L’exigence démocratique vient bien au-delà des référendums. Elle se nourrit d’une demande d’évaluation et de contrôle démocratique. En clair, les Français veulent être associés au pouvoir de manière permanente à tous les échelons du système politique mais aussi sans doute dans les entreprises et dans l’administration. Le monde a changé davantage en 50 ans que pendant des siècles et des millénaires et cette transformation s’est encore accélérée dans la période récente. La formation et l’information se sont largement diffusées et les Français ne veulent plus se contenter d’une démocratie de type néandertalien.




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